• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 319
  • 30
  • 12
  • 4
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 379
  • 348
  • 269
  • 187
  • 117
  • 102
  • 101
  • 88
  • 73
  • 55
  • 53
  • 50
  • 44
  • 42
  • 35
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
371

Al-Mukhtār b. Yerkoy Talfi et le califat de Hamdallahi au XIXe siècle : Édition critique et traduction de Tabkīt al-Bakkay. Á propos d’une controverse inter-confrérique entre al-Mukhtār b. Yerkoy Talfi (1800-1864) et Aḥmad al-Bakkay (1800-1866) / Al-Mukhtār b. Yerkoy Talfi and the Caliphate of Hamdallahi in the 19th century : critical edition and translation into French of the Tabkīt al-Bakkay. : A controversy between two brotherhoods al-Mukhtar b. Yeroy Talfi (1800-1864) and Ahmad al-Bakkay (1800-1866)

Diakité, Hiénin Ali 11 December 2015 (has links)
Le califat de Hamdallahi a été gouverné successivement par trois dirigeants dont tous portaient le prénom « Amadou » pendant un demi-siècle de 1818 à 1862. La capitale du califat se trouvait dans la région du Macina au centre de l’actuel Mali en Afrique de l’Ouest. Cette région a connu de nombreuses mutations au XIXe siècle, particulièrement sur le plan intellectuel, politique et confrérique. Cette étude couvre uniquement la période de 1800 et 1866 dans la région du Macina. Ce travail s’est basé sur un texte polémique entre les Qādiris et les Tījānis ouest africains du XIXe siècle. Ce choix a pour but d’élargir davantage la documentation sur l’histoire du Macina et surtout faire connaître la littérature ouest africaine du XIXe siècle. L’historiographie de la région s’est jusqu’à présent fondée sur des jugements rapides ne reposant pas sur une étude approfondie des textes, l’intérêt de ce choix est justement de faire parler les textes autour de ces problématiques.Cette étude illustre en partie l’histoire intellectuelle et politique de l’Afrique de l’Ouest au XIXe siècle. Le texte a été composé après la victoire militaire d’al-Ḥājj Umar dans la région du Macina en 1862. Cette conquête a mis fin définitivement à l’existence d’un État théocratique connu sous le nom de califat de Hamdallahi, un des États les plus organisés politiquement en Afrique de l’ouest au XIXe siècle. Ce conflit politique s’est transformé en partie en un conflit d’ordre confrérique. Ibn Yerkoy Talfi disciple d’al-Ḥājj Umar et idéologue tījāni était dans le camp des vainqueurs et s’est retourné contre le plus haut responsable de la confrérie Qādiriyya subsaharienne Aḥmad al-Bakkay. Ce dernier était représentant de la confrérie Qādiriyya et se trouvait parmi les vaincus, Aḥmad al-Bakkay avaient longtemps critiqué al-Ḥājj Umar et sa confrérie.Une investigation beaucoup plus large et une analyse critique des textes nous ont permis de revenir sur certains sujets déjà étudiés auparavant par exemple : la surévaluation de la question confrérique en toile de fond, les enjeux des relations Kunta/Peuls dans la période étudiée. La manipulation des textes religieux pour des raisons politiques, historiques et sociales. / For half a century from 1818-1862, the Hamdallahi Caliphate was ruled by three successive leaders who each carried the name “Amadou.” The capital of the Caliphate was located in the Macina region which is in the center of modern-day Mali in West Africa. This region witnessed numerous changes over the course of the nineteenth century, especially in its intellectual, political and Sufi configurations. This study is focused exclusively on the period from 1800 to 1866 in the Macina region. The work is based on a polemical text about the differences between West African members of the Qādiriyya and Tījāniyya brotherhoods during the nineteenth century. This choice was made with the goal of expanding the documentary basis for the history of the Macina, and more than this, to make the West African literature of the nineteenth century better known. The historiography of the region has until now been based on quick analyses which are not based on deep study of texts and as such, the choice made here in this thesis is to concentrate on the contents of texts related to these problems. This study illustrates the intellectual and political history of West Africa in the nineteenth century. The text was written after the military victory of al-Ḥājj Umar in the Macina region in 1862. That conquest put a definitive end to the theocratic state known by the name of the Hamdallahi Caliphate, one of the best organized states in West Africa in the nineteenth century. The political conflict was transformed into a conflict between brotherhoods. Ibn Yerkoy Talfi was a disciple of al-Ḥājj Umar and a Tījāni ideologue who was part of the winning side, and it was directed against Aḥmad al-Bakkay, leader of the Qādiriyya brotherhood in sub-Saharan Africa. Aḥmad al-Bakkay was among those defeated in this conflict, and had been a longtime critic of al-Ḥājj Umar and his brotherhood.A much broader investigation and critical analysis of the texts allows us to return to certain topics which have already been studies such as the wider context of these events, the stakes in the relations between the Kunta and Fulɓe in the period studies, and the manipulation of religious texts for political, historical and social reasons.
372

