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Différence intersexuelle dans la jalousie : un test de l’hypothèse émotionnelle

Hovington, Edith 12 1900 (has links)
Selon certains modèles évolutionnistes, les femmes seraient davantage affectées par l’infidélité émotionnelle de leur partenaire masculin que par son infidélité sexuelle. Les mécanismes psychologiques responsables auraient évolué pendant notre passé de chasseur-cueilleur de façon à assurer à la femme un accès exclusif aux ressources économiques provenant du partenaire. Or la situation économique des femmes d’aujourd’hui a considérablement changé depuis cette époque, plusieurs d’entre-elles étant indépendantes financièrement. Dans la présente recherche, nous testons l’hypothèse que les femmes qui sont indépendantes financièrement sont moins intensément, ou moins rapidement, jalouses que les femmes qui dépendent financièrement de leur partenaire. Nous cherchons aussi à savoir si le nombre d’enfants, ou certains traits de personnalité ont une influence sur la jalousie. L’échantillon était constitué d’une soixantaine de femmes et les données proviennent de questionnaires et de mises en situation fictives. Nos résultats ne supportent pas l’hypothèse principale, les divers sous-groupes de femmes étant jalouses à la même intensité. Nous considérons divers facteurs pouvant expliquer l’absence de différences, par exemple, la possibilité que certains aspects de la relation de couple puissent cacher l’effet de la situation économique des femmes. D’autres résultats montrent une différence significative dans l’intensité de la jalousie selon l’identité de la personne en relation avec le partenaire (ancienne versus nouvelle amie). Ces résultats sont aussi évalués dans une perspective évolutionniste. / Evolutionary models propose that women are more affected by emotional infidelity than by sexual infidelity. The associated psychological mechanisms would have evolved during the hunter-gatherer phase of our phylogenetic history and would be a response to a woman’s need to secure exclusive access to the economic resources provided by her mate. The economic situation of women has changed considerably since then, many women being financially independent. In the present study we test the hypothesis that financially independent women are less intensively jealous, or become less rapidly jealous, compared to women who rely financially on their husband. We also assess whether the number of children, or certain personality traits, affect jealousy. Our sample included 60 women and the data were obtained through questionnaires featuring fictional situations. Our results do not support the main hypothesis; the various subgroups of women were jealous at comparable levels. We discuss various factors that might account for these findings, including the possibility that other aspects of the relationship might have concealed the effect of a woman’s economic situation. We also found significant differences in the intensity of jealousy according to the identity of the husband’s fictional partner (old versus new girlfriend). These results are also discussed in an evolutionary perspective.
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Estimation histologique de l’âge à la mort à partir du deuxième métacarpe chez l’humain

Raguin, Emeline 08 1900 (has links)
Cette étude teste l’hypothèse que le remodelage osseux dans le deuxième métacarpe peut être utilisé pour estimer l’âge à la mort. Les métacarpes utilisés dans cette analyse proviennent d’un cimetière d’Ontario, incluant des individus d’origine européenne (n=63; 34 hommes; 29 femmes). Leur âge varie de 19 à 61 ans (moyenne: 41,1±11,6). L’âge était connu ou a été estimé indépendamment à partir de la morphologie générale du squelette. À partir de lames minces coupées à la mi-diaphyse, la densité de population des ostéons (OPD; ostéons/mm2 intacts et fragmentaires) a été calculée pour huit colonnes du périoste à l’endoste, deux par quadrant anatomique. Les régressions par calibration classique ont produit une série d’équation pour les estimations de l’âge pour chaque sexe, sexes combinés, et en fonction de la latéralité. La méthode utilisée diminue l’efficacité des estimations mais elle a l’avantage de réduire les biais. Quand les sexes sont combinés, l’OPD est corrélé modérément mais significativement avec l’âge (droit r2= 0,35; gauche r2=0,28). Cependant, quand les hommes et les femmes sont analysés séparément, la corrélation entre l’OPD et l’âge dans l’échantillon féminin est meilleure (droit r2=0,48; gauche r2=0,39) alors que celle des hommes est réduite (droit r2=0,29; gauche r2=0,22). Ce résultat a déjà été observé dans d’autres études, mais n’est pas expliqué. Les résultats démontrent aussi une meilleure corrélation entre l’OPD et l’âge du côté droit que du côté gauche. Tous les résultats présentés ici supportent l’hypothèse que l’OPD du métacarpe est corrélé avec l’âge effectif (c’est-à-dire connu ou estimé), les régressions de l’OPD sur l’âge (droit-gauche combinés ou séparés, sexes combinés ou séparés) étant toutes significatives. / This preliminary study tests the hypothesis that evidence of bone remodeling in the second metacarpal can be used to estimate age at death. The metacarpals used in this analysis originated from an historic European sample from Ontario, Canada (n=63, 34 males and 29 females). They range in age from 19 to 61 years (mean=41.1±11.6). Age was known or independently estimated from gross morphology. For each right and left second metacarpal, Osteon Population Density (OPD; intact and fragmentary