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Les camps français d'internement (1938-1946) - Doctorat d'Etat

Peschanski, Denis 30 November 2000 (has links) (PDF)
Entre févier 1939, date de l'ouverture du premier camp d'internement administratif, et mai 1946 date de la fermeture du dernier, quelque 600 000 personnes se sont retrouvées enfermées non pas pour des délits ou des crimes qu'elles auraient commis mais pour le danger potentiel qu'elles représenteraient pour l'Etat et/ou la société. Quatre logiques successives se sont succédé : l'exception (1938-1940), l'exclusion (1940-1942), la déportation (1942-1944), à nouveau l'exception (1944-1946). Ainsi s'enchaînent des périodes et des logiques différentes pour un phénomène unique. On notera que souvent il s'agissait pour les gouvernements français de répondre à une contrainte externe, ce qui tend à privilégier une approche « fonctionnelle » du phénomène. Mais, une fois la contrainte acceptée, il y avait plusieurs possibles et le choix de l'internement répondait alors, souvent, à des préconstruits idéologiques. Le plan choisi rend compte à la fois de ces coupures chronologiques et des continuités (étude de la société des internés, de la garde, de l'opinion et de l'environnement immédiat, de la topologie même des camps).
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L' existence régionale de la "nation bohémienne" : les Bohémiens lorrains à la fin de l'Ancien Régime : (XVIIe-XVIIIe siècles) / Regional existence of the "Gypsy nation" : Lorraine’s "Bohémiens" at the end of the Ancien Regime : (seventeenth-eighteenth centuries)

Admant, Jules 30 November 2015 (has links)
Au XVIIIe siècle, les Bohémiens sont déjà présents dans le royaume de France et ses différentes provinces depuis plus de trois cents ans. Dans les deux derniers siècles de l’Ancien Régime, leur mode de vie est progressivement criminalisé, ce qui aboutit à leur rejet dans les franges marginales des vagabonds, voleurs, etc. Par conséquent, dans l’historiographie de ces groupes en Europe occidentale à l’époque moderne, la législation pénale et les archives judiciaires occupent une place prépondérante. Toutefois, il convient de dépasser une lecture univoque de ces documents. L’étude de la réglementation visant les Bohémiens en Lorraine et les considérations de la doctrine fournissent un large cadre d’analyse, mais les nombreuses pièces des procès permettent d’accéder à une réalité anthropologique plus subtile dans la mesure où les magistrats doivent prouver la qualité de Bohémien, et, à cette fin, cherchent à caractériser les accusés. C’est au moyen de techniques d’enquêtes, d’interrogatoires, et d’informations judiciaires qu’ils s’efforcent de mener à bien cette entreprise. La collecte archivistique a principalement mobilisé les fonds de bailliages et de maréchaussées, et s’est notamment fondée sur le corpus largement inédit du bailliage d’Allemagne. La masse conséquente des archives judiciaires criminelles relative au vagabondage a nécessité un véritable travail d’enquête visant tout d’abord à repérer les Bohémiens. Les pièces de procédure se révèlent donc une source d’informations importante, et, au travers des interrogatoires individuels, une identité collective se dessine. Le « métier de Bohémien » apparaît comme notion centrale dans la caractérisation de ces groupes. Le caractère transnational de la circulation des Bohémiens lorrains, dont on trouve des traces sur tout le territoire du royaume de France, en Belgique, au Luxembourg, dans les provinces allemandes, en Suisse et en Italie, laisse néanmoins transparaître un enracinement dans la région du Palatinat et de la Lorraine allemande. Pour autant, les juges se cantonnent à l’attribution d’une identité virtuelle, qui oblitère une identité réelle marquée par l’insertion des Bohémiens dans le tissu social. La doctrine juridique et les sciences humaines en devenir, s’emparant de la question à la fin du XVIIIe siècle, jouent un rôle important dans ce processus. / In the eighteenth century, the "Bohémiens" are already in the kingdom of France and its provinces since over three hundred years. In the last two centuries of the Ancien Regime, their lifestyle is progressively criminalized, resulting in their rejection in marginal fringes of vagabonds, thieves, etc. Therefore, in