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The politics of multiculturalism reform in Canada : institutions, ideas and public agendasProsperi, Paolo January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La promotion de l'identité canadienne en Afrique subsaharienneNantet, Benjamin January 2008 (has links) (PDF)
Le Canada a montré, entre les années 1960 et 2005, qu'il s'investissait en Afrique subsaharienne. Les relations économiques avec ce continent étant minimes par rapport à celles entretenues avec d'autres régions, tels les États-Unis, l'Amérique latine et l'Asie, la promotion de son identité est une illustration de cette préoccupation. L'objectif de la présente étude consiste à montrer que la promotion de son identité contribue à souder davantage la société canadienne. Le Canada veut être reconnu à l'intérieur et à l'extérieur comme une entité originale et comme un véritable acteur international. La promotion de l'identité canadienne en Afrique subsaharienne doit faire face à des difficultés rencontrées sur le plan externe, le Canada voulant se distinguer des États-Unis, et sur le plan interne, le Canada devant faire face au développement des relations internationales du Québec. En effet, les finalités de la politique préconisée par le gouvernement du Québec se situent parfois en contradiction avec les objectifs annoncés dans la politique étrangère canadienne. La promotion de l'identité renvoie pour le Canada en grande partie à la promotion de ses valeurs, en particulier aux droits de la personne et à la démocratie, dont la définition et l'application sont parfois contestées par une partie de son opinion publique. Cette attitude contribue pour le Canada à rassembler davantage sa société. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Identité nationale, Identité canadienne, Image, Valeurs, Canada, Québec, États-Unis, France, Afrique subsaharienne, Sécurité, Souveraineté, Droits de la personne, Démocratie, Aide au développement, Missions de maintiens de la paix .
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Entre loyauté partisane et engagement nationaliste : Napoléon-Antoine Belcourt, le Parti libéral et la cause canadienne-française, 1860-1932Richer, Geneviève January 2015 (has links)
Avocat de profession, Napoléon-Antoine Belcourt (1860-1932) est une figure bien en vue de l’élite canadienne-française d’Ottawa et de la scène politique fédérale de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Élu en 1896, puis réélu en 1900 et en 1904 député libéral de la circonscription d’Ottawa, Belcourt occupe aussi la fonction de président de la Chambre des communes pendant quelques mois en 1904, avant d’être nommé sénateur en 1907. En 1910, il contribue à la fondation de l’Association canadienne-française d’éducation d’Ontario (ACFEO), dont il occupe la présidence de 1910 à 1912 et de nouveau entre 1921 et 1932. De plus, Belcourt est l’un des chefs de la résistance au Règlement XVII en Ontario.
Depuis plusieurs années, l’historiographie de la question nationale et de la question politique au Canada français s’est principalement intéressée à des figures historiques du Québec qui font passer l’intérêt national avant toute chose ou encore à celles qui sont prêtes à accepter des compromis. Pourtant, Belcourt montre qu’il n’est ni l’un, ni l’autre puisqu’il manifeste à la fois sa loyauté partisane, de même qu’un engagement certain à l’égard de la cause canadienne-française. Ce dernier devient toutefois plus important à compter de 1910, au moment où l’homme politique se porte à la défense des intérêts des Franco-Ontariens, alors que ceux-ci ne constituent pas, de toute évidence, un obstacle à sa loyauté partisane. Dans ce contexte, Belcourt affiche un nationalisme modéré qui promeut un Canada fort et uni dans la dualité. Ce faisant, il apporte un discours qui se distingue des acteurs les plus intransigeants de la lutte contre le Règlement XVII et qui ont retenu l’attention des historiens depuis les dernières années. Cette forme de nationalisme, que défend Belcourt au cours de cette période, est aussi défendue par le Parti libéral fédéral à partir des années 1920. L’homme politique est alors un de ceux qui permettent de faire de la question canadienne-française un enjeu au sein de la famille libérale. Ainsi, sa formation politique n’est pas seulement une contrainte pour Belcourt ; elle contribue aussi à façonner son nationalisme.