osteons/mm2) was recorded on four quadrants (anterior, posterior, medial, lateral), sampling two periosteal to endosteal columns separated by one column width. Classical calibration analysis produced a series of equations for estimates of age for each sex, sexes combined, and according to laterality. The method reduces the efficiency of estimates but has the advantage of reducing bias. When the sexes were combined, OPD correlated moderately but significantly with age (right r2=0.35, left r2= 0.28). However, when males and females were analyzed separately, the correlation between OPD and age in the female sample was improved (right r2=0.48, left r2=0.39) while the correlation in males was reduced (right r2=0.29, left r2=0.22). It remains unclear why the correlation is better in females than males, but similar results have been obtained in other studies. These results also indicate that there is a better correlation between OPD and age in the right second metacarpal than in the left. The results presented here support the hypothesis that the OPD of the metacarpal is correlated with chronological age (known or estimated) as all regressions of the OPD on age (right-left combined and separate, sexes combined and separated) are significant.
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Le développement des proportions métaphysaires chez les hominoïdes : croissance et influence de la locomotion

Puech, Marine 08 1900 (has links)
Dans le cadre de ce mémoire, les relations entre morphologie, locomotion et croissance chez les hominoïdes sont analysées sous l'angle des proportions métaphysaires et de leur acquisition. Plusieurs niveaux d'analyse — intermembre, supérieur et inférieur — sont abordés dans une perspective ontogénique. La masse corporelle et la direction des charges influencent la morphologie des surfaces articulaires et métaphysaires mais aussi leur développement. Les charges étant dépendantes du mode locomoteur et celui-ci se modifiant en fonction de l'âge, on tente de voir à quel(s) moment(s) les changements proportionnels ont lieu et pourquoi ils apparaissent. Des mesures linéaires ont été recueillies sur l'humérus, le radius, le fémur et le tibia sur un échantillon squelettique des espèces H. sapiens, P. troglodytes, G. gorilla et P. pygmaeus. À partir de ces mesures et du calcul de certains ratios, des comparaisons intra et interspécifiques ont été réalisées. Les différences les plus significatives entre les espèces se dévoilent au niveau intermembre et sont relatives aux différents pourcentages d'utilisation des membres supérieurs ou inférieurs. Au sein des espèces, les résultats révèlent une similarité dans les réactions des surfaces métaphysaires au niveau intermembre, supérieur et inférieur. Les changements proportionnels ont lieu entre les stades 0 et 1 pour H. sapiens (première marché indépendante), entre les stades 2 et 4 pour P. troglodytes (majorité du poids corporel soutenue par les membres inférieurs) et entre les stades 3 et 5 pour G. gorilla (taille adulte et quadrupédie très majoritaire). Pour P. pygmaeus aucun stade en particulier n'a été ciblé par les analyses et cela concorde avec l'homogénéité de ses modes de locomotion employés au cours de la vie. Les différences proportionnelles répondent à des changements locomoteurs majeurs. Australopithecus afarensis est intermédiaire entre H. sapiens et les grands singes pour de nombreuses comparaisons. Au niveau du genou, les plus jeunes individus A. afarensis ne montrent pas de morphologie bipède, similaire aux humains. / This thesis analyses the relationship between morphology, locomotion and growth in hominoids by studying metaphyseal proportions and development. Several levels of analysis — interlimb, upper and lower limbs — are discussed in an ontogenic perspective. Body mass and direction of loads affect the morphology of articular and metaphyseal surfaces but also their development. Taking into account the locomotion of a species and related loads during growth, we try to determine when proportions change, if at all, and why they appear. Australopithecus afarensis is one species for which the debate about its locomotion is still ongoing, study of the ontogeny of its proportions may shed light on the functions of its limbs during locomotion. Linear measurements were collected on the humerus, radius, ulna, femur and tibia of H. sapiens, P. troglodytes, G. gorilla and P. pygmaeus. From these measurements, ratios have been calculated to intra and inter limb proportions of hominoid appendicular skeleton for different age groups. Differences between species are most significant at the interlimb level and relative to the different relative percentage of upper and lower limbs use. Within species, results reveal a similarity for metaphyseal surfaces responses to loads at all levels of analyses. Proportional changes take place between dental stages 0 and 1 for H. sapiens (acquisition of bipedality), between stages 2 and 4 for P. troglodytes (majority of body weight supported by the lower limb) and between stages 3 and 5 for G. gorilla (knuckle-walking for 85 % of the time). For P. pygmaeus, no proportional change occur at any specific stage, which corresponds to the absence of changes in locomotor behavior from birth to adulthood in that species. From these data, it appears that proportional differences are responses to major changes in the mode of locomotion. Australopithecus afarensis is intermediate between H. sapiens and apes for many proportional comparisons while the knee joint, contrarily to expectation, is not like the bipedal humans.
