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Politique sociale et développement régional : impact des dépenses sociosanitaires sur les disparités régionales au Québec

Truchon, Martin January 1997 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet la persistance et la progression constante des inégalités entre les régions du Québec dans la répartition des ressources sociosanitaires au cours des vingt-cinq dernières années. De nature empirique et évaluative, elle se situe dans une perspective d'évaluation et d'analyse critique en matière d'allocation et de répartition interrégionale des ressources sociosanitaires. Cette recherche repose sur l'hypothèse suivante: la répartition interrégionale des ressources sociosanitaires détermine la répartition interrégionale des emplois directs et indirects reliés à ce secteur d'activité. Par voie de conséquence, les disparités dans la répartition interrégionale des ressources sociosanitaires entraînent des disparités d'emplois dans ce secteur d'activité entre les régions. Compte tenu de l'importance des masses salariales et du volume d'emplois directs et indirects découlant des milliards de dollars dépensés annuellement par le Gouvernement du Québec en santé et en services sociaux, les disparités dans la répartition interrégionale des ressources sociosanitaires suffisent, à elles seules, à amplifier de façon importante les disparités qui existent déjà dans la répartition interrégionale de l'emploi au Québec. Le but de cette recherche est de faire connaître, dans les milieux académiques et régionaux, un nouveau courant d'analyse qui a émergé au Saguenay-Lac-Saint-Jean au cours des dernières années, en mettant en évidence l'intérêt et l'utilité de données disponibles jusque là peu considérées et basées sur des données quantitatives et des analyses statistiques élaborées dans le cadre d'études opérationnelles du domaine de la santé et des services sociaux. Nous espérons ainsi faire la synthèse d'une nouvelle doctrine évaluative basée sur des données quantitatives et des analyses statistiques élaborées dans le cadre d'études opérationnelles exclusives au domaine de la santé et des services sociaux. Certaines de ces réflexions ont été produites en concertation avec des milieux non gouvernementaux, universitaires et syndicaux. Elles devraient permettre de comprendre et d'expliquer dans leur complexité les problématiques socio-économiques et sociosanitaires des populations régionales et contribuer à la démocratisation des processus décisionnels régionaux et nationaux dans une des missions fondamentales de l'État québécois. Ces réflexions devraient également montrer l'intérêt plus universel de ces approches scientifiques, évaluatives et politiques, bref les situer dans une dynamique sociale plus générale. Ces analyses peuvent notamment inspirer de nouveaux modèles de répartition des fonds publics. Cette recherche a trois objectifs. Le premier consiste à mesurer l'importance des disparités interrégionales dans l'allocation des ressources sociosanitaires au Québec. Il consiste à évaluer les disparités entre les régions au plan de la répartition des ressources entre les centres de responsabilité. Par rapport à cet objectif, les écarts observés entre le pourcentage des ressources financières disponibles dans chaque région du Québec et le prorata de la population du Québec qui habite dans chacune de ces régions permettent de mesurer l'importance des manques à gagner ou des surplus financiers en découlant. Le deuxième objectif consiste à identifier les causes de ces disparités. Or, celles-ci mettent en cause le caractère fortement centralisé du système, le mode de financement basé sur une approche par « programme-clientèle », les écarts entre les indicateurs de besoins du MSSS et les besoins réels des populations régionales et l'aspect pervers des méthodes utilisées pour répartir les ressources entre les régions. Le troisième objectif vise à mettre en évidence les impacts démographiques, économiques et sociaux de ces disparités sur les populations régionales. Pour ce faire, ces dernières sont divisées en deux catégories d'impacts. La première regroupe les impacts qui affectent l'ensemble des populations et des citoyens qu'elles regroupent, qu'ils utilisent ou non les services offerts. Les conséquences démographiques, économiques et sociales de ces disparités sont alors évaluées en rapport avec la capacité de développement des régions et l'état de santé et de bien-être de leur population respective. La deuxième catégorie regroupe les impacts qui affectent seulement, mais directement et en première instance, les utilisateurs de services, c'est-à-dire les clientèles ou, si l'on préfère, les bénéficiaires qui utilisent ou ont effectivement recours aux services offerts. Dans ce cas-ci, ce sont les conséquences des disparités sur la mobilité interrégionale des clientèles et les profils régionaux de consommation des services, qui sont analysées. En conclusion, trois constats se dégagent de ces analyses. Premièrement, ces inégalités vont à rencontre des responsabilités confiées au système en matière d'équité et de développement social, en contrevenant aux dispositions de la Loi sur les services de santé et les services sociaux stipulant que les ressources doivent être réparties équitablement entre les régions, en fonction des populations à desservir, afin d'atteindre des niveaux comparables de santé et de bien-être au sein des différentes couches de la population et des différentes régions. Deuxièmement, l'état de santé et de bien-être des populations ne fait manifestement pas partie des facteurs sur lesquels se base la répartition interrégionale des ressources. Troisièmement, le système sociosanitaire québécois ne correspond pas à ce que l'on entend par une véritable politique sociale, mais ressemble plutôt à un système de soins destinés à corriger des dysfonctionnements individuels.
