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La lecture conjointe : modes d'appréhension d'un album jeunesse et postures de lecteur entre 18 mois et 36 mois : étude menée en bibliothèque de quartier / Child shared reading : the mode of appréhension in the 18 to 26 month old infant and the first reading postures : studied in a local library

Annenkov, Marie-José 22 January 2015 (has links)
Nous avons cherché comment, dans une situation de lecture conjointe, la mère et l’enfant appréhendent l’album de jeunesse et comment, de ce fait, s’instaurent chez l’enfant de 18 mois-36 mois les premières postures de lecteur. Se demander comment la mère et l’enfant découvrent l’album de jeunesse, dans ce triangle Mère/Album/Enfant conduit alors à analyser leurs modes d’appréhension : interactifs, cognitifs, d’objet, narratifs, émotionnels, de subjectivation. Nous étudions également les liens de ces modes d’appréhension avec les postures de lecture de l’enfant et ses conséquences dans l’éveil de son être au livre. Au plan empirique, auprès d’un échantillon constitué de 21 dyades mère-enfant, nous avons procédé en trois temps. Tout d’abord, nous avons réalisé un premier entretien qui nous a permis de recueillir le discours des mères quant aux pratiques familiales de chaque enfant. Dans un second temps, nous avons filmé les dyades, lisant toutes le même album à leur enfant dans une bibliothèque de quartier. Enfin, trois mois après chaque observation filmée, nous avons mené un second entretien qui constituait alors une analyse méta vidéo. A partir des résultats obtenus, nous avons ainsi pu définir la lecture conjointe comme une aire intermédiaire, pouvant s’apparenter à l’Aire Intermédiaire de Winnicott (1971) et à la Zone Proximale de Développement de Vygotski (1933). Nous avons ainsi conceptualisé l’Aire Intermédiaire de Lecture Conjointe (AILC). Nous avons également approfondi, dans une perspective du développement du jeune enfant lecteur, le concept de Lecteur potentiel de Frier (2006). / Our study focuses on the mother /child shared reading experience and how the first reading postures are thereby awakened in the 18 to 26 month old infant. How exactly do the mother and child discover the children’s book? The mother/book/child triangle leads us to an analysis of their mode of apprehension: interactive, cognitive, of the book object, of the narrative, emotional, subjectivity. The link between these different modes of apprehension is also studied along with the child’s reading postures and their consequences on the infant’s discovery of the book. On the empirical level, a sample, consisting of 21 mother/child dyads was studied in three stages. First of all an interview was carried out which allowed us to collect information concerning family practices from the mother of each child. Second, the mother/child dyads were filmed, the mothers all reading the same story to their child in a local library. And lastly, three months after each filmed observation, a second interview consisted in a meta video analysis. The results obtained from this study enabled us to define the joint reading as an intermediary zone, close to Winnicott’s Intermediary Zone (1971) and Vygotski’s Next Proximal Zone of Development (1933). We thus conceptualized the Intermediate Zone of Shared Reading (IZSR). We also went further into Frier’s concept of Potential Reader, keeping in mind the perspective of the development of the infant reader.
