• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 13
  • 1
  • Tagged with
  • 14
  • 14
  • 9
  • 8
  • 8
  • 6
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Nietzsche et l'Europe

Andrianasoloarijaona, Serge 21 October 2011 (has links)
La problématique traitée dans ce travail consiste à s’interroger sur les aspects « politiques » de la pensée de Nietzsche, et surtout sur sa dimension européenne et ses enjeux. Il n’est pas question ici de cataloguer Nietzsche de philosophe politique, ni sa philosophie de philosophie politique, dans le sens académique du terme. Mais essayer de montrer, à travers sa philosophie du sens et de la valeur, de sa méthode généalogique, les démarches et propositions de ce philosophe au « marteau » pour tenter d’éradiquer le nihilisme dans le but d’œuvrer pour une « grande politique » et favoriser l’avènement d’un « nouveau européen » dans une « nouvelle Europe ». En effet, cette Europe dont parle Nietzsche n’a rien à voir avec ce qu’on conçoit généralement comme l’Occident, et cette Europe ainsi que les européens dont il parle n’ont pas vraiment d’existence réelle, repérable avec des frontières, si on se place sur le plan géographique et géopolitique. Dans ce travail je tiens à souligner la contrainte de la sécularisation, et d’autres aspects du dépassement du nationalisme, qui est aussi un dépassement du nihilisme. Nietzsche était, peut-être, l’un des plus acides contempteurs des illusions européennes en démontrant – espérant par la même occasion éradiquer - cette fiction d’une Europe « non-contradictoire », platement conciliatrice, mais à la fois individualiste et revendicatrice d’une égalité des droits. Comportements dénoncés par le philosophe car ce vent pollué par le nationalisme, la puissance industrielle mercantile au détriment de la création vitale ne peuvent mener qu’à une catastrophe en étouffant, en empêchant le jaillissement, l’apparition de l’individu créateur, artiste. Les valeurs se sont donc déjà instituées dans un sens négatif et malsain, et ce dénigrement de la vie n’est pas politiquement indifférent. Ce n’est pas là un vitalisme simpliste. L’homme moderne occidental est le résultat de cette histoire. L’histoire est le résultat de cette « hominisation » inversée qui se fait par le troupeau, et qui est aussi une forme de déshumanisation programmée. C’est Dionysos qui constitue le remède à cette maladie, ce Dieu grec est le héros qui vaincrait cette européocentrisme et le chauvinisme. Soulignons que ce projet qui consiste à critiquer l’égalitarisme comme « dressage », privilégie le retour au texte et non pas la « construction conceptuelle ». Entre autres travaux pour cela : ceux de Patrick Wotling, Paolo D’Iorio, Giuliano Campioni, Wolfgang Müller-Lauter, Peter Sloterdijk,…Pour éviter toute confusion, malgré la partie « caractéristiques de la philosophie du sens et de la valeur » qui distinguera la « grande politique », soulignons ces quelques points : d’abord la séparation d’avec le vouloir-vivre de Schopenhauer, ensuite l’évaluation d’une transcendance de l’instinct qui fait que Nietzsche quitte le plan de l’irrationalisme furibond, enfin la forme du refus du darwinisme. Ainsi on peut parler d’une volonté de puissance qui n’est plus ramenée à une catégorie volitionnelle, et dotée d’une motivation (par exemple l’oppression physique et militaire ou l’accumulation du capital).Sa reconquête des valeurs doit être replacée dans un contexte mieux compris, et d’abord repensant le nôtre. Il n’est que de songer aux Règles pour le parc humain de Sloterdijk, en réponse à Heidegger, mais qui n’est que le prolongement de l’opposition dressage / élevage (Zähmung / Züchtung) qu’avait thématisée Nietzsche en faveur de ce que seraient de « bons européens ». Ainsi on comprend que les enjeux « politiques » consistent en réalité aux choix de civilisation (Kultur) qui engagent une conception purement anthropologique de l’homme. Seule une métaphysique de la culture permettra alors de dépasser le nihilisme européen et ses nombreuses versions éco-théologiques. / The main theme of this work is that of the “political” aspects of Nietzsche’s philosophy, particularly in terms of its European dimension and the issues at stake. The aim here is not to label Nietzsche as a political philosopher or his philosophy as political philosophy in the academic sense of the term. Rather, the aim is to show, through his philosophy of meaning and value, and his genealogical method, the approaches adopted and proposals made by this philosopher and his “hammer”, as a means of eradicating nihilism in order to work towards “greater politics” and thus encourage the arrival of a “new European” in a “new Europe”. This Europe of which Nietzsche spoke had nothing in common with what is generally perceived as being the West. His Europe, and its Europeans, do not really exist, and, from a geographical and geopolitical point of view, have no easily identifiable borders. In this work, we underline the restrictions of secularisation, and other aspects that go beyond nationalism, which is in itself a concept that goes beyond that of nihilism. It may be said that Nietzsche had the most acerbic contempt for European illusions, showing – and hoping to thus eradicate – the fiction of a “non-contradictory” Europe, a Europe that is blandly conciliatory but also both individualistic and demanding of equal rights. Such behaviour was denounced by Nietzsche because this wind of change, polluted by nationalism and mercantile industrial power to the detriment of vital creation, can only end in catastrophe, suffocating and preventing the resurgence or appearance of the individual creator, the artist. Values have thus already been adopted in a negative, unhealthy sense and denigrating life in this way is not indifferent from a political point of view. It is not a question of simplistic vitalism. Modern Western man is the result of this history. And this history is the result of the inverted “hominisation” produced by the herd effect, and which is also a sort of programmed dehumanisation. The cure for this ill is Dionysus, the Greek god who was the hero that conquered European centricity and chauvinism. It should be stressed that this project, which consists in criticising egalitarianism as a form of “domestication”, favours a return to the text, and not “conceptual construction”. This theme has also been studied by other authors, such as Patrick Wotling, Paolo D’Iorio, Giuliano Campioni, Wolfgang Müller-Lauter and Peter Sloterdijk, to name but a few.To avoid any confusion, and despite the section on the “characteristics of the philosophy of meaning and values” which will identify the “greater politics”, we would like to stress the following points: first of all, the departure from Schopenhauer’s will to live, followed by an evaluation of the transcendence of instinct which shows that Nietzsche moved away from the level of furious irrationalism and, finally, the form taken by the refusal of Darwinism. It is thus possible to speak of a desire for power which is no longer reduced to being a volitional category, but which has become motivated (for example, physical and military oppression, or the accumulation of capital).Nietzsche’s reconquest of values needs to be approached within a context that is better understood, starting with a re-evaluation of our own. This recalls Sloterdijk’s Rules for the Human Zoo, written in response to Heidegger, but which is merely an extension of the domestication/breeding opposition (Zähmung/Züchtung) that Nietzsche conceptualised in favour of what would make “good Europeans”.It is thus that we can understand that the “political” stakes are, in reality, civilisation choices (Kultur), which require a purely anthropological conception of man. Only the metaphysics of culture can thus make it possible to go beyond European nihilism and its many eco-theo-logical versions.
12

