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Etudes de l'expression des ARN périphériques dans la dépression. : La régulation de l'expression génétique en question

Belzeaux, Raoul 19 December 2011 (has links)
La dépression est fréquente, sa prise en charge difficile et les connaissances de sa physiopathologie très incomplètes. Il est établi qu’il existe une composante familiale et héréditaire au trouble dépressif mais le substrat biologique de cette vulnérabilité est inconnu et souvent les études souffrent d’un manque de reproductibilité. Par ailleurs, il n’existe pas de bio-marqueur validé utilisable en pratique courante.Nous proposons dans ce travail de thèse d’explorer les ARN périphériques chez les patients souffrant de dépression de façon à explorer s’ils peuvent définir des bio-marqueurs et si leur étude peut nous permettre de mieux comprendre le processus physiopathologique.Nous avons recruté des patients souffrant de dépression sévère dans plusieurs études pour répondre à nos objectifs. Nous avons été attentif dans ces études à des problèmes méthodologiques importants, en particulier à propos du choix des gènes de contrôle pour les PCR en temps réel, du choix de critères statistiques dans l’étude pan-génomique et de la prise en compte de prélèvements répétés chez les sujets sains pour contrôler toute variation due à des facteurs non contrôlés. En accord avec une abondante littérature sur le sujet, nous avons pu mettre en évidence des gènes déjà décrits dont l’expression transcriptionnelle est dérégulée chez les patients par rapport aux sujets contrôles ou au cours de l’évolution de la dépression, dans des études centrées sur des gènes candidats et une étude pan-génomique.Nous avons pu également mettre en évidence de façon nouvelle l’expression dérégulée chez les patients déprimés de gènes impliqués dans la régulation chromatinienne ou l’expression des gènes.Nous avons également pu nous rendre compte que les approches pan-génomiques complétaient l’approche gène candidat avec une meilleure convergence que ne le laissait supposer la littérature.Nous avons également étudié les micro-ARN et mis en évidence qu’un certain nombre d’entre eux étaient des marqueurs traits ou des marqueurs liés à l’état au cours de la dépression.L’ensemble des données issues de notre étude pan-génomique et de notre étude sur les micro-ARN montre qu’il existe des interactions probables entre les micro-ARN et les ARNm dérégulés et ces données confirment le rôle possible des gènes régulant la chromatine ou l’expression des gènes dans la dépression.Enfin, l’étude des variabilités inter- et intra-individuelles de l’expression génétique confirme l’absence d’altération globale de la transcription au cours de la dépression et souligne l’importance d’un ensemble de molécules régulant la transcription dont l’expression est contrainte c’est à dire très peu variable d’un individu à l’autre et d’un moment à l’autre chez un même sujet.Si nous n’avons pas pu mener une étude validant des marqueurs biologiques, nos résultats ouvrent la voie à l’exploration à plus grande échelle de ces marqueurs potentiels comme à l’étude d’hypothèses originales sur la physiopathologie de la dépression. / Major depression is a frequent and severe disease whose treatment is often inconsistent and patients care remains insufficient. Despite some hypothesis which implicate mono-amine and genetic factors, the pathophysiology of major depression remains unclear. Moreover, no biological marker is available in current clinical practice.Our work aims to propose methodological tools and offers preliminary results to develop such biological markers by studying gene expression in peripheral blood mononuclear cells from severe depressive patients and sex and age-matched controls in different comparative prospective studies. Candidate gene and pangenomic approaches were combined. Moreover, we explored for the first time human microRNA transcription variation in major depression by multiplex RT-qPCR.Among our main findings, we demonstrate that some well-known candidate gene such as serotonin transporter mRNA could be interesting biomarkers of major depression evolution or prognosis. In addition, pangenomic study highlights the implication of genes related to chromatin structure and gene expression regulation like histone family. We also identified variations in the expression of a set of microRNAs during a major depressive episode and, with in silico approaches, we propose putative functional interactions between candidate miRNAs and mRNAs.Overall, our work underlines the feasibility and the relevance of studying the level of expression of RNAs in a psychiatric disorder using peripheral tissues. We obtained both convergent and novel results in regard to previous investigations opening the way to better knowledge of major depression pathophysiology as well as biomarkers development.