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Scénarisation personnalisée dynamique dans les environnements virtuels pour la formation / Dynamic personalized orchestration in virtual environment for training

Carpentier, Kévin 19 January 2015 (has links)
Nos travaux portent sur la scénarisation dans les environnements virtuels pour la formation. Nous nous intéressons particulièrement à la formation dans des environnements sociotechniques complexes comme par exemple la gestion des risques. Dans ces environnements, la variabilité des situations que les opérateurs peuvent rencontrer rend difficile la mise en place d'une formation exhaustive. Il est pourtant crucial d'offrir les moyens permettant l'entrainement à ces situations et les environnements virtuels peuvent apporter des solutions efficaces. En effet, ils peuvent offrir une grande liberté d'action et permettre un apprentissage de type essai-erreur. Le contrôle pédagogique de ces environnements peut alors permettre de personnaliser et d’adapter les contenus à chaque apprenant. Cependant, il est difficile pour les concepteurs d'environnements virtuels d'imaginer, de concevoir et décrire toutes les séquences d'actions et d'événements menant aux situations d'intérêt tout en autorisant une grande liberté d'action pour les apprenants. L'approche de description exhaustive se révèle trop coûteuse, voire vouée à l'échec. Pour palier au goulet d'étranglement de l'écriture et du codage des contenus, nous proposons de générer dynamiquement l'enchainement des situations d'apprentissage au sein d'une simulation. L'architecture TAILOR que nous proposons permet la scénarisation dynamique de chaque session d'apprentissage, en accord avec un modèle du parcours d'apprentissage, en utilisant des modèles à base de connaissances. Pour cela, nous avons tout d'abord proposé le langage \textsc{World-DL} permettant de produire du contenu scénaristique reconfigurable, adaptable et générique pour des environnements virtuels pour la formation. Ce langage permet à la fois de décrire le modèle du monde, les objectifs scénaristiques ainsi que de maintenir la base de connaissances liée à la simulation.Afin de ne pas s'appuyer sur une élicitation du domaine d'apprentissage, nous avons proposé un modèle de l'apprenant opérationnalisant la théorie de la Zone Proximale de Développement. Celui-ci repose sur un espace vectoriel de classes de situation auxquelles sont associées des valeurs de croyance sur la capacité de l'apprenant à gérer les situations qu'elles décrivent. La scénarisation que nous proposons est essentiellement intra-diégétique : elle s'intègre au monde simulé par l'environnement virtuel. Pour cela, nous proposons une méthode de génération dynamique et adaptative de situations d'apprentissage s'appuyant sur des modèles de l'activité et de la causalité inspirés d'analyses ergonomiques. Par ailleurs, les situations d'apprentissage générées sont articulées sous la forme d'une fiction grâce au processus de diégétisation inspiré du courant structuraliste de la sémiologie. Les travaux sur l'architecture TAILOR ont donné naissance au moteur du même nom au sein de la plateforme logicielle HUMANS. L'approche a été appliquée dans un environnement virtuel pour la formation des assembleurs en aéronautique. / This work addresses the issues of the specification of the scenario in virtual environment for training. We especially address adult lifelong training in complex domains where technical systems are difficult to apprehend and human factors are critical. Workers have to be trained to react to a wide range of situations. Virtual environment can provide this kind of training by offering them the possibility to experiment different behavior in a situation. Yet to foster learning, such environment should provide a wide range of appealing scenarios adapted to learners’ need. The design and the production of all possible scenarios and of all their adaptations is a tedious task. It requires designers to imagine and describe every possible sequence of events which leads to interesting learning situation. Such a descriptive approach conflicts with the need for a smoother production process.To tackle the authoring bottleneck, we propose the TAILOR architecture to dynamically generate sequences of learning situations in a simulation. It takes into account a learner profile and expert knowledge informed in semantic models. We used a space of classes of situations coupled with a belief model to represent the Zone of Proximal Development of a learner. Each point of the space images the ability of the learner to handle a kind of situation. As we are essentially dealing with intra-diegetic orchestration, i.e. what is happening in the world depicted by the simulation, we propose to use expert model of the domain. We distinguished three kind of knowledge: world knowledge, activity knowledge and causality knowledge. They are used at runtime to procedurally generate a learning situation which will enlarge the Zone of Proximal Development of the learner.To this end, we design the WORLD-DL language to author scenario content for virtual environment for training in a reconfigurable, adaptable and generic way through an ontological representation. This language is used both to describe scenario objectives and to maintain a knowledge-based world state. Moreover, we operationalize structuralist view of narrative to build a story upon generated learning situation through an automated diegetization process. This process relies on abstract story model describe in the ontological metamodel DIEGETIC.This work have been implemented in the TAILOR engine used in the HUMANS platform. It was used both for aeronautic assembly virtual training and for baby sitter virtual training.
