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Les comédiennes-chanteuses à Madrid au XVIIIè siècle (1700-1767). Étude socio-culturelle / Comedian-singers in Madrid during the XVIIIth Century (1700-1767). Socio-cultural study

Bec, Caroline 08 December 2012 (has links)
Durant la première moitié du XVIIIe siècle, en Espagne, tout particulièrement à Madrid, principal lieu de résidence de la Cour et capitale du royaume, divers facteurs historiques, culturels et artistiques engendrèrent une évolution de la profession de comédienne vers une spécialisation lyrique.Dans chaque compagnie, le nombre de comédiennes-chanteuses augmenta régulièrement, les attributions de chacune (fonction ou emploi) se précisant peu à peu jusqu’à l’interprétation exclusive de drames en musique en espagnol. Aussi, la place principale que l’on attribua désormais aux comédiennes-chanteuses modifia-t-elle leur existence, leur formation et l’exercice de leur métier. D’autre part, la présence d’interprètes lyriques italiens à Madrid entre 1737 et 1759 réorienta l’évolution des fonctions des chanteuses espagnoles.Dans une perspective historique et sociale centrée sur la période 1700-1767, cette étude considère tout d’abord les origines et la vie privée de ces artistes dans la Villa y Corte, puis les différents aspects de leur vie professionnelle, enfin leur place dans la société madrilène et plus largement espagnole, ainsi que le regard porté sur elles par leurs contemporains. / During the first half of the XVIIIth century in Spain, particularly in Madrid, principal place of residence of the Court and capital of the Kingdom, various historical, cultural and artistic factors engendered an evolution of the profession of comedienne towards a more specialized lyrical interpretation.In each company, the number of comedienne-singers regularly increased, their remit becoming little by little more defined, until they reached the exclusive stage of interpreting musical dramatizations in Spanish. Consequently, the new position attributed from then on to the comediennes-singers altered their existence, their training and the practice of their art. Moreover, the presence of Italian opera singers in Madrid between 1737 and 1759 re-oriented the evolution of the role of Spanish singers.In a historical and social perspective focused on the period 1700-1767, this study considers initially the origins and private life of these artists in the Villa y Corte, then the different aspects of their professional life and finally their position in the Madrid society and, more widely, in the Spanish society, as well as the way they were considered by their contemporaries.
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Fascisme imaginaire : imaginaire du Fascisme dans l'art italien contemporain (1945-2015) / Imaginary fascism : creating memories through contemporary Italian art (1945-2015)

Héry-Montanes, Emilia 02 December 2016 (has links)
Pendant soixante-dix ans, de 1945 à 2015, les artistes italiens ont, à travers leurs œuvres, mené un travail de mémoire. Entre une génération née avant le Fascisme, une alors qu'il est à l'apogée de sa puissance impérialiste, une autre après la guerre et enfin une génération de jeunes artistes nés trente ans après la fin du conflit, les mémoires singulières et collectives se bousculent. L'objectif de cette recherche est de reconstruire l'histoire de ces témoignages sur un passé vécu ou pas, et de donner les outils pour comprendre les conditions de leur genèse. Parler de la mémoire à travers des œuvres d'art est une expression intime, singulière, mais également un acte éminemment politique. Les manipulations de la mémoire du Fascisme influencent-elles tout au long de la période la création sur le sujet ? Quelles postures les artistes adoptent-ils face aux problématiques soulevées par une redéfinition du danger fasciste alors que la dictature est officiellement terminée ? Quelles formes plastiques sont données à ces remémorations et réactualisations ? / Over a period spanning 70 years, 1945 through 2015, ltalian artists carried out a "memory" endeavour for those generations that were bom before the fascist era, during the period of its highest imperialistic aims, during the aftermath of the war, and even for the generation of those artists bom 30 years after the end of the war. As a result, a multitude of individual and collective memories had emerged. This work aims to reconstruct and track the history of these memories (whether or not actually experienced by the artist), and to provide the tools to understand the genesis ofthese memories. Analysing "memory" through art pieces is an intimate, singular, and political act. To what extent fascist memory manipulations affect artistic creations? How do the artists react and position themselves, once confronted with the problems of re-defining "Fascism", after the dictatorship fell? Which new "plastic forms" emerge from these new adaptations of individual and collective memories? / Durante settant'anni, dal 1945 al 2015, gli artisti italiani, attraverso le loro opere, hanno svolto un lavoro di memoria. Fra una generazione nata prima del Fascismo, una nata quando questo è al culmine della sua potenza imperialista, un'altra nata dopo la guerra e infine una generazione di giovani artisti nati trent'anni dopo la fine del conflitto, le memorie individuali e collettive si affollano. L'obiettivo di questa ricerca è di ricostruire la storia di queste testimonianze su un passato, vissuto o no, e di fomire gli strumenti per capire le condizioni della loro genesi. Parlare della memoria attraverso le opere d'arte è un'espressione intima, singolare, ma allo stesso tempo un atto eminentemente politico. Nel periodo preso in esame, le manipolazioni della memoria del Fascismo influenzano la creazione su questo tema? Quai è la posizione degli artisti di fronte alle problematiche nate da una ridefinizione del pericolo fascista, sebbene la dittatura sia ufficialmente caduta? Quali forme plastiche son date a queste rimemorazioni e riattualizzazioni?
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Sortir l'armée des ombres.Soldats de l'Empire, combattants de la Libération, armée de la Nation : La Première armée française, du débarquement en Provence à la capitulation allemande (1944-1945) / The Army beyong the shadows. Imperial soldiers, fighters of the Liberation, Army of the Nation. : The First French Army from the Provence landing to the German Surrender (1944-1945)