Livros de viagens: relatos de estrangeiros sobre as províncias do norte e a zona de contato / Carnets de voyage: rapports des etrangers sur les provinces et la zone nord de contact

OLIVEIRA, Ana Paula Silva de January 2006 (has links)
OLIVEIRA,Ana Paula Silva de. Livros de viagens: Relatos de estrangeiros sobre as províncias do norte e a zona de contato. 2006. 142 f. Dissertação (Mestrado em História) - Universidade Federal do Ceará, Departamento de História, Programa de Pós-Graduação em História Social, Fortaleza-CE, 2006. / Submitted by Raul Oliveira (raulcmo@hotmail.com) on 2012-06-22T13:19:12Z No. of bitstreams: 1 2006_Dis_APSOliveira.pdf: 14853074 bytes, checksum: 047223f8b579490f0d5a20f75da91aef (MD5) / Approved for entry into archive by Maria Josineide Góis(josineide@ufc.br) on 2012-06-25T15:06:56Z (GMT) No. of bitstreams: 1 2006_Dis_APSOliveira.pdf: 14853074 bytes, checksum: 047223f8b579490f0d5a20f75da91aef (MD5) / Made available in DSpace on 2012-06-25T15:06:56Z (GMT). No. of bitstreams: 1 2006_Dis_APSOliveira.pdf: 14853074 bytes, checksum: 047223f8b579490f0d5a20f75da91aef (MD5) Previous issue date: 2006 / Cette recherche est une lecture des récits des voyageurs étrangers Henry Koster, Maria Graham e Daniel Kidder qui sont vénus aux régions du Nord du Brésil, ou actuellement se trouve la région Nordest, à la première moitié du XIXème siècle. L´objectif est d´analyser, dans ces récits, comment les voyageurs se sont construits à eux mêmes en tant que narrateurs, de même que la textualisation des provinces par lesquelles ils sont passés. Le regard du voyageur découvrait les constructions idéologiques et impériales, apportant des relations d´igalité et d´inégalité, des ressemblances et des différences et d´auto-analyse. / Esta pesquisa traz uma leitura das narrativas dos viajantes estrangeiros Henry Koster, Maria Graham e Daniel Kidder que vieram as províncias do Norte do Brasil, onde atualmente encontra-se a região Nordeste, na primeira metade do século XIX. Objetivamos analisar, nessas narrativas, como os viajantes construíram a si mesmos como narradores, assim como a textualização das províncias pelas quais passaram. O olhar do viajante revelava as construções ideológicas e imperiais, estabelecendo relações de igualdade e desigualdade, semelhanças e diferenças, e auto-avaliação.
373

Les bibliothèques des clercs séculiers du duché de savoie du XVIIIe siècle à 1860 / The libraries of the secular clergy in Savoie from the 18th century to 1860

