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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel 29 November 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel 29 November 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel January 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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I folli in cammino : saggio sulle rappresentazioni e i significati della figura del folle nelle letterature dell'Africa nera, francofone e anglofone, dalle indipendenze ai giorni nostri / Les fous en marche : essai sur les représentations et les significations de la figure du fou dans les littératures d'Afrique noire, francophones et anglophones, des indépendances à nos jours / Fools on the way : an essay on the representations and meanings of the madman in Francophone and anglophone Black African Litteratures from Independence to nowTarquini, Valentina 02 May 2012 (has links)
La récurrence de la figure du fou errant dans le roman d’Afrique noire suscite bien des questionnements sur les raisons de sa mise en oeuvre dans l’époque tumultueuse des prétendues indépendances. Cette étude couvre un laps de temps allant des années 1950 à la première décennie du nouveau siècle ; et elle inclut les textes narratifs francophones et anglophones en vue de fournir une vue d’ensemble permettant de retracer l’évolution de la représentation du fou d’un point de vue diachronique. L’étude typologique de fous errants précède une analyse du discours dans le texte littéraire focalisée sur trois niveaux : le plan de l’énonciation,celui des techniques romanesques et le plan du langage de l’imaginaire. Il en résulte un dynamisme évoquant l’emprise du fou sur les trois instances du discours, d’où l’hypothèse du fou comme étant une figure de médiation dans les différents domaines de la société : médiateur spirituel et religieux ; interlocuteur intermédiaire avec l’autorité institutionnelle ; et enfin dispositif médian en littérature, aussi bien dans la pratique scripturale que dans l’institution littéraire. Le caractère marginal du fou dans la société et l’élan réformateur qu’il assume à l’époque contemporaine, font de lui un outil cognitif capable de créer un nouveau code littéraire et d’articuler le discours africain en quête d’autonomie. Les mêmes caractéristiques marquent en outre le statut des oeuvres africaines et du romancier dans la situation actuelle. / The recurrence of wandering madmen and fools in the black African novel raises many questions about the reasons behind its implementation during the so-called independences. This study covers a time span ranging from the 1950s to the first decade of 2000. It includes Francophone and Anglophone fiction in order to gain an overview that allows one to observe an evolution in the representation of the fool with a diachronic perspective. The typological study of wandering fools precedes the discourse analysis in the literary texts, focusing on three levels: speech, narrative procedures and imagery. It fallows that the fool’s dynamism recalls his impact on the three modes of discourse. This leads to a hypothesis that he is a figure of mediation in many areas of society, being a spiritual and religious mediator, an intermediary to institutions of authority,and even an intermediary in literature, both in writing and in the literary institution. The social marginalization of the fool and the reformist zeal he takes in contemporary times, make him an instrument of knowledge that can create a new literary code and articulate the African discourse in its quest for autonomy. Moreover, these features mark the social status both of African works and of the novelist in the literary scene. / La ricorrenza della figura del folle in cammino nel romanzo dell’Africa nera suscita numerosi interrogativi sulle ragioni della sua messa in opera nell’epoca turbolenta delle cosiddette indipendenze. Lo studio abbraccia un arco temporale che va dagli anni ’50 al primo decennio del 2000 e comprende la narrativa francofona ed anglofona al fine di ricostruire una panoramica che permetta di tracciare l’evoluzione della rappresentazione del folle sul piano della diacronia. A uno studio tipologico di folli erranti segue l’analisi del discorso nel testo letterario che si focalizza su tre piani: quello dell’enunciazione, quello dei procedimenti narrativi e quello del linguaggio dell’immaginario. Ne risulta un dinamismo che evoca il dominio del folle sulle tre istanze del discorso, da cui l'ipotesi del folle come una figura di mediazione nei diversi ambiti della società : mediatore spirituale e religioso ; interlocutore intermediario con l’autorità istituzionale ; infine strumento mediano in letteratura, tanto nella pratica della scrittura quanto nell’istituzione letteraria. Ilcarattere marginale del folle nella società e lo slancio riformista che egli assume nella contemporaneità, fanno di lui uno strumento conoscitivo in grado di creare un nuovo codice letterario e di articolare il discorso africano in cerca di autonomia. Le stesse caratteristiche segnano lo statuto delle opere africane e del romanziere nello scenario attuale.
