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Étude des mosaïques de Vénus et d'Orphée en Grande-Bretagne au Bas-Empire

Haître-Ford, Micheline de 16 April 2024 (has links)
À l'intérieur du vaste répertoire de mosaïques romaines, les mosaïques de Grande-Bretagne, dont le nombre atteint 1200, occupent une place significative. Cette étude porte sur dix-huit (18) mosaïques bretonnes, toutes datées du 4e siècle, la période la plus prolifique. Nous avons choisi pour notre recherche les thèmes de Vénus et d'Orphée pour leur nombre important et pour l'intérêt qu'ils présentent. Après l'introduction qui traite de l'état de nos connaissances générales sur les mosaïques en Grande-Bretagne, viennent quatre chapitres comprenant respectivement un catalogue et une étude iconographique des mosaïques de Vénus puis d'Orphée. Les mosaïques analysées sont celles de: Hemsworth, Rudston, Low Ham, Kingscote, Bramdean, Littlecote, et Bignor pour Vénus; de Newton St. Low, Withington, Winterton, Horkstow, Littlecote, Cirencester Dyer Street, Barton Farm, Woodchester, Brading, Nunney et Pit Meads pour Orphée. Chaque mosaïque est située géographiquement et, autant que possible, dans son contexte, puis vient une description détaillée, suivie de la bibliographie. L'étude iconographique analyse le schéma puis les motifs iconographiques pour établir une classification typologique, en comparant ces mosaïques avec d'autres en Grande-Bretagne et ailleurs, ainsi qu'avec d'autres types de monuments. Le dernier chapitre traite des écoles de mosaïstes identifiées en Grande-Bretagne par l'étude stylistique des mosaïques. En plus de tableaux dans le texte, le travail est accompagné de 57 photos d'ensemble et de détail. La bibliographie comprend une centaine de titres.
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Étude de l'Interaction du Vent Solaire avec Mars: Implications sur les Mécanismes d' Échappement Atmosphérique

Bertucci, César 02 December 2003 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à l'étude de l'interaction du vent solaire avec Mars à l'aide des données obtenues par les magnétomètres et le spectromètre d'électrons MAG/ER à bord de la sonde Mars Global Surveyor (MGS) pour en déduire des contraintes sur les mécanismes d'échappement non thermiques à l'issue de cette interaction. Tout d'abord, nous analysons des ondes de très grande amplitude et fortement cohérentes à la fréquence locale de giration des protons qui ont été observées pour la première fois. Une analyse théorique sur la génération de ces ondes dans le cadre de la théorie linéaire permet de les associer au phénomène d'implantation des H+ d'origine exosphérique. Pourtant, la nature de ces ondes ainsi que des simulations MHD Hall multi-fluide montrent que ces ondes ont une origine non linéaire. Des études théoriques supplémentaires seront donc nécessaires afin d'établir à partir des propriétés de ces ondes des contraintes sur les paramètres des modèles d'exosphère actuels et sur le taux d'échappement atmosphérique. D'autre part, nous caractérisons exhaustivement la frontière d'empilement magnétique (MPB), une frontière plasma permanente entre l'onde de choc et l'ionosphère. En particulier grâce à une étude de la topologie du champ magnétique, nous démontrons que l'enroulement de lignes de champ est fortement accéléré lorsque la MPB est franchie. Cette étude nous permet également de démontrer l'existence de la MPB autour de Vénus où la frontière n'avait jamais été identifiée. En conséquence, les résultats de cette thèse montrent que cette frontière est commune à tous les objets atmosphériques faiblement magnétisés et le fait que son existence est profondément liée à la nature multi-ionique de leur interaction.
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Etude des émissions de monoxyde d'azote (NO), observées en ultraviolet par SPICAV/Venus Express, en mode d'occultation stellaire

