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«Ils viennent pour travailler» : l'utilitarisme migratoire et les ouvriers agricoles saisonniers au QuébecCastracani, Lucio 09 1900 (has links)
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La mobilisation pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des migrants et migrantes au Japon : l'expérience d'un groupe de défense des droitsLeroux, Pierre-Hubert 08 1900 (has links)
Bien que le gouvernement japonais ait historiquement été réticent à l’idée d’établir une politique d’immigration pour remédier au vieillissement de sa population, un nombre chaque année grandissant de migrantes et migrants se rendent au Japon pour y travailler, dans des conditions parfois difficiles. Alors que le gouvernement japonais et les principaux syndicats du pays semblent ignorer les revendications pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, de nombreuses organisations de la société civile offrent leur soutien aux communautés migrantes. Afin de mieux comprendre comment s’organise ce mouvement social contemporain, nous avons procédé à une étude de cas au sein d'un tel groupe de défense des droits de la région de Tokyo, au Japon, par une observation participante et dix entretiens individuels. Pour analyser cette action collective, nous mobilisons le cadre conceptuel développé par Benford et Snow (2000) autour des « processus de cadrage », les « répertoires d'actions » et les « structures d’opportunités politiques » théorisés notamment par Tilly et Tarrow (2015) ainsi que les processus de construction d'une identité collective – l’identization – tels que proposés par Melucci (1996).
Il ressort de nos analyses que le problème central identifié par le groupe de défense des droits correspond à l’absence d’une politique nationale d’immigration. Deux principales solutions sont donc mises de l’avant, soit l’adoption d’une telle politique par l’État japonais et la reconnaissance d’une société multiethnique et multiculturelle. Plusieurs limites subsistent toutefois quant à l’appel à l’action collective. Nos analyses permettent notamment de comprendre comment les principales actions mises en place par l’organisation ont historiquement visé le monde politique et peuvent être par moments peu adaptées au public que constitue la société civile japonaise. De plus, nous avons pu constater que la structure d’opportunités politiques, dont la législation portant sur l’immigration et le travail, favorise et limite de différentes façons l’action collective. Enfin, l’étude des processus de construction d’une identité collective nous a permis de mieux comprendre comment les communautés migrantes et d’origines diverses rencontrent certaines difficultés dans leur implication au sein du mouvement, alors qu’elles peuvent ne pas maîtriser la langue d’usage ou ne pas faire partie des réseaux de solidarités pertinents. / Although the Japanese government has historically been reluctant to establish an immigration policy to address the ageing of its population, an increasing number of migrants travel to Japan each year to work, sometimes under difficult conditions. While the Japanese government and the country's main trade unions are reportedly ignoring demands to improve their living and working conditions, many civil society organizations offer their support to migrant communities. In order to better understand how this contemporary social movement is organized, we conducted a case study within one such advocacy group in the Tokyo region, through participant observation and ten individual interviews. To analyze this collective action, we mobilize the conceptual framework developed by Benford and Snow (2000) around the "framing processes", the "repertoire of contention" and the "political opportunity structure" theorized by Tilly and Tarrow (2015) as well as the processes of building collective identities – identization – as proposed by Melucci (1996).
Our analyses indicate that a central problem identified by the advocacy group is the lack of a national immigration policy. Two main solutions are therefore put forward, namely the adoption of such a policy by the Japanese government and the recognition of a multi-ethnic and multicultural society. However, several obstacles remain with regard to the call for collective action. In particular, our analyses help us understand how the main actions implemented by the organization have historically targeted the political world and may at times be ill-suited for Japanese civil society. In addition, we have seen that the structure of political opportunities, including immigration and labour legislation, facilitates and constrains collective action in different ways. Finally, the study of the construction of a collective identity has allowed us to better understand how migrant and foreign communities encounter a number of difficulties in their involvement in the movement, as they may not master the language or be part of the relevant social networks. Read more
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Garantir un réel accès à la justice efficace aux travailleuses domestiques migrantes : obstacles systémiques et conceptualisation du droit - perspectives canadiennes et internationalesDumont Robillard, Myriam 04 1900 (has links)
Malgré une demande croissante dans le secteur du travail domestique et un poids économique mondial considérable, les travailleuses domestiques migrantes demeurent parmi les plus précaires et les plus exploitées de la planète. Invisibles, isolées et travaillant pour des particuliers dans des résidences privées, elles échappent aux catégories traditionnelles d’emploi. Ces travailleuses se retrouvent alors à évoluer en marge du cadre légal ou encore, elles peinent à faire appliquer correctement les lois conçues pour les protéger.
Ce mémoire cherche donc à analyser les manières d’envisager le droit afin de garantir un réel accès à la justice pour les travailleuses domestiques migrantes. En abordant d’abord les obstacles systémiques qui font échec à la réglementation du secteur domestique à travers le monde, cette recherche démontre une inadéquation du droit traditionnel à la réalité des travailleuses par l’analyse des effets de la réglementation canadienne qui leur est applicable.
