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La légitimité du roi au début de la XVIIIe dynastie : essai d'analyse phraséologique et historique du règne d'Hatchepsout / Non communiquéBiston-Moulin, Sébastien 19 December 2012 (has links)
L’accession de la reine Hatchepsout à la royauté durant le règne d’un autre roi, Thoutmosis III, dont elle est la régente est en tout point remarquable puisqu’elle aboutit à l’existence de deux co-rois contemporains. L’exceptionnalité de la situation offre un prisme singulier permettant d’identifier des mécanismes iconographiques et phraséologiques liés à l’expression de l’identité royale en Égypte ancienne. Un examen critique des abondants vestiges de cette période et une nouvelle lecture des principales inscriptions à caractère politique de la reine conduiront à formuler une série d’hypothèses relatives au déroulement et aux motivations de cette prise de pouvoir. Une nouvelle datation pour les premières attestations d’hostilité vis-à-vis de la mémoire de la reine sera également proposée à la lumière de découvertes récentes faites dans le temple de Karnak. La question du rapport de la reine à son histoire sera également examinée et les soupçons de manipulations historiques liées à sa « corégence fictive » avec son père, roi défunt, écartées. La confrontation des éléments relatifs à l’expression de l’identité du roi au début de la XVIIIe dynastie issus du corpus phraséologique réuni dans ce travail avec la documentation historique du règne d’Hatchepsout nourrira la réflexion engagée sur la définition des éléments qui fondent la légitimité d’un individu à être roi. / The accession of queen Hatshepsut as king during the reign of another king for whom she was regent, Thutmosis III, is remarkable in all respects since it resulted in co-rulers. This unparalleled situation offers a unique opportunity to identify the iconographic and phraseological mechanisms that could be mobilised in the expression of royal identity. Critical examination of the historical evidence from this period, including new readings of Hatshepsut’s main political inscriptions, leads to a number of new hypotheses for understanding this process and the underlying motivations. The suggested date for the first attested hostility toward the queen’s memory is challenged in light of recent discoveries in the temple of Karnak. Questions relating to how Hatshepsut’s history was presented are discussed, and her “fictitious co-regency” with her father Thutmosis I is dismissed. A corpus of expressions of royal identity from the early eighteenth dynasty is compared with the historical documentation from Hatshepsut’s reign, offering new perspectives on how individual royal legitimacy could be defined.
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Les expéditions au pays de Pount sous la XVIIIe dynastie égyptienne : essai de compréhension du rôle idéologique des expéditions « commerciales » / The Egyptian Expeditions to the Land of Punt under the 18th Dynasty : an Attempt to Understand the Ideological Significance of the “Commercial” MissionsTaterka, Filip 16 January 2018 (has links)
Le but de la thèse est d’analyser l’importance idéologique et religieuse des expéditions égyptiennes au pays de Pount, particulièrement sous la XVIIIe dynastie. La 1ère partie (chapitres 1-4) présente en détail les sources relatives aux expéditions pountites et des produits en rapportés. Bien que la prééminence soit réservée aux sources de la XVIIIe dynastie, les documents datant d’autres périodes ont été aussi inclus dans les analyses. La 2e partie (chapitres 5-8) constitue une synthèse des conclusions formulées en résultat des analyses faites dans la 1ère partie. De cette façon, l’auteur examine les divers toponymes relatifs au pays de Pount (chapitre 5), le problème de la localisation exacte de Pount (chapitre 6), le caractère des expéditions pountites en comparaison aux autres types des missions étrangères égyptiennes (chapitre 7) aussi bien que les divers liens entre le pays de Pount et la religion et l’idéologie du pouvoir en Égypte (chapitre 8). L’auteur conclut que Pount jouait un rôle crucial dans l’idéologie du pouvoir égyptienne étant particulièrement associé au dieu solaire aussi bien qu’à la déesse Hathor. Les produits pountites étaient extrêmement importants tant pour le culte funéraire royal et privé que pour le culte divin rendu dans les temples. C’est pourquoi l’organisation d’une expédition pountite était un devoir du roi qui, selon les croyances égyptiennes, obéissait à un ordre direct du dieu solaire. En plus, aux diverses époques on peut percevoir une volonté de rétablir les contacts avec Pount afin de restaurer l’ordre naturel après une période de la crise, ce qui est particulièrement visible sous le règne d’Hatchepsout de la XVIIIe dynastie. / The aim of the dissertation is to analyse the religious and ideological significance of the ancient Egyptian Punt expeditions, particularly in the 18th dynasty. In the first part (chapters 1-4) the sources concerning the ancient Egyptian Punt expeditions as well as the