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La figure aristocratique dans le portrait d'apparat européen (1650-1800) : positions, danse et civilité

Bouffard-Veilleux, Mickaël January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les réfugiés de l'Unigenitus et l'Eglise de Hollande (1725-1745 ) / Unigenitus Refugees and the church of Holland (1725-1745)

Van Kempen, Muriel 09 January 2012 (has links)
En 1724, le chapitre d’Utrecht rompait définitivement avec Rome en se dotant d’une hiérarchie propre. Or précisément au même moment, les persécutions anti-jansénistes augmentaient en France, particulièrement contre les religieux. Depuis longtemps cette Église entretenait des liens avec les milieux port-royalistes et elle devint rapidement et logiquement le lieu où l’on pouvait envoyer ces religieux à couvert des persécutions. La naissance et les premières péripéties de ce refuge, créé dans l’urgence, sont l’objet particulier de notre étude. Les jansénistes français mirent rapidement tous leurs espoirs dans l’Église d’Utrecht, celle ci devant servir de modèle à une Église universelle obscurcie. Mais très vite les rêves et les espoirs se sont heurtés à une réalité bien moins reluisante. Les difficultés rencontrées furent multiples et les divisions croisées à divers niveaux, dans l’Église de Hollande ou dans les communautés, en France ou aux Provinces-Unies, individuellement ou en groupe, jusqu’à rendre la situation inextricable. Ces difficultés compromirent l’avenir de ce refuge mais aussi de l’Église d’Utrecht jusqu’à ce que l’interaction France-Hollande diminue sous l’épiscopat de Meindaerts (1739-1767), amenant l’apaisement. / In 1724, the chapter of Utrecht consecrated its own bishop, thus breaking up for good with Rome. And strikingly enough, at the same time in France, jansenists were increasingly persecuted, especially in congregations. The Dutch clergy of Utrecht has for long maintained close links with French jansenism circles so that it became naturally and quickly the best place to shelter these oppressed monks. The various episodes, including the genesis of this makeshift church, shall retain our attention and be the main topic of our study. French jansenists soon relied upon this new independent church which was expected to provide a good example for Rome to follow. Yet, pretty soon, all their dreams and hopes vanished and melted away as they faced reality. Division, added to several difficulties arose on different levels, be it in the Dutch Church, in communities, in France or in the United Provinces, and consequently aggravated the situation. Those latter hindrances threatened not only the existence and the future of the refuge but also compromised the Utrecht Church. However, the episcopate of Meindaerts (1739-1767) brought about relief and comfort.
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Le théâtre francophone à Saint-Pétersbourg sous le règne de Catherine II (1762-1796) : organisation, circulation et symboliques des spectacles dramatiques / Saint Petersburg’s French-speaking theatre under the reign of Catherine II (1762-1796) : organisation, circulation and representation of dramatic performances

Evstratov, Alexei 17 December 2012 (has links)
En Russie, le XVIIIe siècle est l’époque d’une modernisation accélérée, dont la phase la plus intense correspond au règne de Catherine II, coïncidant avec l'intégration du nouvel Empire dans le système politique international. Malgré l'hostilité réciproque qui dominait les relations diplomatiques franco-russes à cette époque, le théâtre français était considéré comme l'expression la plus parfaite de l'art dramatique. Il fut importé dans le pays au même titre que d'autres instruments de modernisation sociale et moyens de représentation politique. Depuis les monographies de Robert-Aloys Mooser, spécialement consacrées à l’opéra-comique, la première période du théâtre francophone en Russie n'a pas été étudiée de façon systématique. Le premier objectif de ce travail est donc de recueillir les données dispersées et inédites concernant les représentations des pièces en français jouées à la cour. La liste de ces spectacles et l'inventaire des pièces représentées accompagnent cette étude dans un volume séparé. Il s’agit en outre d'explorer la diffusion des textes et des pratiques théâtrales à Saint-Pétersbourg, dans un essai sur la sociologie et l'idéologie des circulations théâtrales. La scène principale de la capitale se trouvait, en effet, à la cour, mais elle n'était pas unique : le théâtre de la ville, les théâtres dans les établissements d'éducation, les théâtres de société – plusieurs entreprises théâtrales accueillaient les spectacles francophones. Après avoir constaté leur interdépendance avec le modèle curial, je m'interroge sur les raisons de cette multiplication des espaces de spectacle et sur son rapport avec les expériences théâtrales des publics. / Eighteenth-Century Russia was a period of accelerating modernisation, where specifically, under the reign of Catherine II, the new Empire launched into the international political scene. Despite real diplomatic hostility between France and Russia during the period, French theatre was always considered the most perfect expression of the dramatic arts. French theatre was imported into Russia as an important means to provide and influence social and political representation.From the earliest studies, including Robert-Aloys Mooser’s work on the opéra-comique, this important period of Francophone theatre in Russia has never been systematically analysed. Thus the first goal of this present study is to gather the diverse and geographically dispersed elements regarding the Francophone theatre of Russian courts at the time. A chronological list of these performances, as well as an inventory of plays preformed, accompanies this study as a separate volume. My second goal is to explore the diffusion of these dramatic texts and theatrical practices in Saint Petersburg in an analytical essay on the sociology and ideology of theatrical circulation. Although the main stage of the capital was at the Russian court, this was not the only theatrical venue: the city’s theatre, school stages, théâtres de société (private theatres owned by local nobility)—several theatrical enterprises welcomed Francophone performances at the time. After having examined how these theatres were influenced by the court, I analyse the reasons behind this dramatic diversity and its affect on the theatrical experiences of Russia’s multiple theatre publics.
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Les comédiennes-chanteuses à Madrid au XVIIIè siècle (1700-1767). Étude socio-culturelle / Comedian-singers in Madrid during the XVIIIth Century (1700-1767). Socio-cultural study

