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Izidor : la question du médiateur du patrimoine /

Nogradi, Imre. January 2009 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.) -- Université Laval, 2009. / Bibliogr.: f. 134-141. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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«Nous vivons parmi des Tabors!» : logiques d'ancrage spatial chez les Roumains-Bayashes nord-carpatiques

Nogradi, Alina 24 April 2018 (has links)
À l'heure des migrations contemporaines liées au travail, la flexibilité spatiale des groupes tsiganes n'est plus considérée comme une « déviation » par rapport à la sédentarité, paradigme dominant pour penser l'espace. Le « nomadisme » tsigane dévoile aujourd'hui un visage nouveau : celui d'une mobilité de travail complexe qui produit, elle aussi, certaines formes d'ancrage spatial. Dans le champ des études tsiganes, ce sont surtout les diverses trajectoires et pratiques de déplacement des groupes « nomades » qui ont retenu l'attention des spécialistes. Dans cette thèse, nous préférons nous appuyer sur la phénoménologie des formes tsiganes d'ancrage spatial. À partir d'une approche ethnologique directe des 15 communautés roumaines-bayashes de la région des Carpates du Nord, dans l'Ukraine occidentale et au Sud-Est de la Slovaquie, nous interrogeons plus particulièrement le rapport qui existe entre le tabor — terme émique pour désigner les camps tsiganes est-européens — et le concept de territoire. Notre analyse porte notamment sur le tabor en tant que forme de localisation temporaire, de découpage social et culturel de l'espace et ce, dans une perspective qui tient compte des changements que les processus de sédentarisation communiste et postcommuniste lui ont fait subir. De nouvelles logiques spatiales sont mises en oeuvre, c'est pourquoi certains concepts opératoires — plus adaptés aux réalités contemporaines du tabor — sont discutés.
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L'émotion en partage : approche anthropologique d'une musique tsigane de Roumanie / Shared Emotions : an ethnomusicological study of a Romanian Gypsy village

Bonini Baraldi, Filippo 24 September 2010 (has links)
Cette étude aborde le thème de l’émotion musicale d’une perspective anthropologique. Elle se base sur deux hypothèses centrales. La première est que la musique offre un moyen privilégié pour comprendre les émotions au sein d’une société donnée. La seconde suppose qu’une ethnographie focalisée sur les affects permet d’expliquer quelles significations les membres d’une communauté accordent à leurs pratiques musicales. Les Tsiganes de Ceuaş, petit village de Transylvanie centrale, disent que « la bonne musique est celle qui fait pleurer ». Cette expression n’a rien d’anecdotique : lors des mariages, funérailles, baptêmes, fêtes familiales, les musiciens peuvent pleurer en jouant, tout comme leurs auditeurs en les écoutant. L’analyse de ces circonstances de « pleurs musicaux » aboutit à deux résultats principaux. D’une part un modèle qui se base sur trois modes différents de production de l’émotion musicale : 1) la « fabrication » en service professionnel, où il s’agit de parvenir à toucher les clients ; 2) l’« expression » à l’occasion des fêtes spontanées entre Tsiganes, où les musiciens eux-mêmes pleurent en jouant ; 3) le « partage » lors des funérailles, où les « proches » (neamuri) du défunt engagent les « éloignés » (străini) sur le plan de l’affect. D’autre part elle permet l’identification de trois invariants de l’émotion musicale, présents à chaque occasion où l’on pleure avec la musique : une esthétique sonore du « chagrin » (jale) ; des associations entre mélodies et personnes particulières ; et une qualité du sujet (la milă, « compassion, pitié »), que les Tsiganes perçoivent comme identitaire. Les acquis du terrain sont interrogés à un niveau théorique, dans l’objectif de dégager quelques pistes de réflexion autour de la notion d’empathie – traduction la plus générale du mot milă – et de son utilité dans le domaine musical. / This study explores musical emotion from an anthropological perspective. It rests upon two central hypotheses. First, music provides a particularly clear way of understanding how emotions function within a given society. Conversely, an ethnography focused on affects helps us uncover the meanings that community members ascribe to their music.According to the Gypsies of the small central central-Transylvanian villlage of Ceuaá, "music is good when it makes tou cry". This expression is not merely metaphorical: at weddings (Gypsy or otherwise), funerals, baptisms, and other family celebrations, musicians and listeners alike often cry during a performance.Two conclusions may be drawn from an investigation of these musical tears. On the one hand, a tri-partite model emerges of how musical emotion is produced: professional poeisis, whose goal is to move the customers to tears; expression during spontaneous celebrations among Gypsies, in which the musicians themselves cry while playing; and the sharing that takes place during funerals, in which "those who are close" (neamuri) to the deceased person affectively draw in "those who are distant" (străini). On the other hand, three constants of musical emotion are made apparent : 1) the musical aesthetics of grief (jale); 2) associations between melodies and specific persons and 3) and a universal human quality (milă, ‘compassion’, ‘pity’) that Gypsies consider to be proper to their culture.All of these findings are brought under a theoretical lens, with the end of clarifying the notion of empathy (which is perhaps the best all-around translation of milă) and how it functions in musical practice.
