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Löwen und Mischwesen in der archaischen grieschischen Kunst eine Untersuchung über ihre Bedeutung /

Muller, Pierre. January 1978 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Universität Zürich, 1978. / Includes indexes and bibliographical references.
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Voiler son visage en Grèce ancienne : étude d'iconographie féminine / Veiling her face in ancient Greece : a study of women iconography

Martin, Nathalie 22 March 2013 (has links)
Le regard de l'autre est ce qui fait de nous des êtres humains. L'homme se nourrit de l'homme. Voiler son visage c'est priver l'autre de son image, c'est-à-dire de son identité naturelle et culturelle. Les motifs de femmes aux visage voilé apparaissent à Athènes au début du Ve siècle sur des vases à figures rouges. Des « mantel dancers » aux femmes trônantes différentes façon de voiler son visage ont été représentées. Ces images ont été découvertes de l'Asie mineure à l'Italie et de la mer Noire à la Cyrénaïque et à l'Egypte et dont les significations sont peu connues. La prise en compte des informations fournies par les documents d'autres natures, qui présentent un programme iconographique complet (céramiques, fresques, bijoux) a permis d'isoler sept groupes autour des différentes façons d'être voilé. Ils ont été datés et contextualisés. La prise en compte de toutes les variations que présentent les motifs, ainsi que des données fournies par les documents d'autres natures ont permis de donner un sens à un matériel, parfois issu de fouilles anciennes au contexte archéologique imprécis, et surtout de faire émerger des associations récurrentes porteuses de sens. Associée à un travail sur la valeur du geste et le sens du voile dans la société grecque, cette étude a permis de lier ces statuettes, longtemps objets d'interprétations différentes (femmes mariées, danseuses professionnelles, etc.), à des cérémonies féminines post-nuptiales liées à la fécondité, ainsi qu'avec certaines pratiques de cultes de type mystérique, comme celles du culte de Déméter ou de Cybèle. / The way the others perceive us is what makes us human beings. Humans feed off each other. To veil one's face is to deprive others from one's image, i.e. of one's natural and cultural identity. Veiled women first appear in Athens in the early 5th Century on red-patterned vases. From « mantel-dancers » to enthroned women, several ways of veiling one's face have been depicted. Between the 4th century and the 1st Century BCE, earthworks reveal an important number of works dedicated to various types of veiled women, found in as many different locations as Asia Minor, Italy, the Black Sea, Cyrenaica and Egypt, the meaning of which is little known. The consideration of documents of other types, thus offering a complete iconographic program (ceramic, frescoes, jewellery) has allowed to identify seven types of veiling. They have been dated and contextualized. Considering all the variations of these patterns, as well as the data obtained from documents of other types, has allowed to derive meaning from the material – sometimes originating from old excavations with precious little in the way of archaeological context – and, particularly, to reveal recurring, meaningful associations. Combined with work on the importance of gesture and the significance of the veil in Greek society, this study allows for the establishment of a connection between those statues, which for a long time have been subject to various interpretations (such as married women, professional dancers, and so on), and post-nuptial feminine ceremonies related to fecundity, as well as with some aspects of mysteries, such as those devoted to Demeter or Cybele.