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Distinction du rôle du psychoéducateur de celui du travailleur social dans un contexte de travail en équipe collaborative

Filiault, Mélanie January 2009 (has links)
Dans cette étude exploratoire, descriptive, nous tentons d'abord, à l'aide de la méthodologie Q, de décrire la perception que les psychoéducateurs et les travailleurs sociaux ont de leurs rôles spécialisés respectifs, de voir comment ces perceptions se différencient dans le contexte de la pratique en équipe de travail collaborative et de découvrir comment elles sont liées à celles du fonctionnement de l'équipe. Ensuite, nous tentons de voir comment ces professionnels perçoivent leur identité professionnelle et ce qui la caractérise. 45 psychoéducateurs et 34 travailleurs sociaux (n=79) ont participé à l'étude. Les résultats permettent d'observer un groupe de travailleurs sociaux et deux groupes distincts de psychoéducateurs. La discussion amène l'hypothèse de l'émergence d'un mouvement de mutation quant à la perception des rôles du psychoéducateur et la présence d'une ambiguïté quant à l'identité professionnelle des deux professions étudiées.
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Le travailleur social et l'innovation : une recension systématique des écrits

Ferland, Louise January 2011 (has links)
Le changement et le changement social sont omniprésents dans nos sociétés modernes. Les organisations et leurs acteurs n'y échappent pas. Dans le cadre de ce présent mémoire, nous nous sommes intéressée au changement en travail social, soit une composante centrale de la profession. Mais, puisque le changement est un concept très large, nous l'avons abordé sous l'angle particulier de l'innovation. Depuis quelques décennies, l'innovation est un concept à la mode et exploré selon plusieurs perspectives dans les écrits scientifiques dédiés au travail social. Notre cadre théorique nous a permis d'explorer les écrits à travers quatre perspectives différentes de l'innovation soit, la perspective d'attributs, la perspective de la diffusion, la perspective de la traduction et la perspective sociale. En contexte d'innovation, le travailleur social adopte différentes postures, mais il existe deux principales postures générales face au changement, soit philique ou phobique. Mais, quelle que soit la posture choisie par le travailleur social face à l'innovation, ce professionnel porte la valeur du changement social. Nous nous sommes, par ailleurs, intéressés à identifier des différences conceptuelles entre l'innovation et le changement social à travers les écrits scientifiques du travail social dans le cadre d'une recension systématique des écrits. La recension systématique des écrits porte sur un corpus composé de 77 textes qui a fait l'objet d'une analyse de contenu. Cette analyse permet ces constats : 1) les auteurs abordent l'innovation majoritairement sous une perspective sociale, 2) le travailleur social adopte une posture à la fois philique et phobique, en fait souvent intermédiaire en contexte d'innovation. Il est à la fois «sujet de changement» et «objet de changement», mais plus souvent qu'autrement, les auteurs le présentent comme étant un «traducteur» ou un intermédiaire du changement. Il devient alors une référence significative au sein des organisations pour traduire les besoins réels et spécifiques des clientèles et faciliter ainsi l'implantation et l'adaptation de l'innovation, 3) les écrits du travail social conceptualisent l'innovation et le changement social avec une intention commune, celle de convaincre le travailleur social de s'engager dans les projets innovateurs favorisant les initiatives sociales. Cette mobilisation permet l'incarnation des valeurs profondes du travailleur social et favorise la mise à jour de la discipline en fonction des changements sociaux.