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La torsion des métatarses : étude de sa plasticité chez l'humain

Forgues-Marceau, Judith 08 1900 (has links)
Il a été démontré que la torsion des têtes métatarsiennes est influencée par le mode de locomotion chez les primates et peut être utilisée pour déterminer la présence ou non d’une arche longitudinale chez les ancêtres hominines. Chez l’humain moderne, l’arche longitudinale rend le pied plus inversé que chez les grands singes, provoquant un léger basculement de l’axe dorsoplantaire de l’articulation proximale des métatarses. Ainsi, les têtes métatarsiennes subissent une torsion par rapport à l’axe de la diaphyse pour que leur surface plantaire reste parallèle au sol. Comme les femmes ont une arche longitudinale plus haute que les hommes et comme le port du soulier à semelles rigides provoque des changements morphologiques au niveau du pied, rendant l’arche longitudinale plus haute et l’hallux moins divergeant, il est attendu que la torsion métatarsienne soit différente selon le sexe et le type de soulier porté. Ce mémoire examine donc l’effet du contexte environnemental du pied et de la plasticité de la torsion des têtes métatarsiennes en comparant différentes populations humaines. L’échantillon disponible pour cette étude est constitué de 166 individus provenant de 18 sites archéologiques différents comprenant 57 hommes, 35 femmes et 74 individus de sexe indéterminé qui ont été divisés en quatre grands groupes : Amérindiens, Inuits, Militaires et Euro-canadiens. Il n’y a aucune différence de torsion entre les hommes et les femmes, ce qui suggère que la différence de hauteur de l’arche longitudinale entre les hommes et les femmes n’est pas assez importante pour être perçues au niveau de la torsion des têtes métatarsiennes. La topographie ne semble pas provoquer assez de modifications au niveau du pied pour provoquer une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Cependant, la surface du sol, plat ou accidenté, pourrait être un facteur modifiant ce trait. Finalement, le port de souliers constrictif à semelles dures comparativement aux souliers souples, tels les mocassins, provoque une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Les individus chaussant des souliers à semelles souples ont un premier métatarsien présentant une plus grande éversion et un troisième, quatrième et cinquième métatarsien présentant une plus petite éversion comparativement aux individus chaussant des souliers constrictifs. Ces résultats viennent appuyer l’hypothèse de la capacité plastique de la torsion des têtes métatarsiennes. / It has been shown that the metatarsals head torsion can be influenced by the mode of locomotion in primates and can be used to determine the presence or absence of a longitudinal arch in hominin ancestors. In modern humans, the longitudinal arch results in a foot more inverted than in apes, causing a slight tilting of the dorsoplantary axis of the metatarsals proximal joints. Thus, the metatarsal heads undergo torsion relative to the axis of the shaft so their plantar surface lie parallel to the ground. Since women have a higher longitudinal arch than men and since wearing hard sole shoes causes morphological changes in the foot, making the longitudinal arch higher and the hallux less abducted, it is expected that torsion will be different according to sex and type of shoes worn. By comparing different human populations, this paper examines whether metatarsal torsion is a plastic trait that can be influenced by the loading environment. The sample available for this study, consists of 166 individuals from 18 different archaeological sites including 57 men, 35 women and 74 of indetermined sex that were divided into four groups: Amerinds, Inuits, Military and Euro-canadian. There is no significant difference in torsion between men and women, suggesting that the slight difference in longitudinal arch height between men and women is not sufficient to be perceived in metatarsal variation torsion. The topography of the land does not seem to cause significant changes in the foot such as torsion. However, the surface of the ground, flat or irregular, could be a factor modifying torsion. Finally, wearing constrictive shoes with hard soles compared to flexible shoes, such as moccasins, increased variation in torsion angles. Individuals known to wear moccasins present more eversion of the first metatarsal and less eversion of the third, fourth and fifth metatarsals compared to individuals who used to wear constrictive footwear. These results support the hypothesis that metatarsal torsion is a relatively plastic feature.
