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La violence et le silence : politiques de réconciliation, relations interpersonnelles et pratiques sociales de coexistence au Katanga, RDC / Violence and silence : reconciliation policies, interpersonal relations, and social practices of coexistence in Katanga, DRC

Vinckel, Sandrine 30 June 2016 (has links)
A partir de l'étude des interactions quotidiennes entre Katangais et Kasaïens, après les violences de masse perpétrées contre les Kasaïens « non originaires» au début des années 1990, la thèse montre que les Katangais et les Kasaïens mettent en œuvre, dans le cadre de leurs interactions en face-à-face (Goffman), des pratiques de coexistence fondées sur l'évitement, le silence et les non-dits. Le silence sur les violences passées et l'évitement des sujets politiques interprétables en fonction du conflit entre les deux communautés constituent en fait une norme interactionnelle de coexistence pacifique, à rebours de l'injonction au dialogue et à la compréhension mutuelle, qui est au cœur des pratiques des ONG de pacification « par le bas». La thèse montre également que dans certains contextes politiques ou socio-économiques macros constituant des situations de crise (Dobry ; Vidal), se produit un phénomène de polarisation des identités collectives : les Katangais et les Kasaïens ne sont alors plus perçus que par rapport à leur origine ethno-régionale. L'anticipation du déroulement des situations d'interaction devient plus difficile, du fait de I' « incertitude structurelle» qui caractérise ces situations de crise; et les pratiques routinisées de coexistence fondées sur l'autocensure et l'évitement tendent à diminuer. A partir de ces conclusions, la thèse interroge les injonctions morales à la réconciliation et au dialogue, qui sont à l'œuvre dans les théories et pratiques de pacification «par le bas», et la possibilité même d'une réconciliation «par le bas», diffusant de proche en proche une « culture de la paix » qui finirait par imprégner toute une société. / Based on the study of daily interactions between Katangese and Kasaians, in the aftermath of the mass violence committed against the non-native Kasaians in the early 1990s, the dissertation shows that in their face-to-face interactions (Goffman), Katangese and Kasaians used practices of coexistence based on avoidance, silence, and self-censorship. Silence on the past violence and on political topics that can be interpreted with regard to the conflict between the two communities has indeed became an interactional norm of peaceful coexistence, unlike the injunction of NGOs specialized in the 'bottom-up' pacification to set up a dialogue that is deemed to foster a mutual understanding. The dissertation also shows that specific political or socio-economic contexts lead to 'crisis situations' (Dobry; Vidal). These crisis situations result in the polarization of collective identities: Katangese and Kasaians are viewed only by their ethno-regional origins. The expectations about interaction situations are made more difficult, because of the “structural uncertainty” that characterizes 'crisis situations'; and the routine practices of coexistence based on self-censorship and avoidance tend to disappear. From these findings, the dissertation questions the moral injunctions in favor of reconciliation and dialogue, which are at the heart of the theories and practices of 'bottom-up' pacification, and even the eventuality of a “bottom-up” reconciliation spreading step by step a 'culture of peace', which would eventually permeate society as a whole.
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États et écritures de violence en Afrique contemporaine : la représentation des conflits armés et des violences de masse dans les fictions africaines subsahariennes francophones / States and Writings of Violence in Contemporary Africa : The Representation of Armed Conflicts and Mass Violence in Francophone Sub-Saharan African Fiction

Plaiche, Anza Karel 10 December 2012 (has links)
Ce travail de recherche examine la représentation de l'expérience des violences extrêmes dans l'espace fictionnel contemporain de l'Afrique subsaharienne francophone. Les nombreuses fictions en prose produites dans le sillage des conflits armés des années 90 et du génocide au Rwanda soulèvent des interrogations liées à la représentation de la douleur, de la cruauté et de la mort ainsi qu’à l'éthique de l'art. Comment le texte littéraire met-il en récit les événements traumatiques ? Comment l'écrivain pense et problématise-t-il des crises extrêmes relevant de l'histoire immédiate ? Selon quelles modalités littéraires sont-elles constituées en un objet de connaissance et de sensibilisation ? Et quelles sont les stratégies langagières et esthétiques privilégiées pour transmettre la mémoire des atrocités dans une visée de témoignage ou de réflexion critique ? Cette thèse explore la mise en écriture de ces drames collectifs qui inaugurent, sur les plans historique et socioculturel, une nouvelle ère de violence en Afrique subsaharienne. Dans ce contexte, nous nous intéressons surtout aux ouvrages qui – en raison des choix formels et stylistiques singuliers adoptés par leurs auteurs – se caractérisent par une radicalisation du discours et des scénographies particulièrement violentes. Cette étude qui, au final, interroge les pouvoirs et les possibles limites de l'art dans la représentation de faits de violence extrême analyse un vaste corpus de romans et de nouvelles parus entre 1998 et 2010 et propose une approche pluridisciplinaire, puisant, à côté des théories littéraires et esthétiques, dans l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychiatrie. / This research project examines the representation of the experience of extreme violence in the contemporary fictional space of Sub-Saharan Francophone Africa. The numerous works of prose fiction written in the wake of the armed conflicts of the 1990s and the Rwandan genocide raise questions related to the representation of pain, cruelty and death as well as to the ethics of art. How do literary texts put into narrative traumatic events? How do writers think and problematize extreme crises of immediate history? By the means of what literary modalities are these crises constituted into an object of knowledge and awareness? And what esthetic and language strategies have been privileged to convey the memory of the atrocities in order toprovide testimony or aim at critical reflection? This thesis explores the writing of the collective tragedies that, from a historical and socio-cultural perspective, mark the start of a new period of violence in Sub-Saharan Africa. In this context, we are focusing predominantly on texts that are characterized – through the distinctive choices of form and style operated by the authors – by a radicalization of discourse and particularly violent plots and esthetics. This research which interrogates the powers and the possible limits of art in the representation of facts of extreme violence analyses an extensive corpus of novels and short stories published between 1998 and 2010 and suggests a multidisciplinary approach which, next to literary and esthetic theories, draws on history, sociology, anthropology and psychiatry.
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La justice en transition. Le cas du Burundi / Justice in transition : the case of Burundi