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Los vasos-efigie antropomorfos: un ejemplo de la orfebrería de la costa central durante el Periodo Intermedio Tardío y el Horizonte Tardío

Carcedo, Paloma, Vetter, Luisa, Diez Canseco, Magdalena 10 April 2018 (has links)
Anthropomorphic Effigy Vases: A Silvermith’s Production during the Late Intermediate Period and Late HorizonAnthropomorphic effigy vases have been classified, without any scientific basis, as belonging to the Chimu Culture. This investigation shows how these kinds of vases are more related in iconography as well as in provenance with the iconography of the central coast of Peru. In a selection of nine vases analysed, we determine different techniques of manufacture, which indicate the high technological complexity achieved by the precolumbian metal smiths during the Late Intermediate period and the Late Horizon. This study seeks to clarify, with the help of historic and ethnographic documentation, the social importance of the silversmith’s workshops that elaborated the effigy vases in question. We hope through the study of these archaeological remains and their comparison with historical texts, to decipher the symbolic and ritual value, as well as possible religious influences in their manufacture along the Peruvian coast. Finally, the possible process used by the coastal metal smiths in the manufacture of the effigy vases was identified by means of electronic microscope and metalographic analysis. / Desde hace mucho tiempo, un tipo especial de objetos rituales —los vasos-efigie antropomorfos de metal— han sido clasificados, sin sustento científico, como pertenecientes a la cultura Chimú. La investigación llevada a cabo por las autoras demuestra cómo este tipo de vasos está más relacionado, tanto en iconografía como en procedencia, con la temática iconográfica de la costa central del Perú. Se trata de un corpus de nueve vasos analizados con el que se determinaron diferentes técnicas de manufactura que muestran la alta complejidad tecnológica lograda por los orfebres tanto en el Periodo Intermedio Tardío como en el Horizonte Tardío. Para la realización de dicha investigación se ha utilizado documentación tanto histórica como etnográfica, las que permitieron explicar la posible importancia social de los talleres de los orfebres o plateros que manufacturaron dichos vasos. Estudios comparativos entre los restos arqueológicos con textos históricos ayudaron a descifrar el valor simbólico o ritual para el que fueron elaborados y su posible influencia religiosa en otros lugares de la costa peruana. Por último, los análisis metalográficos y microscopía electrónica identificaron las posibles formas de manufactura utilizadas en estos vasos por los antiguos orfebres o plateros de la costa.
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Raffaele Gargiulo e la sua collezione di vasi al Museo Archeologico Nazionale di Napoli : ricerche sul restauro dei vasi antichi nella prima metà del XIX secolo a Napoli : tecniche e materiali / Raffaele Gargiulo et sa collection de vases (Musée Archéologique National de Naples) : recherches sur la restauration des vases antiques dans la première moitié du XIXe siècle à Naples : techniques et matériaux / Raffaele Gargiulo and his vases collection in the National Archaeological Museum of Naples : research on the restoration of ancient vases in the first half of the nineteenth century in Naples : techniques and materials

Luppino, Angela 26 January 2017 (has links)
La recherche a analysé la figure éclectique de Raffaele Gargiulo, marchand d'antiquités célèbre en Europe, collectionneur, personnage complexe et controversé de l'histoire du Musée de Naples, dans le monde des Antiquités napolitaines de la première moitié du XIXème siècle. À partir de sa collection d’objets provenant de la Grande-Grèce; l'une des plus riches du Musée de Naples, et en examinant en particulier les vases peints, nous avons analysé ses méthodes de travail ainsi que ses techniques de restauration, les matériaux qu’il a utilisés et les choix qu’il a faits pour reconstruire et comprendre les critères qui ont guidé la pratique de la restauration des vases du musée Royal Bourbon dans la première moitié du XIXème siècle. La recherche a analysé les événements historiques qui ont conduit le Musée Royal à acheter l’intégralité de la collection de Raffaele Gargiulo et, en particulier, sa collection de vases. Le travail effectué est accompagné de documents d'archives qui illustrent les longues négociations concernant l'achat des matériaux, commencé en 1852 et achevé en 1855 et renseignent sur les tendances et les choix effectués par le Musée Royal de Naples en étroite collaboration avec la Commission des Antiquités et des Beaux-Arts. L’enquête a permis d’en savoir plus sur le restaurateur-marchand qu’était R. Gargiulo et sur les relations qu’il entretenait avec les personnes impliquées dans ces affaires. En partant des sources bibliographiques, des anciens inventaires et des documents d’archives, nous avons identifié les vases de la collection Gargiulo (environ 481 vases) et tous les “vases Gargiulo" achetés par le Musée de Naples. Nous avons compilé le catalogue des vases, en les classant par type de céramique et en rédigeant une fiche pour chacun d’eux. À travers le catalogage des vases, qui