the historiography of these groups in Western Europe in the modern era, criminal law and judicial archives dominate. However, it must be moved beyond an unambiguous reading of these documents. The study of the regulation of the "Bohémiens" in Lorraine (in fact Gypsies belonging to the Manouche or Sinti group) and considerations of doctrine provide a broad framework, but the many parts of the trial provide access to a more subtle anthropological reality as judges must prove the gypsy quality, and to this end, seek to characterize the accused. It is through investigative techniques, interrogations, and legal information they seek to carry out this business. The archival collection consisted primarily of garnering data from bailiwicks and maréchaussées, and is particularly based on the largely unpublished body of the bailiwick of Germany ("bailliage d’Allemagne"). The consequent mass of criminal court records relating to vagrancy required a real investigative work, first of all to identify the Gypsies. The pleadings therefore reveal an important source of information, and, through individual interviews, collective identity is emerging. The art of Gypsy ("métier de Bohémien") appears as a central concept in the characterization of these groups. Transnational nature of the movement of Lorraine’s "Bohémiens", whose traces are found throughout the territory of the kingdom of France, Belgium, Luxembourg, in the German provinces, Switzerland and Italy, lets nonetheless see strong roots in the Palatinate region and the German Lorraine. Still, judges are confined to the allocation of a virtual identity, which obliterates a real identity marked by the integration of Gypsies into the social fabric. The legal doctrine and human sciences in the making, seizing the question at the end of the eighteenth century, play an important role in this process.
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Des arts filmiques en anthropologie. Enquête, expérience et écologie des images en "tsiganie" / Of Filmic Arts in Anthropology. Inquiry, Experience and Ecology of Images in a "Gypsy hood"

Larcher, Jonathan 18 May 2018 (has links)
Cette recherche s’est initialement constituée autour de la réalisation de films documentaires et d’une collecte d’images vernaculaires produites dans le « quartier tsigane » (une « ţigănie ») du village de Dițești, au sud de la Roumanie. Dès le début de l’enquête, mes interlocuteurs m’indiquent que leur tsiganie est peuplée d’images ; des telenovelas, des images domestiques, des « films de commande familiaux », etc. Chaque situation filmée fait ainsi l’objet d’intenses négociations entre des pratiques et des expériences filmiques contrastées. Ce travail de description et de reconstitution de l’expérience vécue et sédimentée des images de mes interlocuteurs, par l’observation de ses ramifications à la fois dans le monde social et dans une histoire et une écologie des images, a successivement pris la forme d’une enquête par les arts filmiques, d’une histoire visuelle et numérique des figures tsiganes des industries culturelles roumaines, et enfin d’une archéologie des pratiques filmiques vernaculaires en ţigănie.Bien que l’échelle de l’analyse soit celle de la monographie, l’enjeu de ce travail est de montrer combien cette forme d’expérience reconfigure la pratique des arts filmiques et élargit le champ phénoménal des différentes traditions de recherche qui composent le domaine de l’anthropologie visuelle (« ethnographie expérimentale », Indigenous media et film ethnographique). En somme, cet ensemble de propositions visuelles et manuscrites considère les arts filmiques comme des outils analytiques permettant de comprendre et faire comprendre l’expérience vécue des personnes filmées et l’agentivité des images dans le monde social que nous habitons. Ce qui implique, c’est à la fois la conclusion de cette recherche et le postulat du manuscrit, de considérer les cinéastes et les interlocuteurs de l’anthropologue comme de véritables observateurs et théoriciens des images et des réalités vécues. Ainsi, en appréhendant les images au prisme de l’expérience des images des enquêtés, cette recherche expose la manière dont les arts filmiques – en tant que pratique et discipline – produisent de nouveaux questionnements anthropologiques. Complémentairement, et