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Les relations entre la beauté et l’attribution de compétences : une analyse évolutionniste

St-Aubin, Camille-Hélène 09 1900 (has links)
No description available.
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Influence de la locomotion sur la morphologie de l’articulation distale de l’humérus chez les hominoïdes

Robert, Julie 11 1900 (has links)
La masse corporelle et la direction des charges sont des facteurs qui peuvent modifier la morphologie des surfaces articulaires qui sont généralement orientées et de taille suffisante pour résister aux charges chroniques. Chez les hominoïdes, les forces de tension et compression, générées par la locomotion, sont transmises à travers l’articulation du coude. Ces espèces ont une morphologie similaire de l’extrémité distale de l’humérus, mais qui présente certaines différences selon la taille des individus et leurs modes de locomotion. Ce projet tente de caractériser plus exhaustivement cette variation en analysant la largeur des surfaces articulaires ainsi que leur position et orientation par rapport à l’axe long de la diaphyse. La prémisse de ce mémoire est que, chez les espèces plus arboricoles, la morphologie de l’articulation distale de l’humérus répond aux stress transverses générés par les puissants muscles fléchisseurs du poignet et des doigts qui traversent le coude obliquement. En revanche, les espèces plus terrestres présentent une morphologie permettant de résister aux forces axiales provenant du contact avec le sol. Des coordonnées tridimensionnelles et des mesures linéaires ont été recueillies sur un échantillon squelettique d’individus des genres Homo, Pan, Gorilla et Pongo. Les résultats obtenus révèlent que l’orientation et la position des surfaces articulaires de la trochlée correspondent aux types de locomotion, or leur taille et celle et du capitulum semblent être influencées par la taille des individus. L’hypothèse suggérant que les stress reliés aux divers modes de locomotion des hominoïdes influencent la morphologie de l’articulation distale de l’humérus est donc supportée. / In hominoids, tensile and compressive forces generated by locomotion and upper-limb use are transmitted through the elbow joint. It has been noticed that the distal humerus of hominoid is morphologically very similar across species. However, some studies have suggested that articular shape varies in relation to size and locomotor modes. This project is an attempt to characterize more thoroughly distal humeral variation in hominoids. It considers the humeral trochlea not only as a structure by itself, as it has been done before, but as an articulation that varies in orientation relative to the diaphysis. Indeed, there is evidence that articulations have a minimum size and are generally oriented to better resist habitual loads. This project tested the hypothesis that predominantly arboreal species are expected to present joints that have a size, position and orientation of articular surfaces to better resist shear loads generated by the strong finger and wrist flexor muscles crossing the elbow obliquely. Consequently, predominantly terrestrial species should present articulations shape and orientation that are better to resist axial load generated by ground reaction forces. Ten landmarks and two linear measurements were taken from a skeletal sample including specimens from the Homo, Pan, Gorilla and Pongo genus. Results show that orientation and position of humeral trochlea joint surfaces correlate with locomotor modes and that length of the articular surfaces seems to be better correlated with size. The main hypothesis suggesting that stress related to locomotion in hominoids should influence the morphology of distal humeral joints is therefore supported.