Bec, Caroline 08 December 2012 (has links)
Durant la première moitié du XVIIIe siècle, en Espagne, tout particulièrement à Madrid, principal lieu de résidence de la Cour et capitale du royaume, divers facteurs historiques, culturels et artistiques engendrèrent une évolution de la profession de comédienne vers une spécialisation lyrique.Dans chaque compagnie, le nombre de comédiennes-chanteuses augmenta régulièrement, les attributions de chacune (fonction ou emploi) se précisant peu à peu jusqu’à l’interprétation exclusive de drames en musique en espagnol. Aussi, la place principale que l’on attribua désormais aux comédiennes-chanteuses modifia-t-elle leur existence, leur formation et l’exercice de leur métier. D’autre part, la présence d’interprètes lyriques italiens à Madrid entre 1737 et 1759 réorienta l’évolution des fonctions des chanteuses espagnoles.Dans une perspective historique et sociale centrée sur la période 1700-1767, cette étude considère tout d’abord les origines et la vie privée de ces artistes dans la Villa y Corte, puis les différents aspects de leur vie professionnelle, enfin leur place dans la société madrilène et plus largement espagnole, ainsi que le regard porté sur elles par leurs contemporains. / During the first half of the XVIIIth century in Spain, particularly in Madrid, principal place of residence of the Court and capital of the Kingdom, various historical, cultural and artistic factors engendered an evolution of the profession of comedienne towards a more specialized lyrical interpretation.In each company, the number of comedienne-singers regularly increased, their remit becoming little by little more defined, until they reached the exclusive stage of interpreting musical dramatizations in Spanish. Consequently, the new position attributed from then on to the comediennes-singers altered their existence, their training and the practice of their art. Moreover, the presence of Italian opera singers in Madrid between 1737 and 1759 re-oriented the evolution of the role of Spanish singers.In a historical and social perspective focused on the period 1700-1767, this study considers initially the origins and private life of these artists in the Villa y Corte, then the different aspects of their professional life and finally their position in the Madrid society and, more widely, in the Spanish society, as well as the way they were considered by their contemporaries.
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Construire une relation pacifiée. Les ministres de France à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Pratiques et réseaux

Speeckaert, Jean-Charles 01 July 2017 (has links)
Des relations entre la France et les Pays-Bas méridionaux, l’histoire a surtout gardé le souvenir des affrontements et de la soif de conquête. Le renversement des alliances de 1756 met fin à ce voisinage conflictuel. Cette alliance inédite amène Louis XV et Marie-Thérèse d’Autriche à pacifier leurs rapports. L’objectif de cette thèse est d’examiner comment la mise en place et le maintien de cette paix se concrétisent entre la France et les Pays-Bas, qui dépendent de Vienne depuis le traité d’Utrecht (1713). Ce sont près de deux générations des populations de ces pays qui vivent une rare période de paix. La première partie du travail porte sur la signification diplomatique et politique de l’envoi de ministres à Bruxelles - au cœur d’un territoire qui n’est pas souverain. En analysant les formes de la représentation diplomatique et la mission de ces envoyés, c’est la question des provinces belgiques comme lieu et enjeu des relations internationales qui est posée. La seconde partie s’intéresse aux hommes et aux femmes au cœur de ces relations, aux ressources qu’ils mettent en œuvre, c’est-à-dire leurs pratiques et les réseaux qu’ils forment. Dans le contexte de relations transfrontalières, l’accent est mis sur l’intervention de personnes variées, parfois éloignées des cercles et des lieux de pouvoir. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Fanny de Beauharnais (1737-1813) :une hôtesse mondaine en quête de renommée littéraire