Collombat, Michel 16 September 2016 (has links)
Cette étude vise à aborder la culture des clercs séculiers en Savoie du XVIIIe siècle à 1860, date du rattachement de la Savoie à la France. Une première partie s’intéresse à la circulation des livres des ecclésiastiques. Elle décrit l’utilisation des manuels lors des études au collège chappuisien d’Annecy, puis dans les séminaires et les différentes universités, mais encore lors des conférences et des retraites ecclésiastiques. Par ailleurs, les livres sont achetés, prêtés à des collègues ou à des laïques, comme l’attestent de trop rares livres de raison retrouvés. Ce sont les testaments qui montrent que les bibliothèques, longuement constituées par héritages, achats tout au long d’une vie, sont ensuite le plus souvent transmises à des membres de la famille également hommes d’Eglise ou dispersées au profit de l’évêque, d’un vicaire ou de différentes institutions, ce qui prouve l’existence de réseaux intellectuels. Les livres relient donc le monde des morts au monde des vivants. La deuxième partie montre qu’ils sont aussi au cœur des débats intellectuels, ce qui explique que leur diffusion soit contrôlée par les autorités religieuses. Les livres sont ainsi au centre des réflexions concernant le protestantisme, le jansénisme, le mouvement des Lumières, l’épisode révolutionnaire de 1792, puis des enjeux de la modernité du XIXe siècle. La Savoie, frontière de catholicité, apparaît alors comme un relais original dans les processus de maturation et de diffusion des idées entre le royaume d’Italie, la France et l’Europe. La troisième partie propose à partir d’un corpus de bibliothèques, essentiellement du XVIIIe siècle, complété par des legs faits au XIXe siècle au grand séminaire de Chambéry, une classification des lecteurs comprenant différents types de desservants, des chanoines et des évêques. En croisant les différents centres d’intérêts en rapport avec la théologie et les sciences profanes, des identités cléricales se dessinent, des facteurs de cohésion, des signes de curiosité intellectuelle apparaissent et montrent que le clergé séculier savoyard est à la fois dépositaire et diffuseur auprès des fidèles d’une culture élargie et qu’il n’est pas à l’écart des évolutions de son époque. / The aim of the following study is to tackle the notion of knowledge and culture among Savoie’s secular clergy, from the 18th century to 1860, when Savoie was annexed by France. The first part focuses on the circulation of clergymen’s books. It depicts the way books are used by scholars at the Collège Chappuisien of Annecy, then in seminaries and different universities, as well as for lectures or ecclesiastical retreats. Besides, books are bought, passed on to colleagues and laymen, as one can learn from the very few commonplace books left. One can read in wills how libraries, whose volumes have been inherited or purchased over the years, are , most of the time, subsequently transmitted to relatives that are men of the cloth too, or scattered to the benefit of bishops, vicars or different institutions, which tends to prove the existence of intellectual networks. Books can thus be said to connect the world of the dead to that of the living. The second part shows that they are also at the very heart of intellectual debates, which explains why their circulation was controlled by religious authorities. Books are thus central points of reflection over Protestantism, Jansenism, the Enlightenment, the 1792 revolutionary episode and eventually what is at stake in 19th century modernity. Savoie, as a catholic boarder, appears as some original basis in the maturing process of ideas as well as their circulation between the kingdom of Italy, France and Europe. The third part, based on a corpus of 18th century libraries mostly and 19th century legacies to Chambéry’s Grand Séminaire, offers a classification of readers, among whom various types of parish priests, canons and bishops. By confronting the different centers of interest related to theology and profane science, some clerical identities are taking shape, factors of cohesion and signs of intellectual curiosity appear, showing that to the believers, Savoie’s secular clergy both keeps and spreads a broader culture and that its members are in no way cut off from the evolutions of their time.
374

Les écrivains devant le défi nabi: positions, pratiques d'écriture et influences / Writers facing the nabi challenge: positions, writing practises and influences

Dessy, Clément 05 December 2011 (has links)
En 1888, une communauté de peintres s’associe sous l’appellation « Nabis ». Ce terme, issu de l’hébreu, signifie à la fois les « prophètes » et les « initiés ». Paul Sérusier qui vécut sa rencontre avec Paul Gauguin comme une révélation est à l’origine de la formation du groupe. Une année auparavant, le symbolisme littéraire triomphe en France et suscite l’émulation parmi une nouvelle génération d’écrivains qui se cristallise autour de /La Revue Blanche/ et le /Mercure de France/. Entre les Nabis et les symbolistes s’établit dès lors un intense réseau de collaborations. Tant dans l’élaboration des décors et programmes du Théâtre de l’œuvre de Lugné-Poe que dans l’illustration d’ouvrages d’André Gide, d’Alfred Jarry ou encore de Jules Renard, les Nabis participent activement à la vie littéraire de leur temps tout en s’incarnant volontairement comme une avant-garde picturale. Les échanges nombreux entre peintres et écrivains sont alors loin de se limiter à de simples commandes. Ils aboutissent souvent à des amitiés durables comme celles qui unirent Gide à Maurice Denis et Jarry à Pierre Bonnard. La recherche s’interroge sur la motivation de cette nouvelle génération d’écrivains qui sollicita le groupe nabi, ainsi que sur la nature des projets qui les unirent. Les revues littéraires occupent une place importante dans le rassemblement entre les écrivains et ce groupe de peintres. La volonté d'identifier une aile picturale qui fasse écho dans le champ artistique au désir d'innover dans le champ littéraire stimule les sollicitations des écrivains de la seconde génération symboliste. Les Nabis, qui se méfient toutefois d'une soumission trop grande au fait littéraire, induisent par leurs développements artistiques et leurs théories les paramètres d'une nouvelle relation entre peintres et écrivains dans laquelle ces derniers ne recherchent plus la domination stratégique de l'art littéraire sur la peinture.<p>Outre ces considérations historiques, le rapprochement souhaité entre les deux groupes fut tel que la production littéraire ne put qu’être influencée par les théories des Nabis. La tendance "formaliste" représentée par ce groupe pictural a souvent conduit les chercheurs à prendre acte de l'autonomie tant du littéraire que du pictural dans les échanges entre Nabis et écrivains. Les influences sont cependant nombreuses de la peinture vers la littérature. Il est toutefois nécessaire de prendre en compte des écrivains oubliés par l'histoire littéraire, tels Romain Coolus, Gabriel Trarieux ou Louis Lormel, pour percevoir les effets de cette influence picturale. La reprise d'un dispositif de couleurs, exaltées ou déformées, le jeu poétique sur le thème de la ligne ou de l'arabesque fondent une recherche d'effet visuel dans l'écriture qui entend renouveler les images poétiques. Ce constat entre en résonance avec la rénovation picturale revendiquée par les Nabis. Des esthétiques communes entre peintres et écrivains, tournant autour des notions de synthèse, simplicité, de la référence à l'enfance ou à la fantaisie humoristique rassemblent Nabis et poètes qui les soutiennent dans une communauté d'initiés à l'art nouveau. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
375

