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Construire des églises en France dans la seconde moitié du XXe siècle. De la commande à la réalisation. Nord-Pas-de-Calais (1945-2000)

Frémaux, Céline 13 December 2005 (has links) (PDF)
La seconde moitié du XXe siècle a été une période de mutation accélérée de l'architecture religieuse en France. À travers l'étude des églises paroissiales reconstruites et construites dans les diocèses de Lille, Cambrai et Arras entre 1945 et 2000, cette thèse aborde la question des rapports entre conditions de la commande et production architecturale. <br />L'adaptation de l'Église à l'accélération des mutations historiques, économiques et sociales de la seconde moitié du XXe siècle est visible dans les mutations formelles et structurelles du bâtiment-église, ainsi que dans ses rapports à l'urbanisme. En observant les mécanismes de la commande, ses acteurs et les enjeux de la construction d'église pour chacun d'eux – Église, État, société civile, créateurs –, on cherchera à comprendre en quoi le chantier d'église, entre 1945 et 2000, est le réflecteur des rapports entre les différentes composantes de la société contemporaine et de l'évolution de ces rapports sur un demi siècle. <br />La première partie porte sur les reconstructions d'églises détruites par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale (1945-1965). Ces chantiers d'églises, propriétés communales, relèvent des services du ministères en charge de la Reconstruction. <br />La seconde partie présente les constructions nouvelles des Trente Glorieuses jusqu'à la mise en place du Plan Construction (1945-1971). Les églises nouvelles sont construites sous la seule responsabilité des évêchés, représentés juridiquement par les associations diocésaines. La troisième et dernière partie concerne les chantiers d'église de la période la plus récente (1971-2000). Après les nombreux chantiers d'églises menés dans le cadre des grandes campagnes d'urbanisation, le problème qui se pose aux institutions religieuses comme aux pouvoirs publics est moins celui des constructions nouvelles que celui de la gestion du patrimoine immobilier.
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"Flambe! Illumine! Embrase!" La place de la manufacture de vitrail et mosaïque d'art Mauméjean dans le renouveau des arts industriels franco-espagnols (1862 - 1957) / The role of the Maumejean’s stained-glass manufacture in the French and Spanish industrial arts revival (1862-1957)

Manauté, Benoît 07 December 2012 (has links)
S’appuyant sur la petite structure créée à Pau, en 1862, les Mauméjean, père et fils, réussirent à développer une véritable firme internationale - basée en France (Paris, Hendaye) et en Espagne (Madrid, Barcelone, Saint-Sébastien) - qui, durant près d’un siècle, travailla à l’ornementation d’un nombre considérable d’édifices civils et religieux disséminés dans plus de vingt-cinq pays. Récompensé lors de l’Exposition des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de 1925, leur travail fut pourtant, dès les années 1950, décrié, dévalorisé : pour répondre aux critères de la « noble expression artistique » un maître verrier devait nécessairement produire peu, dans une petite structure, avec de petits moyens. L’incroyable quantité de verrières sorties des ateliers Mauméjean contribua à forger le mythe d’une production sérielle, dépourvue de toute valeur esthétique. Malgré de récents apports, les recherches menées dans le domaine du vitrail semblent profondément marquées par cette traditionnelle opposition entre fabrication à grande échelle et artisanat. S’appuyant sur un large catalogue d’œuvres conservées en France, en Espagne ou aux États-Unis, ainsi que sur l’analyse d’un très riche fonds d’atelier, cette étude se propose d’interroger ces modèles de production, tout en réévaluant l’apport artistique d’une manufacture qui, offrant un remarquable exemple de réussite, participa activement au renouveau des arts industriels franco espagnols. / The Mauméjean family, father and sons, managed to develop a real international firm, from the small business they created in Pau, in 1862. For almost a century, this international firm, based in France (Paris and Hendaye) and Spain (Madrid, Barcelona and Saint-Sébastien), worked on the ornamentation of a significant number of both civil and religious edifices, scattered over more than twenty-five countries. Though their work was rewarded during the 1925 Exhibition of Decorative and Modern Industrial Arts, it was also disparaged and depreciated, as early as the 1950’s. Indeed, to meet the criteria of the “noble artistic expression”, a master glazier had to produce small quantities, in a small structure, and with little resources. The incredible quantity of windows realised by the Maumejeans’ workshop contributed to the creation of the myth of a mass production, devoid of aesthetic value. In spite of new contributions, researches made in the field of stained-glass windows seem to be marked by this traditional opposition between mass production and craft production. Relying on a large catalogue of works kept in France, Spain, or even in the USA, as relying on the analysis of a very extensive workshop collection, this study offers to question these models of production, reappraising the new artistic dimension brought by a manufacture which, giving a remarkable example of success, actively took part in the revival of the Franco-Spanish industrial arts.
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L'art sacré en Béarn et en Pays Basque dans la période de l'entre-deux-guerres. / Sacred art in Béarn and in Pays Basque during the interwar years