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Contribution à l'étude de la construction des concepts scientifiques au cours de l'apprentissage par problèmes en médecine

Pono-Ntyonga, Marie-Pierrette 12 1900 (has links)
L’approche d’apprentissage par problèmes (APP) a vu le jour, dans sa forme contemporaine, à la Faculté de médecine de l’Université MacMaster en Ontario (Canada) à la fin des années 1960. Très rapidement cette nouvelle approche pédagogique active, centrée sur l’étudiant et basée sur les problèmes biomédicaux, va être adoptée par de nombreuses facultés de médecine de par le monde et gagner d’autres disciplines. Cependant, malgré ce succès apparent, l’APP est aussi une approche controversée, notamment en éducation médicale, où elle a été accusée de favoriser un apprentissage superficiel. Par ailleurs, les étudiants formés par cette approche réussiraient moins bien que les autres aux tests évaluant l’acquisition des concepts scientifiques de base, et il n’a jamais été prouvé que les médecins formés par l’APP seraient meilleurs que les autres. Pour mieux comprendre ces résultats, la présente recherche a voulu explorer l’apprentissage de ces concepts scientifiques, en tant que processus de construction, chez des étudiants formés par l’APP, à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, en nous appuyant sur le cadre théorique socioconstructivisme de Vygotski. Pour cet auteur, la formation des concepts est un processus complexe de construction de sens, en plusieurs étapes, qui ne peut se concevoir que dans le cadre d’une résolution de problèmes. Nous avons réalisé une étude de cas, multicas, intrasite, les cas étant deux groupes de neuf étudiants en médecine avec leur tuteur, que nous avons suivi pendant une session complète de la mi-novembre à la mi-décembre 2007. Deux grands objectifs étaient poursuivis: premièrement, fournir des analyses détaillées et des matériaux réflectifs et théoriques susceptibles de rendre compte du phénomène de construction des concepts scientifiques de base par des étudiants en médecine dans le contexte de l’APP. Deuxièmement, explorer, les approches de travail personnel des étudiants, lors de la phase de travail individuel, afin de répondre à la question de recherche suivante : Comment la dynamique pédagogique de l’APP en médecine permet-elle de rendre compte de l’apprentissage des concepts scientifiques de base? Il s’agissait d’une étude qualitative et les données ont été recueillies par différents moyens : observation non participante et enregistrement vidéo des tutoriaux d’APP, interview semi-structuré des étudiants, discussion avec les tuteurs et consultation de leurs manuels, puis traitées par diverses opérations: transcription des enregistrements, regroupement, classification. L’analyse a porté sur des collections de verbatim issus des transcriptions, sur le suivi de la construction des concepts à travers le temps et les sessions, sur le role du tuteur pour aider au développement de ces concepts Les analyses suggèrent que l’approche d’APP est, en général, bien accueillie, et les débats sont soutenus, avec en moyenne entre trois et quatre échanges par minute. Par rapport au premier objectif, nous avons effectivement fourni des explications détaillées sur la dynamique de construction des concepts qui s'étend lors des trois phases de l'APP, à savoir la phase aller, la phase de recherche individuelle et la phase retour. Pour chaque cas étudié, nous avons mis en évidence les représentations conceptuelles initiales à la phase aller, co-constructions des étudiants, sous la guidance du tuteur et nous avons suivi la transformation de ces concepts spontanés naïfs, lors des discussions de la phase retour. Le choix du cadre théorique socio constructiviste de Vygotski nous a permis de réfléchir sur le rôle de médiation joué par les composantes du système interactif de l'APP, que nous avons considéré comme une zone proximale de développement (ZPD) au sens élargi, qui sont le problème, le tuteur, l'étudiant et ses pairs, les ressources, notamment l'artefact graphique carte conceptuelle utilisée de façon intensive lors des tutoriaux aller et retour, pour arriver à la construction des concepts scientifiques. Notre recherche a montré qu'en revenant de leurs recherches, les étudiants avaient trois genres de représentations conceptuelles: des concepts corrects, des concepts incomplets et des concepts erronés. Il faut donc que les concepts scientifiques théoriques soient à leur tour confrontés au problème concret, dans l'interaction sociale pour une validation des attributs qui les caractérisent. Dans cette interaction, le tuteur joue un rôle clé complexe de facilitateur, de médiateur, essentiellement par le langage. L'analyse thématique de ses interventions a permis d'en distinguer cinq types: la gestion du groupe, l'argumentation, les questions de différents types, le modelling et les conclusions. Nous avons montré le lien entre les questions du tuteur et le type de réponses des étudiants, pour recommander un meilleur équilibre entre les différents types de questions. Les étudiants, également par les échanges