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La relation en travail social au Québec : analyse de l'action médiatrice de travailleurs sociaux en situation d'intervention sociale en Centres de santé et de services sociaux.

Chouinard, Isabelle January 2016 (has links)
L’identité professionnelle des travailleurs sociaux (TS) est l’objet de débats et d’enjeux au sein de la profession depuis longtemps. Le caractère a priori insaisissable de la dimension relationnelle n’est pas sans participer à cette préoccupation constante à l’égard de la professionnalité du travail social. Confrontée à une difficulté de conceptualisation, et, par voie de conséquence, d’évaluation des productions des TS, la profession souffre d’un sentiment de non-reconnaissance par la population et par le champ des professions sociales. Cette difficulté à concevoir et à nommer sa pratique va même jusqu’à provoquer un haut taux de détresse et de retrait au travail chez les TS. Si la médiation représente le trait distinctif du travail social, elle n’apparait pas spontanément dans les discours des TS ; celle-ci étant plutôt conçue en termes de négociation ou de résolution de conflits. Pourtant, l’intervention sociale du TS repose sur une médiation fondamentale qui rend possible l’harmonisation des dimensions individuelle et sociale caractéristiques du travail social et qui conduit un usager à reprendre du pouvoir sur sa vie afin que ses besoins sociaux trouvent enfin satisfaction et que se rétablisse l’échange social. L’action du TS est donc essentiellement médiatrice, puisqu’elle vise l’objectivation et la transformation d’un rapport rompu entre un usager et une norme sociale. La position du TS à l’interface de différents systèmes, qu’ils soient individuels, institutionnels, organisationnels, politiques ou sociaux, facilite par ailleurs l’accomplissement de la médiation. Or, l’occultation de cette spécificité professionnelle, dans un contexte où la profession est amenée à débattre publiquement de ses productions, accroit l’importance de mieux comprendre cette pratique professionnelle. C’est dans cette perspective que cette thèse de doctorat a souhaité caractériser la dimension médiatrice de la pratique professionnelle de TS œuvrant en Centres de santé et de services sociaux (CSSS). Plus spécifiquement, deux composantes de la pratique de TS en CSSS ont été analysées: l’intervention sociale telle que réalisée en situation et l’intervention sociale telle que consignée par écrit. Deux formes de données ont donc constitué le corpus analysé: des enregistrements audio d’entrevues individuelles conduites par six TS auprès d’usagers et la reprographie des notes évolutives insérées aux dossiers à la suite de ces entrevues. Le recours à un dispositif de traitement et d’analyse des données fondé sur la méthode d’analyse structurale de discours a guidé l’analyse de ces deux types de données. Cette dernière, parce qu’elle permet de dégager les univers de sens donnés à une profession et qui orientent la conduite de la pratique professionnelle de ses agents, donne accès aux référents professionnels partagés par l’ensemble du groupe et, par voie de conséquence, met à jour les piliers de son identité professionnelle. Les résultats font ressortir un écart dans l’intervention sociale telle que réalisée et telle que consignée aux dossiers. Se référant tantôt aux normes sociales tantôt au cadre normatif institutionnel, ses visées oscillent entre la recherche d’une transformation sociale et l’atteinte d’un équilibre fonctionnel chez l’usager. Deux logiques d’intervention sont donc mises en œuvre : une logique d’accompagnement lors des entretiens auprès de l’usager et une logique thérapeutique dans les notes aux dossiers. En situation, il s’agit d’un travail social fondé sur une logique d’accompagnement de l’usager dans l’instauration d’un registre d’action visant à le rendre autonome dans la prise en charge de ses difficultés. Le TS devient dès lors accompagnateur et guide vers le changement. Dans le cadre de la logique thérapeutique, le TS se positionne plutôt comme le spécialiste des problèmes de l’usager. Par la maitrise d’actes cliniques et diagnostiques que lui seul est à même de poser, les symptômes identifiés peuvent enfin être contrôlés, les critères institutionnels d’octroi de services sociaux être rencontrés et son intervention plus facilement évaluée. Si l’idée d’améliorer la situation de l’usager est celle qui prime dans les entrevues, dans les notes aux dossiers, l’intention est de démontrer sa compétence envers le problème de l’usager. Quelles que soient ces distinctions, et en dépit de l’écart observé et des exigences actuelles pesant sur la profession, les constats dégagés indiquent que le travail social conserve le même mandat : agir sur les rapports des usagers aux normes sociales, quelle que soit la forme de ces normes.