de Halleux, Chanel 19 December 2017 (has links)
Longtemps oubliée des historiens de la littérature, Fanny de Beauharnais (1737-1813) a peu bénéficié du mouvement de redécouverte des femmes de lettres initié par les gender studies. Pourtant, l'analyse de sa trajectoire et de son œuvre se révèle riche en enseignements sur les stratégies d'écriture, de publication et de légitimation d'une femme auteur au tournant des Lumières.Hôtesse d'un salon mondain au long cours, actif des années 1760 à 1813, la comtesse de Beauharnais apparaît animée d'un vif désir de reconnaissance littéraire, à une période où publication féminine et mondanité ne vont pas de pair :l'ethos mondain interdit alors strictement toute prétention littéraire et intellectuelle aux " maîtresses de maison ". Partant de ce constat, le présent travail interroge d'une part les conséquences que cette double identité sociale d'hôtesse et d'auteure a pu avoir sur les pratiques et les enjeux de la sociabilité et, d'autre part, la manière dont Fanny de Beauharnais a mobilisé son réseau salonnier pour se faire une place dans le champ littéraire. La thèse dévoile ainsi les spécificités du cercle de la comtesse, qui apparaît comme un espace de sociabilité hybride, entre salon mondain et société littéraire, et s'attache à mettre en lumière les intérêts particuliers associés à sa fréquentation. À travers cette dernière question, une réflexion est également menée sur l'évolution de la sociabilité mondaine sous la Révolution, le Consulat et l'Empire, sujet encore peu traité par la critique. L'examen des enjeux de fréquentation du salon de Fanny de Beauharnais montre que celui-ci a continué à fournir des ressources aux hommes de lettres, tant en termes de construction posturale que de gains matériels. S'il a profité à ses habitués, le salon a aussi servi les ambitions de l'hôtesse :les membres du cercle ont encouragé et accompagné l'entrée en littérature de la comtesse. Forts de leur position dans les milieux littéraires et journalistiques, ils lui ont ouvert les colonnes des périodiques auxquels ils collaboraient ;ils ont promu ses qualités d'écrivaine et lui ont permis d'accéder aux instances de consécration littéraire (académies et mécénat d'état).Dans sa quête de renommée, Mme de Beauharnais a également développé des stratégies littéraires destinées à lui assurer visibilité et succès auprès d'un public essentiellement mondain. L'analyse de son œuvre, réalisée au dernier chapitre, révèle trois stratégies principales :le déploiement d'un ethos discursif mondain, appelé à faciliter l'entrée dans le champ littéraire ;le grossissement de son œuvre par la pratique des publications multiples et du " recyclage " de ses propres textes et, enfin, l'utilisation de thématiques et de veines littéraires à la mode pour conquérir le lectorat de son temps. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La presse culturelle espagnole du XVIIIe siècle : naissance d’une pratique, évolution d’un genre / The 18th Century Spanish Cultural Press : Birth of a Practice, Evolution of a Genre