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Izidor : la question du médiateur du patrimoine

Nogradi, Imre 13 April 2018 (has links)
Entre transmission et médiation, les processus contemporains de mise en patrimoine et/ou de mise en médiation s'avèrent très complexes. Ce mémoire propose un questionnement ethnologique sur le statut du médiateur du patrimoine compte tenu de l'impact des médias actuels. La biographie d'Izidor Şerban, violoneux tsigane du village de Stâna (Roumanie), qui joue un rôle central dans le film Gadjo Dilo (1997) de Tony Gatlif, constitue le fondement empirique de ce mémoire. Cette biographie nous permet d'analyser de près l'évolution et les changements qu'un médiateur du patrimoine connaît suite à des interactions avec les moyens communicationnels modernes, - la radio, la télévision, le cinéma, le Web - et ce, pendant les dernières 50 années. Des logiques nouvelles de transmission actuelle du patrimoine sont affranchies, de même que certains concepts opératoires - plus adaptés aux réalités contemporaines du phénomène patrimonial - sont mis en discussion.
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« Quand dire, c’est être ! » : anthropologie de la parole au sein de la communauté Manouche / «when saying is being !» : anthropology of speech within the “Manouche” community

Lerossignol, Bertrand 12 December 2012 (has links)
L’auteur retranscrit vingt-cinq années de vie vécues parmi la communauté dite « des gens du voyage ». Il a fait le choix de s’attacher à présenter la construction sociale dans la communauté. Cette organisation permet de maintenir la cohésion dans les groupes. L’intitulé de la thèse est parfaitement démontré dans le texte riche de moments forts, de descriptions précises, au terme de l’exercice universitaire, le paradigme, « quand dire c’est être » est avéré. Etranger à cette culture, l’anthropologue choisit la réflexivité comme outil d’analyse, il en ressort une vision exacerbée de ce qui fait la culture Manouche. En trois parties, l’auteur développe, sous la forme de son initiation dans la communauté, les étapes de la construction sociale de l’individu pour qu’il devienne conforme aux valeurs Manouches. L’accès à la parole n’est pas inné, mais acquis au fur et à mesure de la croissance naturelle de l’individu dans la communauté. Ce dernier apprend les qualités de la parole, il s’exerce à « bien parler », à « tenir sa bouche », à « parler de sa hauteur ». Personne dans toute la communauté Manouche n’a le monopole de la parole, lorsqu’un individu parle, il engage sa personne, son rang, sa renommée, mais ne peut pas parler au nom des autres, sans que cela ne soit considérer comme un excès de pouvoir. La communauté règle ses relations par l’usage d’un concept endogène appelé « i era », ce qui se traduit en français, comme « le respect ». Cette notion sociale régit tous les rapports entre les différents rangs sociaux, dans les relations sexuées, dans les comportements des uns envers les autres, des groupes envers d’autres groupes, c’est une notion partagée par l’ensemble des Manouches. Les Manouches construisent un espace de vie, qui va de la sphère la plus petite celle du foyer, la caravane, vers la sphère de la place, l’ensemble de caravanes juxtaposées, intégrée dans la sphère large du Monde, l’ensemble des individus qui vivent comme eux, ceux qui leur ressemblent. Au-delà de ce territoire il n’y a rien