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Modélisation de l'association entre l'insatisfaction conjugale et les problèmes comportementaux chez des enfants d'âge préscolaireSt-Laurent, Audrey 17 July 2018 (has links)
Ce projet vise l’approfondissement de l’association longitudinale réciproque entre l’insatisfaction conjugale des parents ainsi que les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés des enfants entre l’âge de deux ans et cinq ans. Les participants de cette étude (n = 1997 pour les mères, n = 1616 pour les pères) proviennent de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ) dans le cadre de laquelle plus de 2000 enfants québécois ont été suivis de façon longitudinale. Les difficultés de comportement des enfants et la satisfaction conjugale des pères et des mères ont été mesurées de façon répétée alors que les enfants avaient en moyenne deux ans, trois ans, quatre ans et cinq ans à l’aide de questionnaires complétés par les parents. Les résultats montrent une association concomitante et bidirectionnelle entre l’insatisfaction conjugale et les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés des enfants. Ces résultats s'ajoutent au très petit bassin d'observations empiriques sur le rapport bidirectionnel entre l’insatisfaction conjugale et les problèmes comportementaux de l'enfant.
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Modérateurs de l'efficacité d'une approche de médiation auprès de jeunes suivis pour troubles de comportement en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesseGabus, Joëlle 24 April 2018 (has links)
Jusqu'ici, aucune étude ne s'est intéressée à l'influence de caractéristiques individuelles sur l'efficacité d'une approche de médiation offerte à des adolescents en trouble de comportement. Or, l'étude des modérateurs de l'efficacité d'une intervention permet de répondre à une question fondamentale : pour qui l'intervention est-elle la plus efficace? Ce mémoire doctoral s'inscrit dans ce domaine de recherche et dans la continuité des travaux de Drapeau, Lessard et Turcotte qui, en 2013, ont évalué l'efficacité d'une approche novatrice de médiation proposée à des jeunes en troubles de comportement sérieux par trois centres jeunesse du Québec. Dans le présent travail, les modérateurs de l'efficacité de l'approche étaient propres aux jeunes (âge, sexe et présence de troubles de comportement intériorisés), à leurs parents (statut conjugal et niveau socioéconomique) et à la dynamique familiale. Des analyses de régression multiple ont été effectuées par une approche innovante appelée « méthode exhaustive », qui s'appuie sur le critère statistique du R2 ajusté. L'efficacité de l'approche était opérationnalisée par l'ampleur du changement temporel des scores des problèmes extériorisés et délinquants des jeunes, entre le début du suivi et six mois plus tard. Les résultats indiquent que l'approche profiterait davantage aux jeunes plus âgés et de sexe masculin. De manière marginale, le niveau socioéconomique des parents et la dynamique familiale contribueraient à prédire l'évolution des difficultés extériorisées des adolescents.
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Analyse de l'intensité des problèmes de comportement chez les jeunes de 11 à 15 ans suivis en protection de la jeunesse et identification des déterminants personnels et familiaux associatifsHénault, Rosalie 13 April 2018 (has links)
L'étude aborde le phénomène des problèmes de comportement chez les adolescents de 11 à 15 ans suivis en protection de la jeunesse en raison de maltraitance (négligence, abus physique, abus sexuel, abandon) ou de troubles de comportement (article 38 h de la LPJ). Plusieurs recherches soulignent la présence de problèmes de comportement chez des jeunes victimes de maltraitance (Keil & Price, 2006), mais le phénomène n'est pas clairement reconnu empiriquement au Québec, où la maltraitance et les troubles de comportement sont traités comme deux motifs de compromission distincts. Puisque le phénomène des problèmes de comportement n'est sans doute pas exclusif aux adolescents suivis en vertu de l'article 38h de la LPJ, il apparaît important de mieux comprendre comment il se distribue chez l'ensemble des jeunes, au moment où il se produit une inversion des motifs de compromission, soit entre 11 et 15 ans (Marcotte et al., 2003). Le premier objectif de l'étude est de mettre en évidence la répartition des problèmes de comportement en fonction du sexe, de l'âge, du motif de compromission et de la présence de signalement antérieur à la DPJ. Le deuxième objectif est d'identifier les déterminants de l'intensité des problèmes de comportement. Le troisième objectif est de fournir un éclairage sur l'utilisation empirique des données de l'instrument d'aide à la décision Système de soutien à la pratique (SSP). Parmi les participants sélectionnés (N = 247; sécurité/développement compromis), 177 présentent des problèmes de comportement, la maltraitance représentant 28% de ce sous-groupe et les troubles de comportement, 72%. Cinq déterminants personnels ou familiaux contribuent à la prédiction de l'intensité des problèmes de comportement. Les participants dont le motif de compromission s'avère les troubles de comportement, qui présentent une forte vulnérabilité ou qui sont plus âgés ont davantage de risque de manifester des problèmes de comportement d'intensité élevée. L'implication affective des parents auprès du jeune, de même que le fait d'être une fille réduisent les risques de problèmes de comportement d'intensité élevée. L'étude met en évidence la pertinence d'utiliser les données de l'instrument SSP à des fins empiriques.