Le Guellec, Maud 05 November 2011 (has links)
En 1737, Juan Martínez Salafranca, Leopoldo Jerónimo Puig et Francisco Javier de la Huerta lancent la publication du Diario de los literatos, premier vrai journal espagnol. Dédié à l’analyse d’ouvrages, le Diario est également le premier journal culturel qui voit le jour en Espagne. Dans son sillage, les parutions ayant pour objet les lettres, les arts, les sciences et les moeurs vont ensuite se multiplier tout au long du XVIIIe siècle. Cette étude se propose de faire l’analyse de cette presse culturelle espagnole, de sa naissance jusqu’en 1808, année au cours de laquelle la Guerre d’Indépendance vient marquer un temps d’arrêt dans son évolution.L’objectif de ce travail est de déterminer la part d’originalité dont fait preuve la presse culturelle espagnole du XVIIIe siècle, en tant que pratique et en tant que genre, vis‐à‐vis des autres écrits de l’époque. Dans cette perspective, sont considérées la manière qu’ont les périodiques d’appréhender les événements qui ponctuent le quotidien de leur ville de parution, les dimensions et les caractéristiques graphiques des numéros dont ils sont composés. Est également interrogé le système énonciatif en vigueur dans la presse : les voix qui apparaissent au fil des pages, leur mise en relation ainsi que la place qui est laissée à l’expression de la subjectivité. L’analyse des modalités d’écriture dont témoignent articles historiques, critiques d’ouvrages et réflexions morales suppose, quant à elle, d’examiner les liens qu’entretient la presse avec les genres existants. Cette étude examine, enfin, les objectifs que prétendent remplir les journalistes et la logique interne qui découle de ceux‐ci. / In 1737, Juan Martínez Salafranca, Leopoldo Jerónimo Puig and Francisco Javier de la Huertastarted publishing the Diario de los literatos, the first genuine Spanish newspaper. Dedicatedto book reviews, the Diario was also the first cultural newspaper to appear in Spain.Following its example, the number of publications devoted to literature, arts, science andsocial criticism increased throughout the century. It is, therefore, the purpose of this studyto analyse the Spanish cultural press from its first appearance up to the beginning of thePeninsular War in 1808, a conflict which caused a lull in the evolution of the genre.This research aims to determine the originality of this type of press, as a practice and as agenre, compared to other types of writings of the period. From this perspective, it examineshow these newspapers assimilated the events which marked the everyday life of their placeof publication, and studies the dimensions and graphic characteristics of each newspaper’sset of issues. It also explores the enunciative system adopted by this type of press: the voicesthat appear over the pages, their relationship throughout the text and the space given to theexpression of subjectivity. The analysis of the different writing systems of historical articles,book reviews and moral reflexions, implies the study of relationships prevailing betweenthe press and other existing genres. Finally, this research also highlights the aims thatjournalists claim to pursue and the resulting logic of cultural press.
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Écriture et philosophie dans l’histoire de Justine et de Juliette de Sade / Writing and philosophy in the story of Justine and Juliette written by Sade

Suzuki, Tamako 24 June 2013 (has links)
La présente étude tente d’élucider comment les œuvres sadiennes, dont le thème est ‘‘ les malheurs de la vertu et les prospérités du vice ’’, traitent la manière dont la pensée passe de la théologie au matérialisme. On retrace d’abord la genèse de l’histoire de Justine et de Juliette, puis récapitule l’histoire du thème à propos de la morale humain. Ensuite, notre lecture éclaircit la particularité du langage que l’auteur emploie et examine son choix de mots, ses expressions et sa rhétorique. On montre l’effet-choc des mots érotiques et violents introduits dans les conventions du langage social. On élucide, à la fin, la nature de la pensée matérialiste, à laquelle Sade emprunte ses arguments, et l’on réfléchit sur la façon dont cette pensée et l’écriture caractéristique de Sade se combinent avec le thème de la vertu et du vice. L’auteur détourne ses sources et travaille ses emprunts afin de justifier les crimes. L’intrigue du récit reflète son point de vue sur le matérialisme. / This study attempts to elucidate how works of Sade, whose theme is ‘‘misfortunes of virtue and prosperity of vice ’’, relate the change of thoughts from the theology to the materialism. The first part of this study presents the genesis of the story of Justine and Juliette, and follows the history of themes about morals. Then, our reading shows features of Sade’s writing, his choice of words and his rhetoric. They reveal the effect of erotic and violent words juxtaposed with the conventional language. We illustrate finally Sade’s materialist vision, and reveal relationship of his thoughts and his writing to the theme of the story. The author distorts a materialist philosophy by his own logic, and the story reflects his viewpoints.
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"Le journal est un théâtre ouvert" : les débats sur le théâtre dans la presse russe des Lumières et leur contexte européen / "Le journal est un théâtre ouvert" : the Debates on Theater in Russian periodicals of the Enlightenment and their European Context