de manière plus critique, ce savoir des images invite à reconsidérer avec attention la manière dont les anthropologues (et les cinéastes) délèguent parfois aux technologies de l’image des fonctions descriptives, mémorielles, ou transactionnelles. / This research initially consisted of the production of documentary films and a collection of vernacular images produced in the "Gypsy Quarter" ( "ţigănie") of Diţeşti, a village in the south of Romania. From the start of this investigation, my interlocutors informed me that their ţigănie is populated by images; telenovelas, domestic pictures, “commissioned home movies”, etc. Each filmed situation is therefore the subject of intense negotiations between practices and contrasting filmic experiences. This work is based on a description and the reconstruction of the lived experiences, sedimented with images of my interlocutors. By observing the ramifications of this work, both in the social world and in a history and ecology of images, it has progressively taken the form of an investigation by the filmic arts, a visual and digital history of Gypsy figures of the Romanian cultural industries and an archeology of vernacular film practices in ţigănie. Although the scale of the analysis is that of a monograph, the challenge of this work is to show how this form of experience reconfigures the practice of filmic arts and broadens the phenomenal field of different research traditions that constitute the field of Visual Anthropology ("experimental ethnography", Indigenous media and ethnographic film). In short, this set of visual and textual proposals considers the filmic arts as analytical tools for understanding and making understood the lived experience of filmed people and the agentivity of images in the social world we inhabit. What this thesis proposes, both in its hypothesis and conclusion, is to consider both filmmakers and the anthropologist’s interlocutors as true observers and theoreticians of images and experienced realities. Thus, by understanding images through the experience of the respondents’ images, this research demonstrates the way in which the filmic arts - as a practice and a discipline - generate new anthropological questions. In addition, and more critically, this knowledge of images invites us to reconsider attentively the way in which anthropologists (and filmmakers) sometimes delegate the descriptive, memorial or transactional functions of images to visual technologies.
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Sainte-Anne-de-Beaupré, P.Q.

Chabot, François 25 April 2018 (has links)
Description ethnographique, constituant une thèse de maîtrise, des célébrations des fêtes (26 juillet) de Sainte Anne à la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré au Québec. Le mémoire s'intéresse aux visiteurs en scrutant les dimensions de la vie religieuse (piété populaire des pèlerins), touristique et ethnique (Montagnais, Naskapis, Mic Macs, Gitans, etc.) lors d'une visite estivale au sanctuaire. Les visiteurs participent aux évènements religieux dans un contexte de fête populaire, la visite touristique voisinant les rassemblements ethniques. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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La caserne Dossin à Malines, 1942-1944: histoire d'un lieu

Schram, Laurence 07 May 2015 (has links)
Le 27 juillet 1942, la Sipo-SD de Bruxelles ouvre le camp de rassemblement pour Juifs, établi dans la caserne Dossin à Malines. La fonction de ce camp est génocidaire :elle consiste à rassembler en ce lieu les victimes des persécutions raciales en vue de leur « évacuation » à l’Est, c’est-à-dire leur déportation à Auschwitz-Birkenau.