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Approche intégrative des facteurs biologiques et psychologiques associés au pronostic des troubles de l'humeur / Integrative approach of biological and psychological factors associated to the prognosis of mood disorders

Consoloni, Julia-Lou 19 December 2017 (has links)
Les troubles de l’humeur sont des troubles psychiatriques fréquents et constituent un ensemble hétérogène caractérisés par un fardeau personnel, sanitaire et social considérable. Le pronostic de ces troubles est aggravé par un risque suicidaire accru, la présence de comorbidités psychiatriques et somatiques. Dans une démarche préventive, il parait essentiel d’identifier des facteurs biologiques ou psychologiques pouvant prédire l’aggravation du pronostic de ces troubles. Cette thèse porte sur des éléments majeurs du pronostic des deux principaux troubles de l’humeur à savoir, le trouble dépressif caractérisé et le trouble bipolaire. Dans un premier temps, nous avons tenté d’identifier un biomarqueur du risque suicidaire chez les patients dépressifs à partir d’une approche gène-candidat. Nous avons montré que l’expression génétique de l’ARN messager de SLC6A4 obtenu à partir du sang périphérique, permet de prédire l’aggravation des idées suicidaires au cours du suivi de patients souffrant d’un épisode dépressif majeur. Dans un second temps, nous avons exploré les facteurs cliniques et neuropsychologiques associés à une faible qualité de l’observance médicamenteuse chez les patients bipolaires euthymiques. Les résultats de notre étude suggèrent que les patients bipolaires auraient plus de risque de rencontrer des problèmes d’observance lorsqu’ils rapportent de nombreux effets indésirables liés aux traitements et un faible nombre d’hospitalisations antérieures. De plus, chez les patients bipolaires les plus âgés uniquement, la qualité de l’observance semble également associée aux capacités cognitives des patients et plus spécifiquement au fonctionnement exécutif. / Mood disorders are frequent and heterogeneous psychiatric illnesses associated to a huge functional, social and economic burden. Different factors such as a higher risk of suicide, the higher frequency of psychiatric and somatic comorbidities are worsening the prognosis of these diseases. Within a preventive approach, it is essential to identify biological, psychological or environmental factors that might influence or predict such prognosis. This thesis focused on major elements of the prognosis of the two main mood disorders: major depression and bipolar disorder. Firstly, using a candidate-gene approach, we have tried to identify a biomarker of suicide risk in patients with a major depressive episode. We have found that SLC6A4 (gene coding for the serotonin transporter protein) mRNA expression levels extracted from the peripheral blood was able to predict the worsening of suicidal ideation in a 30 weeks follow-up. Secondly, we explored the clinical and neuropsychological factors associated to medication adherence in euthymic bipolar patients. The results of our study highlighted that bipolar patients who experienced a higher number of adverse side effects and a smaller number of previous hospitalizations are more likely to be low adherent. Moreover, in the older bipolar patients only, poor executive functioning predicted low adherence.
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L'impact des troubles de l'humeur et des troubles anxieux sur la sensibilité de certaines méthodes d'investigation de l'ischémie myocardiaque, ainsi que sur la morbidité cardiovasculaire et la mortalité générale

Pelletier, Roxanne 09 1900 (has links) (PDF)
Le présent projet doctoral a pour objectif d'évaluer l'effet des troubles de l'humeur et anxieux sur la sensibilité de certaines méthodes d'investigation cardiovasculaire, ainsi que sur la morbidité cardiaque et la mortalité générale. Plus spécifiquement, la présente thèse sert à évaluer l'impact des troubles anxieux sur les résultats d'examens diagnostiques de l'ischémie myocardique, obtenus à l'aide de deux méthodes d'investigation différentes. Elle permet également d'évaluer si la présence d'anxiété influence la performance des patients lors de leur test à l'effort, ainsi que la réactivité cardiovasculaire de ces patients en réponse à l'activité physique. Dans un deuxième temps, cette thèse a pour but l'examen des relations prospectives des troubles de l'humeur et des troubles anxieux avec l'occurrence des événements cardiovasculaires majeurs et avec la mortalité générale. De façon à mettre en contexte et à rendre compte du travail effectué et des résultats obtenus, la thèse est divisée en cinq chapitres. Le premier chapitre sert à situer le lecteur par rapport à la problématique relative aux maladies cardiovasculaires et à faire état des résultats antérieurement rapportés, pertinents aux objectifs de recherche. Les limites attribuables à ces études antérieures, les objectifs, ainsi que les hypothèses de la thèse y sont également exposés. Le deuxième chapitre relate quant à lui les méthodologies exhaustives utilisées aux fins des deux études dont il est