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La construction de l’identité canadienne à travers le paysage, le cas des timbres peints par Jean Paul LemieuxRobb, Dominique 05 1900 (has links)
Le présent mémoire a pour but de contextualiser et d’analyser Visions du Canada, une série de douze paysages représentant chaque province et territoire du pays. Commandés par la Société canadienne des postes en 1982 au peintre québécois Jean Paul Lemieux, ils sont émis en 1984 dans le cadre de Jour du Canada, une série annuelle visant à souligner la fierté et l’appartenance nationale lors de la fête du Canada. Les paysages variés et colorés d’apparence sereine, réalisés dans un style semi-classique, exhibent l’image d’un Canada uni, égalitaire et diversifié. Le contexte historique et politique dans lequel ils sont produits lève toutefois le voile sur une réalité plus complexe, puisque l’échec du référendum sur la souveraineté en 1980 et le mécontentement des Québécois face aux conditions du rapatriement de la Constitution en 1982 accentuent les clivages culturels entre le Québec et le reste du Canada. La nature présentée dans Visions du Canada est alors envisagée par le gouvernement fédéral comme la source de l’unité nationale. En commandant au peintre québécois des œuvres conçues pour être diffusées à l’échelle nationale, le gouvernement, par l’entremise de la Société canadienne des postes, brouille en fait les dichotomies entre l’identité québécoise et canadienne. Les fonctions intrinsèques du timbre permettent par la suite de rendre ce message accessible à tous les Canadiens. Ainsi, l’analyse des œuvres de Visions du Canada révèle une perception plus nuancée et plus complexe du paysage canadien. Les interrogations qui ponctuent la carrière de Lemieux, comme la relation entre l’Humain et l’univers et l’angoisse face à la modernisation, viennent également remettre en question les mythes de la coexistence avec la nature et de la nordicité qui affirment l’unité du pays. / The purpose of this thesis is to contextualize and analyse Visions du Canada, a series of twelve landscapes representing the country’s provinces and territories. Commissioned to Quebec painter Jean Paul Lemieux by the Canada Post Corporation in 1982, they are issued in 1984 as part of Canada Day, an annual series designed to highlight national pride and belonging on Canada Day. Created in a semi classic style, these varied, colourful, and serene-like landscapes display a united, equal and diverse image of Canada. However, the historical and political context in which they are produced reveals a more complex reality. Indeed, the failure of the 1980 referendum on sovereignty and the Quebecers’ dissatisfaction with the terms of the Constitution’s patriation in 1982 fuel the cultural divide between Quebec and the rest of Canada. In Visions du Canada nature creates the basis for national unity as envisioned by the federal government. By commissioning works designed for national dissemination to the Quebec painter, the government, through the Canada Post Corporation, thus blurs the dichotomy between Quebecer and Canadian identity. The stamp’s intrinsic functions then render this message accessible to all Canadians. Therefore, an analysis of Visions du Canada reveals a more nuanced and complex perception of the Canadian landscape. The questions that punctuate Lemieux’s career, such as the relationship between the human being and the universe and the anguish in front of modernization, also challenge the myths of coexistence with nature and northerness that sustain the country’s claim to unity.
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Aspects de la construction nationale après les indépendances camerounaises : le désir de sécession (1960 – 2009) / Aspects of Nation-Building after the Cameroonian Independences : the Desire to Secede (1960-2009)Olinga, Michel 10 October 2011 (has links)
Après un peu plus de deux décennies d’un système de parti unique, le Cameroun a connu le retour aupluralisme politique au début des années 1990. Ce retour au multipartisme a conduit à une certaine libération de la parole, à une libéralisation politique et des revendications d’appartenances. Le nouvel espace de liberté a contribué à soulever, dans la sphère sociopolitique nationale, la problématique relative à la construction nationale postcoloniale dans un pays où cohabitent un double héritage colonial (franco-britannique) localement domestiqué et des centaines d’appartenances locales d’ordreethno régional, linguistique et religieux. La problématique de la construction nationale, dans un tel contexte de multi appartenance, constitue le propos central de cette étude et porte plus précisément sur la libération manifeste de l’expression des frustrations de la minorité anglophone du Cameroun. Il yest notamment démontré comment le Cameroun moderne, issu de la réunification entre l’ancien territoire du Cameroun sous tutelle française et la partie méridionale de l’ancien Cameroun britannique, gère son double héritage colonial dans un espace d’une diversité labyrinthique. Une gestion parfois