Matignon, Emilie 06 September 2012 (has links)
En réponse aux cycles de violences de masse et à la guerre civile qui ont jalonné son histoire douloureuse, le Burundi s’est engagé dans un processus de justice transitionnelle, officiellement depuis la signature des Accords de paix d’Arusha en 2000. Malgré la mobilisation des énergies internationales et l’omniprésence de la problématique au sein du débat public depuis douze ans, seules des consultations nationales destinées à recueillir l’avis de la population burundaise sur le sujet ont été organisées en 2009. Á l’aube de la mise en place d’une Commission Nationale de Vérité et de Réconciliation, à laquelle devrait être associé un tribunal spécial, le constat de la nature globale de la justice transitionnelle s’impose. Cette globalité s’exprime à travers le recours à des instruments à la fois judiciaires et extra-judiciaires mais également à des outils ayant vocation à s’appliquer de façon immédiate (ou conjoncturelle) et durable (ou structurelle). D’une part, dans une perspective normative et légaliste, le processus global de justice transitionnelle semble être cause d’inerties et de blocages comme peut a priori l’illustrer le cas du Burundi. D’autre part, à la lumière d’une approche systémique et inclusive, la globalité est au contraire source d’évolutions et d’émulations qui stimulent la créativité de la justice transitionnelle comme le démontre également le Burundi. Cette justice elle-même en transition est en réalité une justice réconciliatrice porteuse de doutes mais aussi d’espoirs. Elle est une justice complexe qui s’invente chaque jour, qui ne peut être efficace et efficiente qu’à condition d’être adaptée, légitime et appropriée par ceux à qui elle est destinée. Elle implique que soient trouvées des réponses satisfaisantes aux souffrances et aux besoins indissociables des victimes et des auteurs des violences de masse d’hier et des injustices sociales d’aujourd’hui. Elle a aussi pour ambition de prévenir la commission des crimes du futur en participant au renforcement de l’État de droit et, de façon plus globale, de rompre avec l’histoire de violences symboliques et actives subies et perpétrées au Burundi. / As an answer to cycles of mass violence in Burundi, a transitional justice process has been opened. The Burundian case study presents some particularities among this kind of process. Whereas the Arusha peace and reconciliation agreement for Burundi in 2000 decided setting up two transitional justice instruments, a special court and a Truth Reconciliation Commission, the transitional justice process has not begun yet. Only National Consultations were organized in 2009. The negotiations and the mediation occurred during the ongoing war. There were no winners and no losers but just armed men who decided to discuss in order to conquer the power and then to keep it. That may explain why negotiations were so longer and staggered. A sort of consociativisme system was set up in Burundi as the model organization of power-sharing. Inside the politic game of power-sharing the peace-justice dilemma appears through instrumentalization of retributive justice which is assimilated to justice and the truth and pardon which claim referring to peace. Another particularity is found regarding numerous judicial and legal reforms relatively to children rights, lands conflict, electoral law or Criminal Code. On the eve of the implementation of the Truth Reconciliation Commission, the global nature of the transitional justice process is obvious. The Burundian context appears as an illustration of the extensive meaning of transitional justice which represents a justice in transition. The global nature of the matter is emerging through its temporal and disciplinary versatility. On one hand, transitional justice seems to be past justice, currently justice and future justice at the same time and on the other hand it may take several forms out of the official one, initially predicted. In a legalist and normative view, global nature of justice in transition might cause deadlock regarding the case of Burundi. In a systemic and multidisciplinary perspective, global nature of justice in transition reveals change capacities according to the case of Burundi. What really matter in such transitional justice process is relieving victims and perpetrators’sufferings which are undeniably linked and bringing answers to each protagonist of the crime as to the society with the permanent and ambitious aim of reconciliation.

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