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Enquête sur la position des travailleurs sociaux face à l'euthanasie et à l'aide au suicide : exploration des attitudes, des expériences, des ressources, et des difficultés

Chamberland, Valérie January 2009 (has links) (PDF)
Plusieurs personnes ont fait les manchettes au Québec pour avoir aidé des proches à mourir au cours de la dernière décennie, ravivant le débat sur les choix, les limites et les droits des personnes en fin de vie ou gravement atteintes par une maladie ou un handicap. Aussi, les études qui ont porté sur l'euthanasie et l'aide au suicide s'intéressaient surtout à d'autres professionnels de la santé qu'aux travailleurs sociaux. Cette recherche documente la position des travailleurs sociaux du Québec au sujet de l'euthanasie volontaire et de l'aide au suicide par l'exploration de leurs attitudes, leurs expériences, leurs ressources et leurs difficultés en lien avec ces pratiques. Nous y présentons aussi un comparatif des résultats avec une recherche de Ogden et Young (1998) réalisée auprès des travailleurs sociaux de Colombie-Britannique. Les données des 576 questionnaires analysés dans le cadre de cette enquête indiquent que bien qu'ils expriment une plus grande faveur pour l'euthanasie volontaire, une majorité de travailleurs sociaux sont favorables aux deux pratiques et ce dans une plus grande proportion que les répondants de Ogden et Young. Les répondants à notre enquête seraient d'accord pour permettre, dans certaines circonstances, la pratique de l'euthanasie volontaire (82,8 %) et celle de l'aide au suicide (74,2 %). Environ 70 % d'entre eux considèrent qu'ils ne sont pas suffisamment informés au sujet de ces pratiques et 41,4 % disent ne disposer d'aucune source de renseignement sur ces sujets. Les travailleurs sociaux ayant répondu à notre questionnaire ont peu d'expérience professionnelle sur les questions d'euthanasie volontaire et d'aide au suicide. En effet, seulement 13,3 % disent avoir été consultés par un client/patient à propos de l'aide au suicide et 14,4 % au sujet de l'euthanasie volontaire. Les difficultés rencontrées concernant ces demandes ou des situations apparentées, se résument surtout à la difficulté d'intervenir dans un contexte ou les souffrances physiques ou psychologiques des personnes ne trouvent pas d'apaisement et que leur état de santé est irréversible ou en déclin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Travail social, Euthanasie volontaire, Aide au suicide, Enquête, Québec, État de situation.