que la société englobante ou majoritaire dont les Manouches tirent leurs subsistances en y établissant des relations économiques. Pour construire la frontière entre ce qui est leur Monde et le reste des individus, les Manouches construisent dans le discours l’altérité. Celui qui n’est pas Manouche est, comme l’a choisi l’auteur, qualifié de « yalo », le « cru ». Au terme de ce travail universitaire, l’auteur ouvre pour l’anthropologie sociale des thèmes de recherche pour la science dans les notions d’identité, de pluralité des identités, de construction de territoires, l’espace Manouche, les sphères de vie, la construction de l’échange, l’usage de la langue Manouche. Un document scientifique sanctionné par la mention très honorable. / The author describes twenty five years of life within the community known as « gypsy travellers ». He has endeavoured to show the social construction within the community. This organisation maintains cohesion among its various groups. The thesis’ title is perfectly demonstrated with a text that offers a wealth of memorable moments and accurate descriptions; at the end of this academic exercise, the 'when saying is being' paradigm is clearly defined. He remains uninvolved with this culture, the anthropologist chooses reflexivity as an analysis tool, showing an exacerbated vision of the Manouche culture. With this three-part work, the author develops, in the form of his initiation within the community, the different steps of the individual’s social construction, as he becomes true to the Manouche values. Access to speech is not innate, it is gradually acquired by the individual according to his natural growth within the community. The latter learns speech qualities, he tries hard to 'speak properly', to 'think carefully before speaking', to 'speak in accordance with his social ranking'. Nobody within the Manouche community has the monopoly of speech, and when someone talks, he engages his own rank and his reputation, but cannot speak on behalf of others. It would otherwise be considered as an excess of power. The community adjusts its own inner relationships with the help of an endogenous concept called 'i era', i.e. 'respect'. This social notion governs the relationships among various social ranks, including sexed gender relationships and behaviours between different people and groups towards other groups. This represents a notion that is shared by all Manouche. The Manouche community organizes its own living environment, from the smallest sphere (the home, the caravan) to the square sphere, i.e. the ensemble of juxtaposed caravans integrated within the world’s widest sphere - that which encompasses all the people that live and look like them. Beyond this intellectually spatial territory, there is nothing but the inclusive and majority society from which the Manouche make a living while building economic relationships. So as to establish a border between their world and the rest of human beings, the Manouche develop in otherness discourse. A non-Manouche is, as stated by the author, a 'yalo', meaning a 'raw'. At the end of this academic work, the author opens up for social anthropology a few potential scientific research topics, including identity notions, plurality of identities, building of territories, Manouche space, life spheres, setting up of exchanges, the use of Manouche language. This work was awarded first class honours.