Royer, Emilie 23 March 2011 (has links) (PDF)
Les émissions de monoxyde d'azote (NO) sont observables sur toutes les planètes telluriques entourées d'une atmosphère. Sur Vénus, ces émissions ont été identifiées en 1979. Elles sont classiquement observables dans l'ultraviolet, entre 180 et 300 nm, mais il est également possible de les détecter en infrarouge entre 1,2 et 1,3 μm. L'émission aéronomique du NO est due à un processus de recombinaison radiative se produisant du côté nuit de la planète. L'atmosphère de Vénus est composée essentiellement de CO2 et de N2 et côté jour, les radiations solaires cassent ces molécules et libèrent des atomes d'azote et d'oxygène. Dans la haute atmosphère, au-dessus de 100 km, les vents zonaux transportent ces atomes vers le côté nocturne où ils se recombinent pour former du NO et émettent alors un rayonnement ultraviolet. L'émission aéronomique du NO est ainsi un bon traceur de cette circulation sub-solaire/anti-solaire. La mission Venus Express, actuellement en orbite autour de Vénus, possède à son bord l'instrument SPICAV, un spectromètre capable d'observer les émissions de NO dans l'ultraviolet. Les travaux de cette thèse se basent sur les observations SPICAV réalisées en mode d'occultation stellaire. Ce jeu de données, sur lequel les émissions de NO apparaissent, permet d'agrandir la base de données sur cette émission aéronomique et permet une approche complémentaire des observations au limbe. Le travail a consisté à établir deux méthodes d'inversion de ces émissions de NO. La première méthode, appelée modèle direct, est une simulation de ce que nous devons observer avec SPICAV en occultation stellaire. La seconde méthode, nommée algorithme d'inversion, est une inversion matricielle des données. Chaque méthode aboutit aux caractéristiques de la couche de NO présente dans l'atmosphère de Vénus. Nos résultats permettent de mieux contraindre le contexte dynamique de l'atmosphère vénusienne, aux altitudes supérieures à 100 km.
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La métaphore comme "passeur culturel" dans l'oeuvre de Vénus Khoury-Ghata / The Metaphor used as a “Cultural Crossing” through the Complete Works of Vénus Khoury-Ghata / La metafora come “passeur culturale” nell’opera di Vénus Khoury-Ghata

Tumia, Francesca 26 November 2015 (has links)
À travers ses créations littéraires, Vénus Khoury-Ghata, écrivaine libanaise francophone vivant à Paris, propose une alternative à une représentation cloisonnante du Liban et de l’identité libanaise. Son regard, développé en français depuis le « dehors », met à profit sa marginalisation à l’égard d’une littérature nationale soucieuse d’« authenticité culturelle » pour inventer d’autres images de son pays d’origine. L’effet littéraire et stylistique produit par une écriture poétique et romanesque, qui se situe à l’intersection des cultures et des langues, est particulièrement saisissant dans son emploi de la métaphore. Cette figure de style est envisagée d’abord à travers les problématiques de la représentation du national, puis dans sa fonction de « passeur culturel » dans le texte, dans un premier temps dans une perspective interculturelle, et dans un second temps dans une perspective transculturelle.Dès lors que l’on considère la culture comme un processus plutôt que comme un patrimoine, la métaphore khouryghatienne se présente comme un dispositif stylistique dans le texte qui ouvre des possibles dans les discours identitaires. En ce sens elle joue chez Vénus Khoury-Ghata le même rôle que la Relation dans la totalité-monde glissantienne. Par le travail de la métaphore, l’œuvre khouryghatienne ouvre la conscience nationale à la conscience mondiale en réalisant la rencontre entre de multiples cultures et œuvre à la compréhension et à la reconstruction identitaire du peuple libanais. / Through her literary works, Francophone Lebanese writer Vénus Khoury-Ghata who resides in Paris, suggests an alternative idea to that of the isolated representation of Lebanon and of the Lebanese identity. Expressed in French from the outside of her motherland’s limits, her point of view makes good use of her marginalization towards the national literature which worries about its “cultural authenticity” while aiming to invent other images of her own country.The literary effect produced through the writing of her poetry and novels, which is situated and placed in the meeting point of cultures and languages, is thought particularly striking through her use of the metaphor. This figure of speech is contemplated primarily through the issues about the representation of the Nation, and it is then dealt with its function of “cultural crossing” through text, firstly in an intercultural perspective and secondly in a transcultural one. Seeing that they consider culture as a process rather than that of heritage, the khouryghatien metaphor in the text stands as a way of disclosing the realms of “possibles” in the Identity studies. In this sense, it plays the same role in Vénus Khoury-Ghata’s work as the Relation in Glissant’s total world. Through the metaphor task, khouryghatien poetry and novels widen national consciousness to the world by encouraging the meeting among multiple cultures and it also works for understanding and reconstructing the identity of the Lebanese people. / Attraverso le sue creazioni letterarie Vénus Khoury-Ghata, scrittrice libanese francofona residente a Parigi, propone un'alternativa ad una rappresentazione separativa del Libano e dell'identità libanese. Il suo punto di vista, elaborato in francese "dall'esterno", mette a profitto la propria marginalizzazione rispetto ad una letteratura nazionale attenta a preservare un’"autenticità culturale" per creare immagini diverse del suo paese d'origine. L'effetto letterario e stilistico prodotto da una scrittura - e in versi e in prosa - situata nell'intersezione di culture e lingue, riesce particolarmente incisivo nell'uso della metafora. Questa figura stilistica viene esaminata anzitutto attraverso le problematiche della rappresentazione del significato nazionale, quindi nella sua funzione di "passeur culturale" nel testo, dapprima nell'ambito di una prospettiva interculturale e poi entro una prospettiva transculturale. Qualora si intenda la cultura come un processo "in fieri" anziché un patrimonio esclusivo da salvaguardare, la metafora khouryghatiana appare come un dispositivo stilistico atto ad aprire dei "possibili" nei discorsi identitari. In questo senso essa gioca nell’opera di Khoury-Ghata lo stesso ruolo della Relazione nella totalità-mondo di Édouard Glissant. Tramite la creazione della metafora, l'opera khouryghatiana apre, dunque, la consapevolezza nazionale a quella mondiale favorendo l'incontro tra più culture e concorre alla comprensione e alla ricostruzione identitaria del popolo libanese.
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Les gravettiens des Pyrénées. Des armes aux sociétés.