verbaux, mais aussi par la construction collective des cartes conceptuelles initiales et définitives, participent à une co-construction de ces concepts. L'analyse de leurs interactions nous a permis de relever différentes fonctions du langage, pour souligner l'intérêt des interactions argumentatives, marqueurs d'un travail collaboratif en profondeur pour la co-construction des concepts Nous avons aussi montré l'intérêt des cartes conceptuelles non seulement pour visualiser les concepts, mais aussi en tant qu'artefact, outil de médiation psychique à double fonction communicative et sémiotique. Concernant le second objectif, l’exploration du travail personnel des étudiants, on constate que les étudiants de première année font un travail plus approfondi de recherche, et utilisent plus souvent des stratégies de lecture plus efficaces que leurs collègues de deuxième année. Ceux-ci se contentent, en général, des ouvrages de référence, font de simples lectures et s’appuient beaucoup sur les résumés faits par leurs prédécesseurs. Le recours aux ouvrages de référence essentiellement comme source d'information apporte une certaine pauvreté au débat à la phase retour avec peu d'échanges de type argumentatif, témoins d'un travail profond. Ainsi donc, par tout ce soutien qu'elle permet d'apporter aux étudiants pour la construction de leurs connaissances, pour le type d'apprentissage qu'elle offre, l’APP reste une approche unique, digne d’intérêt. Cependant, elle nécessite d'être améliorée par des interventions au niveau du tuteur et des étudiants. / The Problem-based learning (PBL) approach was developed, in its contemporary form, at the Faculty of Medicine, of MacMaster University in Ontario (Canada) in the late 1960s. Very quickly, this new active pedagogical approach, student-centered and based on biomedical problems, will be adopted by many medical schools around the world and used also in other disciplines. Despite its apparent success, however, PBL is also a controversial approach, particularly in medical education, where it has been blamed for promoting superficial learning. Furthermore, it has been documented that students trained by this approach, tend to be less successful at tests assessing the acquisition of basic scientific concepts.To what degree doctors trained by PBL excel in their work as doctors, remains to be determined as well. To better understand these results, this study sought to explore further the construction of scientific concepts, in the context of PBL, at the Faculty of Medicine, of Université de Montréal. The study is grounded in Vygotsky’s sociocultural theory and its inherent treatment of concepts’ formation as a complex construction process of meaning. We conducted a case study, multiple cases in the same site, the cases being two groups of nine medical students with their tutor that we followed during a full session, from mid-November to mid-December 2007. Two major objectives guided the study: First, we sought to offer a detailed study of the process of meaning making and development of scientific concepts by medical students in the context of PBL. Second, we studied students’ individual work that followed initial tutor mediated discussion of the case, and preceded the return session. We tried to answer to the following research question: How do the dynamics of PBL in medicine support students’construction of scientific concepts? The study was qualitative in nature, and data were collected through various means: no participant observation, video recordings of PBL tutorial sessions, semi-structured interviews of students, discussion with tutors and the consultation of their manuals. Analysis entailed the verbatim transcriptions of the observed problem solving sessions and interviews, and in turn inductive data analysis of concept formation accross time and over session. Through the grouping and classification of data and study of evolution of concepts over time, insights could be gathered into students’development of scientific concepts and the tutor’s role in this construction. Analysis suggests that PBL approach is generally well received, and discussions are lively, with an average of three to four exchanges per minute. Considering the first goal, we offered detailed explanations of the dynamics of concepts’ building that extends in all three phases of the PBL, namely the initial phase, the individual student research phase and the return phase. For each case studied, we highlighted the initial conceptual representations, resulting of students’ interactions, under the guidance of the tutor, and followed their transformation, through discussions at return phase. The choice of social constructivist theoretical framework of Vygotsky has allowed us to reflect on the mediation role played by components of the interactive system of PBL, that we considered as a zone of proximal development (ZPD) in a broader sense, and which are the problem, the tutor, the student and his peers, resources, including graphics artifact conceptual map, used extensively in all tutorials, to support the construction of scientific concepts. Our research has shown that