À la lumière de la récente Convention concernant le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques, ce mémoire démontre qu’une conceptualisation du droit basée sur le pluralisme juridique fournit des alternatives aux travailleuses domestiques migrantes pour accéder à la justice. Ultimement, l’empowerment de ces travailleuses par leur inclusion dans le dialogue social couplé à une réglementation adaptée à leur réalité permettra d’assurer une protection efficace de leurs droits. / In spite of an ever increasing demand in the domestic work sector and a considerable worldwide economic weight, migrant domestic workers are among the most precarious and exploited globally. Invisible, isolated and working for individuals in private residences, they fall outside the traditional work categorizations. Therefore, these women find themselves operating in margin of the legal system or, when they are protected by laws, they struggle to have those laws applied efficiently.
This research will try to analyze the different ways we can consider law in order to guarantee a real and efficient access to justice to migrant domestic workers. After addressing the systemic obstacles to domestic work regulation worldwide, this research explores the inconsistency between traditional law and the reality of migrant domestic workers by analyzing the effects of the applicable Canadian regulation.
In light of the recent Convention concerning decent work for domestic workers, this essay shows that a conceptualization of law based on legal pluralism offers domestic workers an alternative access to justice. Ultimately, including these workers in the social dialogue and implementing specific regulation adapted to their reality will provide them with an empowerment that will insure an effective protection of their rights. Read more
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La construction institutionnelle de régimes de travail contraint au Canada : les cas des immigrants permanents et des migrants temporaires : quelles mobilisations possibles?Malhaire, Loïc 08 1900 (has links)
Dans le contexte de l'effritement de la société salariale (Castel 1995), on constate au Canada une prolifération de statuts d'emplois atypiques, une flexibilisation et une précarisation du travail, ainsi qu'une augmentation du nombre de travailleuses et travailleurs pauvres. Deux formes d’emploi semblent particulièrement illustrer la pauvreté et la précarité en emploi : le travail immigrant en agence de placement temporaire et le travail migrant temporaire. Alors que le travail en agence de placement (TAP) constitue un marché du travail précaire, on y retrouve un grand nombre d’immigrants reçus, de demandeurs d’asile ou de réfugiés, employés dans des emplois sous-qualifiés, malgré des niveaux de scolarité souvent élevés. Par ailleurs, le programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires peu-spécialisés (PTET-PS), permet aux employeurs canadiens le recrutement d’une main-d’œuvre étrangère pour des postes déclarés non pourvus par une main-d’œuvre locale, établissant des normes spécifiques d'emploi et de migration et constituant un marché du travail transnational et fortement concurrentiel au travail salarié.
La thèse interroge les processus institutionnels de construction des conditions d’accès à l’emploi pour ces deux catégories de travailleurs non natifs du Canada que sont (1) les immigrants reçus et les réfugiés insérés en emploi d’agences de placement dans le secteur de l’entreposage et (2) les travailleurs étrangers temporaires peu-spécialisés travaillant dans un abattoir. Une immersion ethnographique effectuée sur le mode de la participation observante pendant près de deux ans au Centre des travailleuses et travailleurs immigrants (CTI) à Montréal, complétée par une série d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de travailleurs, de personnes ressources et d’intervenants du secteur communautaire, montrent que la construction de ces régimes de travail doit être analysée (1) au croisement des politiques publiques d'immigration, de la régulation du travail, des mesures d’insertion en emploi des immigrants et de l’encadrement du regroupement familial, (2) au regard des pratiques des acteurs du marché du travail (entreprises, agences de placement/recrutement, organisations professionnelles et sectorielles) et (3) en considérant les manières dont les travailleurs intègrent les conditions structurelles de l’emploi immigrant à leurs stratégies de vie personnelles et familiales.
Il ressort que l’association de statuts juridiques d’immigration et de certaines formes d’emploi structure des régimes de travail caractérisés par la captivité en emploi, construits relativement aux enjeux et aux besoins immédiats des secteurs d’activité et légitimés par une législation entravant de façon systémique l’accès des travailleurs aux droits et libertés. On observe ensuite que ces régimes de travail contraint produisent des conditions d’accès à l’emploi définies sur un continuum allant de la qualification des personnes, à leur déqualification professionnelle, à leur disqualification sociale. Alors que les travailleurs rencontrés ont la particularité d’être fixés à leur emploi précaire par des contraintes liées à leur exclusion des emplois valorisés et/ou à leurs statuts juridiques d’immigration, la thèse interroge finalement les formes possibles de mobilisation et de défense collective de leurs intérêts à travers une étude de cas portant sur des actions collectives soutenues par un groupe communautaire en lien avec des syndicats. / In the context of the erosion of the “société salariale” (wage-earning society, Castel 1995), in Canada as elsewhere, we are witnessing the proliferation of atypical employment conditions, the flexibilisation and casualization of work, and an increase in the number of working poor. Two forms of employment best illustrate poverty and precariousness in employment: immigrants working in temporary placement agencies (temp agencies) and temporary foreign workers (TFWs).