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Le travail rémunéré chez les adolescents et les adolescentes du Saguenay

Richard, Marie-Claude January 2006 (has links) (PDF)
La présente recherche tente d'approfondir les connaissances relatives à la réalité de la conciliation du travail rémunéré et des études secondaires des adolescents et des adolescentes fréquentant le deuxième cycle du secondaire. La notion du travail est comprise en tant que structure significative de socialisation à la fin de l'adolescence. L'orientation de cette étude repose sur la perspective selon laquelle le processus de socialisation propre à l'adolescence se réalise par l'intermédiaire des rôles joués par l'individu. Elle tente donc de comprendre comment le rôle de travailleur est vécu par les adolescents et les adolescentes. Le premier objectif de cette étude vise à identifier les raisons qui sous-tendent le choix des adolescents et adolescentes d'occuper un emploi rémunéré pendant l'année scolaire. Le deuxième objectif tente de connaître les répercussions qu'engendre ce travail sur le rendement scolaire, la vie sociale, les loisirs et la vie familiale des adolescents et adolescentes. L'objectif suivant tend à faire la lumière sur les perspectives d'avenir envisagées par les étudiants travailleurs, tandis que le quatrième objectif cherche à cerner la façon dont ceux-ci gèrent leurs revenus. Le cinquième objectif s'efforce de mettre en relief l'existence de différences sexuelles à l'égard des motifs et des impacts du travail rémunéré ainsi que de la gestion des revenus. Enfin, le dernier objectif tente d'établir des parallèles entre le point de vue des adolescents et des adolescentes et celui de leurs parents quant aux motivations, aux impacts du travail rémunéré ainsi qu'à la gestion des revenus. La méthodologie de cette recherche dite qualitative, est supportée par des techniques de collecte et d'analyses qualitatives des données. L'échantillon comprend au total trente-deux individus, dont la moitié est formée par des adolescents et des adolescentes et l'autre moitié par des parents. Les jeunes, c'est-à-dire huit filles et huit garçons, ainsi que leurs parents, ont été recrutés par le biais de directeurs et de professeurs de deux polyvalentes de la Ville de Saguenay. Tous les participants ont rencontré un intervieweur pendant environ 90 minutes au cours desquelles ils ont rempli une fiche signalétique et ont répondu à une entrevue semi-dirigée. Les résultats démontrent que les motifs invoqués par les adolescents et adolescentes diffèrent selon le genre. Ainsi, les filles affirment travailler pour gagner de l'argent, tandis que les garçons travaillent pour des raisons de nature intrinsèque comme le sens des responsabilités et l'acquisition d'une expérience de travail. Cette étude démontre aussi que les répondants (jeunes et parents) considèrent que les répercussions entraînées par le travail rémunéré sont majoritairement positives, que ce soit au niveau de la santé biopsychosociale, de la vie personnelle, sociale, scolaire et familiale. En ce qui a trait à leur avenir, les jeunes souhaitent poursuivre des études professionnelles, techniques ou universitaires, les filles étant plus nombreuses à vouloir compléter des études universitaires. Les adolescents, filles comme garçons, considèrent qu'ils gèrent efficacement leurs gains financiers et leurs dépenses visent surtout à défrayer les frais reliés à des sorties entre amis et à l'achat de vêtements. La plupart des adolescents et adolescentes réalisent également des économies. Contrairement aux motifs qui diffèrent en fonction du genre, les répercussions ainsi que les modalités de gestion financière sont sensiblement les mêmes entre les adolescents et les adolescentes. Enfin, les résultats obtenus confirment les répercussions positives attribuées par les parents au travail rémunéré dans la vie personnelle, sociale et familiale de leur jeune. Globalement, les parents considèrent que le travail rémunéré ne compromet pas la vie scolaire de leur enfant.
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Constitution des acteurs collectifs et dynamique de développement régional : le cas d'une association régionale en santé et services sociaux