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Manifestation des comportements extériorisés et de la dérégulation émotionnelle chez des garçons et des filles victimes d'agression sexuelle au cours de l'enfancePatriarca, Milène 19 April 2018 (has links)
Les enfants victimes d’une agression sexuelle extrafamiliale ou intrafamiliale sont plus à risque de présenter des problèmes psychologiques. Au sein de la population, les problèmes psychologiques se manifestent différemment selon le sexe de l’enfant. Chez les enfants victimes d’une agression sexuelle, cette thématique n’a pas été bien étudiée et les quelques résultats disponibles ne permettent pas de tracer un portrait clair des différences de sexe. Ce manque de précision est en partie attribuable à la rareté des études, à l’absence de contrôle de la nature intra ou extrafamiliale de l’abus et au type d’instruments utilisés qui évaluent des concepts larges. L’objectif du présent mémoire est d’évaluer les différences de sexe chez des victimes d’une agression sexuelle extra ou intrafamiliale en évaluant des comportements extériorisés précis, soit des comportements d’agressivité directe et indirecte. Aussi, sur une base exploratoire, la dérégulation émotionnelle, un déficit persistant d’autorégulation des émotions et des comportements, est étudiée. En tout, 285 enfants ont pris part à la recherche et ils se répartissent en trois groupes : témoin, agression sexuelle extrafamiliale et agression sexuelle intrafamiliale. Les participants sont âgés de 5 à 10 ans. Les différences entre les sexes sont mesurées à l’aide de la traduction française de l’échelle comportementale Child Behavior Checklist (CBCL, Achenbach, 1991). Plus précisément, quatre sous-échelles de cet instrument sont utilisées : une échelle officielle mise au point par Achenbach et ses collègues, celle mesurant les comportements externalisés et trois échelles développées par d’autres chercheurs et mesurant l’agressivité indirecte, l’agressivité directe et le Profil de dérégulation, soit le CBCL-Juvenile Bipolar Disorder. Les résultats montrent que, chez les victimes d’agression sexuelle, il y a peu de différences entre les filles et les garçons sur le plan des comportements extériorisés et de la dérégulation émotionnelle. Toutefois, les garçons manifestent davantage de comportements d’agressivité directe que les filles. De plus, la comparaison entre les groupes montre que les garçons victimes d’une agression sexuelle intrafamiliale présentent plus de comportements extériorisés et de dérégulation émotionnelle que ceux ayant été agressés par quelqu’un qui ne fait pas partie de la famille.
