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Du chaos au chaosmos : pour une approche de la création littéraire et picturale d’Henri Michaux / “Chaosmos” : the Invisible Order in the Works of Henri Michaux

Wang, Jiaqi 08 June 2017 (has links)
Cette étude consiste à réaliser un portrait original de « Michaux inclassable », en ayant recours à deux figures particulières : « chaos » et « chaosmos », appliquées pour la première fois à la critique sur l’ensemble de la création littéraire et picturale de Michaux. Le terme « chaosmos », néologisme oxymorique joycien, repris par les critiques et les philosophes du XXe siècle, d’Umberto Eco à Philip Kuberski, en passant par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans un contexte plus large de la vie scientifique et sociale, désigne par essence un rapport d’« osmose » entre le « chaos » et le « cosmos », une forme de continuité interne entre l’ordre et le désordre, qui donne naissance à un cosmos paradoxal, composé. Cette notion permettra de rééquilibrer la vision globale de l’œuvre de Michaux, par une mise en communication entre la part qui relève du chaos, du côté trouble et la part de l’ordonnance, du côté oriental. En réalité, Michaux oscille constamment entre ces deux directions opposées mais complémentaires : d’une part, il entretient une relation ouverte avec le chaos qui devient un facteur de création ; d’autre part, de cette plongée dans le chaos, il s’efforce de garder un équilibre, de s’acquérir une unité et une consistance sans rien perdre de l’infini. C’est ainsi que le « chaosmos » prend forme en cachette, apparaît de façon implicite et fonctionne discrètement dans la création michaudienne : elle exprime l’ouverture d’un Tout et intègre des mouvements hétérogènes en son sein ; elle a l’air suffisamment fini à chaque instant mais susceptible de se compléter à l’infini ; en fin de compte, elle s’affranchit de tout repère spatio-temporel et accède en ce sens à la transcendance. / This study consists in creating an original portrait of “Michaux described as unclassifiable”, by using two particular figures: “chaos” and “chaosmos”, applied for the first time to criticism on the whole of the literary and pictorial creation of Michaux. The term “chaosmos”, a Joycian oxymoronic neologism, taken up by critics and philosophers of the twentieth century, from Umberto Eco to Philip Kuberski, from Gilles Deleuze to Félix Guattari in a wider context of scientific and social life, refers, in essence, to a relation of “osmosis” between “chaos” and “cosmos”, a form of internal continuity between order and disorder, which give rises to a paradoxical, composed cosmos. This notion will make it possible to rebalance the overall vision of the work of Michaux, by making communication between the part that belongs to chaos, to the trouble side and the part of order, on the eastern side. In effect, Michaux constantly oscillates between these two opposite but complementary directions: On the one hand, he maintains an open relationship with chaos which becomes a factor of creation; on the other hand, from this dive into chaos, he strives to maintain an equilibrium, to acquire unity and consistency without losing anything from the infinite. This is how chaosmos takes shape in secret, appears implicitly and works discreetly in Michaux’s creation: it expresses the opening of a Whole and integrates heterogeneous movements within it; it seems sufficiently finite at every moment but capable of complementing itself to infinity; ultimately, it frees itself from any spatio-temporal reference and in this sense gains access to transcendence.
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La crise de l'identité dans le théâtre de Denis Johnston / Staging identity in a crisis : Denis Johnston's dramatic works