a permis la reconstruction de la collection, nous avons cherché à identifier et à mettre en évidence les goûts du collectionneur R. Gargiulo mais aussi des personnes impliquées dans les choix (ministre, directeur du Musée, experts), qui ont déterminé un certain style pour les collections du Musée de Naples. / The research focuses on the eclectic figure of Raffaele Gargiulo, who was a dealer, an expert, a restorer, a collector, a controversial figure in the history of the Naples Museum and Neapolitan antiques market in the first half of the nineteenth century. Starting from his collection of antiquites, one of the richest coming from Magna Graecia and which arrived in the Naples Museum, we have primarily examined the vases and have tried to analyze the restoration methods, the materials used and the choices made to reconstruct the criteria that guided the practice of the vases restoration in the Royal Bourbon Museum in the first half of the nineteenth century. The research analyzes the historical events that led to the purchase, by the Museum, of Raffaele Gargiulo’s collection, focusing mainly on the study of the vases collection. The research, enriched by archival documentation aimed at illustrating the long negotiation in the acquisition of the objects, which began in 1852 and ended in 1855, has shown the judgements and the choices made by the Neapolitan Museum in cooperation with the Commissione di Antichità e Belle Arti. Furthermore, it has contributed to define the figure of the restorer-dealer Gargiulo and his relationship with the people interested in the deal. A combination of archival documentation, old inventories and surveys in the Museum’s stores has allowed us to identify the Gargiulo’s vases collection (about 481 vases) and all the "Gargiulo’s vases" in the Museum. The vases catalogue has been created, in order to classify them according to type of ceramic, with an individual file for each vase. Thanks to the catalogue, which has aimed to the reconstruction of the collection, we have been able to highlight the aspects related to the criteria and to the taste of the collector Gargiulo and of the figures involved (Minister, Director of the Museum, experts, etc.). They have all contributed to the enrichment of the collections of the Naples Museum through the variety of artifacts and provenance from different locations in the Naples Kingdom.The research has also investigated the figure of the restorer Gargiulo, his "career" and his activities at the «Officina dei Vasi Italo-greci» of the Naples Museum. The restoration methods have been analyzed on some vases that still preserve the ancient interventions, focusing on a comparative study between old photos and archival documentation. / La ricerca ha analizzato l'eclettica figura di Raffaele Gargiulo, commerciante, abile restauratore, collezionista, figura controversa nella storia del Museo di Napoli e dell’antiquaria napoletana nella prima metà del XIX secolo. Partendo dalla sua collezione, una delle raccolte più ricche di materiali di provenienza magnogreca mai giunte nel Museo di Napoli, esaminando in particolare i vasi, si è cercato poi di analizzare i metodi di restauro, i materiali adoperati e le scelte attuate per ricostruire e comprendere i criteri che guidarono la pratica del restauro dei vasi del Museo Borbonico nella prima metà dell'Ottocento. La ricerca ha analizzato le vicende che hanno portato all’acquisizione da parte del Museo Borbonico della collezione di Gargiulo nella sua totalità e, in particolare, della collezione vascolare. Il lavoro, corredato da documenti archivistici volti ad illustrare la lunga trattativa nell'acquisizione dei materiali, iniziata nel 1852 e conclusa nel 1855, ha messo in evidenza le valutazioni, le tendenze e le scelte operate a Napoli presso il Museo in stretto rapporto con la Commissione di Antichità e Belle Arti e ha contribuito a delineare la figura del restauratore-commerciante Gargiulo e il suo rapporto con le figure che, più o meno appassionatamente, si interessarono alla vicenda.Sono stati individuati, sulla base delle fonti, degli antichi inventari e dei documenti archivistici, i vasi della collezione Gargiulo (481 vasi ca.) e tutti i “vasi Gargiulo” immessi nel Museo. Si è redatto il catalogo dei vasi, diviso per classi ceramiche e con la redazione di singole schede per ogni vaso. Attraverso il catalogo e quindi la ricostituzione della collezione, si sono potute individuare, nella sua varietà di classi ceramiche e di provenienze, gli aspetti relativi ai criteri e al gusto di Gargiulo e delle figure coinvolte (Ministro, Direttore del Museo, esperti, etc.) che hanno determinato anche una scelta di gusto e di rappresentatività per le collezioni del Museo di Napoli. La ricerca ha anche preso in esame la figura del restauratore Gargiulo, la sua “carriera” e la sua attività presso «l’Officina dei Vasi Italo-greci» del Museo di Napoli. Si sono esaminati i metodi di restauro su alcuni vasi che ancora conservano gli interventi antichi, anche attraverso uno studio comparativo tra le foto antiche e i documenti di archivio.
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L'historien et le peintre: représentations croisées de l'altérité en Grèce ancienne / Historian and the painter: crossed representations of the otherness in Ancient Greece.