Duperré, Martine January 2002 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les processus de constitution et de pérennisation des acteurs collectifs. Pour atteindre notre objectif de compréhension du phénomène, nous avons étudié une association de groupes communautaires du domaine de la santé et des services sociaux, et plus particulièrement de la santé mentale. Les données que nous avons utilisées portent sur l'ensemble de l'existence de cette association, soit plus de douze années de fonctionnement. Pour réaliser notre thèse, nous avons procédé par étude de cas intrasite. Nous avons réalisé vingt-cinq entrevues avec des personnes clefs de l'association, utilisé plus de cent cinquante documents tels que des comptes-rendus de réunion, des documents d'orientation, etc. Notre analyse repose principalement sur les concepts d'identité et de culture. L'analyse des données, à partir de ce cadre d'analyse, a permis d'établir que la construction identitaire prend appui sur un projet fondateur soit celui d'un modèle de développement différent où les solidarités communautaires sont à l'honneur et où l'individu regagne une large place dans les services qui lui sont offerts. C'est à partir de ce projet que l'acteur collectif oriente son action, ses stratégies et ses tactiques. Notre thèse a donc permis de construire un modèle alliant à la fois l'acteur et l'action, c'est-à-dire identité culturelle ou collective et stratégies d'action. L'action stratégique étant encadrée par cet ensemble de valeurs qu'est le cadre moral de l'acteur. Nous avons montré que les facteurs participant à la construction de l'acteur collectif sont à la fois de l'ordre de la microstructure, du méso système régional ou national et, enfin, des déterminants microsociologiques. En effet, les changements intervenant dans la structure de prestation des services en santé mentale, amenés par un changement de valeur en faveur de la désinstitutionalisation et par la crise budgétaire de l'État, montraient aux groupes communautaires que leur rôle était sur le point d'évoluer. De plus, le parcours individuel structurant l'identité des premiers fondateurs n'est pas étranger à leur mobilisation. Enfin, leur appartenance à des structures locales, régionales et nationales de participation leur a permis d'identifier une occasion d'agir qu'ils ont su saisir. Le processus de construction des acteurs collectifs dépend de processus internes et des relations qu'entretient l'acteur avec son environnement. À l'interne, trois processus d'ajustement des cadres permettent aux cadres moraux convergents, mais non connectés, de faire jonction et de créer l'embryon de l'acteur collectif. Plus tard, dans la vie de l'association, ces processus de jonction des cadres sont utilisés pour intégrer de nouveaux membres ou alors pour décider d'une orientation à la suite des changements dans l'environnement. L'association agit aussi à titre de réfèrent normatif pour les membres qui s'y alimentent pour apprendre des codes et des manières de faire propres à la culture de cette association. Les nouveaux membres bénéficient aussi de mentors pour s'intégrer à cette culture. À l'externe, l'association a été confrontée, très tôt dans son existence, à des structures gouvernementales autour de l'enjeu de la reconnaissance des services communautaires et alternatifs, et cela a certainement contribué à sa cohésion. Cette opposition, qui s'est parfois soldée par des gains, a permis à l'association de s'appuyer sur ces derniers pour créer une plus grande cohésion chez ses membres. De plus, les luttes menées par les premières fondatrices ainsi que le nombre d'années passées ensemble, ont créé des liens affectifs propices à augmenter la solidarité entre les membres. Ces luttes sont ensuite racontées aux nouvelles générations de membres et servent ainsi à créer le sentiment de partager une histoire commune entre les anciens et les nouveaux, sentiment nécessaire à la création d'une culture associative. Finalement, plusieurs changements sont intervenus dans l'environnement de l'acteur pendant les années que nous avons étudiées. Chacun de ces changements a forcé l'acteur à apprendre et à s'adapter à ces changements. Ainsi, on peut dire que la configuration de l'acteur est modelée par les changements intervenants dans le méso système régional. Des constats théoriques qui ont émergé de notre analyse, nous avons ensuite identifié quelques pistes pour le travail social en organisation communautaire : réaffirmer la nécessité de l'analyse du contexte communautaire et des enjeux politiques afin d'identifier les occasions favorables à la mobilisation et ainsi pouvoir les saisir : intervenir sur les cadres, s'appuyer sur les victoires, permettre un engagement modulé en fonction des personnes, intervenir sur les dimensions affectives et communicationnelles et, enfin, voir à la transmission de la culture de l'association.