Le roman de La Vie parisienne, 1863-1970: presse, genre, littérature et mondanité, 1863-1914 / Vie parisienne: the Novel, 1863-1970

Sadoun, Clara 28 June 2010 (has links)
Fondée en 1863,la Vie parisienne est une revue illustrée, galante et mondaine qui connut, jusqu'aux années 1930, un très grand succès. La thèse ici présentée s'attache à en retracer l'histoire, à en étudier le discours social, notamment sur les femmes, et son implication - problématique - dans le champ littéraire.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
376

Le thème de sainte Marie-Madeleine dans la littérature d'expression française, en France et en Belgique, de 1814 à nos jours

Rondou, Katherine 22 December 2006 (has links)
Le présent travail enrichit la thématologie à un double niveau, à la fois par une réflexion méthodologique sur les différents modes de manifestation du thème, et par une meilleure connaissance d'un "mythe" littéraire précis, celui de sainte Marie-Madeleine, dont la vitalité ne laisse aucun doute, tant dans la fréquence de l'utilisation du personnage depuis deux mille ans, que dans l'originalité des interprétations, malgré d'inévitables redites et banalités. <p>Sur la base d'une analyse minutieuse des différentes composantes du thème magdaléen dans la littérature franco-belge d'expression française après 1814, et des incarnations féminines qui s'en dégagent, cette thèse définit les contours du visage de la Madeleine de ces deux derniers siècles, et démontre la raison fondamentale de la permanence de la figure évangélique à travers les siècles :sa rencontre immédiate, et constante, avec le motif de la Femme dans la civilisation judéo-chrétienne. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
377

Charles Van der Stappen, 1843-1910: un artiste-sculpteur de la fin de siècle et la renaissance de la sculpture en Belgique / Charles Van der Stappen, 1843-1910: an artist and a sculptor fron the end of the nineteenth century and the renewal of sculpture in Belgium