products imported to Egypt in their result were discussed in detail. Although the pre-eminence is given to the 18th dynasty sources, documents from other periods were also included in the analysis. The second part (chapters 5-8) constitutes a synthesis of the conclusions drawn in result of the analysis of the sources of the first part. Therefore, the author discusses various toponyms related to the land of Punt (chapter 5), the problem of Punt’s exact location (chapter 6), the character of the Punt expeditions in comparison with other foreign missions (chapter 7) as well as various links between the land of Punt and Egyptian religion and ideology of kingship (chapter 8). The author concludes that the land of Punt played an important role in the Egyptian ideology of kingship being especially associated with the sun-god as well as with the goddess Hathor. Puntite products were crucial for both royal and private funerary cult as well as for the divine cult carried out in the temples. This is why the organisation of a Punt expedition was a duty of the Egyptian king, who, according to Egyptian beliefs, was obeying a direct order of the sun-god. Moreover, in various periods we may observe a wish to re-establish the contacts with Punt in order to restore the natural order of things after a period of crisis, which is especially visible in the reign of Hatshepsut of the 18th dynasty.
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La politique des souverains égyptiens de la XVIIIe dynastie au Levant : mise en place d’une domination / The Policy of the Egyptian Kings of the XVIIIth Dynasty in the Near East : The Setting of a DominationSeguin, Joffrey 14 December 2009 (has links)
Durant la période pharaonique, l’Etat égyptien pris le contrôle du Levant à deux reprises, dès la période prédynastique et au Nouvel Empire. Le premier temps d’occupation égyptienne est connu par des traces archéologiques qui plaident pour un intérêt économique. L’Egypte y installe des colonies et gère en direct ces zones où les colons présents vivent largement séparés des populations locales.Le Nouvel Empire voit apparaître de nouvelles solutions. Le Levant ne connaît plus de colonisation ; les objectifs égyptiens ont changé. L’exploitation économique de la région est désormais une conséquence de l’occupation. La présence égyptienne revêt alors une valeur stratégique. La constitution d’une zone tampon séparant l’Egypte de ses principaux compétiteurs septentrionaux devait limiter leurs propres velléités stratégiques ou économiques.C’est bien la sécurité de l’Egypte qui est en jeu et qui dicte son comportement dans cette région ; un comportement au seul profit de l’Egypte qui ne fait aucun effort visant à permettre l’intégration a posteriori de quelque manière que ce soit de cette région dans un vaste système égyptien comme c’est apparemment le cas avec la Basse Nubie et comme on pourrait l’attendre d’un empire en cours de constitution.Il apparaît que sa gestion ne vise qu’une efficacité à court terme, sensible aux évolutions extérieures. Néanmoins la fin du Nouvel Empire est une lente dégradation de sa situation au Levant, peut-être parce que les menaces à l’origine de sa présence diminuent. La dernière réaction notable de l’Egypte est de contrecarrer l’avancée des Peuples de la mer, non pour restaurer un empire perdu au Levant, mais parce qu’encore une fois ils menacent l’intégrité territoriale de l’Egypte même. / During the Pharaonic period, the Egyptian State took the control of the Levant twice, as soon as the predynastic period and in the New Kingdom. This first example of Egyptian occupation is known by archaeological traces which plead for an economic interest. Egypt settles colonies to control these zones directly where the Egyptian inhabitants live widely separated from the local populations.In the New Kingdom new solutions appear. The Levant knows no more colonisation; Egyptian goals have changed. The economic exploitation of the region is in fact a consequence of its occupation. The Egyptian presence acquires then a strategical value. The constitution of an exclusive zone of control separating Egypt from its main northern opponents was aimed at limiting their own strategical or economic ambitions.It is the security of Egypt that is in balance and dictates its behaviour in this region; a behaviour in the sole benefit of Egypt who makes no effort aiming at allowing an integration of any kind of this region in a large Egyptian system as it is obviously the case with Lower Nubia and as it would be expected from an empire whose constitution is still in progress.It appears that its management aims only at a short-term effectiveness, influenced by external evolutions. Nevertheless the end of the New Kingdom is a slow deterioration of its situation in the Levant, perhaps because threats at the beginning of its presence are decreasing. The last noteworthy reaction of Egypt is to thwart the advance of the People of the Sea, not to restore a lost eastern empire, but only because once again the territorial integrity of Egypt is threatened.