students developed three kinds of conceptual representations: correct concepts, incomplete concepts and misconceptions, returning from their research. So, it is necessary, through social interaction, that attributes of scientific theoretical concepts be validated by facing the practical problem. In this interaction the tutor plays a key complex role of facilitator, mediator, mainly through language. Thematic analysis of his interventions helped to distinguish five themes: group management, arguments, questions of different types, modeling and conclusions. We have shown the link between tutor’s questions and the type of student responses, to recommend a better balance between different types of tutor’s questions. Students, also by verbal exchanges and by the collective construction of initial and final concept maps participate in the co-construction of these concepts. Analysis of their interactions enabled us to identify different functions of language, to emphasize the importance of argumentative interactions, markers of in depth collaborative work. We also showed interest of concept maps not only to visualize the concepts, but also as artifacts and tools of psychic mediation that play both, communicative and semiotics functions, in the development of scientifically sound concepts. Regarding the second objective, the exploration of students’ personal work, we found that first year students pursued a more thorough search, and relied on more effective reading strategies than their second year colleagues. These second year students relied more on reference books, reading simply and relying heavily on the summaries made by their predecessors, which is suggestive of a more superficial learning. Those students also, relied more on tutor. By using textbooks essentially as information source, debates were marked by cognitive low level exchanges, leading to little argumentative exchange and lack of deep and engaging collaborative work. Overall, however, the research suggests PBL is a unique, worthwhile pedagogical approach, offering students with opportunities to construct new conceptual understandings of complex medical concepts with help of a team within the zone of proximal development. But it requires to be improved by interventions concerning both tutors and students.
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L'art au collège : quels effets pour les élèves ? un observatoire dans une classe expérimentale / Art at school : what effects for students ? observatory in experimental class / El arte en el instituto : ¿ Qué efectos para los alumnos ? un observatorio en una clase experimental

Choquet, Céline 07 October 2016 (has links)
Cette recherche doctorale a pour axe l’élaboration et la mise à l’épreuve d’un modèle évaluatif de l’éducation artistique centré sur les effets de l’art et les normes d’un atelier. Au cœur de ce modèle  : la « pédagogie » de l’artiste et sa relation avec l’élève, s’adressant à un sujet à part entière, visant à développer sa singularité et son autonomie au sein du collectif grâce à la création partagée. La thèse développe l'hypothèse d'une «  zone proximale de développement spécifique » (A. Kerlan, 2008) générée par le travail artistique et l'expérience esthétique dans une co-construction favorisant un processus de subjectivation pour le jeune, grâce à l’instauration d’un « espace de création » (D. W. Winnicott, 1975). Elle montre comment cette subjectivation passe nécessairement en atelier par un travail double de socialisation et d’individuation, dans les domaines cognitif, social et personnel. Sur le plan empirique, la recherche s’appuie sur les données recueillies dans le cadre d’un observatoire que l’on peut qualifier de microsociologique : il s’agit d’une classe artistique expérimentale, située dans un collège en zone d’éducation prioritaire, à Montpellier, ayant reçu des artistes professionnels en résidence durant quatre années, entre trois et six heures par semaine. Grâce à des méthodes qualitatives (observations directes d’un millier d’heures, films, photographies ainsi qu’une trentaine d’entretiens compréhensifs et semi-directifs) les résultats tendent à démontrer que la mise en place de résidences d’artistes sur la durée, à l’image de l’expérimentation longitudinale présentée dans la présente thèse, permet de proposer une éducation par l’art servant la formation de la personne dans son être global. / This doctoral research has for main line the development and testing of an evaluative model of arts education focused on the effects of art and the standards of a workshop. The central issue of this model: the "teaching skills" of the artist and his relationship with the student, addressing a subject in itself, to develop its uniqueness and autonomy within the group through the shared creation. The thesis develops the hypothesis of a "zone of proximal development specific" (A. Kerlan, 2008) generated by the artistic work and aesthetic experience in a co-construction encouraging a process of subjectivation for the young, thanks to establishment of a "creative space" (Winnicott, 1975). It shows how this subjectivity