Grousset, Gauthier 18 December 2009 (has links)
Nous nous proposons d’étudier, dans ce travail de thèse, le regard porté par les Grecs sur les étrangers, les « barbares », afin d’y déceler, en creux, quelques-uns des mécanismes de la construction de leur propre identité. Pour ce faire, nous avons choisi de nous intéresser à certains des aspects de la représentation du monde, des contrées, des peuples et des individus, tels qu’ils apparaissent dans les Histoires d’Hérodote, ainsi qu’à la manière dont les peintres de céramique attique ont figuré les Noirs. <p>Lorsque l’on se place du point de vue de la perception et de la représentation d’un objet, l’étude de ces deux supports particuliers offre des angles d’approches distincts, mais néanmoins complémentaires, sur une même problématique. En effet, il apparaît que l’horizon social d’Hérodote et celui des artisans du Céramique d’Athènes diffèrent grandement, ce qui induit naturellement une appréhension de l’altérité qui est propre à chacun d’eux et qui transparaît dans leurs productions. Les deux vecteurs de diffusion (littéraire et pictural) des représentations de l’Autre sont, quant à eux, soumis à des contraintes qui leur sont spécifiques et qui varient en fonction de la nature du support, entraînant une différence dans le niveau d’accès aux structures mentales individuelles et collectives propres à leurs auteurs. Les variations d’échelles à partir desquelles nous choisissons d’envisager la représentation de l’altérité possèdent des pertinences distinctes puisqu’elles permettent de faire apparaître des phénomènes jusqu’alors invisibles, en déplaçant l’accent des stratégies collectives à celles individuelles. Un questionnement qui prendrait en compte ces différents facteurs aboutit à l’approfondissement des conclusions sur les mécanismes à l’œuvre dans la construction des identités de l’Autre et donc de Soi, ouvrant ainsi une fenêtre sur l’histoire intérieure de l’« homme grec », figure multiple et mouvante que le changement d’éclairage que nous opérons (de l’individuel au collectif) permet de cerner avec un peu plus de finesse. <p><p>Dans notre étude sur les logiques de construction de l’altérité à l’œuvre dans les Histoires, nous avons choisi d’interroger les mécanismes qui prennent part à l’élaboration des identités à plusieurs niveaux, en progressant du général vers le particulier, depuis les structures les plus larges de l’image du monde, jusqu’à la mise en scène des individus, en passant par celles des contrées et des peuples. Chacun des niveaux interrogés présentant des problématiques distinctes, les solutions apportées ont logiquement divergé, dévoilant chaque fois des mécanismes de représentation différents. La pertinence de cette approche qui met l’accent, dans un premier temps, sur la géographie, réside dans le fait que pour Hérodote, un individu est indissociable du milieu physique dans lequel il évolue qui, par un système de déterminisme environnemental tempéré par le régime politique (selon qu’il est libre ou soumis, par exemple, au Grand Roi) influe profondément sur sa personnalité et son caractère. Il semble évident que le modèle abstrait qu’est la représentation géographique qui transcrit l’espace terrestre par l’acte du graphein, est tout autant une description qu’une interprétation ou une explication du monde. Il s’appuie sur des processus sociaux de sémantisation de l’environnement, qui sont le produit toujours particulier et contextuel d’un acte individuel, liés à la perception et à l’imagination structurante d’Hérodote. Nous avons ainsi d’abord souligné le poids de l’héritage des penseurs ioniens, et en particulier d’Hécatée de Milet, dans le type de regard et de questionnement posé par l’enquêteur sur le monde et les réalités qui le composent. De ce point de vue, son inscription dans une tradition « disciplinaire », possédant ses propres particularismes et présupposés inconscients, détermine de façon importante une grande part non seulement de sa méthodologie mais aussi de sa problématique. Nous avons également insisté sur l’omniprésence du politique dans la vision du monde d’Hérodote. En cela, l’attirance à peine voilée vers un bipartisme Europe/Asie dans le découpage de l’oikoumenê, illustre parfaitement le fait que le discours hérodotéen rend compte d’une géographie humaine qui traduit la réalité d’un monde tel qu’elle est vécue par les peuples et les individus, en se faisant le témoin des bouleversements géopolitiques qu’ont entraînées les Guerres Médiques. Nous nous sommes également penché sur les transformations opérées dans le réel qui visent à rendre la représentation du monde significative sur le plan structurel, mais