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Le sanctuaire principal de la barque sacrée d'Amon dans le temple de Karnak sous le règne de Thoutmosis III. / The Central Bark Shrine of Amun in Karnak Temple under Thutmosis IIIMontélimard-Arnaudiès, Emmanuelle 16 December 2017 (has links)
Au XVIe siècle avant J.-C., Thoutmosis III fit construire un sanctuaire en granit rose dans le temple d’Amon, à Karnak. Cet édifice, nommé Outjes-khâou, « (celui qui) exalte les apparitions d’Amon », servait d’abri principal à la barque du dieu, qui était portée en procession lors des grandes fêtes thébaines. Remplaçant la chapelle Rouge d’Hatshepsout, il resta debout jusqu’à ce que Philippe Arrhidée, le découvrant « ruiné », ordonne sa reconstruction. C’est son sanctuaire de barque en granit qui se dresse actuellement au même emplacement. La première tâche de ce travail a consisté à rechercher les blocs épars qui composaient le sanctuaire thoutmoside. Dispersés sur les 25 hectares du site de Karnak, parfois remployés dans des monuments postérieurs, ces fragments ont été identifiés, photographiés, documentés et leurs décors, dessiné. Les fonds photographiques, les journaux et rapports de fouilles des premiers directeurs des travaux de Karnak ont été dépouillés afin de déterminer la provenance de ces blocs et l’histoire de leur découverte. L’étude architecturale a ensuite été effectuée. L’analyse du décor reconstitué a fourni des données sur les aspects religieux, cultuels et politiques du règne de Thoutmosis III et permis d’identifier certaines de ses constructions. L’élément clé de cette étude est la proposition d’une nouvelle date du remplacement de la chapelle Rouge par Outjes-khâou, pour l’an 30, à l’occasion de la première fête-sed du roi. Suivant cette hypothèse, de nouvelles séquences chronologiques ont été proposées pour la construction et la décoration d’Outjes-khâou et des édifices qui l’entouraient, au cœur de Karnak. / In the 16th century BC, Thutmose III built a red granite sanctuary in the center of the temple of Amun in Karnak. This monument, named Utjes-khau “(the one who) exalts Amun’s appearances”, was used as the main resting place for the sacred bark which was carried in procession during the great Theban feasts. Replacing Hatshepsut’s Red Chapel, the shrine of Thutmose III remained standing until Philip Arrhidaeus, finding it “ruined”, ordered it to be constructed anew. Today, Arrhidaeus’ own granite bark shrine remains in situ. The first task of this research was to look for the blocks of the Thutmosid bark shrine, which were scattered across the 25 hectare area of the Karnak temples and sometimes were reused in later monuments. They were photographed, documented and drawn. The photographic collections, excavation journals and reports of the earlier field directors of Karnak have been analyzed in order to find out the find spot and the history of these blocks’ discovery. Following this, the architectural study of the bark shrine could be made. The analysis of reconstituted decoration allowed the identification of some of Thutmose III’s monuments and provided new data on religious, cultic and political aspects of his reign. The key issue of this study is the proposal of a new date for the replacement of the Red Chapel by Utjes-khau for the king’s first sed-festival in year 30. According to this hypothesis, new chronological sequences are proposed for the building and decoration of Utjes-khau and the monuments surrounding it at the center of Karnak.
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