concurrentielle, hégémonique et népotique des appartenances ou des identités, identités relatives au double héritage colonial franco-britannique, mais également identités tribales ou ethno régionales, enfin un processus de démocratisation plutôt frivole, illusoire et languissant, semblent entretenir ce qu’on nomme désormais au Cameroun : « la question anglophone » ou encore « le problème anglophone ». / In the early 1990s, just over two decades of a single-party system, Cameroon experienced a return to political pluralism. The multiparty system then led to some free speech, to some political relaxation and claims of belonging as well. The then new area of freedom conduced to the raising, at the sociopolitical level, of the issue of postcolonial nation-building in a country where a double colonial legacy (Anglo-French), locally re-appropriated, has coexisted with hundreds of local particularities of ethno-regional, linguistic and religious nature. The issue of nation-building in such a multiple belonging context is actually the very objective of this study, which focuses on the evident liberation in the manifestation of the English-speaking minority’s frustrations in Cameroon after the political relaxation in the early 1990s. The study shows how the modern State of Cameroon, resulting from the reunification of the former French Cameroon and the former British Southern Cameroons, manages its double colonial legacy in an area of a labyrinthine diversity. What has now been termed in Cameroon as: “the Anglophone Problem” seems to have been nurtured by a competitive, hegemonic and nepotistic management, at times, of heritage or identities – identities regarding the Anglo-French colonial heritage. It has also been revealed by tribal or ethno regional identities and by a democratisation process, which can be seen as rather trivial, illusive and lackadaisical.
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La politique d'arabisation, enjeu multidimensionnel de pouvoir en Algérie : l'exemple du système éducatif de 1962 à 2000 / The arabization policy, a multidimensional power issue in Algeria : the example of educational system from 1962 to 2000.Ait Hamou, Sarah 10 June 2016 (has links)
La politique d’arabisation commune aux trois pays du Maghreb,a été beaucoup plus problématique en Algérie.En effet,le cas algérien attire particulièrement l’attention dans la mesure où l’équation sociolinguistique demeure irrésolue. Les récentes évolutions en matière linguistique à l’exemple de la reconnaissance de la langue berbère,Tamazight,comme langue officielle, montrent en effet que la question linguistique n’est pas un acquis, mais aussi que celle-ci est fortement liée au pouvoir politique.C’est dans ce cadre que nous avons choisi d’appréhender la politique d’arabisation algérienne de 1962 à 2000 en tant qu’enjeu multidimensionnel,avec pour exemple l’arabisation du système éducatif algérien afin d’en mesurer les conséquences sur l’ensemble du système algérien.Cette thèse s’articule autour de deux parties.La première partie pose les jalons de la construction de l’Etat algérien,à travers une rétrospective historique allant de l’Algérie précoloniale à l’Algérie contemporaine.Dans cette partie, deux chapitres sont abordés,le premier portant sur la genèse du système politique algérien à travers lequel sont analysés les principes et fondements de l’Etat algérien et sa formation nationale;et le second est consacré à la construction identitaire algérienne autour de la politique d’arabisation et particulièrement de la généralisation de l’utilisation de la langue arabe, et dans lequel a été questionné le rapport entre politique d’arabisation et édification nationale et identitaire.D’autre part, dans une deuxième partie traitant des usages politiques de l’arabisation en Algérie,un premier chapitre empirique a été traité afin de cerner la politique d’arabisation de façon plus pragmatique, notamment à travers son application dans l’enseignement algérien; et enfin dans un second et dernier chapitre,c’est la politique d’arabisation au cœur du pouvoir algérien et la mise en exergue des dynamiques, des enjeux et des luttes de pouvoir que cette politique a fait naître qui sont étudiés. Dans cette perspective, nous nous sommes interrogés sur le rôle et la fonction de la politique d’arabisation dans la construction nationale et étatique algérienne, et plus globalement dans l’édification du système politique algérien. En d’autres termes, il s’agit de déconstruire les liens entre une politique dite linguistique et le pouvoir qui l’a mise en place en retraçant l’évolution historique de la politique d’arabisation algérienne depuis l’indépendance du pays en 1962 jusqu’en 2000.L’on verra ainsi comment cette politique est présentée d’abord comme une politique linguistique, puis comme une politique identitaire et idéologique pour enfin se révéler être une politique de pouvoir et véritable enjeu de luttes entre les différentes factions au pouvoir.Ainsi,d’un point de vue strictement théorique,nous avons utilisé une approche constructiviste, de construction nationale mais aussi