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Du parcours du monde à son invention. Géographies tsiganes en Amérique du Nord des années 1880 aux années 1950 / From traveling the world to inventing it. Gypsy geographies in North America from the 1880s to the 1950s

Sutre, Adèle 12 June 2017 (has links)
Cette recherche porte sur la mobilité de familles tsiganes originaires d’Europe centrale et orientale ayant quitté l’Europe à partir de la fin du 19ème siècle pour l’Amérique du Nord. L’enjeu est de comprendre les modalités de circulation de ces groupes familiaux des années 1880 aux années 1950 dans l’espace nord-américain et, plus largement, à l’échelle du monde. Ce travail s’inscrit dans une démarche pluridisciplinaire : tout en étant résolument ancré en géographie, il comprend également une forte dimension historique. Il s’agit de contribuer à une vision renouvelée de l’histoire des sociétés romani en portant le regard sur le déploiement de réseaux transnationaux à l’échelle mondiale. Dans cette perspective, des sources d’une grande diversité, tant par leur nature que par leur localisation, sont convoquées.Dans un premier temps, l’analyse porte sur les modalités de circulation de ces familles en s’appuyant sur la reconstitution de leurs itinéraires à travers le monde, reconstitution qui fait l’objet d’un travail cartographique. L’enjeu est de saisir les logiques de mobilité et d’ancrage territorial à l’échelle mondiale. Il s’agit également de s’intéresser plus particulièrement à l’espace de la frontière et à ce que signifie son passage pour les familles. Dans un second temps, ce travail s’attache à montrer que la mobilité des groupes tsiganes étudiés va au-delà d’un simple mouvement sur la surface terrestre et qu’elle participe à la transformation d’espaces en territoires. Le parcours du monde devient invention de mondes, c’est-à-dire élaboration de cartographies singulières qui constituent autant de lectures du monde différentes mais aussi d’écritures. Les familles tsiganes qui sillonnent le monde construisent leur propre grille de lecture en fonction des opportunités économiques et des relations sociales tissées au fil de leurs voyages. Elles s’inscrivent également durablement dans les territoires par leurs pratiques et les représentations qu’elles élaborent et qu’elles suscitent. / This research focuses on the mobility of gypsy families from Eastern and Central Europe who left Europe for North America at the end of the 19th century. It aims at a better understanding of the way these family groups move in North America and beyond from the 1880s to the 1950s.This study falls within a multidisciplinary approach: while it is firmly settled in geography, it also contains a strong historical dimension. It intends to contribute to a renewed perspective on the history of romani societies. That’s why very diverse sources have been used, both by their nature and their localization. In a first phase, the analysis deals with the way these families move by reconstructing their itineraries around the world and by mapping them. This work aims to understand the logic of their mobility and their anchorage on a global scale. It also focuses on borders and on how families cross them. In a second phase, this research enlightens the fact that the mobility of these gypsy groups goes far beyond a mere movement on the surface of the Earth. It takes part in the transformation of spaces into territories. Traveling around the world becomes inventing worlds. This means the creation of specific mappings, which constitute different ways of reading the world but also of writing it. Gypsy families who travel around the world build their own reading grid depending on the economic opportunities and on the social relationships forged during their travels. They also settle in territories through their practices and the images they convey.
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La note bleue : l'expression tsigane dans le jazz à travers la presse anglophone nord-américaine des années 1880 aux années 1940 / The blue note : Gypsies in the history of jazz through the reading of the North-American English-language press from the 1880s to the 1940s

Chesnel, André 31 January 2018 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans un ensemble de travaux récents qui ont pour objet la contribution des Européens aux processus de création et d’évolution du jazz. Les migrants européens du XIXe et du début du XXe siècle véhiculent avec eux des singularités culturelles qui marquent la musique américaine. Le rôle des Tsiganes et de leurs représentations outre-Atlantique méritent d’être étudiés. Notre démarche historique s’appuie sur l’établissement d’un corpus issu de la lecture de la presse américaine des années 1880 aux années 1940, confronté à des sources variées dans une perspective pluridisciplinaire (histoire de l’art, musique et géographie). Un plan croisé permet d’étudier dans un premier temps la réception de l’image des Tsiganes dans les divertissements américains, dans la musique romantique et dans le jazz. Nous observons l’omniprésence du thème tsigane, l’apparition d’un véritable mythe et son appropriation américaine. Dans un second temps, nous montrons dans quelle mesure les Tsiganes et leurs musiques contribuent à définir le jazz et ses origines. Enfin, nous analysons dans une troisième partie la circulation des Tsiganes en Amérique et leur installation dans les grandes villes des États-Unis où des musiciens tsiganes jouent du jazz. / This academic research work is part of a series of recent studies whose aim is to show to what extent Europeans contributed to the birth of jazz and how they marked the development of this new kind of music. American music bears the stamp of the cultural idiosyncrasies that 19th and 20th century European migrants brought along. It is worthwhile focusing on the role played by Gypsies and the way they were perceived across the Atlantic. The reading of the American press from the 1880s to the 1940s, together with a wide variety of other sources, has provided a solid basis for a historical analysis with a multidisciplinary approach including art history, music and geography. A double-entry framework allows one to first study how Gypsies were perceived and represented in American entertainments, romantic music and jazz. What is noticeable is the omnipresence of the Gypsy theme, the emergence of a myth and its Americanization. Secondly, one can see the way Gypsy musics help define jazz music and give clues as to its origins. The third part is devoted to the Gypsies’ nomadic way of life throughout the United States and their settling in large cities where Gypsy musicians played jazz.