également intelligible sur le plan purement cognitif. La schématisation géographique à laquelle est soumis l’espace à décrire, qui se lit dans les symétries et les alignements orientés par des facteurs narratifs et discursifs, permet au public de reconstituer une image cohérente du monde ou d’un territoire à partir de la représentation qui en est donnée. L’étude du tracé de certaines frontières, ou encore de la représentation de la Libye, nous a permis de mettre en lumière quelques-uns de ces mécanismes. Nous nous sommes ensuite tourné vers la représentation des peuples, des ethnê, en nous intéressant tout d’abord aux raisons qui ont poussé l’enquêteur à se consacrer plus spécifiquement aux nomoi et à l’histoire de certains d’entre eux et pas à ceux des autres. L’étude des listes de peuples nous a permis de mettre au jour les catégories employées par l’auteur afin de différencier et d’individualiser les ethnê à l’intérieur des ensembles plus vastes qui les englobent. Nous avons alors constaté que l’élaboration des identités collectives, grecque comme étrangères, s’effectuait par le jeu de certains critères (culturels, géographiques, ethniques, etc.) dont le choix et la variation d’intensité sont profondément liés au contexte de rédaction des Histoires et aux buts idéologiques que s’est fixés Hérodote à travers son récit des Guerres Médiques. Le premier point repose sur l’affrontement entre Athènes et Sparte, le second tient, entre autres choses, à la définition de la grécité en tant qu’idéologie universalisante qui met l’accent sur une vision supra-civique de la Grèce. Nous nous sommes enfin penché sur les différents aspects de la représentation du Lydien. Dans un passage spécifique des Histoires (I, 155), nous avons montré que le Lydien prend l’apparence d’un anti-modèle du citoyen isonomique, et permet à Hérodote de tenir un discours idéologique engagé visant à rendre compte des comportements anti-démocratiques de certains individus qui devaient faire débat dans l’Athènes contemporaine de la rédaction des Histoires. Enfin, l’étude des principaux personnages lydiens (Crésus et Pythios), de leurs actions et de leurs propos, nous a permis de conclure que ces individus ne sont mis en scène qu’en tant que personnages fictifs, d’une part garants de la logique structurelle narrative qui les dépasse, d’autre part incorporant ou intériorisant une catégorie sociale, marquant par là le déni de tout comportement individualisé. <p>En progressant dans notre étude du général au particulier, nous avons été frappé par le réseau de dépendances qui se tisse entre les différents niveaux superposés que nous avons tenté d’isoler :monde, territoire, peuple et individu. L’oikoumenê est perçu comme la juxtaposition de territoires définis par les populations qui y vivent, elles-mêmes constituées d’individus. Le climat influe sur la structure générale du monde, sur celle des territoires, ainsi que sur le caractère des populations selon un déterminisme environnemental que nous avons mis en lumière. Ce même déterminisme est toutefois tempéré par le jeu du politique, les peuples libres et ceux assujettis à des rois n’étant pas égaux devant leur environnement géographique ou climatique respectif. C’est encore le politique qui, tout en fixant les contraintes de construction individuelle, les personnages n’ayant pas d’autonomie propre, influe sur le découpage du monde qui voit s’affronter l’Europe et l’Asie. <p><p>Nous avons consacré la seconde partie de notre travail à l’image du Noir dans la céramique, car de tous les étrangers que les peintres de vases ont choisi de figurer, le Noir a cela de particulier qu’il est le seul à présenter une altérité physique patente. En effet, quel que soit son vêtement, son armement ou le contexte dans lequel il est représenté, il ne fait aucun doute que nous avons affaire à un étranger. Nous avons découpé notre corpus de vases en différentes séries que nous avons étudiées successivement, ce qui nous a permis d’en souligner la logique et d’en faire ressortir le sens. Nous avons tout d’abord remarqué que les scènes de vie quotidienne montrent le Noir sous les traits de l’esclave, mais d’un esclave au statut iconique particulier, puisqu’il semble être mis en scène afin de souligner l’aisance financière de son propriétaire. Nous nous sommes ensuite intéressé aux représentations des personnages mythiques d’origine éthiopienne, au premier rang desquels Memnon, Andromède et Céphée. Hormis ce dernier, qui est caractérisé à une seule reprise par un faciès non-grec, il apparaît que les imagiers les ont généralement représentés avec une physionomie grecque, comme si leur ascendance divine empêchait de les