necessarily going in the studio with a double work of socialization and individuation, in the cognitive, social and personal. Empirically, the research is based on data collected as part of an observatory that can qualify for the micro: it is an experimental artistic class, located in a college education area priority in Montpellier, having received professional artists in residence for four years, between three and six hours per week. Through qualitative methods (direct observation of a thousand hours, films, photographs and a thirty understanding and semi-structured interviews) the results suggest that the development of artists in residences duration, like the longitudinal experiments presented in this thesis, allows us to offer an education in art for the formation of the whole person be global. / Esta investigación doctoral se centra en la elaboración y la puesta a prueba de un modelo evaluador de la educación artística centrada en los efectos del arte y las normas de un taller. En el centro de este modelo: la 'pedagogía' del artista y su relación con el estudiante, afín de dirigirse à un sujeto plenamente, para desarrollar su singularidad y su autonomía dentro del colectivo a través de la creación compartida. La tesis desarrolla la hipótesis de una "zona proximal de desarrollo específico" (A. Kerlan, 2008) generada por el trabajo artístico y la experiencia estética en una co-construcción que favorece un proceso de subjetivación de los jóvenes, mediante el establecimiento de un "espacio de creación" (D. W. Winnicott, 1975). Muestra cómo esta subjetivación en el taller pasa necesariamente por un doble trabajo de socialización y de individualización, en los ámbitos cognitivo, social y personal. En el marco empírico, la investigación se basa en los datos recogidos en el contexto de un observatorio que podría describirse como micro-sociológico: Se trata de una clase experimental artística situada en un colegio de una zona de educación prioritaria en Montpellier, que ha recibido a artistas profesionales en residencia durante cuatro años, entre tres y seis horas por semana. A través de métodos cualitativos (observaciones directas de mil horas, películas, fotografías, así como unas treinta entrevistas comprensivas y semiestructuradas), los resultados tienden a demostrar que el establecimiento de residencias de artistas en la duración, a la imagen de la experimentación longitudinal presentada en esta tesis, permite ofrecer una educación artística para la formación de la persona en su ser global.
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Contribution à l'étude de la construction des concepts scientifiques au cours de l'apprentissage par problèmes en médecine

Pono-Ntyonga, Marie-Pierrette 12 1900 (has links)
RÉSUMÉ L’approche d’apprentissage par problèmes (APP) a vu le jour, dans sa forme contemporaine, à la Faculté de médecine de l’Université MacMaster en Ontario (Canada) à la fin des années 1960. Très rapidement cette nouvelle approche pédagogique active, centrée sur l’étudiant et basée sur les problèmes biomédicaux, va être adoptée par de nombreuses facultés de médecine de par le monde et gagner d’autres disciplines. Cependant, malgré ce succès apparent, l’APP est aussi une approche controversée, notamment en éducation médicale, où elle a été accusée de favoriser un apprentissage superficiel. Par ailleurs, les étudiants formés par cette approche réussiraient moins bien que les autres aux tests évaluant l’acquisition des concepts scientifiques de base, et il n’a jamais été prouvé que les médecins formés par l’APP seraient meilleurs que les autres. Pour mieux comprendre ces résultats, la présente recherche a voulu explorer l’apprentissage de ces concepts scientifiques, en tant que processus de construction, chez des étudiants formés par l’APP, à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, en nous appuyant sur le cadre théorique socioconstructivisme de Vygotski. Pour cet auteur, la formation des concepts est un processus complexe de construction de sens, en plusieurs étapes, qui ne peut se concevoir que dans le cadre d’une résolution de problèmes. Nous avons réalisé une étude de cas, multicas, intrasite, les cas étant deux groupes de neuf étudiants en médecine avec leur tuteur, que nous avons suivi pendant une session complète de la mi-novembre à la mi-décembre 2007. Deux grands objectifs étaient poursuivis: premièrement, fournir des analyses détaillées et des matériaux réflectifs et théoriques susceptibles de rendre compte du phénomène de construction des concepts scientifiques de base par des étudiants en médecine dans le contexte de l’APP. Deuxièmement, explorer, les approches de travail personnel des étudiants, lors de la phase de travail individuel, afin de répondre à la question de recherche suivante : Comment la dynamique pédagogique de l’APP en médecine permet-elle de rendre compte de l’apprentissage des concepts scientifiques de base? Il s’agissait d’une étude qualitative et les données ont été recueillies par différents moyens : observation non participante et enregistrement vidéo des tutoriaux d’APP, interview semi-structuré des