Aurélien, Simonet 16 January 2009 (has links) (PDF)
Notre travail universitaire s'appuie sur l'étude de l'industrie lithique gravettienne des célèbres cavités de Brassempouy et d'Isturitz situées à 70 kilomètres environ l'une de l'autre. Une mise à portée régionale de nos résultats à l'échelle pyrénéenne nous a permis, dans un second temps, d'appréhender le cœur chronologique (et culturel ?) du phénomène gravettien. Dans une troisième étape, nous avons élargi nos comparaisons à l'ensemble du territoire français et européen, toujours sur la base de l'industrie lithique mais en conservant des réflexions qui font largement appel à l'art et au domaine du symbolique au sens large. En partant de l'observation d'une valeur ostentatoire conférée à certaines armatures de la grotte du Pape de Brassempouy, nous apportons de nouveaux indices en faveur d'une lecture unitaire et européenne du phénomène gravettien déjà illustrée par les statuettes féminines. Ainsi, la récurrence de certaines armatures, dont les pointes à cran représentent l'exemple le plus évident, au sein des grands centres gravettiens que sont Brassempouy, les Balzi Rossi, Willendorf ou Kostienki vient conforter l'idée d'un phénomène d'uniformisation européen durant le Gravettien. La " mythologie de la fécondité féminine " illustrée par les " Vénus " conserve sa place idéologique centrale mais pourrait se trouver complétée par une composante symbolique plus difficile à cerner.
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L’eau dans l’oeuvre de Terrence Malick / Water in the work of Terrence Malick

Ziegler, Damien 11 December 2015 (has links)
L’eau est chez Terrence Malick une figure emblématique de la nature, ce dans une certaine continuité avec l’ensemble du cinéma américain le plus populaire (Steven Spielberg). Malick, en dépit d’une formation en philosophie, n’apparaît pas comme une figure isolée dans son pays.La nature se cache (Héraclite). Elle présente un visage insouciant à l’enfance avant de revêtir le masque de l’indifférence à l’âge adulte. Mais l’invisible de la nature traduit moins de l’effroi que du mystère (Jacques Tourneur). L’indifférence cède la place au véritable étonnement philosophique, celui de la création du monde (naissance de Vénus). Le voile de la nature peut susciter de la violence (le monde de la technique de Heidegger). Y renoncer au profit de la contemplation est possible (Henry Hathaway et le film Peter Ibbetson). La posture du retrait sera privilégiée à la force (Minnelli au cinéma, Marc Aurèle ou Leibniz en philosophie). La piscine et le pont illustrent le rapport de distance existant entre l'individu et l’eau. S’agissant de l’eau prise comme symbole de l’écoulement temporel, l’écueil est de l’appréhender comme un motif de dislocation entre les âges de la vie. Elle est dans le même ordre d’idées une figure privilégiée de la mort. Cette illusion peut être écartée par une appréhension renouvelée des âges de la vie, qui ne se succèdent pas mais s’unissent en permanence en une union qui rappelle la leçon de Proust et bien avant lui d’Héraclite, avec son enfant qui joue présenté comme symbole du temps. Le pont figure là encore un symbole de ce temps retrouvé capable de soigner des maux souvent rencontrés dans le cinéma américain (syndromes de Carlotta et Lolita). / Water constitutes with Terrence Malick a fundamental figure representative of nature, in the lineage of the most popular American cinema (Spielberg). Malick, despite the importance of his philosophical culture, appears the contrary of an isolated figure in his country.The main characteristic of nature is to hide (Heraclitus). Nature presents a friendly face to the child and becomes indifferent for the adult. The invisibility of nature in water conveys less fright than a sense of mystery (Jacques Tourneur). Indifference gives way to philosophical wonder linked to the creation of the world from water (the birth of Venus).Violence can respond to the veil (the technical world of Heidegger). But contemplation can replace cold reason (Henry Hathaway and his movie Peter Ibbetson). The idea is not to force nature to deliver its message, but to step back in a way announced by philosophers Marcus Aurelius and Leibniz, and movie maker Minnelli. The swimming pool and the bridge represent two space figures which permit to illustrate the distance between the individual and water.As to water as a symbol of time flowing, the mistake is to understand time as fragmented periods of life without any connection. Water is also a symbol of death. The illusion can vanish when apprehending time in a renewed manner. The ages of life do not follow each other but are permanently combined in a union reminiscent of Proust’s teachings. The bridge represents once more this time newly found able to heal psychological diseases often encountered in American cinema (syndromes of Carlotta and Lolita).
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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vénus et Neptune en Crète : la fonction dramatique des divinités dans Idoménée de Danchet et Campra.