Miot, Claire 18 November 2016 (has links)
Écrivant une histoire totale de la Première armée française entre le débarquement en Provence, le 15 août 1944, et la capitulation allemande le 8 mai 1945, cette recherche a pour ambition de penser ensemble ses dimensions guerrières, diplomatiques et politiques, mais aussi coloniales, sociales et culturelles. Reconstituée en Afrique du Nord à partir des Français libres et des conscrits colonisés et européens de l’armée d’armistice en Afrique, renforcée en métropole par des combattants de la résistance intérieure, puis par des appelés, cette armée présente une forte hétérogénéité. Lui est pourtant confié un triple rôle, diplomatique, politique et militaire. Instrument de reconquête de la grandeur nationale quatre ans après la défaite, il lui incombe non seulement de faire la preuve, sur le champ de bataille, de la capacité du pays à se libérer lui-même, mais aussi de le hisser au rang des puissances victorieuses. Elle doit aussi, en intégrant des milliers de combattants venus de la Résistance, agir comme le symbole de l’unité retrouvée de la nation. Enfin, héritière de l’armée de la défaite et de l’armée de Vichy discréditées, elle doit faire face aux aspirations de rénovation que réclame la société française de la Libération. En mai 1945, ces défis ne sont que partiellement relevés. Certes, sur le champ de bataille, l’armée française est sans conteste victorieuse, ce qui permet à la France d’arracher à ses alliés une zone d’occupation en Allemagne, bien que ses succès militaires soient ternis par les crimes commis par ses soldats en territoire ennemi. Dans l’épreuve commune du feu, les fractures politico-militaires sont certes atténuées, mais l’union forgée ne résiste pas à la sortie de guerre et l’armée de l’après-guerre est faiblement renouvelée. De plus, en l’absence de mobilisation générale en métropole, colonisés et Européens ont payé de loin le plus lourd tribut, alors que la réponse du Gouvernement provisoire aux revendications nationalistes dans l’empire est un échec manifeste. Ainsi, en 1945, le lien entre la nation et son armée, mais aussi entre la métropole et l’empire, loin de s’être renoué, s’est encore distendu. / By writing a complete history of the First French Army from the Provence landing on August 15, 1944, to the German surrender on May 8, 1945, this dissertation aims to connect the military, diplomatic and political dimensions of this campaign with its colonial, social and cultural aspects. Born in North Africa from the fusion between the Free French and the so called ‘’Armée d’Afrique”, reinforced in metropolitan France with volunteers coming from the Resistance and with conscripts, it was an extremely heterogeneous army. Nevertheless it had to fulfill a challenging set of diplomatic, political and military objectives: to restore the national grandeur four years after the defeat and to get France a seat at the table with other victorious nations, to implement a national unity program and to deal with the aspirations for change coming from French society.In May 1945, these challenges had only been partially overcome. Even if its successes were tarnished by incidents of rape and looting, the French army was victorious on the battlefront and France obtained control of an occupation zone in Germany. Political and military tensions among soldiers decreased while they were fighting a common enemy. But peace brought these tensions back. The Post-War army was only marginally renewed. And as general mobilization was never decreed in metropolitan France, natives and Europeans born in the empire paid the harshest price to deliver the mother country as contestation of the colonial order increased. In 1945, the gap between the nation and its army, and between metropolitan France and its empire was wider than ever.
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L’élève accompli. Les innovations scolaires menées à Vanves par le Dr Max Fourestier (1950-1973). / Accomplished student. School innovations carried out by doctor Max Fourestier in Vanves (1950-1973)