Sioc'Han De Kersabiec, Angélique 29 April 2013 (has links)
À la fin du XIXe siècle, le sculpteur belge Charles Van der Stappen (1843-1910) est accueilli comme l’un des grands représentants de la sculpture aux expositions internationales de Paris, Amsterdam, Budapest, Dresde, Glasgow, Turin… ainsi qu’aux sécessions viennoises, berlinoises ou encore aux biennales de Venise. L’œuvre la plus connue de l’artiste, Le Sphinx mystérieux (buste chryséléphantin, Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles) est considéré comme une pièce phare de la sculpture symboliste et Art Nouveau. Pourtant, la production de l’artiste n’a jamais été étudiée dans son ensemble ni dans son évolution. Cette thèse se fixe donc comme objectif la redécouverte de l’œuvre de Van der Stappen en parallèle avec la réévaluation de son rôle dans l’évolution de la sculpture en Belgique au tournant de 1900. L’élaboration d’un catalogue raisonné reprenant ses statues, bustes, monuments, médailles et pièces d’art décoratifs, a été une première étape importante.<p>Au fil des critiques qui commentent son œuvre, Charles Van der Stappen apparaît comme l’un des initiateurs d’une « renaissance » des arts en Belgique. La récurrence de ce terme de renaissance appliqué à Van der Stappen, est importante dans la revue L’Art moderne, dès 1883, et dans plusieurs autres journaux et publications jusqu’à la mort de l’artiste en 1911. Le livre de Georges-Olivier Destrée portant le titre The Renaissance of Sculpture in Belgium (en 1895 et rééd. en 1905) présente ainsi en couverture une sculpture de l’artiste. Dès lors, cette affirmation de « renaissance », qui commença par la littérature pour s’étendre avec la génération de Van der Stappen à la sculpture et aux arts décoratifs, apparaît à la fois révélatrice et problématique. Révélatrice en ce qu’elle synthétise la volonté de renouveau du monde artistique belge dans le dernier quart du XIXe siècle, problématique quant à l’analyse du rôle du sculpteur Van der Stappen dans ce renouveau et quant aux sources et au sens de ce renouveau. Cette thèse se base sur l’idée que le renouveau artistique de la sculpture au tournant du XIXe et du XXe siècle en Belgique est porté par le concept de renaissance et ne peut être dissocié du modèle esthétique et intellectuel de la Renaissance comprise en tant que période historique. Le concept de renaissance se définie comme l’affirmation collective d’une volonté d’innovation dans de nombreux domaines, innovation basée sur la réactualisation d’un modèle du passé. En analysant la réception des modèles de la Renaissance sur l’évolution de l’œuvre et la carrière de Van der Stappen un découpage s’impose entre trois périodes :la redécouverte, l’émulation et la transformation créative.<p>La trajectoire spécifique de l’artiste, initialement nourrie de ses séjours en Italie qu’il entreprit dès 1873 et de sa participation à l’atelier Portaels, l’amène à se confronter à l’art de la Renaissance italienne, à sa littérature et à ses techniques. Cette comparaison avec le passé le guide, selon le modèle d’une « réversion », vers une recherche de spécificité nationale, une volonté de sortir des modèles académiques et des structures officielles ainsi que vers plus de naturalisme en sculpture. En ceci, Van der Stappen tient une place majeure dans le renouveau de cette époque car il se trouve au carrefour d’un réseau d’artistes et d’hommes influents cherchant de nouvelles voies pour l’art. <p>Cependant, Van der Stappen ne se laissa pas enfermer dans un mouvement néo-renaissance et réussit à puiser dans l’histoire de la Renaissance italienne le modèle même et les concepts d’un renouveau de la sculpture de style individuel en Belgique. Sa conception de la sculpture comme un art intellectuel, un art libéral, son ouverture à l’essor des arts décoratifs sont les bases d’un renouveau de la sculpture que Charles Van der Stappen met en place dès les années 1880 et qu’il enseigna dans son atelier et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Van der Stappen se fait dès lors artiste humaniste, puisant l’émulation dans les arts du passé, dans le décloisonnement entre beaux-arts, littérature et arts décoratifs. Au sein d’une nouvelle « République des Lettres », il pense la sculpture comme le « reflet d’une civilisation intellectuelle », selon son expression. Ses œuvres sculptées dialoguent dès lors avec les œuvres littéraires de ses amis Edmond Picard, Camille Lemonnier, Émile Verhaeren ou Stefan Zweig, avec l’art de Constantin Meunier ou Émile Claus et avec la musique de Vincent d’Indy, entre autres. L’instrumentalisation politique et artistique de la référence à une renaissance permet d’insérer Van der Stappen dans un vaste mouvement de renaissance des arts en Belgique qui commence par la rupture et par la voie d’une spécificité nationale :le naturalisme et l’idée.<p><p>Le renouvellement de la lecture de l’œuvre de Van der Stappen à l’aune de ce concept de renaissance explicite le passage subtil de ses œuvres du naturalisme au symbolisme. Sa technique basée sur la recherche du modelé plein, du volume étudié sous tous ses angles et du renouveau du relief, lui permet de créer des œuvres originales où la sculpture se fait composition symboliste de signes. Ainsi, nous avons abouti par nos recherches à une analyse inédite de la sculpture du Sphinx, œuvre majeure de l’artiste :depuis une figure issue du voyage de formation en Italie - La Florentine - jusqu’à la sculpture Art Nouveau, Le Sphinx mystérieux, ces bustes sont les variations de la représentation d’une seule et même idée. Les variations sculpturales de Van der Stappen sur le thème du sphinx s’imposent comme la représentation évolutive de l’inspiration, qui part de la tradition de la Renaissance et se déploie dans le mystère d’une représentation symboliste de la création artistique. Cette évolution constitue la contribution la plus originale de Van der Stappen à la sculpture du XIXe siècle. Ce même concept de renouveau est à confronter avec celui qui conduisit à l’éclosion de l’Art nouveau. La spécificité de l’œuvre de Charles Van der Stappen, est d’avoir surpassé les modèles de la Renaissance italienne et de l’humanisme en les adaptant à la société de son temps. Les deux derniers projets de monuments, au Travail et à l’Infinie Bonté, sont les exemples commentés de cette relecture renaissante. De nouveaux documents non analysés jusqu’ici et la mise en parallèle avec l’« art social » développé par Edmond Picard et avec la poésie d’Émile Verhaeren, permettent de donner une explication sur leur longue conception. L'étude des apports de Van der Stappen à l'art de son temps dans le contexte du Bruxelles fin de siècle, a servi à délimiter certaines caractéristiques du symbolisme sculptural qui tiennent pour cet artiste à un processus de synthèse :au niveau de la narration, il procède à une fusion des éléments symboliques, dans sa conception de la sculpture, il réunit l’art de la ligne avec celui du relief. Van der Stappen développe ainsi une sculpture du silence qui « parle » par ses propres moyens, ceux d’un déploiement de l’idée dans l’espace. <p>Via l’œuvre et l’enseignement de Van der Stappen, l’art de la sculpture, à partir des années 1890, s’est orienté vers un art plus personnel. L’étude directe de la nature, l’importance de la ligne dans la composition, la volonté d’instiller l’art dans tout, l’introspection des figures modelées, la représentation de l’idée selon des termes propres à la sculpture, sont les indices d’une recherche propre à Van der Stappen et plus largement d’une renaissance de la sculpture spécifique à la Belgique. La volonté de renouveau des arts à la fin du XIXe siècle et de l’intégration spécifique de la sculpture dans ce processus sont des clefs pour comprendre la sculpture de Van der Stappen et la replacer dans son temps. Van der Stappen reprend à son compte point par point la stratégie de l’artiste de la Renaissance pour s’affirmer dans son temps. Cette stratégie est tout autant individuelle que collective et c’est pourquoi nous avons souligné les liens réciproques entre le sculpteur et les personnages clefs de la fin de siècle à Bruxelles qu’étaient Edmond Picard, Octave Maus, Émile Verhaeren, Camille Lemonnier ou encore Constantin Meunier. Notre doctorat, consacré à l’œuvre de Van der Stappen, apporte donc de nouveaux éléments à l’étude des arts à la fin de siècle et souligne la place, auparavant sous-évaluée, de la sculpture dans la renaissance qui eut lieu dans le dernier quart du XIXe siècle en Belgique.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
378