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Gypsies et Travellers au Royaume-Uni et leur image dans la presse entre 1997 et 2010 / Gypsies and Travellers in the United Kingdom and their image in the press between 1997 and 2010

Presber, Ingrid Lucia 19 November 2012 (has links)
Les principaux stéréotypes relatifs aux Gypsies présents dans la presse britannique contemporaine sont fermement enracinés dans une perception historique homogène et persistante faite d’incompréhension envers cette communauté ethnique non-indigène, dépréciée et rejetée depuis près de six siècles. L’examen de l’histoire du peuple romani - à partir de la migration hors de l’Inde jusqu’à la tentative de génocide sur le continent européen entre 1933-1945 - permet d’éclairer l’attitude de la presse britannique envers la minorité romani (gypsy). On peut être frappé par la ténacité et la prégnance des préjugés et stéréotypes et l’évolution constatée pendant la période étudiée n’en est que plus significative. Le thème dominant demeure le mode de vie non-sédentaire qui déclenche l’hostilité envers les Gypsies et Travellers souvent présentés comme un groupe social marginal, soucieux de profiter d’un statut de minorité ethnique pour servir ses intérêts propres et sans offrir en retour une contribution à l’harmonie et à la prospérité de la société dans son ensemble. Mais l’antithèse - qui les présente comme victimes de préjugés ainsi que de lois inadaptées à leur héritage culturel - tend à prendre de l’ampleur. Une politique plus compréhensive adoptée par le gouvernement New Labour, dans le cadre de sa promotion de la diversité et du multiculturalisme, conjuguée avec une mobilisation des communautés gypsy et traveller (utilisant notamment les nouvelles technologies et s’appuyant sur les groupes de pression) ont permis de noter une amélioration récente du statut de ces minorités de tradition non-sédentaire et l’évolution concomitante de leur couverture par une partie de la presse reflète et renforce à la fois ce changement. Les progrès constatés dans la situation réelle des communautés gypsy et traveller et dans leur représentation médiatique demandent à être confortés mais ils semblent bien acquis et notamment être de nature à faciliter la résistance à la politique moins favorable menée par le gouvernement de coalition depuis 2010. / Gypsies (or Romanies) have been denigrated and rejected for nearly six hundred years and the consistent historical perception of stereotyping and misunderstanding of this non-indigenous ethnic community is perpetuated by the contemporary British press. Romani history, from migration out of India to the genocide in Europe in the 20th century and more contemporary events has set the backdrop against which contemporary society and the British press have adopted a tenacious and pervasive attitude of stereotyping and prejudice towards the Romani (Gypsy) minority, a trend which will be evident in the analysis provided by this thesis. The dominant theme is the non-sedentary lifestyle that has triggered the hostility of ‘respectable’ sedentary society against Gypsies as well as Travellers. The minority, marginalised groups can sometimes be portrayed as being intent on using their minority status for personal gains whilst not contributing to the harmony and prosperity of society as a whole. The antithesis, which seems to be gaining ground, presents them as victims of prejudice as well as of laws which are incompatible with their cultural heritage. The New Labour government adopted comprehensive policies to address the promotion of diversity and multiculturalism and, together with the mobilisation of the Gypsy and Traveller communities (notably aided by the use of new technologies and the support of pressure groups), there have been recent improvements of the status of these traditionally non-sedentary communities, and the simultaneous development of their coverage by a part of the press both reflects and reinforces this change. The British press has represented Gypsy and Traveller communities more favourably of late, with the progress and gains afforded by New Labour. Those gains must be consolidated and sufficiently robust to resist the less favourable policies of the coalition government since 2010.
