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Et pourquoi? (Création littéraire) ; suivi de L'autofiction, de Serge Doubrovsku (Essai théorique)Leclerc, Cécile January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Vers la narration transcendante dans Le Jeune Européen : Genèse de la "voix" littéraire de Pierre Drieu la Rochelle [1918-1927] / Toward the trancendent narration in Le Jeune EuropéenYoshizawa, Hideki 16 October 2010 (has links)
Le Jeune Européen publié originalement en 1927 est une œuvre dont le genre est difficile à saisir pour les lecteurs. Ce fait offrirait une des raisons de la rareté des études sur elle. Cependant, lorsqu’il a publié Écrits de jeunesse en 1941, ce n’est pas autres œuvres en prose écrites pendant des années 20 avec la première personne du singulier comme État civil ou Mesure de la France, mais c’est ce Jeune Européen que Drieu a choisit pour ce recueil. De ce fait, nous avons bâti une hypothèse : Drieu y a procuré une sorte de perfectionnement pour son style narratif de la première personne du singulier au bout de son tâtonnement pendant les années 20, période de sa formation comme écrivain. Ce perspective nous permet d’étudier ses autres écrits publiés avant 1927 comme itinéraire de l’auteur vers la création du style narratif : « transcendant » dans Le Jeune Européen. Effectivement, Drieu s’est procuré ce style comme un des achèvements de ses études qu’il avait fait dans ses écrits des années 20 sur la littérature contemporaine. Cette lecture nous amène à conclure que cette instance narrative et l’ambigüité générique sont inséparables. Non seulement cette étude met en relief l’esthétique à laquelle Drieu visait à cette époque, mais montre aussi un prototype de son style narratif des années 30 et 40. / Le Jeune Européen originally published in 1927 is a work whose genre is difficult to identify for readers. This fact explains a reason for the paucity of research on it. However, when Pierre Drieu la Rochelle published Écrits de jeunesse in 1941, it is not other prose works written while 1920’s using the first person singular like État civil or Mesure de la France, but it was this Jeune Européen that Drieu chose for this collection. Therefore, our hypothesis is : Drieu obtained a kind of perfection for his narrative style using the first person singular after his trials and errors while the 20’s, a period of training as a writer. This perspective allows us to study his other works published before 1927 as a process of the creation of narrative style of this author: "transcendent" in Le Jeune Européen. Indeed, Drieu had obtained this style as a result from his studies he had done in his writings of the 20s on the contemporary literature. This reading leads us to conclude that this narrative style and generic ambiguity of his work are indivisible. Not only our study illuminate the aesthetic that Drieu pursuit at that time, but also shows a prototype of his narrative style of the 30s and 40s.
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Les "avatars du moi" chez Paul Auster : autofiction et métafiction dans les romans de la maturité / “The metamorphoses of the ‘I’" in Paul Auster’s works : autofiction and metafiction in his later worksThevenon, Marie 23 November 2012 (has links)
Entre autobiographie et fiction, le terme « autofiction », inventé par Serge Doubrovsky, est un « genre » qui s'est surtout épanoui à la fin du XIXe siècle avec « la transposition en fiction des fragments d'une expérience » (Hubier), devenue de plus en plus populaire au fil du temps. La recherche entreprise dans cette thèse porte sur la forme contemporaine de ce mélange entre autobiographie et fiction que l'on trouve chez Paul Auster. Notre corpus principal est composé de ses romans dits de la « maturité », publiés entre 1991 et 2008 : Leviathan, The Book of Illusions, Oracle Night, The Brooklyn Follies, Travels in the Scriptorium et Man in the Dark. Nous nous poserons ainsi la question de l'évolution de l'autofiction mais également de la métafiction chez cet auteur. Divisé en trois parties, notre travail porte dans un premier temps sur les repères spatiotemporels dans les romans de Paul Auster avant de se concentrer sur les éléments métafictionnels présents dans les romans de notre corpus. Dans notre première partie, nous distinguerons deux espaces : l'espace intérieur et l'espace