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Différence intersexuelle dans la jalousie : un test de l’hypothèse émotionnelle

Hovington, Edith 12 1900 (has links)
Selon certains modèles évolutionnistes, les femmes seraient davantage affectées par l’infidélité émotionnelle de leur partenaire masculin que par son infidélité sexuelle. Les mécanismes psychologiques responsables auraient évolué pendant notre passé de chasseur-cueilleur de façon à assurer à la femme un accès exclusif aux ressources économiques provenant du partenaire. Or la situation économique des femmes d’aujourd’hui a considérablement changé depuis cette époque, plusieurs d’entre-elles étant indépendantes financièrement. Dans la présente recherche, nous testons l’hypothèse que les femmes qui sont indépendantes financièrement sont moins intensément, ou moins rapidement, jalouses que les femmes qui dépendent financièrement de leur partenaire. Nous cherchons aussi à savoir si le nombre d’enfants, ou certains traits de personnalité ont une influence sur la jalousie. L’échantillon était constitué d’une soixantaine de femmes et les données proviennent de questionnaires et de mises en situation fictives. Nos résultats ne supportent pas l’hypothèse principale, les divers sous-groupes de femmes étant jalouses à la même intensité. Nous considérons divers facteurs pouvant expliquer l’absence de différences, par exemple, la possibilité que certains aspects de la relation de couple puissent cacher l’effet de la situation économique des femmes. D’autres résultats montrent une différence significative dans l’intensité de la jalousie selon l’identité de la personne en relation avec le partenaire (ancienne versus nouvelle amie). Ces résultats sont aussi évalués dans une perspective évolutionniste. / Evolutionary models propose that women are more affected by emotional infidelity than by sexual infidelity. The associated psychological mechanisms would have evolved during the hunter-gatherer phase of our phylogenetic history and would be a response to a woman’s need to secure exclusive access to the economic resources provided by her mate. The economic situation of women has changed considerably since then, many women being financially independent. In the present study we test the hypothesis that financially independent women are less intensively jealous, or become less rapidly jealous, compared to women who rely financially on their husband. We also assess whether the number of children, or certain personality traits, affect jealousy. Our sample included 60 women and the data were obtained through questionnaires featuring fictional situations. Our results do not support the main hypothesis; the various subgroups of women were jealous at comparable levels. We discuss various factors that might account for these findings, including the possibility that other aspects of the relationship might have concealed the effect of a woman’s economic situation. We also found significant differences in the intensity of jealousy according to the identity of the husband’s fictional partner (old versus new girlfriend). These results are also discussed in an evolutionary perspective.
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Estimation histologique de l’âge à la mort à partir du deuxième métacarpe chez l’humain

Raguin, Emeline 08 1900 (has links)
Cette étude teste l’hypothèse que le remodelage osseux dans le deuxième métacarpe peut être utilisé pour estimer l’âge à la mort. Les métacarpes utilisés dans cette analyse proviennent d’un cimetière d’Ontario, incluant des individus d’origine européenne (n=63; 34 hommes; 29 femmes). Leur âge varie de 19 à 61 ans (moyenne: 41,1±11,6). L’âge était connu ou a été estimé indépendamment à partir de la morphologie générale du squelette. À partir de lames minces coupées à la mi-diaphyse, la densité de population des ostéons (OPD; ostéons/mm2 intacts et fragmentaires) a été calculée pour huit colonnes du périoste à l’endoste, deux par quadrant anatomique. Les régressions par calibration classique ont produit une série d’équation pour les estimations de l’âge pour chaque sexe, sexes combinés, et en fonction de la latéralité. La méthode utilisée diminue l’efficacité des estimations mais elle a l’avantage de réduire les biais. Quand les sexes sont combinés, l’OPD est corrélé modérément mais significativement avec l’âge (droit r2= 0,35; gauche r2=0,28). Cependant, quand les hommes et les femmes sont analysés séparément, la corrélation entre l’OPD et l’âge dans l’échantillon féminin est meilleure (droit r2=0,48; gauche r2=0,39) alors que celle des hommes est réduite (droit r2=0,29; gauche r2=0,22). Ce résultat a déjà été observé dans d’autres études, mais n’est pas expliqué. Les résultats démontrent aussi une meilleure corrélation entre l’OPD et l’âge du côté droit que du côté gauche. Tous les résultats présentés ici supportent l’hypothèse que l’OPD du métacarpe est corrélé avec l’âge effectif (c’est-à-dire connu ou estimé), les régressions de l’OPD sur l’âge (droit-gauche combinés ou séparés, sexes combinés ou séparés) étant toutes significatives. / This preliminary study tests the hypothesis that evidence of bone remodeling in the second metacarpal can be used to estimate age at death. The metacarpals used in this analysis originated from an historic European sample from Ontario, Canada (n=63, 34 males and 29 females). They range in age from 19 to 61 years (mean=41.1±11.6). Age was known or independently estimated from gross morphology. For each right and left second metacarpal, Osteon Population Density (OPD; intact and fragmentary osteons/mm2) was recorded on four quadrants (anterior, posterior, medial, lateral), sampling two periosteal to endosteal columns separated by one column width. Classical calibration analysis produced a series of equations for estimates of age for each sex, sexes combined, and according to laterality. The method reduces the efficiency of estimates but has the advantage of reducing bias. When the sexes were combined, OPD correlated moderately but significantly with age (right r2=0.35, left r2= 0.28). However, when males and females were analyzed separately, the correlation between OPD and age in the female sample was improved (right r2=0.48, left r2=0.39) while the correlation in males was reduced (right r2=0.29, left r2=0.22). It remains unclear why the correlation is better in females than males, but similar results have been obtained in other studies. These results also indicate that there is a better correlation between OPD and age in the right second metacarpal than in the left. The results presented here support the hypothesis that the OPD of the metacarpal is correlated with chronological age (known or estimated) as all regressions of the OPD on age (right-left combined and separate, sexes combined and separated) are significant.