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Caractéristiques des personnes âgées et des intervenants qui influencent la charge de travail en service social au soutien à domicile

Delli Colli, Nathalie January 2013 (has links)
Les travailleurs sociaux occupent plusieurs fonctions et effectuent différentes activités dans les services de soutien à domicile (SSAD) au sein des centres de santé et de services sociaux (CSSS). Une part importante des usagers sont des personnes âgées de 65 ans et plus en perte d’autonomie. En l’absence d’indicateurs permettant d’établir le lien entre leurs divers besoins et le nombre de travailleurs sociaux requis pour y répondre, l’équilibre entre les différentes composantes de la charge de travail demeure un défi. Il s’avère donc opportun d’identifier les facteurs qui influencent la charge de travail des travailleurs sociaux. L’objectif de cette thèse, construite autour de trois articles, est d’identifier les caractéristiques des personnes âgées et des intervenants qui influencent le temps fourni par les travailleurs sociaux à effectuer leurs différentes activités. L’objectif du premier article est d’identifier les variables essentielles pour évaluer les besoins psychosociaux des personnes âgées en perte d’autonomie ainsi que celles qui influencent la charge de travail en lien avec ces besoins. Soixante travailleurs sociaux ont participé à une consultation d’experts de type Delphi à la suite de laquelle 119 variables ont été retenues. Un groupe de discussion focalisée a permis de choisir des instruments et des questions normalisées permettant de mesurer les variables sélectionnées. Un outil d’évaluation des caractéristiques des personnes âgées a ainsi été construit. Le deuxième article traite d’une étude exploratoire visant à vérifier la faisabilité de mesurer le temps fourni par les travailleurs sociaux pour effectuer leurs différentes activités dans les SSAD. Une liste d’activités en service social a été validée et intégrée dans un ordinateur de poche. Douze travailleurs sociaux du CSSS-Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (IUGS) ont participé à une étude de temps et mouvements en continu pendant douze jours. Cette étude a permis d’évaluer que les travailleurs sociaux consacraient 19 % de leur temps en temps direct et 49 % en temps indirect. Enfin, le troisième article vise à explorer l’association entre les caractéristiques des aînés et des travailleurs sociaux et le temps fourni par ces derniers. Neuf cent cinquante-sept heures de temps fourni par douze travailleurs sociaux de quatre CSSS auprès de 171 personnes âgées ont été analysées à l’aide d’un modèle de régression linéaire multiniveaux. Le modèle final explique 16 % du temps total fourni. Il est composé de trois variables relatives aux personnes âgées; le nombre de problèmes de santé, avoir vécu un événement significatif et avoir été hospitalisé dans la dernière année, et d’une variable liée à l’intervenant, soit le rythme de travail perçu. Ce projet doctoral est une première étape dans l’exploration des caractéristiques des travailleurs sociaux et des personnes âgées qui peuvent affecter le temps fourni par les travailleurs sociaux. Des données de base probantes sont maintenant disponibles pour poursuivre la réflexion autour de la charge de travail en travail social.
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Les retombées de l'activité physique chez des femmes qui présentent un surplus de poids ou de l'obésité sur l'image de soi et sur le bien-être psychologique et physique

Dallaire, Stéphanie January 2010 (has links) (PDF)
Au sein de la société actuelle, la sédentarité a des conséquences négatives sur la santé des individus dont l'augmentation de l'obésité. D'un autre côté, les images de corps parfaits et minces sont valorisées et provoquent chez certaines personnes, en particulier les femmes, une obsession de la minceur. La présente étude avait comme objectif général d'identifier les effets de l'exercice physique sur l'image que les femmes ont d'elles-mêmes ainsi que sur leur bien-être psychologique et physique. A cet effet, des entrevues semi-dirigées ont été réalisées dans la région du Saguenay auprès de dix femmes qui présentaient un surplus de poids ou de l'obésité et qui avaient décidé d'entreprendre un programme d'exercice physique à raison de trois fois par semaine pendant trente minutes. Cette étude visait trois objectifs spécifiques: 1) identifier la perception de l'image de soi chez les femmes ayant un surplus de poids; 2) exposer les principaux motifs qui poussent les femmes à débuter un programme d'activité physique; 3) identifier les retombées de l'activité physique sur le bien-être psychologique et physique ainsi que sur la vie personnelle et sociale des femmes. Cette étude, reposant sur la théorie de la comparaison sociale de Festinger (1954) et la théorie de l'autodétermination de Deci et Ryan (1991), révèle que les participantes ont une image négative de leur corps provoquée par la comparaison sociale et que les motifs pour commencer