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Des états et des « roms » : une anthropologie du sujet entre transnationalisme et politiques d’intégration de migrants bulgares en france / States and « Roma » : An anthropology of the subject between transnationalism and integration policies of Bulgarian migrants in France

Clavé-Mercier, Alexandra 05 December 2014 (has links)
Cette thèse explore les liens entre les mobilités transnationales et les expériencessubjectivantes de Roms bulgares dont la vie quotidienne se situe à la fois en Bulgarie eten France. La réflexion porte sur les rapports entre une population et des États-nationsdans différents contextes, en observant le traitement politique spécifique de ces Romsminorisés, appréhendés comme différents et problématiques. Ce travail s’appuie sur uneethnographie translocale et multi-échelle afin de saisir les imbrications micro et macrodans la construction d’un problème public et politique (la « question rom ») commedans les expériences des migrants. D’une part, deux dispositifs politiques spécifiquesmis en place dans une agglomération française ont été observés au long cours etanalysés dans une approche généalogique, politique et ethnographique. D’autre part,plusieurs familles de migrants roms bulgares vivant en squat ont été suivies dans leurexpérience transnationale. En mettant en perspective la politique locale en direction deces migrants, leurs rapports à l’État et leurs dynamiques migratoires, cette thèsecontribue à une anthropologie politique et des migrations. Au-delà de leur captationdans des politiques oscillant entre exclusion et assimilation, en France comme enBulgarie, ces Roms bulgares jouent sur les frontières géographiques, sociales etidentitaires pour se réinventer. L’attention portée aux Roms comme acteurs amène uneréflexion sur leurs processus de subjectivation, entendus comme construction d’un sujetagissant sur lui-même en s’inscrivant dans des rapports de pouvoirs et de domination.Cette recherche constitue donc un apport à l’anthropologie du sujet. / This dissertation explores the links between transnational mobilities and experiences ofsubjectivation of Bulgarian Roma migrants whose daily life is both in Bulgaria andFrance. Reflection is conducted on the relationship between a population and nationstatesin different contexts, by observing the specific policy addressing these Romaperceived as inherently different and problematics. This work is based on a translocaland multi-scale ethnography to capture the linkages between micro and macro levels inthe construction of a public and political issue (the “Roma issue”), as in the experiencesof migrants. First, two specific policy measures put in place in a French locality wereobserved with a long term follow-up and analyzed in a historitical, political andethnographic approach. In addition, several families of Bulgarian Roma migrants livingin squats were followed in their transnational experiences. By putting in perspectivelocal policy towards these migrants, their relationship to State and their migrationdynamics, this thesis contributes both to political anthropology and anthropology ofmobility. In their daily life, these Roma manage to go beyond their enrolment inpolicies ranging from exclusion and assimilation in France as in Bulgaria: they play onthe geographic, social and identity boundaries in order to reinvent itself. Focusing onthe Roma as actors raises questions about their processes of subjectivation. The latterare understood as the ways in which subjects are “made” in action both on themselvesand others within relations of power and domination. This research therefore provides acontribution to the anthropology of the subject.
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La politique des villages tsiganes en Bessarabie sous trois administrations: tsariste, roumaine et soviétique, 1812-1956

Sirbu, Tatiana 22 June 2012 (has links)
L’objet de cette recherche est la situation des Tsiganes de Bessarabie sous trois administrations :tsariste (1812-1918), roumaine (1918-1940, 1941-1944) et soviétique (1940-1941, 1944-156). Au niveau macro, nous nous sommes intéressés plus principalement à la politique des « villages tsiganes » qui est selon nous la plus révélatrice d’une continuité entre les trois administrations. Au niveau micro, nous avons suivi le parcours de quelques villages du centre et du sud de la Bessarabie sous ces trois administrations. <p>En schématisant, on peut affirmer que le régime tsariste a appliqué en Bessarabie une politique de sédentarisation forcée par ségrégation. Nous l’illustrons par le cas des « villages tsiganes » de Kair et Faraonovka. L’administration roumaine pendant la dictature d’Antonescu a appliqué une politique de déportation en dehors des frontières historiques de la Roumanie, même si au départ il était question de créer des « villages tsiganes » dans la région de Baragan dans la partie sud-est du pays. Le régime soviétique a opté pour une politique de ségrégation forcée par assimilation.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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