par la suite question aux chapitres trois et quatre. Finalement, une discussion générale concernant les principaux résultats de la thèse, les implications cliniques associées, les forces et faiblesses des deux études effectuées, l'état des connaissances quant au traitement des troubles de l'humeur et anxieux chez les patients cardiaques et des pistes de recherches futures constituent le cinquième et dernier chapitre. De façon globale, les résultats exposés dans le premier article indiquent que la présence des troubles anxieux, lors de l'ajustement du modèle statistique en fonction des troubles de l'humeur, n'influencerait pas le dépistage de l'ischémie myocardique à l'aide de l'ECG. Aussi, les patients anxieux performeraient de façon équivalente aux patients sans trouble d'anxiété lors du test à l'effort. Les troubles anxieux seraient toutefois associés à une réactivité cardiovasculaire amoindrie et ce, même lors de l'ajustement du modèle en fonction de la présence des troubles de l'humeur. Considérés de façon globale, les résultats antérieurement présentés par notre équipe, ainsi que ceux présentés de la cadre du premier article permettent de penser que les pratiques de référence des patients à des fins d'investigation cardiovasculaire devraient être adaptées en fonction de la présence des troubles de l'humeur chez les patients concernés, alors que la présence des troubles anxieux importerait peu. Ils suggèrent également que les troubles anxieux seraient associés à un dérèglement au niveau du système nerveux autonome. Les intervenants médicaux devraient donc considérer à la fois le traitement des atteintes psychiatriques et autonomes lors du choix des méthodes d'intervention curatives et/ou préventives au niveau cardiovasculaire. Quant aux résultats rapportés dans le cadre du deuxième article, ils suggèrent de façon générale que les patients présentant un trouble de l'humeur seraient significativement plus à risques de mortalité au cours des neuf années suivant leur évaluation psychiatrique, que les patients non dépressifs au niveau de base. De plus, les troubles de l'humeur seraient particulièrement nocifs pour les patients sans MCV au niveau de base, puisqu'ils augmenteraient leurs risques de mortalité générale de plus de quatre fois et ce, indépendamment de la présence des troubles anxieux et d'autres importants facteurs de risques non traditionnels des maladies chroniques telles que le cancer et les MCV. De leur côté, les troubles anxieux considérés en ajustant le modèle d'analyse en fonction des troubles de l'humeur ne constitueraient pas un facteur de risque significatif quant à l'incidence de la mortalité et ce, peu importe le statut cardiaque des patients. Ceci suggère que le dépistage et la prise en charge des troubles de l'humeur, plutôt que des troubles anxieux, doivent impérativement être améliorés et faire partie intégrante des pratiques médicales en contexte de soins primaires et tertiaires. Ainsi, à la fois les professionnels médicaux et les professionnels de la santé mentale se doivent de travailler de façon conjointe afin d'être en mesure d'identifier les patients présentant un risque médical élevé et surtout, afin d'être en mesure de fournir à ces patients les services préventifs et curatifs appropriés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Troubles de l'humeur, Troubles anxieux, Dépistage, Ischémie myocardique, ECG, SPECT, Morbidité cardiovasculaire, Mortalité, Maladie coronarienne artérielle
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Les facteurs de protection d’adolescents et d’adolescentes atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire

Rassy, Jessica 03 1900 (has links)
Au niveau mondial, la mort par suicide occupe fréquemment la deuxième ou troisième place des causes de décès chez les adolescents (AIPS, 2009). Afin de prévenir le suicide chez les jeunes, une meilleure compréhension des facteurs associés s’avère donc nécessaire. La présente étude avait pour but d’identifier les facteurs de protection d’adolescents atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire. Pour ce faire, un questionnaire relatant les habitudes de vie et facteurs psychosociaux a été analysé. Le risque suicidaire a été évalué à partir de la version adaptée pour adolescents du SAD PERSONS Scale (Juhnke, 1994). L’échantillon de l’étude comprenait 101 jeunes de 12 à 17 ans atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire. Des analyses descriptives, des tests de t, des analyses de variance, des corrélations et des régressions ont été utilisées afin de vérifier la relation entre le risque suicidaire et les facteurs de protection. Il ressort que, pour les adolescents de l’étude, être satisfait du soutien reçu, avoir un bon soutien affectif parental, avoir plusieurs sources de lecture par semaine, souper plusieurs fois avec sa famille par semaine, ne pas fumer de cigarette, ne pas avoir beaucoup d’amis qui fument la cigarette, ne pas consommer d’alcool, ne pas consommer de drogue ainsi que de ne pas mélanger la consommation d’alcool et de drogue peuvent tous agir, individuellement, comme facteurs de protection du suicide chez