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Déterminants biologiques et maternels des problèmes de comportement chez l'enfant inuit d'âge scolaireBégin, Gabrielle 24 April 2018 (has links)
Le présent projet de recherche propose de documenter l’association entre certains déterminants biologiques et psychosociaux et l’apparition de difficultés de comportement chez des enfants inuits d’âge scolaire. Les objectifs sont d’une part de documenter la présence de ces facteurs de risque au moyen de statistiques descriptives et d’autre part, de vérifier l’association avec l’apparition de problèmes de comportements externalisés et internalisés chez les enfants âgés de 11 ans. 294 enfants inuits âgés entre 8 et 14 ans vivant au Nunavik ont été invités à participer à cette étude longitudinale. Le Teacher’s Report Form du CBCL a été télécopié à l’école de l’enfant pour que son enseignant le complète. Des corrélations de Pearson ont été réalisées, puis des régressions multiples ont été effectuées sur les variables significativement associées aux PC. Les résultats des corrélations montrent que les déterminants biologiques ne sont pas associés à l’apparition des problèmes de comportement internalisés (PCI), et que deux variables sont corrélées avec l’apparition des problèmes de comportement externalisés (PCE), soit le sexe et la consommation de tabac de la mère durant la grossesse. De plus, la consommation de drogue prénatale de la mère ainsi que l’allaitement, présentent des corrélations marginalement significatives avec les PCE. Les analyses de régression montrent des effets du sexe de l’enfant, de l’exposition prénatale au tabac, le score à la matrice de Raven et l’insécurité alimentaire sont significativement associés à l’apparition des PCE, tandis que le score au Raven et la langue lors de l’entrevue, lorsque combinés, expliquent l’apparition des PCI à 11 ans. À la lumière de ces résultats, des questions demeurent et sont discutées en conclusion. / This research project aims to document the association between multiple biological and psychosocial determinants and the emergence of behavioural problems among schoolaged Inuit children. The objectives are firstly to document the presence of these risk factors through descriptive statistics and secondly, test the association with the development of externalizing and internalizing behaviour problems in a sample of eleven-year-old children. 294 Inuit aged between 8 and 14 years living in Nunavik were invited to participate in this longitudinal study. The Teacher's Report Form of the CBCL was faxed to the child's school for his teacher to complete. Pearson correlations and multiple regressions were performed on variables significantly associated with behaviour problems. The results of the correlations show that biological determinants are not associated with the occurrence of internalizing behaviour problems (IBP), and that gender and tobacco consumption during pregnancy are correlated with the appearance of externalized behaviour problems (EBP). In addition, prenatal drug use and breastfeeding have marginally significant correlations with EBP. Regression analyzes show the effects of child gender, prenatal exposure to tobacco, the Raven score and food insecurity are significantly associated with the occurrence of EBP, while the score at Raven and language during the interview, when combined, account for the emergence of IBP. In light of these results, questions remain and are discussed in conclusion.
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Le style de coping, les stratégies d'adaptation et la réussite scolaire des adolescents québécois manifestant des troubles du comportementFortin, Véronique 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire a comme objectif d'étudier le processus d'adaptation, ses stratégies et la réussite scolaire auprès d'adolescents manifestant des troubles du comportement. Le mémoire est divisé en deux parties. La première est une recension d'écrits sur l'adolescence, les troubles du comportement en milieu scolaire et sur le coping. Dans la deuxième partie, un article présente une étude portant sur le style de coping, les stratégies d'adaptation et la réussite scolaire chez les adolescents québécois de deuxième secondaire ayant des troubles du comportement. Les résultats de cette recherche révèlent que les adolescents avec ou sans troubles du comportement utilisent les mêmes stratégies de recherche de soutien social, de réévaluation positive et d'évitement. Il en est de même de la comparaison entre les filles et les garçons manifestant des troubles du comportement. Cependant, une différence de sexe est observée parmi les autres adolescents pour les échelles de soutien social et d'évitement. Les jeunes ayant des troubles du comportement sont plus à risque d'échecs scolaires dans les trois matières de base.
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Les déterminants des comportements sexuels à risque chez les adolescents ayant un historique de problèmes de comportement extériorisésProulx, Jasmine 15 July 2024 (has links)
Ce mémoire s'intéresse aux déterminants des comportements sexuels à risque (CSR) chez des adolescents ciblés avec des problèmes extériorisés. Les CSR sont des comportements qui augmentent les risques d'effets négatifs sur la santé (p. ex. utilisation inadéquate de moyens contraceptifs). Le premier objectif était d'investiguer les liens prédictifs entre des déterminants individuels (impulsivité, bris de règles, consommation d'alcool), familiaux (supervision parentale) et sociaux (affiliation à des pairs déviants, victimisation) mesurés à 17 ans et les CSR mesurés à 19 ans (âge de la première relation sexuelle, nombre de partenaires dans la dernière année, fréquence d'utilisation d'un moyen contraceptif). Le deuxième objectif était de comparer les CSR chez les filles et les garçons. Le troisième objectif était de tester l'effet modérateur du sexe sur les liens entre les déterminants et les CSR. Un total de 202 adolescents (34% filles) ayant un historique de problèmes extériorisés à l'enfance ont participé aux deux temps de mesure. Pour répondre aux objectifs de recherche, des régressions linéaires hiérarchiques et des tests-t ont été réalisés. Lorsque la moyenne des trois CSR est considérée dans les analyses, les résultats indiquent qu'aucun déterminant ne permet de prédire les CSR. La consommation d'alcool est toutefois proche du seuil de signification. Lorsque les CSR sont considérés séparément, la fréquence de consommation d'alcool et la victimisation par les pairs sont également près du seuil de signification dans la prédiction du nombre de partenaires sexuels. De plus, aucune différence significative dans les CSR n'est présente entre les garçons et les filles peu importe si les CSR sont traités ensemble ou séparément. Enfin, le sexe n'a pas d'effet modérateur sur les liens entre les déterminants et les CSR. Ces résultats ont le potentiel d'informer les interventions psychoéducatives auprès d'adolescents ayant un historique de problèmes extériorisés.