l'exercice sont engendrés par une motivation de type extrinsèque comme le désir de perdre du poids. L'image de la femme véhiculée dans la société et les icônes de beauté présentés dans les médias affectent l'appréciation que les répondantes ont de l'image de leur propre corps et cela engendre des frustrations. La totalité des répondantes ont mentionné ressentir des inconforts avec leur poids corporel qui affectent leur estime de soi, leur perception de soi, leurs relations sociales et professionnelles ainsi que leurs relations amoureuses et sexuelles. Concernant les motivations à commencer l'exercice physique, les répondantes ont toutes affirmé que le principal motif est le désir de perdre du poids. Après trois mois de pratique de l'exercice physique, presque la moitié des participantes affirmaient avoir atteint ou partiellement atteint leurs objectifs puisqu'elles avaient perdu du poids. Les résultats de l'étude démontrent d'ailleurs que chez la majorité des répondantes, l'exercice physique a opéré des retombées positives sur le poids corporel, le pourcentage de gras, l'indice de masse corporelle et sur les mensurations corporelles. Les participantes remarquent aussi une amélioration de leur état de santé, une meilleure qualité du sommeil et la presque totalité des femmes disent avoir adopté de meilleures habitudes alimentaires. Après trois mois de pratique de l'exercice physique, les répondantes observent également des répercussions positives sur leur vie personnelle puisqu'elles remarquent des retombées positives sur l'estime de soi, la confiance en soi, le sentiment d'efficacité personnelle ainsi qu'au niveau du contrôle sur soi. La presque totalité des répondantes remarquent aussi une incidence positive de l'exercice physique au niveau de leur vie conjugale et de leur vie sociale. Elles affirment aussi ressentir une diminution du stress et de l'anxiété et elles disent avoir un meilleur moral. Certaines limites sont inhérentes à la présente étude dont la non généralisation de ces résultats à la gente masculine ou encore à l'ensemble de la population. De plus, le fait que le recrutement des participantes a été effectué par une étudiante entraîneuse du centre de conditionnement physique a pu influencer les réponses des femmes afin de satisfaire les attentes de cette dernière. Cette étude porte toutefois un regard nouveau sur les femmes qui présentent un surplus de poids ou de l'obésité qui entreprennent un programme d'exercice physique régulier en apportant des informations sur les perceptions qu'elles ont de leur image de soi. Cette étude permet aussi d'observer à quel point la perception de l'image de soi des femmes est affectée par la comparaison sociale tout en permettant de cibler davantage les motivations qui incitent les femmes présentant un surplus de poids à entreprendre un programme d'exercice physique. Enfin, cette étude contribue à sensibiliser les travailleurs sociaux face aux problématiques du surplus de poids et de l'obsession de la minceur afin de favoriser la mise en place d'interventions qui visent à promouvoir les bienfaits de l'exercice physique sur le bien-être psychosocial de la population.
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Recherche exploratoire sur les facteurs qui influencent la demande en formation des cadres intermédiaires : étude d'un cas : le Centre hospitalier Hôtel Dieu d'Amos

Lavoie, Linda January 1994 (has links) (PDF)
La formation des ressources humaines dans le monde du travail connaît une popularité grandissante. Dans cette même foulée de développement de la ressource humaine, le milieu de la santé a pris position. Décidé à récupérer un retard important dans ce domaine et confronté aussi à l'évolution dynamique caractérisant notre époque, il adoptait au début des années 90 d'importantes orientations, qui imposent un rythme nouveau aux établissements de santé, notamment en matière de formation. La mise en oeuvre de ces nouvelles règles suppose un effort d'adaptation important qui amène les milieux à réfléchir sur leur intervention prochaine dans ce dossier. C'est en souhaitant clarifier certaines particularités entourant la formation des cadres qu'a pris naissance ce projet de recherche. Il vise plus spécifiquement à élucider une problématique spécifique à la demande de formation des cadres intermédiaires d'un établissement de santé. De plus, c'est à travers la résolution de cette problématique que nous avons tenté d'explorer les liens entre la dynamique organisationnelle et la formation. Bâtie autour d'une indispensable revue de littérature et d'un questionnaire adressé aux cadres intermédiaires du Centre hospitalier Hôtel Dieu d'Amos, cette recherche aura permis d'apporter certains éléments de réponse à la problématique identifiée. En effet notre recherche aura permis de démontrer l'importance de la formation chez ces cadres, leur volonté a se former, et l'existence d'une certaine influence de la dynamique organisationnelle à l'égard de leurs besoins de formation.

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