Le fantastique littéraire en France et en Roumanie. Quelques aspects au XIXe siècle : une rhétorique de la (dé)construction ? / The Fantastic Short-Story in the French Literature of the 19th Century

Apostol, Silvia Adriana 10 September 2011 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser le fantastique littéraire en France et en Roumanie par une méthode double : l’histoire des influences et des transferts culturels (approche diachronique) et l’étude de certains aspects communs aux textes fantastiques identifiés dans la poétique de la (dé)construction (approche synchronique).Le corpus comprend des contes fantastiques provenus des espaces littéraires du XIXe siècle français (Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam ou Barbey d’Aurevilly) et roumain (Mihai Eminescu, Ion Luca Caragiale, Gala Galaction et Mateiu Caragiale). Bien que certains récits de ces derniers dépassent de peu le cadre strictement temporel du XIXe siècle, le choix est motivé par un certain décalage temporel entre les deux littératures, par l’appartenance de ces écrivains à une première étape du fantastique littéraire roumain et, dans le cas de Mateiu Caragiale, par l’intertextualité explicite avec Le rideau cramoisi de Barbeyd’Aurevilly.L’étude prend comme fil conducteur l’idée de (dé)construction, prise non pas dans le sens philosophique de la méthode déconstructionniste conçue par Derrida, mais dans la lignée de la thèse formulée par Irène Bessière, notamment le double mouvement qui traverse le récit fantastique, la construction et la déconstruction d’univers.Dans la première partie, la (dé)construction est rapportée au niveau de l’onomastique du fantastique (histoire du mot et de ses dénominations), car le terme « fantastique » est associé aux récits d’Hoffmann dans la traduction fautive de Loève-Veimars et un discours théorique et critique est construit à partir de Charles Nodier. La (dé)construction est aussi envisagée du point de vue de l’identité du fantastique en tant que genre littéraire. D’un côté, le fantastique puise ses sources, surtout thématiques, à la matière des mythes, des textes religieux, des croyances populaires, des légendes, des idéologies, des progrès scientifiques, etc. De l’autre côté, le remaniement fantastique (sa poétique) consiste à construire un « rapport fantastique » entre le réel et les autres éléments généralement considérés comme surnaturels, invraisemblables ou impossibles donnés pourtant comme sérieux, perceptibles et donc possibles.La deuxième partie déroule un panorama d’histoire littéraire comparée franco-roumaine, où sont mises en question deux figures étrangères, Hoffmann et Poe, ainsi que les particularités de l’émergence du fantastique dans la littérature française et dans la littérature roumaine, liées au romantisme dans les littératures ouest-européennes, et au légendaire et au magique dans la littérature roumaine. On parle de (dé)construction des modèles étrangers – jeu de traduction chez Ion Luca Caragiale, imitation chez Nicolae Gane, etc. – et de construction d’un discours fantastique autochtone.La troisième partie analyse quelques aspects qui caractérisent la rhétorique du fantastique, en soulignant les procédés par lesquels l’art de la persuasion se manifeste paradoxalement tant comme garantie que comme sape des stratégies textuelles : la littéralisation des figures au niveau de la fiction ; l’hypervisibilité des figures (l’hyperbole, l’hypotypose) ; le résidu littéral du discours figuré en tant que principe de suggestion du surnaturel, l’objet en tant qu’indice réaliste et support des « déviations » fantastiques / The present study is aimed at examining the fantastic as a literary genre by means of a twofold endeavour,which could be seen both as a diachronic (the history of cultural influences and transfers) and as a synchronicone (an investigation into several aspects that are related to a common modality of fantastic texts identified inthe poetics of (de)construction).The corpus of this paper is made up of fantastic stories created by several French writers that are traditionallyassociated with various trends or literary movements - Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam or Barbey d’Aurevilly – to whom we will add Romanian fantastic texts written by such various literaryfigures as Mihai Eminescu, Ioan Luca Caragiale, Gala Galaction and Mateiu Caragiale. Some of the worksproduced by the Romanian writers mentioned above surpass the strict temporal framework of the XIXthcentury, yet our choice is motivated by the fact that the texts under scrutiny are traditionally considered asbelonging to a first stage of the Romanian fantastic prose. As far as Mateiu Caragiale is concerned, we haveexceptionally chosen to deal with the short story entitled Remember from the perspective of the explicitintertextuality with Barbey d’Aurevilly’s Le rideau cramoisi.At the core of our investigation of the literary fantastic (in this context limited to short stories) we haveplaced the idea of (de)construction, which is to be followed on three levels: an onomastic level (the transitionfrom the term “fantastic” to the fantastic genre in literature), a diachronic level (the emergence of the fantastic as a literary genre and its identity, an issue to be addressed from the perspective of literary historyand the theory of reception) and a rhetorical level in its broad sense (a poetics of fantastic prose fiction). Wewill emphasize the fact that our intention is not to use the idea of (de)construction in the strict sense of