extérieur. Nous verrons comment ces deux espaces cohabitent. Dans une deuxième partie, nous nous intéresserons aux repères temporels, qu'ils soient d'ordre mémoriel ou en rapport direct avec la structure du récit. Nous examinerons le rôle que jouent certains repères empruntés à l'Histoire contemporaine dans l'histoire personnelle des personnages, en observant qu'ils occupent une place toujours plus importante au fur et à mesure que l'oeuvre austérienne progresse, en particulier à partir des attentats du onze septembre. Enfin, nous étudierons la mise en scène de l'écriture chez Paul Auster et la façon dont elle alimente l'autofiction en mettant l'accent sur l'identité d'écrivain de notre auteur. Nous nous intéresserons à son emploi du langage, à l'évolution des supports d'écriture chez ses personnages, à la description de la méthodologie du travail de l'écrivain mais également à l'intratextualité qui met en avant le lien entre tous ses romans. / Between autobiography and fiction, the term “autofiction”, invented by Serge Doubrovsky, is a “genre” which started to flourish at the end of the 19th century and has become more and more popular ever since. Our research focuses on the contemporary form of this mixture of autobiography and fiction which can be found throughout Paul Auster's works. Our main corpus is based on the author's later works, published between 1991 and 2008 : Leviathan, The Book of Illusions, Oracle Night, The Brooklyn Follies, Travels in the Scriptorium and Man in the Dark. Our aim is to study the evolution of autofiction but also metafiction in Auster's works. Divided into three parts, our research focuses first on the representation of space and time before concentrating on the metafictional side of Auster's novels. In our first part, we distinguish between two distinct spaces : the inside world and the outside world. We analyse the way in which these two spaces co-Exist side by side in the novels. In our second part, we study time by analysing the themes of memory, narrative structure but also history which inserts itself into the personal stories of the characters. We will see how these historical dates become more and more contemporary throughout the novels, especially since 9/11. In our third and last part, we focus on the way in which the author presents his identity as a writer by studying the way in which he presents language, writing format, the description of his writing methodology but also intratextuality which shows the way in which all his novels are linked together.
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"Repetition et reconstruction de soi dans l'oeuvre autofictive de Camille Laurens"Diolot, Emeline 03 August 2015 (has links)
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L'autofiction théorique chez Virginie Despentes, Wendy Delorme et Beatriz Preciado: un genre troubleLandry, Vincent January 2013 (has links)
La théorie queer et l’autofiction théorique, un statut générique qui recouvre plusieurs écrits postmodernes, sont intimement liées au renouveau féministe et à la résistance envers un essentialisme réducteur imposé tant par le patriarcat que par un féminisme libéral. En redéfinissant leurs rapports à la théorie et à l’action, certaines écrivaines féministes de la nouvelle vague explorent les nombreuses possibilités offertes par le discours postmoderne du soi. Considérant l’émergence de la théorie queer comme un moment charnière de l’évolution du féminisme, la présente recherche interroge les transformations survenues au cours des dernières décennies en ce qui a trait à la bicatégorisation du genre (littéraire et sexuel) et à la refonte des identités (sexe/genre/sexualité) à travers trois œuvres représentatives du genre littéraire qu’est l’autofiction théorique : King Kong théorie (2006) de Virginie Despentes, Insurrections! en territoire sexuel (2009) de Wendy Delorme et Testo Junkie (2008) de Beatriz Preciado. Avec un cadre d’analyse poststructuraliste, regroupant la théorie des scripts de la sexualité (Gagnon), les théories féministes de la performativité et du queer (Butler, Bourcier et Halberstam) ainsi que les théories de l’autofiction (Doubrovsky, Colonna et Lejeune), cette étude vise à évaluer, sur un horizon postmoderne, les effets de l’autofiction théorique sur la construction des rapports identitaires sexe/genre/sexualité des