The precarious labour market of temp agency work harnesses a large number of highly educated landed immigrants, refugees and asylum seekers employed in low-skilled jobs. Moreover, the federal program for low-skilled temporary foreign workers (TFWP-LS), allows Canadian employers to recruit foreign workers for positions unfilled by the local workforce. The TFWP-LS establishes specific employment and immigration standards, thereby institutionalizing a transnational labour force competing with domestic wage-earners.
This thesis examines the institutional processes that create the terms of access to employment for two categories of foreign-born workers in Canada: (1) landed immigrants and refugees working in warehouses through temporary placement agencies and (2) low-skilled temporary foreign workers in slaughterhouses. A nearly two-year ethnographic immersion at the Immigrant Workers Centre (IWC) in Montreal, based on the “observant participation” method, complemented by a series of semi-structured interviews with workers, key informants and community sector stakeholders, showed that the construction of these work arrangements is complex. An understanding of these categories of work requires an analysis: (1) at the intersection of immigration policies, labour regulations, employment integration measures for immigrants, and regulations related to family reunification; (2) in relation to the practices of labour market actors (companies, placement/recruitment agencies, professional and sectorial organizations); and (3) in consideration of the ways in which workers incorporate the structural conditions of im/migrant employment in their personal and family life strategies and choices.
Results show that immigration status has intersected with certain forms of employment to structure work arrangements characterized by forced labour. Those work arrangements are built on the short-term needs of industries and are legitimized by legislation that systemically impedes workers' access to rights and freedoms. These constrained work arrangements lead (im)migrant workers through a deleterious process, starting with their qualification as an (im)migrant to Canada, then professional de-skilling and finally social disqualification. While the workers met in the context of this project are constrained in their precarious jobs due to their exclusion from qualified jobs and/or by their legal immigration status, the thesis concludes by exploring the possible forms of mobilization and collective defense of their interests through a case study of collective action supported by a community group in connection with trade unions. Read more
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Garantir un réel accès à la justice efficace aux travailleuses domestiques migrantes : obstacles systémiques et conceptualisation du droit - perspectives canadiennes et internationalesDumont Robillard, Myriam 04 1900 (has links)
Malgré une demande croissante dans le secteur du travail domestique et un poids économique mondial considérable, les travailleuses domestiques migrantes demeurent parmi les plus précaires et les plus exploitées de la planète. Invisibles, isolées et travaillant pour des particuliers dans des résidences privées, elles échappent aux catégories traditionnelles d’emploi. Ces travailleuses se retrouvent alors à évoluer en marge du cadre légal ou encore, elles peinent à faire appliquer correctement les lois conçues pour les protéger.
Ce mémoire cherche donc à analyser les manières d’envisager le droit afin de garantir un réel accès à la justice pour les travailleuses domestiques migrantes. En abordant d’abord les obstacles systémiques qui font échec à la réglementation du secteur domestique à travers le monde, cette recherche démontre une inadéquation du droit traditionnel à la réalité des travailleuses par l’analyse des effets de la réglementation canadienne qui leur est applicable.
À la lumière de la récente Convention concernant le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques, ce mémoire démontre qu’une conceptualisation du droit basée sur le pluralisme juridique fournit des alternatives aux travailleuses domestiques migrantes pour accéder à la justice. Ultimement, l’empowerment de ces travailleuses par leur inclusion dans le dialogue social couplé à une réglementation adaptée à leur réalité permettra d’assurer une protection efficace de leurs droits. / In spite of an ever increasing demand in the domestic work sector and a considerable worldwide economic weight, migrant domestic workers are among the most precarious and exploited globally. Invisible, isolated and working for individuals in private residences, they fall outside the traditional work categorizations. Therefore, these women find themselves operating in margin of the legal system or, when they are protected by laws, they struggle to have those laws applied efficiently.
This research will try to analyze the different ways we can consider law in order to guarantee a real and efficient access to justice to migrant domestic workers. After addressing the systemic obstacles to domestic work regulation worldwide, this research explores the inconsistency between traditional law and the reality of migrant domestic workers by analyzing the effects of the applicable Canadian regulation.
In light of the recent Convention concerning decent work for domestic workers, this essay shows that a conceptualization of law based on legal pluralism offers domestic workers an alternative access to justice. Ultimately, including these workers in the social dialogue and implementing specific regulation adapted to their reality will provide them with an empowerment that will insure an effective protection of their rights. Read more
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