thephilosophical concept launched by Jacques Derrida. The significance of (de)construction employed in thispaper is based on a thesis already formulated by Irene Bessière - the poetics of uncertainty that is related totwo projects that are opposite, but still coexist, i.e. the construction and deconstruction of the real.The first level of approaching (de)construction in the wider context of the fantastic prose coincides with thefirst part of our paper, which includes various definitions of the fantastic, different types of approaches andboundaries that can be applied to it and the famous dichotomy between the fantastic and the miraculous. Theterm “fantastic” was proposed by the French through Loève-Veimars’s erroneous translation, as a label forHoffmann’s tales, while Nodier launches a theoretical and critical discourse on the fantastic. The attempts to define the fantastic from different perspectives reveal some common aspects that itpossesses, thus assuming the shape of a process of (de)construction. We mainly take into account twodirections, a general one whose stake is the supernatural, and a restrictive one trying to set boundaries. (De)construction is also discussed from the perspective of the identity of the fantastic genre. On the one hand, thefantastic resorts to external thematic sources (the mythical miraculous, the legendary, the religious, modernideologies, scientific progress etc.), on the other hand, the modern reconstruction of these sourcespresupposes a new poetics, which consists in building a “fantastic report” between a real world and thoseelements that are generally considered supernatural, implausible, impossible or illogical, presented in such amanner as to produce the illusion of reality.. / Lucrarea de faţă îşi propune o examinare a fantasticului ca gen literar printr-un demers dublu, diacronic(istoria influenţelor şi transferurilor culturale) şi sincronic (cercetarea câtorva aspecte care ţin de o modalitatecomună textelor fantastice identificată în poetica (de)construcţiei).Corpusul este constituit din povestiri fantastice ale mai multor scriitori francezi care sunt asociaţi unorcurente sau mişcări literare diferite – Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l’Isle-Adam sau Barbeyd’Aurevilly – cărora le adăugăm texte fantastice româneşti, aparţinând lui Mihai Eminescu, Ion LucaCaragiale, Gala Galaction şi Mateiu Caragiale. Câteva dintre operele scriitorilor români amintiţi depăşesccadrul strict temporal al secolului al XIX lea, alegerea noastră fiind motivată de faptul că textele la care nereferim sunt considerate ca făcând parte dintr-o primă etapă a prozei fantastice româneşti. În ceea ce îlpriveşte pe Mateiu Caragiale, am ales să analizăm în mod excepţional nuvela Remember, din perspectivaintertextualităţii explicite cu nuvela Le rideau cramoisi a lui Barbey d’Aurevilly.În centrul investigaţiei fantasticului literar (limitat aici la povestiri scurte), am pus ideea de (de)construcţie,pe care o urmărim la trei niveluri : un nivel onomastic (trecerea de la termenul « fantastic » la genul fantasticîn literatură), un nivel diacronic (apariţia fantasticului ca gen literar şi identitatea acestuia, o problemăabordată din perspetiva istoriei literare comparate şi a teoriei receptării) şi un nivel retoric, în accepţie largă(o poetică a prozei fantastice). Subliniem faptul că nu folosim ideea de (de)construcţie în sensul strict alconceptului filosofic lansat de Jacques Derrida. (De)construcţia, aşa cum este întrebuinţată în lucrarea faţă,are ca sursă o teză formulată deja de Irène Bessière: poetica incertitudinii care se raportează la două proiecteopuse, dar coexistente, construcţia şi deconstrucţia realului. Primul nivel de abordare a (de)construcţiei în proza fantastică coincide cu prima parte a lucrării: definiţiilefantasticului, diversele tipuri de abordări şi delimitări ale acestuia şi dicotomia fantastic / miraculos.Cuvântul „fantastic” este propus de francezi, prin traducerea eronată a lui Loève-Veimars, ca etichetă pentrupovestirile lui Hoffmann; în acelaşi timp, Nodier lansează un discurs teoretic şi critic asupra fantasticului.Încercările de definire a fantasticului, din perspective diverse pun în evidenţă aspecte comune ale acestuia,constituindu-se într-un proces de (de)construcţie conceptuală. Reţinem două direcţii, una generală a căreimiză este supranaturalul si una restrictivă care încearcă să fixeze graniţe. (De)construcţia este pusă în discuţieşi din perspectiva identităţii genului fantastic. Pe de o parte, fantasticul face apel la surse tematice externe(miraculosul mitic, legendar, religios; ideologiile moderne, progresul ştiinţific, etc.), pe de altă parte,reconstrucţia modernă a acestor surse tematice înseamnă o nouă poetică, care constă în construirea unui „raport fantastic” între un univers real şi acele elemente considerate în mod general supranaturale,neverosimile, imposibile, sau nelogice, prezentate în aşa fel încât lasă iluzia unei realităţi.Cea de a doua parte a tezei este consacrată unui parcurs istoric al fantasticului literar, printr-o abordarecomparatistă, punând în discuţie efectul receptării operei lui Hoffmann şi a lui Poe în spaţiul literar francez,rolul traducerilor-adaptări după Poe făcute de Ion Luca Caragiale, dar şi aspecte care apropie şi diferenţiazăexperienţa scriptică a fantasticului, legat de romantism în literatura occidentală, legat, mai degrabă, delegendar şi magic în literatura română. Vorbim despre (de)construcţia modelelor străine şi despre construireaunui discurs fantastic autohton..
379