affubler de traits négroïdes. Si Memnon est généralement figuré sous les traits paradigmatiques de l’hoplite héroïque des cycles épiques, les autres sont souvent vêtus « à l’orientale ». Les compagnons de Memnon, les guerriers éthiopiens, représentent une large part du corpus des scènes figurées. Ils apparaissent en grand nombre sur les alabastres du Groupe des Alabastres au Noir, qui sont construits sur un schéma pictural très répétitif, et pour lesquels il est possible d’expliquer leur présence, entre autres raisons, par une adéquation entre le support (vase à parfum renvoyant à l’Egypte) et le décor exotique. Sur les autres types de vases, nous avons constaté qu’en tant que combattant marginal, non-hoplitique, l’Ethiopien est cantonné, sans surprise, dans un registre voisin, mais pas confondu, de celui des Scythes ou des Amazones, desquelles il est proche sur le plan de certains contextes narratifs (liés à l’épisode troyen), mais également des catégories de la guerre (en particulier dans la série du Groupe des Alabastres au Noir). Les grandes variations dans son équipement et dans son apparence, suggèrent toutefois qu’il n’est pas un modèle de référence habituellement utilisé par les peintres qui l’ont bien souvent employé dans un rôle contextualisant, par exemple en tant qu’attribut de Memnon qu’il permet d’identifier. Nous montrons ensuite que les raisons de la grande popularité de la figure du Noir sur les vases moulés en forme de têtes humaines étaient diverses et variées. A l’instar des alabastres, sa présence sur les aryballes est probablement à mettre sur le compte d’une adéquation du contenu et du contenant, l’individu négroïde faisant référence, dans l’imaginaire collectif, à ces contrées éloignées d’où provenaient les parfums. Extrapolé sur les vases liés au banquet, canthares, mugs et oinochoai, il donne l’opportunité aux artisans d’explorer le registre de l’altérité face auquel le citoyen athénien affirme son identité. Que sa présence s’explique par une assimilation du vase à celui qui le manipule, comme c’est le cas pour la femme, ou qu’il repose sur un jeu de mots basé sur un épithète du vin (aithops), le commentateur moderne doit garder à l’esprit que bon nombre des raisons qui ont poussé les artisans à représenter ce motif sur ce type particulier de vase nous sont perdues à jamais. En effet, hors de tout contexte narratif, ces têtes restent ce qu’il y a de plus proche du pur motif décoratif pour lequel les interprétations devaient être multiples. Enfin, cette exploration de l’image du Noir dans la céramique n’aurait pas été complète sans une étude de la figure de l’Egyptien. En effet de nombreux exemples illustrent le fait que les artisans athéniens ont souvent représenté les Egyptiens sous des traits négroïdes, qu’il s’agisse de l’individu dévoré par un crocodile sur les vases-statuettes de Sotades, ou de celui suppliant un Grec sur le col d’un autre vase plastique de ce même artisan, mais surtout des prêtres ayant pris part à l’épisode mythique opposant Héraclès au pharaon Bousiris, épisode au cours duquel ils endossent le rôle du mauvais sacrificateur, sacrilège et cannibale. Dans tous les cas, les Egyptiens, bien que représentés sous des traits négroïdes comme le sont les guerriers éthiopiens mythiques, sont des anti-combattants, des individus qui brillent par leur lâcheté et qui jamais ne prennent les armes. Ainsi, quel que soit le contexte, le spectateur ne peut en aucun cas confondre ces deux peuples qui n’ont en commun que la morphologie.<p>L’image du Noir qui est donnée à voir dans la céramique attique n’est pas homogène, car elle entre dans un système complexe d’oppositions qui n’a pas pour finalité de tracer un portrait de lui, mais plutôt de définir l’identité du citoyen. Ainsi, le Noir, comme n’importe quel autre étranger, n’est pas en lui-même l’objet final du discours, puisqu’il participe toujours à la mise en scène de valeurs ou de catégories sociales qui le dépassent et qui, à travers lui, visent un but autre. <p><p>Au terme de cette étude, nous avons constaté que dans les deux discours (littéraire et pictural) le regard sur l’étranger vise une utilité politique, puisque la représentation de l’Autre participe à l’identification des membres d’un même groupe social autour d’une série de critères communs, ou de valeurs sociales partagées. Cependant chaque support possède ses spécificités propres qui offrent des éclairages différents sur la problématique que nous avons étudiée. <p>En premier lieu, nous sommes face à des sources qui permettent un accès différent aux structures mentales individuelles et collectives de leurs auteurs. <p>D’un côté, la nature du texte des