étudiants, discussion avec les tuteurs et consultation de leurs manuels, puis traitées par diverses opérations: transcription des enregistrements, regroupement, classification. L’analyse a porté sur des collections de verbatim issus des transcriptions, sur le suivi de la construction des concepts à travers le temps et les sessions, sur le role du tuteur pour aider au développement de ces concepts Les analyses suggèrent que l’approche d’APP est, en général, bien accueillie, et les débats sont soutenus, avec en moyenne entre trois et quatre échanges par minute. Par rapport au premier objectif, nous avons effectivement fourni des explications détaillées sur la dynamique de construction des concepts qui s'étend lors des trois phases de l'APP, à savoir la phase aller, la phase de recherche individuelle et la phase retour. Pour chaque cas étudié, nous avons mis en évidence les représentations conceptuelles initiales à la phase aller, co-constructions des étudiants, sous la guidance du tuteur et nous avons suivi la transformation de ces concepts spontanés naïfs, lors des discussions de la phase retour. Le choix du cadre théorique socio constructiviste de Vygotski nous a permis de réfléchir sur le rôle de médiation joué par les composantes du système interactif de l'APP, que nous avons considéré comme une zone proximale de développement (ZPD) au sens élargi, qui sont le problème, le tuteur, l'étudiant et ses pairs, les ressources, notamment l'artefact graphique carte conceptuelle utilisée de façon intensive lors des tutoriaux aller et retour, pour arriver à la construction des concepts scientifiques. Notre recherche a montré qu'en revenant de leurs recherches, les étudiants avaient trois genres de représentations conceptuelles: des concepts corrects, des concepts incomplets et des concepts erronés. Il faut donc que les concepts scientifiques théoriques soient à leur tour confrontés au problème concret, dans l'interaction sociale pour une validation des attributs qui les caractérisent. Dans cette interaction, le tuteur joue un rôle clé complexe de facilitateur, de médiateur, essentiellement par le langage. L'analyse thématique de ses interventions a permis d'en distinguer cinq types: la gestion du groupe, l'argumentation, les questions de différents types, le modelling et les conclusions. Nous avons montré le lien entre les questions du tuteur et le type de réponses des étudiants, pour recommander un meilleur équilibre entre les différents types de questions. Les étudiants, également par les échanges verbaux, mais aussi par la construction collective des cartes conceptuelles initiales et définitives, participent à une co-construction de ces concepts. L'analyse de leurs interactions nous a permis de relever différentes fonctions du langage, pour souligner l'intérêt des interactions argumentatives, marqueurs d'un travail collaboratif en profondeur pour la co-construction des concepts Nous avons aussi montré l'intérêt des cartes conceptuelles non seulement pour visualiser les concepts, mais aussi en tant qu'artefact, outil de médiation psychique à double fonction communicative et sémiotique. Concernant le second objectif, l’exploration du travail personnel des étudiants, on constate que les étudiants de première année font un travail plus approfondi de recherche, et utilisent plus souvent des stratégies de lecture plus efficaces que leurs collègues de deuxième année. Ceux-ci se contentent, en général, des ouvrages de référence, font de simples lectures et s’appuient beaucoup sur les résumés faits par leurs prédécesseurs. Le recours aux ouvrages de référence essentiellement comme source d'information apporte une certaine pauvreté au débat à la phase retour avec peu d'échanges de type argumentatif, témoins d'un travail profond. Ainsi donc, par tout ce soutien qu'elle permet d'apporter aux étudiants pour la construction de leurs connaissances, pour le type d'apprentissage qu'elle offre, l’APP reste une approche unique, digne d’intérêt. Cependant, elle nécessite d'être améliorée par des interventions au niveau du tuteur et des étudiants. / ABSTRACT The Problem-based learning (PBL) approach was developed, in its contemporary form, at the Faculty of Medicine, of MacMaster University in Ontario (Canada) in the late 1960s. Very quickly, this new active pedagogical approach, student-centered and based on biomedical problems, will be adopted by many medical schools around the world and used also in other disciplines. Despite its apparent success, however, PBL is also a controversial approach, particularly in medical education, where it has been blamed for promoting superficial learning. Furthermore, it has been documented that students trained by this approach, tend to be less successful at tests assessing the acquisition of basic scientific concepts.To what degree doctors trained by PBL excel in their work as doctors, remains to be determined as well. To better understand these results, this study sought to explore further the construction of scientific concepts, in the context of PBL, at the Faculty of Medicine, of Université de Montréal. The study is grounded in Vygotsky’s