auteures/personnages/narratrices et, réciproquement, les effets de l'identité queer sur l’acte d’écriture féministe. Comme l’autofiction théorique est un genre littéraire très récent, l’un des objectifs de cette recherche était d’abord de le définir. Pour y parvenir, il fallait dresser la généalogie du genre, invoquant ainsi la fiction théorique d'écrivaines féministes québécoises des années 1970 et 1980 telles que Nicole Brossard et Louise Dupré, et en établir les caractéristiques dominantes, soit la radicalité du discours, la prépondérance des micropolitiques queer et l’utopie du devenir-Autre. L’objectif de l’analyse littéraire du corpus choisi était d’identifier, dans un premier temps, les voies empruntées par les autofictionnaires pour marquer leur séparation du discours hétéropatriarcal dominant et de statuer, dans un second temps, des effets réciproques de leur performativité et de leur écriture. Après un chapitre théorique situant précisément l’autofiction théorique au sein du paradigme postmoderne et du renouveau féministe, les trois œuvres du corpus sont étudiées indépendamment dans un second chapitre où l’analyse approfondie de celles-ci montre un éclatement des dyades esprit/corps et réflexion/émotion par une valorisation de l’expérience culturelle de genre. L’objectivité théorique et la subjectivité de l’expression de soi s’unissent dans une expérience concrète tant de l’altérisation des femmes que d’une vision queer du monde. Les discours des trois autofictionnaires constituent ni plus ni moins des voies de contestation des discours hégémoniques – tant sur un plan théorique que pragmatique – alliant ainsi déconstruction radicale et projet utopique. C’est d’ailleurs cet esprit de contradiction oxymorique qui constitue l’une des particularités prépondérantes de ce discours proposant une pensée queer positive qui comble un certain vide laissé par la déconstruction postmoderne.
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“E até sábado...”: uma análise das crônicas de Lupicínio RodriguesPires, Cherlise Alves January 2015 (has links)
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Previous issue date: 2015 / Essa dissertação propõe-se a analisar as crônicas escritas por Lupicínio Rodrigues
(1914-1974) para o jornal Última Hora no ano de 1963. Nesses escritos, o autor relata suas
experiências de vida as quais motivam a escrita de cada crônica, perpassando questões que
envolvem memórias e escritas de si. Por tudo isso, fica claro que esses relatos refletem dados
biográficos do autor e passagens de sua vida, implicando em uma escrita autoficcional regada
a relatos íntimos e convicções boêmias. Nesse sentido, o foco desse estudo gira ao redor da
ficcionalização dos relatos em forma de crônica, bem como a influência das letras das canções
nesse contexto. Para isso, Vincent Colonna e Serge Doubrowski embasarão as teorias da
Autoficção utilizadas, acompanhados de Anna Friedrich Martins e Kelley Baptista Duarte,
que trazem à tona discussões sobre o tema de uma perspectiva atual. Também, é demonstrada
a importância da figura feminina dentro da lírica de Lupicínio, a qual divide-se em três perfis
distintos que apresentam os espaços habitados pelo boêmio, bem como cada uma representa a
reflexão do próprio. / Cette dissertation propose analyser les chroniques écrites par Lupicinio Rodrigues
(1914-1974) au journal Ultima Hora en 1963. Dans ces écrits, l'auteur raconte ses expériences
de vie qui motivent l'écriture de chaque chronique, passant questions impliquant des souvenirs
et écrits lui-même. Ainsi, il est clair que ces rapports reflètent détails biographiques de
l'auteur et des passages de sa vie qui implique une écrite autoficcional arrosé les histoires
intimes convictions et bohème. En ce sens, la mise au point de cette étude tourne autour de la
fictionnalisation des rapports sous forme de chronique, ainsi que l'influence des paroles des
chansons dans ce contexte. Vincent Colonna et Serge Doubrovsky sous-tendent les théories de
l'autofiction utilisés, accompagnées par Anna Friedrich Martins et Kelley Baptista Duarte, qui
apportent des discussions sur le sujet d'un point de vue actuel. A également démontré
l'importance de la figure féminine dans le lyrique de Lupicinio, qui est divisé en trois profils
différents qui ont l'espace habité par bohème et représentent chacun la réflexion elle-même.