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Le programme cognitif-comportemental au CJM-IU : l'effet du degré d'exposition au programme sur l'ampleur des troubles de comportement des adolescentes six mois après leur admission au CJM-IUMagnan-Tremblay, Laurence 06 1900 (has links)
L’implantation de programmes probants dans les milieux d’intervention peut comporter son lot de difficultés pour les gestionnaires ainsi que les intervenants en contexte de réadaptation pour adolescents. En effet, les contraintes auxquelles peuvent être confrontés les milieux de pratique mènent parfois à la modification des programmes, ceci en vue de faciliter leur implantation. Il devient alors important de documenter ainsi qu’identifier l’effet des éléments associés à la fidélité d’implantation lorsque les programmes d’intervention sont évalués. En plus d’évaluer l’effet du degré d’exposition au programme cognitif-comportemental implanté dans les unités d’hébergement du Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) sur l’ampleur des troubles de comportement des adolescentes, ce mémoire propose une nouvelle piste de recherche. Puisque la recherche empirique ne permet pas encore d’identifier les conditions selon lesquelles il serait possible de modifier les programmes d’intervention qui sont adoptés dans le contexte de la pratique, cette étude propose d’élaborer une logique d’exposition au programme qui s’inspire des principes d’intervention efficace élaborés par Andrews et ses collègues (1990). Cette approche permettrait d’adapter le niveau d’intervention aux caractéristiques de la clientèle, et ce, tout en s’assurant de l’efficacité du programme cognitif-comportemental. L’échantillon de cette étude est donc constitué de 74 adolescentes hébergées au CJM-IU pour une durée de six mois. Les résultats indiquent d’abord que les activités du programme cognitif-comportemental ont été appliquées de façon plutôt irrégulière et bien en deçà de la fréquence initialement prévue, ce qui rend bien compte des difficultés à implanter des programmes en contexte de pratique. Les résultats suggèrent aussi une diminution de l’ampleur des troubles de comportement six mois après l’admission au CJM-IU pour les adolescentes qui étaient caractérisées par une ampleur des troubles de comportement plus marquée au moment de leur admission et qui ont complété un plus grand nombre d’auto-observations durant leur placement. / The implementation of evidence-based programs into real world settings can be a difficult process for administrators and educators with adolescent clientele. Practice settings are faced with constraints that may lead to the modification of intervention programs in order to facilitate their implementation. It is therefore imperative to document and measure the effect of these modifications when programs are evaluated. However, because research hasn’t yet identified the conditions in which it is possible to modify programs for use in intervention settings, this study proposes a new approach based on the principles of effective treatment elaborated by Andrews and his colleagues (1990). This approach allows for the modification of intervention levels while ensuring the effectiveness of the cognitive-behavioral program. This study sampled 74 adolescent girls hosted at the Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) over 6 months in order to assess the effects of the cognitive-behavioral program dosage among behavioral disorders. The results indicate that cognitive-behavioral therapy was applied in an irregular fashion and much less frequently than originally planned, which speaks to the difficulties encountered in implementing evidence-based programs in real-world settings. The results also suggest that the adolescent girls with more characteristics of a behavioral disorder and who completed more auto-evaluations during their rehabilitation showed significantly fewer behavioral problems 6 months after the beginning of the treatment.