sociocultural theory and its inherent treatment of concepts’ formation as a complex construction process of meaning. We conducted a case study, multiple cases in the same site, the cases being two groups of nine medical students with their tutor that we followed during a full session, from mid-November to mid-December 2007. Two major objectives guided the study: First, we sought to offer a detailed study of the process of meaning making and development of scientific concepts by medical students in the context of PBL. Second, we studied students’ individual work that followed initial tutor mediated discussion of the case, and preceded the return session. We tried to answer to the following research question: How do the dynamics of PBL in medicine support students’construction of scientific concepts? The study was qualitative in nature, and data were collected through various means: no participant observation, video recordings of PBL tutorial sessions, semi-structured interviews of students, discussion with tutors and the consultation of their manuals. Analysis entailed the verbatim transcriptions of the observed problem solving sessions and interviews, and in turn inductive data analysis of concept formation accross time and over session. Through the grouping and classification of data and study of evolution of concepts over time, insights could be gathered into students’development of scientific concepts and the tutor’s role in this construction. Analysis suggests that PBL approach is generally well received, and discussions are lively, with an average of three to four exchanges per minute. Considering the first goal, we offered detailed explanations of the dynamics of concepts’ building that extends in all three phases of the PBL, namely the initial phase, the individual student research phase and the return phase. For each case studied, we highlighted the initial conceptual representations, resulting of students’ interactions, under the guidance of the tutor, and followed their transformation, through discussions at return phase. The choice of social constructivist theoretical framework of Vygotsky has allowed us to reflect on the mediation role played by components of the interactive system of PBL, that we considered as a zone of proximal development (ZPD) in a broader sense, and which are the problem, the tutor, the student and his peers, resources, including graphics artifact conceptual map, used extensively in all tutorials, to support the construction of scientific concepts. Our research has shown that students developed three kinds of conceptual representations: correct concepts, incomplete concepts and misconceptions, returning from their research. So, it is necessary, through social interaction, that attributes of scientific theoretical concepts be validated by facing the practical problem. In this interaction the tutor plays a key complex role of facilitator, mediator, mainly through language. Thematic analysis of his interventions helped to distinguish five themes: group management, arguments, questions of different types, modeling and conclusions. We have shown the link between tutor’s questions and the type of student responses, to recommend a better balance between different types of tutor’s questions. Students, also by verbal exchanges and by the collective construction of initial and final concept maps participate in the co-construction of these concepts. Analysis of their interactions enabled us to identify different functions of language, to emphasize the importance of argumentative interactions, markers of in depth collaborative work. We also showed interest of concept maps not only to visualize the concepts, but also as artifacts and tools of psychic mediation that play both, communicative and semiotics functions, in the development of scientifically sound concepts. Regarding the second objective, the exploration of students’ personal work, we found that first year students pursued a more thorough search, and relied on more effective reading strategies than their second year colleagues. These second year students relied more on reference books, reading simply and relying heavily on the summaries made by their predecessors, which is suggestive of a more superficial learning. Those students also, relied more on tutor. By using textbooks essentially as information source, debates were marked by cognitive low level exchanges, leading to little argumentative exchange and lack of deep and engaging collaborative work. Overall, however, the research suggests PBL is a unique, worthwhile pedagogical approach, offering students with opportunities to construct new conceptual understandings of complex medical concepts with help of a team within the zone of proximal development. But it requires to be improved by interventions concerning both tutors and students.
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L’apport d’une activité intrascolaire au développement du plein potentiel des élèves du primaire sous l’angle de l’inclusion et de la réussite de tous

Touioui, Ferdous 12 1900 (has links)
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