<p>Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 25.000 déportés juifs et 350 Tsiganes de Belgique et du nord de la France sont déportés à Auschwitz-Birkenau, qui est à la fois un centre de mise à mort et un complexe concentrationnaire. En 1945, seuls 1.252 de ces déportés raciaux ont survécu. Avec Drancy et Westerbork, la caserne Dossin constitue l’un des rouages essentiels de la mise en œuvre de la « Solution finale de la Question juive » (en Allemand, Endlösung der Judenfrage), le programme nazi d’élimination systématique et totale des Juifs d’Europe. <p>Bien que ce lieu ait été l’antichambre de la mort, son histoire est très mal connue. Pour la première fois, elle est étudiée dans sa globalité. <p>Après avoir donné un aperçu des persécutions raciales sous l’occupation allemande en Belgique et dans le nord de la France, l’auteur examine comment et dans quel contexte le camp de Malines est organisé par la Sipo-SD. <p>Le camp nécessite un personnel SS très restreint :une dizaine d’Allemands et quelque 80 auxiliaires flamands suffisent. Les rôles et les parcours individuels de plusieurs d’entre eux sont abordés plus en détail, afin d’en dégager des profils particuliers. Pour faire fonctionner le camp, les SS utilisent des travailleurs juifs détenus. Leurs tâches vont de l’entretien quotidien du camp à l’administration de la déportation, l’enregistrement sur les listes de transports et la spoliation. L’implication forcée des détenus dans la destruction de leur propre communauté est analysée. Le fonctionnement du SS-Sammellager est comparable à celui du système concentrationnaire. À la caserne Dossin, des détenus juifs endossent des fonctions privilégiées, similaires à celles des Kapos dans les camps de concentration, mais évidemment à des degrés de violence très éloignés. <p>Les SS, maîtres absolus, règnent par la terreur que les internés subissent dans tous les aspects de leurs conditions de détention :le règlement intérieur, les horaires, l’hygiène déplorable, la promiscuité dans les chambrées, l’insuffisance du ravitaillement, l’exploitation de leur travail. <p>L’arbitraire, renforcé par l’impunité dont jouissent les SS, débouche sur de nombreux mauvais traitements, exactions, et sévices. Certains épisodes, plus violents que d’autres, qui ont marqué l’histoire du camp, sont analysés en profondeur. Le nombre extrêmement restreint de décès survenus au camp doit cependant être souligné.<p>Devant tant de violences, confrontés à l’inacceptable, les internés adaptent leurs comportements aux circonstances, jouant sur un vaste registre allant de la collaboration avec leurs persécuteurs jusqu’à la résistance. Cette résistance, multiforme et diffuse, se développe à l’intérieur du camp, tout en n’aboutissant jamais à la mise sur pied d’un réseau organisé. <p>Mais au sein des détenus, une catégorie particulière n’aura jamais l’occasion de résister, pas plus que celle de se mêler aux internés juifs. Dès leur enfermement dans la caserne Dossin, les Tsiganes sont encore plus mal lotis que les Juifs. Leur sort, tout à fait exceptionnel et ne se confondant pas avec celui des Juifs, est présenté dans un chapitre qui leur est exclusivement consacré. <p>Dans la nuit du 3 au 4 septembre 1944, le SS-Sammellager est abandonné par les SS, en pleine débâcle. La plupart des Juifs qui s’y trouvent encore sont livrés à eux-mêmes. Leur « libération » ne suscite pas de grand intérêt. Pour leur part, la liesse s’éteint rapidement devant le constat de leur monde ravagé par la Shoah. Presque aucune famille n’est sortie indemne de ces deux années de déportation.<p>Vingt-sept transports juifs et un transport tsiganes ont été dirigés à Auschwitz-Birkenau. Trois convois exceptionnels partent aussi pour Buchenwald, Ravensbrück et Bergen-Belsen et deux petits groupes d’internés sont envoyés de Malines à Vittel. <p>L’histoire de chacun de ces transports permet de relater la façon dont leur effectif a été rassemblé, de suivre le sort des déportés, des évadés, des assassinés dès la descente du train, des forçats ainsi que des rares survivants. <p>Aussi l’auteur replace-t-il la caserne Dossin dans son contexte européen en mettant l’accent sur sa fonction génocidaire.<p>La mise en œuvre de la Shoah en Belgique, en France et aux Pays-Bas est présentée et une comparaison entre les camps de rassemblement de ces pays, Dossin, Drancy et Westerbork est réalisée. <p>Tout au long de son développement, cette thèse met l’accent sur la mission génocidaire du camp, maillon entre les SS l’Office central de Sécurité du Reich de Berlin et Auschwitz-Birkenau, le lieu de l’extermination des Juifs de l’Ouest. Le SS-Sammellager für Juden est replacé dans le contexte de la Shoah en Europe, en particulier à l’Ouest, dans le triangle formé par Westerbork, Drancy et Dossin.<p><p><p><p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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