des adolescents atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire. Par ailleurs, les analyses effectuées ne révèlent aucune relation significative entre les habitudes scolaires, l’activité physique, les habitudes de sommeil, l’estime de soi et le risque suicidaire des adolescents de l’étude. Enfin, miser sur les facteurs de protection du suicide identifiés par la présente étude constitue une nouvelle piste intéressante pour les infirmières et des recommandations pour la recherche et la pratique infirmière sont suggérées. / Adolescent suicide often represents the second or third leading cause of death for this age group throughout the world (AIPS, 2009). In order to prevent adolescent suicide, a better understanding of the factors associated with suicidal risk is necessary. The aim of this study was to identify the protective factors of adolescents with mood disorders and suicidal risk. Life habits and psychosocial factors were evaluated by an auto-administrated questionnaire. The adapted version of the SAD PERSONS Scale (Patterson, Dohn, Bird & al, 1983) for children and adolescents (Juhnke, 1994) was used to evaluate the suicidal risk. The sample of this study included 101 teenagers, aged between 12 and 17 years old, who had a mood disorder and a suicidal risk. Descriptive analysis, T-tests, variance analysis (ANOVA), correlation analysis and multiple regressions were conducted to examine the relationship between the suicidal risk (dependant variable) and the life habits and psychosocial factors (independent variables). The results indicate that, for 12 to 17 year olds, being satisfied with the support received, having good parental support, having many different sources of reading, eating supper with their family frequently, not smoking cigarettes, not having many friends who smoke cigarettes, not drinking, not doing drugs and not drinking and doing drugs simultaneously can all act as individual protective factors for suicidal risk. On the other hand, the results of this study do not show any statistically significant relations between school habits, physical activity, sleep habits, self-esteem and suicidal risk for teenagers with mood disorders. Finally, examining protective factors seems to be useful in helping teens with mood disorders and suicidal risk. The results of this study encourage nurses to include protective factors in their evaluation of suicidal adolescents and interventions. Research and clinical recommendations are therefore suggested.
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L’adhésion pharmacologique et les difficultés cognitives

Dubreucq, Simon 12 1900 (has links)
L’adhésion au traitement réfère à la mesure selon laquelle un patient respecte la posologie et la fréquence des prises médicamenteuses telles que prescrites par le médecin pour la durée recommandée. En dépit de nombreux traitements efficaces, la problématique de la non-adhésion demeure omniprésente en médecine, notamment dans les populations psychiatriques. Les patients aux prises avec un trouble de l’humeur ou un TDAH peuvent présenter des déficits cognitifs. Un projet de recherche mené auprès de 52 patients est présenté. Les résultats montrent une association entre les difficultés cognitives telles que perçues par les patients et l’adhésion. Des sous-domaines cognitifs comme la capacité d’inhibition, la flexibilité, la mémoire de travail, la planification et l’organisation de même que la capacité d’initier une action sont particulièrement impliqués. La capacité d’initier une tâche est corrélée avec l’adhésion et tend à la prédire. L’utilisation en clinique de méthodes d’évaluation simples et rapides de la cognition et de l’adhésion permettrait d’identifier ces difficultés. Des interventions visant à améliorer l’adhésion pourraient ainsi être offertes de façon plus ciblée. L’adaptation des interventions au profil de chaque individu est une avenue à explorer davantage pour tenter d’améliorer l’efficacité limitée de celles-ci jusqu’à maintenant. / Adherence refers to the extent to which a patient respects the dosage and frequency of medication taken as prescribed for the recommended time. Despite the availability of many effective treatments, the problem of non-adherence is ubiquitous in medicine and in the psychiatric population. Patients with mood disorder or ADHD often have cognitive deficits. A research project conducted with 52 patients is presented. Results show that cognitive difficulties as perceived by patients reduce adherence. Areas such as inhibition, shift, working memory, planning and organization and the ability to initiate an action are particularly important. Ability to initiate tasks shows a trend to predict poorer adherence and correlates with adherence. Quick and simple tools permitting the assessment of cognition and adherence in clinical practice could help identify these problems. Targeted adherence enhancing interventions could then be offered to patients with such difficulties. Choosing interventions adapted to the individual on the basis of the specific profile of adherence influencing factors is an avenue which requires further exploration.