L'identité poétique de la nation. Walt Whitman, José Marti, Aimé Césaire / Poetry and the Birth of National Identity. Walt Whitman, José Marti, Aimé Césaire

Hennequet, Claire 29 September 2014 (has links)
Dans l’Amérique et les Caraïbes des XIXe et XXe siècles, l’œuvre du poète national est au cœur d’un trafic d’images qui nourrit un lien social fragile dans un temps où les collectivités reposent moins sur un lien direct entre leurs membres que sur un lien imaginé. Prenant ses distances vis-à-vis des représentations en circulation à son époque, comme les représentations exotiques de la nature, le poète offre une vision démocratique ambitieuse pour l’avenir de la communauté à travers des images nouvelles du territoire, du peuple, de l’esclavage et de l’histoire. L’ethos auctorial encourage l’appropriation de ce discours par le lecteur en désignant le poète comme figure de référence. Mais c’est surtout à travers son procédé d’écriture qui met à mal les normes littéraires de son temps que celui-ci est à même d’influer sur la société. Plutôt qu’ils ne parviennent à saisir l’esprit de leur peuple, Whitman, Martí et Césaire participent par leur travail sur le fragment, les formes populaires ou le tremblement du sens à la création d’un devenir collectif. / In 19th and 20th centuries America and West Indies, the national poet’s works lay at the centre of a traffic of images. This traffic feeds the fragile social ties of young collectivities, at a time when communities are bound by imagination rather than by direct contact between their members. Distancing themselves from the representations of the community circulating at that time, like the exotic images of the New World’s nature, the poet offers an ambitious democratic vision for the future which is channeled through images of the territory, the people, slavery and history. The poet’s ethos encourages the reader to appropriate this discourse by presenting the author as a role model. However, it is mainly thanks to his style, at odds with the literary norms of his time, that the poet is able to act upon society. Whitman, Martí and Césaire do not so much contrive to capture their people’s spirit, as they participate through their work on the fragment, on popular poetical forms or on the destabilizing of meaning, in the creation of a common devenir.

Page generated in 0.2136 seconds