Girel-Pietka, Virginie 09 December 2013 (has links)
La question de l’identité est au cœur de l’œuvre de Denis Johnston. Son théâtre revient de manière insistante sur l’histoire irlandaise, en particulier sur le processus de fabrication des mythes républicains qui transforment les meneurs des insurrections en héros de la nation, et dévoile l’écart entre les aspirations de ces grandes figures romantiques et les préoccupations fort terre-à-terre de ses contemporains au lendemain de la création de l’Etat Libre d’Irlande. La nation, telle qu’il la met en scène, semble s’être érigée sur les ruines de l’« identité irlandaise » telle que l’exaltaient les artisans de la Renaissance littéraire. Par ailleurs, Johnston met en crise la notion d’identité à l’échelle individuelle en interrogeant, par de nombreuses expérimentations dramaturgiques, le personnage de théâtre traditionnel : recours à l’allégorie, démultiplication des rôles pour un même personnage, sollicitation constante des jeux de rôles et de la métathéâtralité, le théâtre de Johnston fait la part belle à cette « crise du personnage » en laquelle Robert Abirached voit la marque du théâtre moderne. Notre hypothèse est que ces deux aspects de la dramaturgie johnstonienne sont les deux volets complémentaires d’une même critique du paradigme identitaire, dont il conviendra de définir les enjeux et les modalités. Nous analyserons conjointement les stratégies idéologiques et esthétiques que Johnston met en œuvre dans l'ensemble de ses pièces pour la scène, et montrerons qu'en démantelant les représentations figées d’une hypothétique « irlandité » pour mieux rendre à l’Irlande une identité multiple et mouvante, le dramaturge est peut-être, paradoxalement, l’un de ceux qui auront le mieux servi le projet des fondateurs du théâtre national irlandais. / Denis Johnston 's dramatic works question the notion of identity. They all focus on the history of Ireland and more especially on the way Irish rebels have been turned into national icons, although the materialistic culture developing in the young Irish Free State is at odds with the ideals of those Romantic figures. In his view, national identity has fossilized into clichés that jeer at the Irish Literary Revival. At the same time, his plays destabilize the notion of identity on an individual level, unsetting conventional stage characters. He stages the "crisis of the character" which, according to Robert Abirached, modern drama is concerned with. I argue that those two aspects of Johnston's work are the two sides of one and the same critique of the failure of conventional drama to convey identity on the stage. Studying the ideology that underpins Johnston's aesthetic experiments, I intend to show that the dramatist turns out to have paradoxically served the purpose of the founders of Irish national drama : he disfigures the clichés which supposedly embody Irishness, and thus allows the nation to imagine again its multifaceted identity.
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Face à la critique : Salomé, Oscar Wilde, Lugné-Poe et Richard Strauss : Paris, 1891-1910 / In front of Criticism : Salomé, Oscar Wilde, Lugné-Poe and Richard Strauss : Paris, 1891-1910

Ollion, Martine 06 December 2014 (has links)
Au début des années 1890, Oscar Wilde choisit Paris comme terre d’élection et entreprend de s’y faire un nom. Bientôt connu comme l’auteur du Portrait de Dorian Gray et de Salomé, pièce d’inspiration symboliste écrite en français, la presse le chronique abondamment. En 1896, Aurélien-Marie Lugné-Poe, porte Salomé à la scène et lui offre les conditions d’une nouvelle réception parisienne. En 1902, Richard Strauss voit la pièce représentée à Berlin et s’en empare pour en faire le livret allemand d’un opéra auquel il donne, en parallèle, une version française. Dans un contexte socio-Culturel en mutation et dans un climat politique tendu entre la France et l’Allemagne, Salomé de Strauss arrive à Paris en 1907, accompagnée d’une réception critique exceptionnelle qui ne faiblira pas jusqu’à son entrée au Répertoire de l’Opéra en 1910.Salomé, d’Oscar Wilde à Richard Strauss, se trouve ainsi adoptée à plusieurs reprises par Paris, littéralement portée par les réceptions qu’elle y a reçues, jusqu’à devenir, en ses premières années, malgré des caractéristiques nationales étrangères plurielles et marquées, une œuvre où résonne un fort accent français. Elle peut être appréhendée comme une illustration des discours journalistiques et revuistes parisiens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, dans une perspective verticale – sur une période d'une vingtaine d'années – et horizontale, à travers trois éclairages critiques. Telle que les écrits la montrent ou la façonnent en ses différents avatars, elle est peut-Être aussi une tentative réussie d’art total, héritière superlative du mythe de Salomé revisité en une œuvre-Tiroir, littéraire, dramatique, musicale. / In the early 1890s, Oscar Wilde chose Paris as his adopted land, aiming at becoming famous. Soon known as the author of The Portrait of Dorian Gray and Salomé, a play inspired by the Symbolist movement and written in French, he triggered much curiosity on the part of the critics. In 1896, Aurélien-Marie Lugné-Poe, brought Salomé to the stage and provided the conditions of a new Parisian reception. In 1902, Richard Strauss saw the play represented in Berlin and used it to compose the German libretto of an opera of which he also, simultaneously gave a French version. Against the backdrop of a socio-Cultural context of change and political tension between France and Germany, Strauss’s Salome was performed in Paris in 1907, accompanied by a huge critical reception that would not weaken until it entered the Repertoire of the Opera in 1910. From Oscar Wilde to Richard Strauss, Salomé was thus adopted on several occasions by the Paris, literally sustained by the receptions that it received there, becoming, in spite of its several, marked foreign national characteristics, a work resounding with a strong French accent. Salomé’s critical reception can be seen as an illustration of the journalistic speech in Paris in the late nineteenth and early twentieth centuries, in a vertical perspective - over a period of twenty years - and horizontal, through three critical perspectives. Revealed by this kind of writing or shaped by it into its different types of metamorphosis, this play may also be a successful attempt at total art, superlatively embodying the myth of Salomé in its multiple literary, dramatic and musical dimensions.

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