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La voix de la souffrance, du corps au suicide : analyse de l'oeuvre de Fanie Demeule et de Katherine Raymond suivi de Le corps est une scèneBilodeau, Eve 28 January 2022 (has links)
Recherche
La partie recherche porte sur deux œuvres autofictionnelles contemporaines : Déterrer les os de Fanie Demeule et Matricide de Katherine Raymond. À partir de thèmes tels que l’anorexie et le suicide sont étudiées chez les deux auteures les notions de silence et d’enfermement entretenus par la littérature scientifique. Il s’agit de repérer dans les textes les signes corporels et les actions des protagonistes afin d’en tirer un tableau clinique. Dans le cas de l’anorexie, l’objectif principal est de mettre en lumière les méthodes d’écriture et les signes de la corporalité. Dans le cas du suicide, ce sont plutôt les limites du langage et les actions menées par le corps dans une visée terminale qui sont abordées. L’analyse aboutit à l’idée d’une « trahison des corps », selon laquelle le corps est médiateur entre l’intime et le public. De manière générale, cette recherche s’intéresse à la dichotomie entre l’étude de cas psychologique et le rôle de l’autofiction en tant que contre- narration.
Création
La partie création de la thèse se présente sous la forme d’un récit autofictionnel dans lequel la narratrice explore sa propre descente vers la psychopathologie tout en utilisant le silence comme manœuvre de contrôle. Dans le but de dénoncer la pression de performance, la narratrice est placée dans des espaces clos, figures de l’enfermement et de l’aliénation causée par les stéréotypes et les troubles de santé mentale. De plus, elle soumet le lecteur à l’acte performatif de la confession psychiatrique. L’histoire, divisée en deux parties, est écrite sous forme de fragments illustrant chacun un signe de performance ou un signe précis de la sémiologie psychiatrique, soit l’analyse des signes corporels et des symptômes qui mènent à un diagnostic de trouble de santé mentale. La deuxième partie, aussi en fragments, explore la vérité derrière le système psychiatrique. Principalement, il s’agit de dégager les divers mécanismes qui arrivent à relier la performance scolaire et la performance des critères sémiologiques afin de mieux saisir l’émergence des signes cliniques.
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a testament to sacrilegePerez de Alderete, Raquel M 01 January 2021 (has links) (PDF)
"a testament to sacrilege" is an autofiction that handles queer identity, monstrosity, religious trauma, and mental illness. Refusing to bend into traditional narrative structure, the work instead fluctuates between the known and the not-known; a work that acts as wet cloth in either a balm or a drowning. What makes a monster? What does it mean to be good?
Weaving narrative prose, essay writing, and memoir, “a testament to sacrilege” follows three phases in the life of the narrator and Mouse - a dissociative state the narrator is able to access only through trauma. Focused on the power of feminine relationships in the face of violence, the 40,000-word collage uses erasure text to simulate the experience of OCD as it is felt by the author. While the work is necessarily delicate, it is also hopeful - Mouse and the narrator learn to work through recovery. While the narrator is inevitably able to overcome her past, “a testament to sacrilege” is not interested in the specifics of suffering: instead, it is interested in what it takes to survive that suffering.
The initial opening to “a testament of sacrilege” was the recipient of the 2021 Harvey Swados Fiction award.