Laffage-Cosnier, Sébastien 05 December 2013 (has links)
Les expériences scolaires menées à Vanves par le Docteur Max Fourestier sont un « lieu de mémoire » de l’histoire de l’éducation physique et sportive du milieu du XXe siècle. Ancré dans Les Trente Glorieuses, ce travail heuristique vise à décrire la place et le rôle des pratiques corporelles au sein des diverses expérimentations (mi-temps pédagogique et sportif, classe de neige, classe de sieste, classe de forêt ou encore tiers-temps pédagogique) conçues à l’école Gambetta et, plus généralement, dans les établissements scolaires vanvéens. Croisant des sources variées et originales, l’étude révèle que le processus inhérent à la renommée de l’œuvre de Max Fourestier tient à quatre facteurs complémentaires. Premièrement, le succès de ces idées novatrices est dû à la personnalité et au parcours de vie de leur créateur, doté d’une aura scientifique. Deuxièmement, Max Fourestier fédère des acteurs locaux et s’appuie sur l’identité de la ville de Vanves qui possède des spécificités politiques, éducatives, médicales et sociales. Troisièmement, le médecin scolaire utilise les réseaux, les structures sociales et les échanges interpersonnels pour convaincre, légitimer et diffuser son projet d’école idéale. Enfin, Max Fourestier s’attache à promouvoir son modèle en tirant profit de la modernité et de la force des médias. Ce travail articule majoritairement ces quatre logiques explicatives pour comprendre la naissance de ces innovations scolaires d’envergure internationale en 1950, leur développement entre 1951 et 1967 et enfin leur déclin à partir de 1968 / School experiments carried out by doctor Max Fourestier in Vanves are "places of memory" in the history of sport and physical education in the middle of the twentieth century. Rooted in the postwar economic boom, this heuristic work aims at describing the place and role of corporal practices in various experimentations (equal division of time between school work and sport, snow class, napping class, forest class or equal division of time between school work, physical education and cultural activities) implemented in school Gambetta and, more generally, in all the schools in Vanves. Blending varied and original sources, the study reveals that the inherent process of Max Fourestier's renowned work comes from four complementary factors. Firstly, the success of these innovative ideas is due to the personality and life path of their creator, who was endowed with a scientific aura. Secondly, Max Fourestier brings together local participants and relies on the identity of the town of Vanves which has specific political, educational, medical and social characteristics. Thirdly, the school doctor uses networks, social structures and interpersonal exchanges to convince, legitimize and spread his ideal school project. Finally, Max Fourestier promotes his model by taking advantage of modernity and the power of the media. This work revolves mainly around these four explanatory logics to understand the birth of these worldwide school innovations in 1950, their development between 1951 and 1967 and eventually their decline from 1968 on.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)

Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical  (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors  (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.
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La ré-invention du quotidien. Pratiques sociales quotidiennes et espace urbain. La Havane, 1878/1921 / Reinventing everyday life. Daily social practices and urban space. Havana, 1878/1921

Gracia, Frédéric 09 January 2016 (has links)
En analysant les interactions entre pratiques sociales quotidiennes et espace urbain à La Havane entre 1878 et 1921, cette thèse démontre combien l'émergence et la diffusion socio-‘raciale’ de nouvelles façons de pratiquer la ville contribuent alors à une ré-invention du quotidien, c'est-à-dire à la reconfiguration de l'expérience journalière que les Havanais ont de leur ville et à l'actualisation de la façon dont ils y font société.Enclenchés entre 1878 et 1895 puis consolidés après 1898, l'essor de transports en communs urbains à La Havane et leur appropriation progressive par les couches populaires favorisent un renouvellement des pratiques sociales quotidiennes de l'espace urbain, synonyme d'une entrée définitive des Havanais dans l'ère des transports urbains de masse. Atypique de par sa précocité et sa rapidité, ce processus est également remarquable par ses répercussions sur deux des formes structurantes de la convivance havanaise. Dès avant l'Indépendance, le régime appliqué à la marginalité havanaise s'en trouve désarticulé, à un moment où, la contestation de l'ordre colonial gagnant, le contrôle social devient un enjeu crucial pour les autorités. Sur l'ensemble de la période d'étude, le renouvellement des pratiques sociales quotidiennes œuvre à une redéfinition de la géographie résidentielle havanaise : il est à la base d'une diffusion des couches populaires dans l'ensemble de La Havane, qui entrave et contredit le projet élitaire de capitale républicaine.En « faisant les poches à l’histoire », en étudiant de nombreuses archives inédites ou peu valorisées et à partir de la constitution d'une base de données géo-référencée et d'un important matériel cartographique, cette thèse pose donc, entre lecture alternative de la chronologie canonique et complexification de la trame historique, un regard autre sur l'une des périodes charnières de l'histoire de La Havane et de Cuba. / By analysing the interactions between daily social practices and urban space in Havana between 1878 and 1921, this thesis demonstrates how new ways of moving through the city emerged and spread both socially and racially, thus contributing to reinventing everyday life, that is to say reorganising its inhabitants' daily experience of the city and updating the way they socialised. The development of public transport in Havana and the working class's growing use of it began between 1878 and 1895 and boomed after 1898, which fostered a renewal of daily social practices of urban space and allowed the people of Havana to enter the age of mass urban transport. This precocious, swift, therefore atypical process was also remarkable because of its repercussions on two of the structuring forms of convivance. Already before the Independence, government's treatment of social outcasts started to dislocate, precisely at a time when protest against colonial order was spreading and social control was becoming a crucial issue for the authorities. Over the period under study in this thesis, the reinvention of daily social practices led to redefining the residential geography of Havana: it made possible a wider diffusion of the working class throughout the city, which hampered and challenged the republican capital's project of the elite. By “emptying out history's pockets” and studying numerous unpublished or little valued archives, this thesis, which involved constituting a georeferenced database and a body of cartographic material, offers a different insight into one of the turning points in the history of Havana and Cuba through an alternative analysis of the conventional chronology and a complexification of historical framework.

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