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L'entraînement à la déviance en début de scolarisation : processus interpersonnels et conséquences socialesSalazar Delgadillo, Stefanie Sofia 18 April 2018 (has links)
L’entraînement à la déviance, défini comme l’ensemble des processus sociaux qui facilitent les comportements déviants entre pairs, est associé à l’augmentation des problèmes de comportement pendant l’enfance et l’adolescence. Néanmoins, le peu d’études qui ont étudié ce concept chez les jeunes enfants est limité à plusieurs égards. Elles ont étudié uniquement le renforcement positif en tant que processus d’influence social et ont ignoré d’autres tels que le modelage ; elles n’ont pas identifié les rôles actifs ou passifs des participants au sein de l’interaction ; n’ont pas regardé sa contribution entre amis proches et ont utilisé uniquement des échantillons à risque. Cette thèse apporte un portrait plus complet de l’entraînement à la déviance. En utilisant l’Étude longitudinale des jumeaux nouveau-nés du Québec, elle documente la prévalence du modelage et du renforcement positif – donnés et reçus – à l’âge de 6 ans, et la contribution concomitante des problèmes de comportement sur ces dimensions. De plus, elle examine la contribution de l’entraînement à la déviance sur l’augmentation des problèmes de comportement un an plus tard. Les résultats de la première étude montrent que le modelage et le renforcement positif – donnés et reçus – sont prévalents et que les problèmes de comportement sont associés seulement aux dimensions données, révélant ainsi que l’entraînement à la déviance a lieu entre enfants déviants et non déviants. Les résultats de la deuxième étude indiquent que, au-delà des problèmes de comportement de base, seulement le modelage donné prédit une augmentation des problèmes de comportement un an après. Cette thèse illustre que lorsque le niveau général des problèmes de comportement est bas, l’entraînement à la déviance n’est pas pratiqué uniquement par des enfants déviants. Elle indique également que les problèmes de comportement augmentent uniquement pour les enfants qui apportent un modelage de déviance. Ainsi, le niveau de risque des échantillons se révèle une variable importante dans l’étude de l’entraînement à la déviance. Les résultats s’avèrent aussi de grande utilité afin de mieux élaborer les programmes qui interviennent sur les affiliations entre pairs pour prévenir les conduites antisociales. Plusieurs limites des mesures doivent cependant être surmontées avant de proposer des conclusions solides. / Deviancy training, defined as the constellation of social processes which shape, encourage and promote deviant behaviours between peers, is associated with the increase in behaviour problems in both childhood and adolescence. The few studies which have examined deviancy training in childhood are however limited in several ways. They have only studied positive reinforcement as a social influence process and have ignored others such as modeling; they have not identified the roles children can take in the interaction, either being the training agent or the one receiving the training; they studied deviancy training between general peers and did not specifically consider friends’ contribution; and have used only at risk samples. This thesis provides a more complete portrait of deviancy training. Using the longitudinal Quebec Newborn Twin Study, we document the prevalence of modeling and positive reinforcement – provided and received – at six years of age, as well as the concurrent contribution of behaviour problems on these dimensions. We also examined the contribution of deviancy training on the increase of behaviour problems a year later. Results of the first study show that modeling and positive reinforcement – provided and received – are prevalent in this low-risk sample and that behaviour problems are associated only with provided dimensions, thus revealing that deviancy training takes place between deviant and non-deviant children. The second study indicates that, over and above initial behaviour problems, only provided modeling predicts an increase in behaviour problems a year later. Our findings suggest that in low-risk contexts where overall levels of behaviour problems are low, deviancy training is not practiced between deviant peers but between deviant and non deviant children, and that behaviour problems only increase for those who provide deviant modeling. The level of risk in samples is therefore an important factor in deviancy training, as it could influence the degree of affiliation between deviant peers and the social promotion of deviant behaviour. These findings are useful for the design and implementation of programs that target peer affiliations as a way of preventing antisocial behaviour. The measurement weaknesses of the study would however need to be addressed before drawing solid conclusions.
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Relation entre les comportements extériorisés et la stabilité de l'expérience de garde chez les enfants de 4 à 5 ans qui fréquentent un centre de la petite enfanceGauthier, Mélanie 23 April 2018 (has links)
La présente recherche a pour but d’étudier la relation entre les comportements extériorisés et la stabilité de l’expérience de garde chez les enfants âgés de 4 à 5 ans qui fréquentent un centre de la petite enfance. L’échantillon est composé de 107 enfants (53 filles et 54 garçons), dont l’âge moyen se situe à 59,9 mois (É.T. = 4,8). Parallèlement, l’échantillon est constitué de 15 éducatrices provenant de cinq centres de la petite enfance de la région de Québec, ayant en moyenne 23,5 ans (É.T. = 7,8) d’expérience dans le domaine. Une analyse de covariance univariée (ANCOVA) a été réalisée entre les comportements extériorisés et la stabilité de l’expérience de garde, en tenant compte du genre. Les résultats ne montrent aucune différence significative entre les comportements extériorisés et la stabilité de l’expérience de garde des enfants, si l’on tient compte du genre. Ces résultats sont discutés en fonction des éléments susceptibles d’influencer les différences de genre dans les comportements extériorisés des enfants et ceux relatifs à la stabilité de l’expérience de garde.
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