Histoires, par sa longueur, sa richesse et la diversité des thèmes qui y sont abordés permet de décrypter quelques-unes des stratégies individuelles d’un auteur conscient de l’utilité sociale de son œuvre et du rôle politique qui est le sien. Cependant, l’absence d’équivalent aux Histoires dans la production littéraire contemporaine ne nous permet que difficilement de juger de la part de généralisable du discours hérodotéen. D’un autre côté, le format même de la céramique attique à décor figuré ne permet pas le type de discours à l’œuvre dans les Histoires, et plus généralement dans les œuvres littéraires « savantes », puisque l’imagerie fonctionne sur un système de modèle et de contre-modèle par rapport à la norme grecque dont elle permet de dégager les structures sociales et culturelles fondamentales. Ajoutons à cela que cette céramique est produite en masse par des artisans que nous arrivons, certes, à identifier, mais au sujet desquels, pris individuellement, nous ne savons pratiquement rien. Ainsi, ce support offre un potentiel de généralisation optimal, puisque l’on observe des schémas identiques dans la production de nombreux peintres, et parfois également leur persistance sur plusieurs décennies. <p>En second lieu, la différence de formation intellectuelle entre Hérodote et les peintres de céramique est perceptible dans le type de regard et de questionnement que chacun pose sur l’étranger. <p>La grande complexité de l’image du monde des Histoires suggère un savoir particulier propre à l’enquêteur qui n’est certainement pas partagé par l’ensemble de la population athénienne et notamment les artisans du Céramique. Cependant, même si ces derniers ne possédaient pas le même horizon social que l’historien d’Halicarnasse, pas plus que son héritage intellectuel spécifique issu de la tradition des penseurs ioniens, il n’en demeure pas moins que la diversité des épisodes mythiques qu’ils ont représentés sur les vases témoigne de leurs connaissances relativement étendues dans ce domaine. En cela, la céramique à décor figuré se fait probablement l’écho d’une culture populaire basée sur la connaissance des divers épisodes des cycles épiques, ou encore des grands mythes, notamment à travers la poésie. En tant que support très largement diffusé, qui s’adresse à toutes les couches de la population, la céramique se nourrit des opinions générales, reflétant en quelques sortes le pouls de l’ensemble des Athéniens et pas seulement les considérations d’une petite portion qui aurait été plus éduquée, ou plus au fait de certaines réalités étrangères lointaines.<p>L’étude croisée de ces deux sources, presque complémentaires en tous points, nous permet de comprendre que de la même manière qu’il est vain de vouloir définir l’ « homme grec », il est impossible d’essentialiser la représentation de l’étranger en Grèce ancienne à une période donnée. Il convient plutôt d’en apprécier l’ensemble des aspects, qui sont autant de fenêtres ouvertes sur l’histoire intérieure des hommes grecs.<p><p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Étude et contextualisation des ateliers à figures rouges du "Lucanien récent" (2ème moitié du IVè siècle av. J.-C.) : le cas du Peintre du Primato / The Case of the Primato Painter in Late Lucanian vase production : new contestualisations

Attia, Alexandra 01 December 2018 (has links)
La céramique du « Lucanien récent » - désignant la céramique à figures rouges produite en Lucanie à partir des années 360-340 av. J.-C jusqu'à ce qu' A.D. Trendall appelle la «barbarisation» du style, vraisemblablement dans les dernières décennies du IVe siècle av. J .-C. -, n'a fait l'objet d'aucune étude approfondie depuis la classification stylistique proposée par le savant néo-zélandais en 1967. Les zones d'ombres persistantes quant à la localisation et l'articulation de ces ateliers de production, que la seule orientation stylistique ne permet pas d'éclairer, et le grand nombre de vases exhumés récemment en Basilicate et dans la région des Pouilles, nécessitaient la mise en œuvre d'une nouvelle étude. Ce travail de recherche, mené à partir du corpus stylistique initial attribué au Peintre du Primato, dresse un état des lieux et en propose une nouvelle lecture basée sur la pluridisciplinarité des approches, de l'archéologie contextuelle à l'archéologie de la production. Le matériel est envisagé dans ses aspects formel, iconographique, stylistique et technologique, et interprété à la lumière de nouveaux contextes comme réponse à la demande d'une clientèle indigène : de Basilicate. La prise en considération de réalités productives contemporaines, celle du Peintre de Naples 1959 et de ses collaborateurs