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Châtiment coutumier, violence contemporaine : cas de la vengeance de Ketermaya / Customary punishment, contemporary violence : the case of KetermayaSouaid, Marie-Claude 04 December 2017 (has links)
Question majeure de l'ordre public le contrôle du meurtre est pleinement institutionnalisé au Liban. Cependant, l'une des tâches les plus complexes du système judiciaire libanais est de prévenir la vendetta. Ce travail porte sur un lynchage exécuté en réaction à l'homicide de quatre membres d’une même famille advenu le 29 avril 2010, en présence des acteurs du système judiciaire. Ce qui a été connu sous le nom de «la vengeance de Ketermaya » —village situé dans la partie méridionale du gouvernorat du Mont Liban—illustre la dérive de la vendetta coutumière dans la violence de profanation. Anthropologue de la violence extrême Véronique Nahoum- Grappe met l’accent sur la convergence du crime de profanation avec les crimes politiques. Fondée sur une description dense de l'affaire notre recherche interroge les dérégulations des systèmes sociétaux et étatique de contrôle du meurtre. Seraient-elles conséquentes aux politiques de régulation menées selon des priorités liées à la sécurité nationale, priorités qui ne prennent pas en compte d'autres problèmes sociaux importants ? / As a major question of public order, control of murder is fully institutionalized in Lebanon. However, one of the most complicated task facing the Lebanese judiciary system is to prevent vendetta. Based on a thick description of the case this dissertation is about what came to be known as “the vengeance of Ketermaya”’ —a village Southern part of the Mount Lebanon governorate. April 29, 2010, a lynching that happened in reaction to the homicide of four family member, in presence of representative of the judiciary system, illustrate a drift of control of murder into a violence of desecration. According to Veronique Nahoum-Grape, “political crimes” and “crime of desecration” converge. Does the drift into extreme coercive violence illustrate a related disturbance of vendetta and legal systems of control of murder when policies of regulation are meant to be led according to priorities centered on issues of national security that not take into account other significant social issues?
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La violence extrême à l’épreuve du genre : les voix des auteures du Rwanda et du Guatemala / Extreme violence through the prism of genre and gender : women’s voices from Rwanda and GuatemalaNarváez Bruneau, Nathalie 27 June 2016 (has links)
Cette recherche prend comme point de départ la lecture de textes émanant de deux aires socio-culturelles différentes : le Rwanda et le Guatemala. Issus de narrations de femmes, publiés à partir des années 1980, ils font acte de témoignage d’un événement : le génocide des Tutsis au Rwanda et les violences de masse au Guatemala.Les récits sont mis à l’épreuve du genre littéraire et du genre comme construction socio-culturelle.Le volume aborde, pour commencer, les aspects historico-esthétiques de la représentation littéraire des violences du XXe siècle en Europe et aux Amériques. Il reconstitue l’histoire et les enjeux de la problématique contemporaine du témoignage. Mais encore, à travers l’analyse des différentes éditions des témoignages de Rigoberta Menchú et de Yolande Mukagasana, les dualités communes vrai/faux, fiction/réalité sont questionnées au sein du régime discursif du témoignage.Prenant appui sur la conception dynamique de la lectureécriture 1 pour appréhender l’objet discursif – paratexte, texte et leurs instances symboliques – l’étude s’attache à dévoiler les mécanismes propres aux processus de signification au travers de possibles interprétations.1 Milagros Ezquerro, Leerescribir., México; Paris, Rilma 2!: ADEHL, 2008 / This study takes as its starting point the close reading of texts from two different socio-cultural areas: Rwanda and Guatemala. These female narratives published from the 1980s onwards bear witness to particular events: the Tutsi genocide in Rwanda and mass violence in Guatemala.Stories are examined through the prism of the literary genres of testimonio and témoignage, as well as through an understanding of gender as a socio-cultural construction.This research deals firstly with the historic and aesthetic aspects of literary representations of violence during the 20th century in Europe and the Americas. Itinvestigates the history of and contemporary concerns about ‘eye witness accounts’* ‘testimony’. Further, through the study and analysis of various editions of the testimonies of Rigoberta Menchú and Yolande Mukagasana, it questions the common dualities of true/false, fiction/reality in the discursive regime of the testimony. Based on the dynamic conception of readingwriting1 to comprehend the discursive object – paratext, text and their symbolic representations – this research aims to unveil the mechanisms at work in the signification process through various interpretations.1 Milagros Ezquerro, Leerescribir., México; Paris, Rilma 2: ADEHL, 2008.
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États et écritures de violence en Afrique contemporaine : la représentation des conflits armés et des violences de masse dans les fictions africaines subsahariennes francophones / States and Writings of Violence in Contemporary Africa : The Representation of Armed Conflicts and Mass Violence in Francophone Sub-Saharan African FictionPlaiche, Anza Karel 10 December 2012 (has links)
Ce travail de recherche examine la représentation de l'expérience des violences extrêmes dans l'espace fictionnel contemporain de l'Afrique subsaharienne francophone. Les nombreuses fictions en prose produites dans le sillage des conflits armés des années 90 et du génocide au Rwanda soulèvent des interrogations liées à la représentation de la douleur, de la cruauté et de la mort ainsi qu’à l'éthique de l'art. Comment le texte littéraire met-il en récit les événements traumatiques ? Comment l'écrivain pense et problématise-t-il des crises extrêmes relevant de l'histoire immédiate ? Selon quelles modalités littéraires sont-elles constituées en un objet de connaissance et de sensibilisation ? Et quelles sont les stratégies langagières et esthétiques privilégiées pour transmettre la mémoire des atrocités dans une visée de témoignage ou de réflexion critique ? Cette thèse explore la mise en écriture de ces drames collectifs qui inaugurent, sur les plans historique et socioculturel, une nouvelle ère de violence en Afrique subsaharienne. Dans ce contexte, nous nous intéressons surtout aux ouvrages qui – en raison des choix formels et stylistiques singuliers adoptés par leurs auteurs – se caractérisent par une radicalisation du discours et des scénographies particulièrement violentes. Cette étude qui, au final, interroge les pouvoirs et les possibles limites de l'art dans la représentation de faits de violence extrême analyse un vaste corpus de romans et de nouvelles parus entre 1998 et 2010 et propose une approche pluridisciplinaire, puisant, à côté des théories littéraires et esthétiques, dans l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychiatrie. / This research project examines the representation of the experience of extreme violence in the contemporary fictional space of Sub-Saharan Francophone Africa. The numerous works of prose fiction written in the wake of the armed conflicts of the 1990s and the Rwandan genocide raise questions related to the representation of pain, cruelty and death as well as to the ethics of art. How do literary texts put into narrative traumatic events? How do writers think and problematize extreme crises of immediate history? By the means of what literary modalities are these crises constituted into an object of knowledge and awareness? And what esthetic and language strategies have been privileged to convey the memory of the atrocities in order toprovide testimony or aim at critical reflection? This thesis explores the writing of the collective tragedies that, from a historical and socio-cultural perspective, mark the start of a new period of violence in Sub-Saharan Africa. In this context, we are focusing predominantly on texts that are characterized – through the distinctive choices of form and style operated by the authors – by a radicalization of discourse and particularly violent plots and esthetics. This research which interrogates the powers and the possible limits of art in the representation of facts of extreme violence analyses an extensive corpus of novels and short stories published between 1998 and 2010 and suggests a multidisciplinary approach which, next to literary and esthetic theories, draws on history, sociology, anthropology and psychiatry.
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