Bleau, Melynda 01 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le rôle des divinités dans la structure dramatique de la tragédie en musique Idoménée d’Antoine Danchet et d’André Campra, originalement créée en 1712 et remaniée en 1731. L’étude répond à des questions d’ordre structurel quant à l’évolution du genre et montre de quelle façon la représentation des dieux dans Idoménée est liée à une ouverture formelle qui annonce la disparition du prologue, puisque les divinités n’y sont plus confinées à une fonction de louange du roi, mais contribuent activement à lancer l’action dramatique dès cette partie liminaire de l’opéra. Par un bref aperçu historique de la tragédie lyrique et des traditions mythologiques se rapportant à Vénus et à Neptune, ce mémoire questionne la place de ces dieux dans l’univers des hommes, tel que l’envisage la tragédie lyrique, qui démontre, comme on le sait, une propension à unifier les mondes surnaturel et humain. Dans Idoménée, cette unification passe en grande partie par l’usage d’un prologue qui fait office de premier acte, en assurant aux divinités en question une fonction essentielle à la structure dramatique. / This essay focuses on the deities’ role in the dramatic structure of Antoine Danchet and André Campra’s Idoménée, a tragédie en musique originally written in 1712 and rearranged in 1731. This research raises questions about the evolution of this particular genre while aiming to show how the representation of the Gods in Idoménée is linked to a formal opening which announces the disappearance of the prologue during the 1740s, as the deities are no longer used to solely praise the king but actively contribute to start off the dramatic effect as early as this opening part of the opera, thus giving a new function to the prologue. Through a brief historical overview of the French opera genre known as tragédie lyrique and of the mythological traditions linked to Venus and Neptune, this essay questions the place of these two deities in the human universe as envisioned by the tragédie lyrique which, as it is well known, tends to unify the supernatural and human worlds. In Idoménée, this unification mostly occurs through the use of a prologue, which also forms the first act of this drama, giving the deities in question an essential role in the dramatic structure of the opera.
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Vénus et Neptune en Crète : la fonction dramatique des divinités dans Idoménée de Danchet et Campra

Bleau, Melynda 01 1900 (has links)
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Zolova Théresa Raquinová a její literární inspirace / Novel Thérese Raquin by Émile Zola and it's literary inspiration

Raatzová, Tereza January 2012 (has links)
Title of the thesis: The novel Thérèse Raquin by Émile Zola and its literary inspirations Keywords: naturalism, realism, love triangle, a female heroine, jealousy, murder, femme destructrice, Thérèse Raquin, Madeleine Férat, LʼAmoureuse comédie, Germinie Lacerteux, La Vénus de Gordes, Lʼassassinat du Pont-Rouge, Un mariage dʼamour, La Bête humaine, Émile Zola, frères de Goncourt, Charles Barbara, Adolphe Belot, Ernest Daudet Abstract: This thesis is mainly a literarily comparative study, analysing several literary works preceding and influencing Zola's novel Thérèse Raquin; namely in these works Zola had found the basic story for his next novel. The analysis of the following impact of the novel Thérèse Raquin on further Zola's work is also emphasised. The comparison of novels follows after the overall inclusion of Zola's works into the literary-historical context of his time. The aim of the work is first of all to reveal and make more familiar the Zola's fascination by the central theme and the main heroine of the novel Thérèse Raquin

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