Nietzsche et William James : réformer la philosophie / Nietzsche and William James : reforming philosophy

Karakas, Tahir 18 April 2012 (has links)
L'ambition de cette thèse est de faire dialoguer deux pensées philosophiques qui au premier abord semblent radicalement différentes : la première phase, essentiellement américaine, du mouvement pragmatiste, et d'autre part, un penseur atypique, qui présente la particularité de se détourner de la quasi-totalité de la tradition philosophique antérieure. Par leur inscription géographique, par leur manière de procéder, ces deux pensées semblent appartenir à des mondes radicalement disjoints.Que pourraient se dire nos deux philosophes-« psychologues », Nietzsche et William James au sujet de la philosophie elle-même ? Leurs paroles pourraient-elles se croiser quelque part dans un univers philosophique âgé de plus de deux millénaires ? Ces deux philosophes, l'un inventeur du terme du « bon européen » et l'autre, considéré comme le philosophe américain par excellence et en même temps le plus européen des philosophes américains, ont-ils quelques mots à partager ? Que peut-il y avoir en commun chez ces deux philosophes, sauf à être considérés par Mussolini comme ses maîtres de philosophie à côté de Sorel ?Et enfin, dans quelle mesure peut-on parler d'un pragmatisme nietzschéen ? Ya-t-il des éléments dans la pensée de Nietzsche nous permettant de faire un rapprochement entre sa pensée et le pragmatisme jamesien ? Si la réponse à la question est positive, jusqu'où peuvent aller les similarités de leurs positions philosophiques ? C'est à ces questions que nous essayons de répondre dans cette étude. / The object of this thesis is to open a dialogue between two philosophical thoughts, which, at first glance, seem to be fundamentally different in many respects: on the one hand, the earlier period of pragmatist movement mainly represented by William James; and on the other,an atypical philosopher who has the distinction of turning away from all the previous philosophical tradition, Friedrich Nietzsche. The central questions of these two philosophers and their way of practicing philosophy represent two philosophical worlds radically different. However, several philosophers and authors have already drawn some interesting analogies between Nietzsche and James without debating the issue in depth. What could say our two “psychologists” philosophers, Nietzsche and James about philosophy itself? Their words might they intersect somewhere in a philosophical universe older than two millennia? These two philosophers, one the inventor of the term "good European" and the other, considered as the American philosopher par excellence and also the most European of American philosophers; do they have a few words to share? What can there be in common between these two philosophers, except to be considered by Mussolini as his philosophical masters alongside Sorel?And finally, to what extent one can speak of a Nietzscheanpragmatism? These are some of the questions that we address in this thesis in order to initiate the debate between Nietzsche and James.
13