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[pt] A CRIANÇA-SOLDADO: NARRATIVAS LITERÁRIAS DE ANGOLA, MOÇAMBIQUE, GUINÉ-BISSAU E BRASIL / [fr] L ENFANT-SOLDAT: RÉCITS LITTÉRAIRES DE L ANGOLA, DU MOZAMBIQUE, DE LA GUINÉE- BISSAU ET DU BRÉSILAKEMI MAGALHAES MOURA AOKI 26 September 2019 (has links)
[pt] A partir dos anos 2000, no cenário do mercado literário internacional, a figura da criança-soldado africana recebeu um significativo relevo em obras sobre conflitos armados. Esta tese analisa as características desse fenômeno, assim como as principais tendências do robusto conjunto de narrativas e os impasses que o rodeiam. Reflete-se sobre a condição ambígua da figura, simultaneamente vítima e perpetradora de violência. Por um lado, aponta-se como o prisma da vitimização, que remete ao processo histórico de infantilização da África pelo Ocidente, foi privilegiado pela crítica. Por outro, sugere-se a aplicação de uma disposição de análise diversa, que atenta, ao contrário, para as margens de agência e responsabilidade que a figura da criança-soldado assume ao adquirir o poder de matar. Como estudos de caso e contrastivamente, são contempladas obras de épocas e contextos históricopolíticos diferenciados em espaços africanos de língua portuguesa: o conto No prelúdio da vitória (1969), de Eugénia Neto, e as novelas As aventuras de Ngunga (1972), de Pepetela, e Cinco dias depois da independência (1977), de Manuel Rui, sobre a guerra anticolonial e o início da guerra civil em Angola; o romance de Ungulani Ba Ka Khosa, Os sobreviventes da noite (2008), e o livro infanto-juvenil Comandante Hussi (2006), de Jorge Araújo e Pedro Sousa Pereira, sobre as guerras civis em Moçambique e na Guiné-Bissau, respectivamente. Em diálogo com as realidades brasileiras, são investigados os pontos convergentes e divergentes entre as narrativas sobre crianças-soldado e três obras da literatura brasileira que encenam as violências vividas e perpetradas por crianças e adolescentes em situação de rua e de violência armada organizada: Capitães da Areia (1937), de Jorge Amado, Cidade de Deus (1997), de Paulo Lins, e O sol na cabeça (2018), de Geovani Martins. / [fr] Depuis les années 2000, sur le marché littéraire international, la figure de l enfant soldat africain a pris une place importante dans les ouvrages sur les conflits armés. Cette thèse analyse les caractéristiques de ce phénomène, ainsi que les principales tendances de l ensemble des récits qui en traitent et les impasses qui l entourent. Dans ce travail, nous réfléchissons sur l ambiguïté de la figure de l enfantsoldat, à la fois victime et bourreau. D une part, nous soulignons comment le prisme de la victimisation, qui renvoie au processus historique d infantilisation de l Afrique par l Occident, a été privilégié par les critiques. D autre part, nous proposons une autre analyse qui met, au contraire, l accent sur les marges d action et la responsabilité que la figure de l enfant-soldat assume en acquérant le pouvoir de tuer. Des ouvrages de différentes époques et contextes historico-politiques appartenant aux espaces africains lusophones sont analysés, de manière contrastée, dans des études de cas : No prelúdio da vitória (1969), d Eugénia Neto, et les nouvelles As aventuras de Ngunga (1972), de Pepetela, et Cinco dias depois da independência (1977), de Manuel Rui, sur la guerre anticoloniale et le début de la guerre civile en Angola ; le roman d Ungulani Ba Ka Khosa, Os sobreviventes da noite (2008), et le livre pour enfants Comandante Hussi 2006), de Jorge Araújo et Pedro Sousa Pereira, sur les guerres civiles au Mozambique et en Guinée Bissau. En dialogue avec les réalités brésiliennes, nous enquêtons sur les points convergents et divergents entre les récits sur les enfants-soldats et trois ouvrages de la littérature brésilienne qui mettent en scène la violence vécue et perpétrée par des enfants et des adolescents dans des situations de rue et de violence armée organisée : Capitães da Areia (1937), de Jorge Amado, Cidade de Deus (1997), de Paulo Lins, et O sol na cabeça (2018), de Geovani Martins.
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