Croizier-Varillon, Isabelle 14 December 2012 (has links)
La période de l’entre-deux-guerres en France correspond à une phase de renaissance pour l’Art sacré. Après la loi de Séparation de 1905, l’Église dut se réorganiser, renouveler son message spirituel et inscrire concrètement son action au sein d’une société en mutation. La création d’ateliers d’art sacré et le lancement des Chantiers parisiens du cardinal Verdier, soutenus par plusieurs publications comme la revue de L’Art Sacré, insufflèrent une impulsion nouvelle à la production religieuse. Le diocèse de Bayonne participa pleinement à cet essor. Souscrivant, d’une manière originale et dynamique, à cette nouvelle configuration, il tenta d’y inclure les particularismes régionaux en faisant notamment apparaître les spécificités identitaires basque et béarnaise. L’action conjointe des évêques et des curés bâtisseurs, des architectes, des maîtres verriers et mosaïstes, des peintres, des sculpteurs ou même des orfèvres, témoigne de la réécriture de schémas anciens, voire conventionnels, au profit d’un art hésitant entre audaces et compromis. C’est en effet sous les bannières de la tradition et du renouveau, du régionalisme et de la modernité que se situe l’art sacré dans le diocèse de Bayonne. / The interwar years in France witnessed a revival of sacred Art. After the 1905 law on the separation of Church and State, the Church had to reorganize and renew its spiritual message and reposition its action in the context of a changing society. The creation of religious art workshops as well as the launching of the Parisian “Chantiers du Cardinal”, initiated by cardinal Verdier, supported by a number of reviews such as L’Art Sacré, gave a new impulse to the production of religious art. The diocese of Bayonne took a full part in this initiative. It was keen to contribute in original and dynamic ways to this new direction and tried to include regional elements and in particular features reflecting Basque and Bearnais identities. The joint work done by bishops and priests involved in building churches, architects, glassmakers and mosaic artists, painters, sculptors and even goldsmiths, shows how well-established and even conventional designs were revisited to produce an art which hesitated between daring innovation and compromise. Indeed, the sacred art of the diocese of Bayonne was marked by a mixture of tradition and renewal, regionalism and modernity.
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Max Ingrand(1908-1969). Un atelier de vitrail dans la France du XXe siècle / Max Ingrand(1908-1969). A stained glass studio in France of the twentieth century