identitaire,en nous appuyant sur des théoriciens tels qu’Anthony D.Smith,Ernest Gellner,Benedict Anderson,Adrian Hastings,ou encore Juan Linz. Du point de vue idéologique,la politique d’arabisation relève clairement de l’idéologie arabo-musulmane dans laquelle s’inscrit explicitement l’aile conservatrice du parti unique FLN (Front de libération nationale) qui l’a instaurée.A partir de là,nous avons questionné le rapport de la politique d’arabisation à l’idéologie arabo-musulmane.Ce sont donc tous ces éléments, politiques, idéologiques et identitaires qui donnent naissance à la mise en place d’une succession importante de lois d’arabisations.Parmi elles,la principale est la loi n°91-05 portant généralisation de l’utilisation de la langue arabe qui a connu de nombreux bouleversements.Tout cela montre à quel point,la politique d’arabisation a été un processus lent,discontinu,parfois fragile,mais surtout qu’elle a été davantage au cœur de luttes de pouvoir,en servant ce dernier qu’une politique linguistique à proprement parler servant la langue arabe et la population arabophone. / The arabization policy is a common policy to the three countries of Maghreb,Morocco,Tunisia and Algeria.However,it has been more problematical in Algeria than in the two other countries. Actuallly,the algerian case is interesting to study because of the fact that the linguistic equation is still challenging and remain unresolved.The latest evolutions in the linguistic field,as the example of the recognition of the berber language,Tamazight,as an official language,show that this topic cannot be considered as an acquis,and above all that it’s an issue that is very much tied to political power.In that context,we’ve chosen to discuss the arabization policy from 1962 to 2000 as a multidimensionnal issue,with the example of the educational system in order to give a more valid measure of its impact on the algerian system as a whole,the political,social and economic system as well as the ideological,linguistic and cultural one.This thesis is structured around two parts.The purpose of the first part is to establish the foundations of the construction of the algerian state,through an historical retrospective from the pre-colonial period to the post-colonial one.In this part,two chapters are submited.The first one deals with the algerian political system’s genesis into which the principles and foundations of the algerian state and its national formation;the second chapter focuses on the algerian identity building around the arabization policy and especially the generalization of the utilization of the arabic language,it questions the link between arabizaion policy and national and identitary building.On the other hand,the second part is about the political purposes of the arabization policy in Algeria in which the first chapter is empirical in order to get a clear understanding of the pratical side of the arabization policy,particularly in the educational system;and finally the second and last chapter is about arabization and power,it comes to include arabization policy in the heart of the algerian power and to point out the dynamics,the issues,concerns and struggles that are involved by such a policy.When we look at that perspective,we have questioned the role and function of the arabization policy in the algerian state and national building,and more generally in the edification of the algerian system and its particular characteristics.In other words,it is about deconstructing the links between a policy known as linguistic and the power that established it,by tracing the historical evolution of the arabization policy since Algeria’s independance in 1962 to 2000.Thus,we have seen how the arabization policy has been first presented as a linguistic policy,then as an identity policy and finally has proven to be a power policy and a real power game and struggle.In this way, from a strict theorical point of you,we’ve first presented a constructivist approach of a national building and identity building,by using theorists’ references such as those of Anthony D.Smith,Ernest Gellner,Benedict Anderson, Adrian Hastings,and Juan Linz.From an ideological point of view,arabization policy goes to arab-islamic ideology into which explicitly fit the conservative faction of the single party NLF(National Liberation Front)which has initiated it.The arab-muslim orientation is begining to dawn at the first sign of algerian nationalism.From there,the relation between arabization policy and arab-muslim ideology has been questioned.All these facts,political,ideological and identity ones set up a series of arabization laws. Amongst them,the main one is the law n°91-05 on the generalization of the utilization of the arabic language which has experienced difficulties.All of this points out how much arabization policy has been a very long process,discontinuous,and fragile.But especially,we have proved that arabization policy has been more a power issue serving the algerian political regime than a linguistic policy serving arabic language and population.
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