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Le développement des proportions métaphysaires chez les hominoïdes : croissance et influence de la locomotion

Puech, Marine 08 1900 (has links)
Dans le cadre de ce mémoire, les relations entre morphologie, locomotion et croissance chez les hominoïdes sont analysées sous l'angle des proportions métaphysaires et de leur acquisition. Plusieurs niveaux d'analyse — intermembre, supérieur et inférieur — sont abordés dans une perspective ontogénique. La masse corporelle et la direction des charges influencent la morphologie des surfaces articulaires et métaphysaires mais aussi leur développement. Les charges étant dépendantes du mode locomoteur et celui-ci se modifiant en fonction de l'âge, on tente de voir à quel(s) moment(s) les changements proportionnels ont lieu et pourquoi ils apparaissent. Des mesures linéaires ont été recueillies sur l'humérus, le radius, le fémur et le tibia sur un échantillon squelettique des espèces H. sapiens, P. troglodytes, G. gorilla et P. pygmaeus. À partir de ces mesures et du calcul de certains ratios, des comparaisons intra et interspécifiques ont été réalisées. Les différences les plus significatives entre les espèces se dévoilent au niveau intermembre et sont relatives aux différents pourcentages d'utilisation des membres supérieurs ou inférieurs. Au sein des espèces, les résultats révèlent une similarité dans les réactions des surfaces métaphysaires au niveau intermembre, supérieur et inférieur. Les changements proportionnels ont lieu entre les stades 0 et 1 pour H. sapiens (première marché indépendante), entre les stades 2 et 4 pour P. troglodytes (majorité du poids corporel soutenue par les membres inférieurs) et entre les stades 3 et 5 pour G. gorilla (taille adulte et quadrupédie très majoritaire). Pour P. pygmaeus aucun stade en particulier n'a été ciblé par les analyses et cela concorde avec l'homogénéité de ses modes de locomotion employés au cours de la vie. Les différences proportionnelles répondent à des changements locomoteurs majeurs. Australopithecus afarensis est intermédiaire entre H. sapiens et les grands singes pour de nombreuses comparaisons. Au niveau du genou, les plus jeunes individus A. afarensis ne montrent pas de morphologie bipède, similaire aux humains. / This thesis analyses the relationship between morphology, locomotion and growth in hominoids by studying metaphyseal proportions and development. Several levels of analysis — interlimb, upper and lower limbs — are discussed in an ontogenic perspective. Body mass and direction of loads affect the morphology of articular and metaphyseal surfaces but also their development. Taking into account the locomotion of a species and related loads during growth, we try to determine when proportions change, if at all, and why they appear. Australopithecus afarensis is one species for which the debate about its locomotion is still ongoing, study of the ontogeny of its proportions may shed light on the functions of its limbs during locomotion. Linear measurements were collected on the humerus, radius, ulna, femur and tibia of H. sapiens, P. troglodytes, G. gorilla and P. pygmaeus. From these measurements, ratios have been calculated to intra and inter limb proportions of hominoid appendicular skeleton for different age groups. Differences between species are most significant at the interlimb level and relative to the different relative percentage of upper and lower limbs use. Within species, results reveal a similarity for metaphyseal surfaces responses to loads at all levels of analyses. Proportional changes take place between dental stages 0 and 1 for H. sapiens (acquisition of bipedality), between stages 2 and 4 for P. troglodytes (majority of body weight supported by the lower limb) and between stages 3 and 5 for G. gorilla (knuckle-walking for 85 % of the time). For P. pygmaeus, no proportional change occur at any specific stage, which corresponds to the absence of changes in locomotor behavior from birth to adulthood in that species. From these data, it appears that proportional differences are responses to major changes in the mode of locomotion. Australopithecus afarensis is intermediate between H. sapiens and apes for many proportional comparisons while the knee joint, contrarily to expectation, is not like the bipedal humans.