autour desquels semble s'articuler la fin de la production lucanienne, et celle du Peintre de Lycurgue, peintre apulien avec lequel il a entretenu des liens privilégiés, contribuent à mettre en évidence la spécificité de son langage autant que les réseaux de contacts et d'influences accompagnant la création d'une culture d'atelier. / Since 1967 and New Zealander's A.D. Trendall 's stylistic classification of Late Lucanian vases -designating South-italian red-figure vases produced in Lucania around the second half of the 4th century B.C. until its so-called «barbarization» presumably occuring in the last decades of that same century -this field of research has not expanded. To overcome persistent shadows regarding the location and articulation of these workshops' production and in the face of numerous recent archeological finds in Basilicata and Puglia, this research offers a new awaited methodological study. Multidisciplinary, it encompasses the initial stylistic corpus, an updated inventory, and new approaches informed by contextual archeology and archeology of production. Focusing on late Lucanian vases attributed to the Primato Painter and his colleagues, considered in their formal, iconographic, stylistic, and technological aspects, the scope interprets the established new contexts while responding to a local demand, from italic people of ancient Lucania. The analysis of contemporary productions both Lucanian, with the Painter of Naples 1959 and his followers in an era of decline of Lucanian wares, and Apulian, with the Lycurgus painter from whom the Primato sourced his main inspiration, contributes to highlight the specificities of his “language”, as well as his networks of contacts and influences that accompanied the emerging of a workshop culture.
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Kretische Tongefässe mit Meeresdekor Entwicklung und Stellung innerhalb der Feinen Keramik von Spätminoisch I B auf Kreta /

Müller, Walter. January 1900 (has links)
Revision of the author's Thesis (doctoral)--Universität Mannheim, 1985. / At head of title: Deutsches Archäologisches Institut. Includes bibliographical references (p. 13-16) and index.
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Kretische Tongefässe mit Meeresdekor Entwicklung und Stellung innerhalb der Feinen Keramik von Spätminoisch I B auf Kreta /

Müller, Walter. January 1900 (has links)
Revision of the author's Thesis (doctoral)--Universität Mannheim, 1985. / At head of title: Deutsches Archäologisches Institut. Includes bibliographical references (p. 13-16) and index.
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Corps et âme en mouvement. Expression et signification du mouvement dans la peinture de vases en Grèce ancienne (VIe-IVe s. av. J.-C.). Ivresse, possession divine et mort

Toillon, Valérie I. 01 1900 (has links)
No description available.
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Le kyathos attique de Madame Teithurnai: échanges artisanaux et interactions culturelles entre Grecs et Etrusques en Méditerranée archaïque

Tonglet, Delphine 26 September 2014 (has links)
The research project concerned cultural and economic transfers between the Etruscan world and Attica during the Archaic period and focused on the copy and the adaptation of Etruscan vase shapes by some potters of the Athenian Kerameikos. This being a vast and known subject, it was decided to concentrate on the case study of one shape, the kyathos, for which a large range of aspects were studied: the origins and typology of the shape in Etruria and its variants according to regional tastes. Etruscan black-figure productions are also included. The research then moved on the Attic shores and proposed a study of Attic kyathos shapes (compared to the Etruscan models) and tried to identify workshops and potters’ shaping habits. This approach is close to H. Bloesch and E. A. Mackay studies, but also to C. Orton’s system of “envelopes”. In another chapter of the work, several aspects such as the contexts, distribution, uses, functions and manipulation of the kyathoi (both Etruscan and Attic) have been studied. In another part of the thesis, I drew a synthesis about other Etruscan shapes copied in Athens. Their situation has been compared with the kyathos. In this way, I tried to demonstrate the different aspects and phenomena which lead to these copies of foreign shapes in Athens (and the Etruscan demand for them). The work shows how complex is the system of reception of foreign objects/images/practices by both the Etruscans and the Greeks. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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