Chapin, Carole 17 December 2015 (has links)
Depuis le début du XVIII siècle, la société russe a connu des évolutions très rapides. L’entrée de la Russie sur la scène politique européenne a modifié les relations internationales, imposant à l’Europe de tenir compte de ce nouvel acteur. Cependant ce récent statut s’accompagnait aussi de profonds changements dans les comportements culturels russes : le développement du goût pour le théâtre comme divertissement privilégié d’une élite éclairée autorisait cette dernière à partager avec ses homologues européens une culture commune et un intérêt pour les mêmes débats sur le rôle, les effets et les évolutions de l’art dramatique. Pour favoriser ces échanges, les périodiques, dont la naissance et le développement en Russie interviennent presque simultanément, furent vite identifiés comme un instrument exceptionnel de communication. Ils contribuent à la transmission rapide tant de l’information récente que des éléments nécessaires à la culture générale du lecteur, en particulier en lui procurant les références considérées comme essentielles à sa participation aux discussions. Ils aident également à constituer des réseaux de journalistes et des zones d’intertextualité qui ouvrent la discussion virtuelle à l’échelle internationale.Nous souhaitons attirer l’attention sur un corpus d’articles de presse sur le théâtre, majoritairement constitué d’articles russes, peu exploités sous cet angle, publiés dans différents journaux entre 1759 et 1793. L’édition de ces articles permet de les analyser dans leur contexte européen, dans le dialogue avec leurs sources et leurs destinataires. Il s’agit d’abord de montrer comment le transfert et la réappropriation des genres journalistiques est un laboratoire formel pour les contributeurs, et un espace d’éducation à de nouvelles pratiques de lecture pour des lecteurs critiques, potentiels spectateurs avertis des théâtres. Cette analyse globale est accompagnée d’analyses de détails, centrées sur l’enjeu de la représentation des productions dramatiques nationales dans la presse européenne : l’image du théâtre russe, français ou anglais dans les journaux correspondants est un indicateur des relations entre les pays ou de l’efficacité des stratégies de politique culturelle. Au cœur de ces faisceaux d’intérêts convergents ou divergents, les problématiques de la réception des nouvelles formes théâtrales se manifestent, à la fin du siècle, dans un paysage recomposé de la presse européenne. / Since the beginning of the 18th century, society in Russia has evolved very rapidly. Russia’s arrival in the European political landscape changed international relations as European nations learned to count with this new player. This new status also brought forth profound changes in Russian cultural behaviours: as the taste for the theater as an exclusive, enlightened form of entertainment grew among the Russian elite, its members started to share with their European counterparts a common culture and an interest in debating the role, impact and evolution of drama. Periodicals, which appeared and spread in Russia almost at the same period, were quickly identified as an exceptional means to communicate and facilitate these exchanges. They enabled both the quick transmission of the latest pieces of information and the diffusion of the background elements necessary to the reader’s general knowledge – specifically by procuring them with the references considered as essential to participate in the ongoing discussions. They also helped with building networks of journalists and zones of intertextuality, which opened the virtual discussion on an international scale.We wish to shed light on a corpus of press articles relating to the theater, mostly consisting in Russian articles little read under that angle until now, which were published in a number of journals between 1759 and 1793. The publication of these articles allows us to analyse them in their European context, engaging in a dialogue with their sources and their recipients. We will show how the transfer and the reappropriation of journalistic genres provides contributors with a space to experiment, and also enables readers/critics, who are also potentially the informed spectators of the plays, to educate themselves to new reading practices. This overall approach is compounded by more detailed analysis on how national drama productions are represented in the European press: the respective image of the Russian, French or English theater in corresponding journals also reflects relationships between countries, and the efficiency of their cultural policy strategies. At the heart of those converging or diverging interests lie questions relating to the reception of new theatrical modes of expression at the end of the century in a changed European press landscape.
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Les financiers et l'art en France dans la seconde moitié du XVIIIème siècle / The financial and the arts in France during the second half of the 18th century

Kong, Elodie 17 June 2016 (has links)
Notre étude vise à interroger le goût artistique des financiers du xviiie siècle, à travers l'analyse de leurs comportements face aux différents acteurs du monde de l'art. qu'ils soient financiers collectionneurs, financiers amateurs, financiers artistes, ou encore financiers mécènes, ces manieurs d'argent, parfois jalousés, parfois adulés pour leur fortune, évoluent dans une sphère complexe, où rivalité et excentricité mondaine se mêlent aux codes de bienséance et de magnificence de la société nobiliaire. sévèrement critiqués au xviiie siècle, les financiers du siècle des lumières sont pleinement réhabilités dans la société, grâce, peut-être, à leur conformisme avec les us et coutumes de leurs contemporains. cherchant à égaler leurs semblables dans le paraître, nous pouvons nous interroger sur la manière dont les financiers, qu'ils soient fermiers généraux, receveurs des finances ou encore trésoriers, collectionnent leurs œuvres. ainsi, existe-t-il une manière ' financière ' de collectionner / Our study aims at questioning the artistic taste of the financiers of the eighteenth century, through the analysis of their behaviors vis-a-vis the different actors of the world of art. Whether financial collectors, financial amateurs, financial artists, or financial sponsors, these money handlers, sometimes jealous, sometimes adulated for their fortune, evolve in a complex sphere, where rivalry and eccentricity mundane mingle with the codes of decency And the magnificence of the noble society. Severely criticized in the eighteenth century, the financiers of the age of enlightenment were fully rehabilitated in society, perhaps thanks to their conformity with the habits and customs of their contemporaries. Seeking to equal their fellows in appearance, we may question the manner in which the financiers, whether general farmers, receivers of finance, or even treasurers, collect their works. Thus, is there a 'financial' way of collecting

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