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Les facteurs de protection d’adolescents et d’adolescentes atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire

Rassy, Jessica 03 1900 (has links)
Au niveau mondial, la mort par suicide occupe fréquemment la deuxième ou troisième place des causes de décès chez les adolescents (AIPS, 2009). Afin de prévenir le suicide chez les jeunes, une meilleure compréhension des facteurs associés s’avère donc nécessaire. La présente étude avait pour but d’identifier les facteurs de protection d’adolescents atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire. Pour ce faire, un questionnaire relatant les habitudes de vie et facteurs psychosociaux a été analysé. Le risque suicidaire a été évalué à partir de la version adaptée pour adolescents du SAD PERSONS Scale (Juhnke, 1994). L’échantillon de l’étude comprenait 101 jeunes de 12 à 17 ans atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire. Des analyses descriptives, des tests de t, des analyses de variance, des corrélations et des régressions ont été utilisées afin de vérifier la relation entre le risque suicidaire et les facteurs de protection. Il ressort que, pour les adolescents de l’étude, être satisfait du soutien reçu, avoir un bon soutien affectif parental, avoir plusieurs sources de lecture par semaine, souper plusieurs fois avec sa famille par semaine, ne pas fumer de cigarette, ne pas avoir beaucoup d’amis qui fument la cigarette, ne pas consommer d’alcool, ne pas consommer de drogue ainsi que de ne pas mélanger la consommation d’alcool et de drogue peuvent tous agir, individuellement, comme facteurs de protection du suicide chez des adolescents atteints d’un trouble de l’humeur et présentant un risque suicidaire. Par ailleurs, les analyses effectuées ne révèlent aucune relation significative entre les habitudes scolaires, l’activité physique, les habitudes de sommeil, l’estime de soi et le risque suicidaire des adolescents de l’étude. Enfin, miser sur les facteurs de protection du suicide identifiés par la présente étude constitue une nouvelle piste intéressante pour les infirmières et des recommandations pour la recherche et la pratique infirmière sont suggérées. / Adolescent suicide often represents the second or third leading cause of death for this age group throughout the world (AIPS, 2009). In order to prevent adolescent suicide, a better understanding of the factors associated with suicidal risk is necessary. The aim of this study was to identify the protective factors of adolescents with mood disorders and suicidal risk. Life habits and psychosocial factors were evaluated by an auto-administrated questionnaire. The adapted version of the SAD PERSONS Scale (Patterson, Dohn, Bird & al, 1983) for children and adolescents (Juhnke, 1994) was used to evaluate the suicidal risk. The sample of this study included 101 teenagers, aged between 12 and 17 years old, who had a mood disorder and a suicidal risk. Descriptive analysis, T-tests, variance analysis (ANOVA), correlation analysis and multiple regressions were conducted to examine the relationship between the suicidal risk (dependant variable) and the life habits and psychosocial factors (independent variables). The results indicate that, for 12 to 17 year olds, being satisfied with the support received, having good parental support, having many different sources of reading, eating supper with their family frequently, not smoking cigarettes, not having many friends who smoke cigarettes, not drinking, not doing drugs and not drinking and doing drugs simultaneously can all act as individual protective factors for suicidal risk. On the other hand, the results of this study do not show any statistically significant relations between school habits, physical activity, sleep habits, self-esteem and suicidal risk for teenagers with mood disorders. Finally, examining protective factors seems to be useful in helping teens with mood disorders and suicidal risk. The results of this study encourage nurses to include protective factors in their evaluation of suicidal adolescents and interventions. Research and clinical recommendations are therefore suggested.

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