Blin, Jean-Pierre 04 December 2015 (has links)
Max Ingrand (1908-1969) fut l'un des maîtres verriers français les plus célèbres du XXe siècle. Après ses études à l'École nationale des arts décoratifs, il entre en 1927 dans l'atelier de Jacques Gruber (1870-1936). Dès 1931, il commence une carrière personnelle de maître verrier décorateur et réalise de nombreux décors civils en glaces gravées. Il crée les vitraux de l'église Sainte-Agnès de Maisons-Alfort et participe au projet des verrières de la nef de Notre-Dame de Paris qui sont présentées au pavillon pontifical de l'Exposition de 1937. Mobilisé en 1939, il reste cinq ans prisonnier dans un Oflag en Allemagne. A son retour, il devient l'un des verriers les plus actifs des chantiers de la reconstruction où il réalise notamment l'ensemble monumental de l'église d'Yvetot. Le service des Monuments historiques lui confie des chantiers prestigieux : cathédrales de Rouen, de Beauvais, de Saint-Malo, de Strasbourg, chapelles des châteaux de Blois, d'Amboise, de Chenonceau, églises de La-Charité-sur-Loire et des Jacobins de Toulouse. Au milieu des années cinquante, sa notoriété lui vaut des commandes importantes à l'étranger, notamment aux États-Unis, au Canada et en Amérique du sud. Il poursuit parallèlement une œuvre de décorateur et de designer. Il assure pendant treize ans la direction artistique de la firme italienne Fontana-Arte pour laquelle il crée de nombreux modèles de luminaires. Il participe au décor de paquebots parmi lesquels le Normandie et le France. Il conçoit des fontaines lumineuses, notamment pour les Champs-Élysées à Paris. Dans ses dernières années, il réoriente sa carrière vers l'architecture d'intérieur et l'éclairage. Il meurt brutalement en 1969, peu après avoir confié la direction de son atelier à son collaborateur Michel Durand. / Max Ingrand (1908-1969) was one of the most famous French glassmakers in the twentieth century. He studied at the National School for Decorative Arts and joined Jacques Gruber’s studio (1870-1936) in 1927. He began his own career as a glass designer in 1931 and produced many engraved glass decorations, both in public and religious buildings. He created the stained glass windows of Saint-Agnes Church at Maisons-Alfort and took part in the project of the windows executed for the nave at Notre-Dame de Paris, which were first displayed inside the papal pavilion of the 1937 Exhibition. An officer in the French armed forces in 1939, he was made a prisoner and jailed for five years in a camp in Germany. When he returned home, he became one of the most active glassmakers in the whole country, being involved in the reconstruction effort and working, in particular, to the project of a monumental church in Yvetot (Normandy). He was part of prestigious projects led by the French Heritage in cathedrals (such as Rouen, Beauvais, Saint-Malo and Strasbourg), in castles (such as the chapels of Blois, Amboise, Chenonceau), in churches (such as La Charité-sur-Loire and the Jacobins in Toulouse). Due to his fame, he won a large amount of orders abroad in the mid-fifties, especially in the United States, in Canada and in South America. He acted at the same time as a decorator and a designer. He was, for instance, an art director for thirteen years at the Fontana Arte, a big design company in Italy, and created many lighting fixtures for them. Before and after World War II, he was involved in the decoration of liners as important as the Normandy and the France. He also designed lit fountains in public spaces, the best known being along the Champs-Élysées in Paris. He had to change career dramatically in his late years and stopped glassmaking. He then specialized in architectural design and lighting fixtures. He died suddenly in 1969, a few months after he had passed his workshop on to his associate Michel Durand.
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Des pieds de la croix à l’art total : Etude des représentations de l’Eglise et de l’art sacré à travers l’ekphrasis huysmansienne / From the foot of the Cross to Gesamtkunstwerk : A study of Church’s and sacred art’s depictions through Huysmans’s ekphrasis

Batto, Yann January 2023 (has links)
The term "ekphrasis" is indisputably problematic. In fact, depending on which definition one might use ekphrastic processes can either be broad, that is extended to any type of description as it was taught in rhetoric treaties during antiquity, or according to its modern definition circumcised to literary representations of works of art. Since ekphraseis are a key feature of Huysmans's work, this study strives to explore their scope through describing the sacred art in the so-called "catholic novels" Huysmans wrote after his religious conversion and the Church's representation that stems from them. This study focuses on two forms of religious art: the plainchant and the architecture. Based on a broad theoretical frame ranging from ekphrasis and hypotyposis figures of speech to intermediality, the study shows that the medieval Church is considered as quintessentially a pluri-medial entity or as Wolf puts it, a "syncretistic medium". Thus, it seems possible to establish a connection between this image of an ideal Church and the notion of Gesamtkunstwerk. Last but not least, this depiction which arises from Huysmans's work sheds light on a broader societal phenomenon that occurred in the transitional period which was the late 19th century, namely a strong interest in medievalism.

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