« Éléments pour la théorie du sentiment de puissance ». Affectivité et herméneutique de la puissance dans la philosophie de Nietzsche / “On the Theory of the Feeling of Power”. Affectivity and Hermeneutics of Power in the Philosophy of Nietzsche

Simonin, David 04 December 2019 (has links)
Le sentiment de puissance est un philosophème employé par Nietzsche depuis 1875 jusqu’aux derniers textes de 1888 ; quoique souvent méconnu, il s’agit d’un concept à part entière. Il est élaboré avant celui de volonté de puissance et n’est pas supplanté par celui-ci, contrairement à ce que la publication – posthume et falsifiée – de l’ouvrage éponyme à partir de notes éparses du philosophe, ainsi qu’une longue tradition de commentaires, ont pu laisser penser. Le présent travail constitue la première étude entièrement consacrée au concept de sentiment de puissance. L’attention portée sur ses évolutions au sein du corpus nietzschéen permet à la fois d’en faire ressortir les principaux enjeux, sans le plier systématiquement au cadre conceptuel de la volonté de puissance, et par conséquent de jeter une nouvelle lumière sur la volonté de puissance aussi, ainsi que sur l’articulation des deux à partir de leur genèse commune. Le sentiment de puissance représente une autre approche, alternative et complémentaire de la volonté de puissance, des phénomènes de puissance et d’impuissance en général. La notion de sentiment applique ce que nous appelons un prisme affectif et herméneutique aux relations de puissance : toute puissance, personnelle ou extérieure à l’individu, est sentie et interprétée, de manière plus ou moins adéquate ou erronée, et selon des modalités diverses dont Nietzsche dresse tacitement la typologie. Ainsi entendu, le sentiment de puissance permet d’évaluer à nouveaux frais l’ensemble de la compréhension nietzschéenne du monde conçu comme rapports de forces, ainsi que les concepts clés de sa philosophie. / The feeling of power is a philosopheme used by Nietzsche between 1875 and 1888; though it has remained largely unknown, it is a full-fledged concept. It has been formulated before the concept of will to power and has not been superseded by it, contrary to what the – posthumous and falsified – publication of the eponym book based on scattered notes of the philosopher, as well as an important tradition of commentaries, might suggest. The present work is the first study dedicated entirely to the concept of feeling of power. By attending to the concept’s evolution, this study brings out its main issues without systematically bending it to the conceptual framework of the will to power. Consequently, it sheds new light on the will to power and on the connections between the two concepts. The feeling of power represents another approach, alternative and complementary to the will to power, to the phenomena of power and powerlessness in general. The notion of feeling applies what we call an affective and hermeneutical prism to power relationships: any power, whether personal or external to the individual, is felt and interpreted in a manner more or less accurate, and according to several modalities of which Nietzsche provided tacitly a typological description. Understood in this way, the feeling of power enables us to reevaluate the whole Nietzschean comprehension of the world conceived as balances of powers, alongside the key concepts of his philosophy.
14

Danser autour d'un oui : la volonté de puissance chez Friedrich Nietzsche

Lizotte, Danick 12 April 2018 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise a pour but d'expliciter l'idée de Volonté de Puissance chez Friedrich Nietzsche. Pour ce faire, le livre Ainsi parlait Zarathoustra sera au centre de l'étude sur la Volonté de Puissance. Dans un premier temps, nous introduirons la notion du Surhomme. Ensuite, le lecteur sera amené à travers les différentes formes du nihilisme telles que développées dans le Zarathoustra. Ces trois formes du nihilisme sont : le nihilisme réactif de l'homme; le Dernier Homme; l'Homme Supérieur. La compréhension du nihilisme est très importante car il fait obstacle à l'accomplissement de la Volonté de Puissance, c'est-à-dire à vouloir la vie sincèrement. Enfin, après une maîtrise de l'idée du nihilisme, les notions d'Éternel Retour et de Volonté de Puissance seront expliquées.

Page generated in 0.055 seconds