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La torsion des métatarses : étude de sa plasticité chez l'humain

Forgues-Marceau, Judith 08 1900 (has links)
Il a été démontré que la torsion des têtes métatarsiennes est influencée par le mode de locomotion chez les primates et peut être utilisée pour déterminer la présence ou non d’une arche longitudinale chez les ancêtres hominines. Chez l’humain moderne, l’arche longitudinale rend le pied plus inversé que chez les grands singes, provoquant un léger basculement de l’axe dorsoplantaire de l’articulation proximale des métatarses. Ainsi, les têtes métatarsiennes subissent une torsion par rapport à l’axe de la diaphyse pour que leur surface plantaire reste parallèle au sol. Comme les femmes ont une arche longitudinale plus haute que les hommes et comme le port du soulier à semelles rigides provoque des changements morphologiques au niveau du pied, rendant l’arche longitudinale plus haute et l’hallux moins divergeant, il est attendu que la torsion métatarsienne soit différente selon le sexe et le type de soulier porté. Ce mémoire examine donc l’effet du contexte environnemental du pied et de la plasticité de la torsion des têtes métatarsiennes en comparant différentes populations humaines. L’échantillon disponible pour cette étude est constitué de 166 individus provenant de 18 sites archéologiques différents comprenant 57 hommes, 35 femmes et 74 individus de sexe indéterminé qui ont été divisés en quatre grands groupes : Amérindiens, Inuits, Militaires et Euro-canadiens. Il n’y a aucune différence de torsion entre les hommes et les femmes, ce qui suggère que la différence de hauteur de l’arche longitudinale entre les hommes et les femmes n’est pas assez importante pour être perçues au niveau de la torsion des têtes métatarsiennes. La topographie ne semble pas provoquer assez de modifications au niveau du pied pour provoquer une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Cependant, la surface du sol, plat ou accidenté, pourrait être un facteur modifiant ce trait. Finalement, le port de souliers constrictif à semelles dures comparativement aux souliers souples, tels les mocassins, provoque une torsion différentielle des têtes métatarsiennes. Les individus chaussant des souliers à semelles souples ont un premier métatarsien présentant une plus grande éversion et un troisième, quatrième et cinquième métatarsien présentant une plus petite éversion comparativement aux individus chaussant des souliers constrictifs. Ces résultats viennent appuyer l’hypothèse de la capacité plastique de la torsion des têtes métatarsiennes. / It has been shown that the metatarsals head torsion can be influenced by the mode of locomotion in primates and can be used to determine the presence or absence of a longitudinal arch in hominin ancestors. In modern humans, the longitudinal arch results in a foot more inverted than in apes, causing a slight tilting of the dorsoplantary axis of the metatarsals proximal joints. Thus, the metatarsal heads undergo torsion relative to the axis of the shaft so their plantar surface lie parallel to the ground. Since women have a higher longitudinal arch than men and since wearing hard sole shoes causes morphological changes in the foot, making the longitudinal arch higher and the hallux less abducted, it is expected that torsion will be different according to sex and type of shoes worn. By comparing different human populations, this paper examines whether metatarsal torsion is a plastic trait that can be influenced by the loading environment. The sample available for this study, consists of 166 individuals from 18 different archaeological sites including 57 men, 35 women and 74 of indetermined sex that were divided into four groups: Amerinds, Inuits, Military and Euro-canadian. There is no significant difference in torsion between men and women, suggesting that the slight difference in longitudinal arch height between men and women is not sufficient to be perceived in metatarsal variation torsion. The topography of the land does not seem to cause significant changes in the foot such as torsion. However, the surface of the ground, flat or irregular, could be a factor modifying torsion. Finally, wearing constrictive shoes with hard soles compared to flexible shoes, such as moccasins, increased variation in torsion angles. Individuals known to wear moccasins present more eversion of the first metatarsal and less eversion of the third, fourth and fifth metatarsals compared to individuals who used to wear constrictive footwear. These results support the hypothesis that metatarsal torsion is a relatively plastic feature.

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