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Le corps et l'inconscient comme éléments de création dans le cinéma d'animation de Michèle CournoyerRoy, Julie January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La question du père et du fils dans l'autofiction (S. Doubrosky, A. Robbe-Grillet, H. Guibert) / The question of the father and the son in the fiction (S. Doubrovsky, A. Robbe-Grillet, H. Guibert)Samé, Emmanuel 20 January 2012 (has links)
A travers Fils de S. Doubrovsky, Le Miroir qui revient d’A. Robbe-Grillet et A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie d’H. Guibert, notre étude abordera par une approche psychanalytique le fantasme à l’oeuvre dans l’autofiction. Reprenant la formule d’A. Robbe-Grillet sans toutefois nous imputer le propos, notre réflexion s’articulera autour de deux axes rendant compte du discours autofictionnel. Dans un premier temps, l’autobiographe est appréhendé dans cette pente à « faire sa propre statue ». Dans un second temps, l’autofictionnaliste y oppose cette volonté à « se projeter hors de soi ». Peu à peu se construit face au père-analyste ou au père-médecin l’imaginaire adolescent d’un fils en proie à ses apories : l’un devient une figure rivale et gémellaire de l’autre autour de cette parole-pulsion et de son économie. Dans ce rapport d’addiction à la Loi qui est autant de désintrication et d’ironie que de nostalgie et d’adhésion, le gynogenre autofictionnel ne semble exister qu’en miroir du phallogenre autobiographique. L’autofictionnaliste ne cesse d’évoquer par une ironie tenant lieu d’exorcisme cet autobiographe qui sommeille en lui. Par une rhétorique psychanalytique volontairement simple, il se présente sous l’image d’un fils soumis à une structure hystérique face à un père dont il déjoue la censure et les pudeurs. Cette figure d’ultra-autobiographe, plus intègre que le père lui-même, ferait de ses voeux autobiographiques une promesse donjuanesque à seule fin de susciter le désir de l’auteur. L’autofictionnaliste jouant à être cet autobiographe plus « ultra » que le père essaimerait quelques leurres se révélant être des figures gratuites, abandonnerait çà et là quelques aveux véridiques mais insignifiants, tendrait à séduire le lecteur et à le faire entrer dans une mécanique du désir dont la fin serait de dominer sa victime par l’indécidable. Il tiendrait le jeu de l’énigme autant qu’il écrirait. Il soutiendrait le désir du lecteur plus qu’il ne dévoilerait. Ainsi, se construirait un texte blanc qui serait ce secret d’un texte à venir sans cesse promis mais qui neviendrait pas, tout le jeu consistant à le faire oublier. / This thesis will study the construction of fantasy in autofictional writing from a psychoanalytical perspective, focusing on Serge Doubrovsky’s Fils, Alain Robbe-Grillet’s Le Miroir qui revient and Hervé Guibert’s A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie. Taking up a phrase by Alain Robbe-Grillet’s, this study will rely on two different axes to inform autofictional discourse: firstly, the autobiography writer is bent on “creating an own statue of himself” while, on the other hand, the autofiction writer sets out to “project an image out of himself”, as it were. Gradually, there emerges the teenage imaginary construction of a son caught up in his aporias when faced with the analyst-father of the doctor-father — one becomes the rival and twin figure of the other as constructed around this drive-discourse. Through its addiction to the Law, which is distanciation and irony as much as nostalgia and allegiance, the autofictional gynogenre seems to exist only as a mirror image of the autobiographical phallogenre. Through irony that is meant as liberation, the autofiction writer keeps referring to the autobiographer in him. Using a deliberately simple psychoanalytical rhetoric, he portrays himself as a son with a hysterical structure having to sidestep his father’s censorship and restraint. This figure of an ultra-autobiographer — which is more reliable than the father — gestures towards autobiography as a Don Juan-like promise with a view to arousing the author’s desire. The autofiction writer who plays at being a more ultra autobiographer than the father, creates luring but gratuitous figures and gives away true but insignificant confessions, as a way of trying to seduce the reader into participating in a mechanism of desire whose purpose is to dominate his victim through ontological undecidability. He is both the one who masters the enigma and the one who writes it. He does not so much reveal the reader’s desire as sustains it. Therefore, a blank text is being built which is that element of secrecy of a text that has yet to come, the whole game consisting in letting it slip from memory.
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