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L’Anseïs de Carthage dans le ms. Paris, BnF, français 1598. Une étude critique / Anseïs de Carthage in the Paris, BnF, français 1598 manuscript. A critical studyCeresato, Floriana 23 June 2017 (has links)
Anseïs de Carthage est une chanson de geste de la première moitié du XIIIe siècle en laisses de décasyllabes rimés et, en partie, assonancés. Elle appartient au Cycle du Roi et se place dans la branche carolingienne de l’épopée médiévale. Le texte raconte l’histoire d’Anseïs, neveu de Charlemagne, qui devient le nouveau roi d’Espagne après la victoire définitive de l’empereur sur les Sarrasins et la libération de la péninsule ibérique. Du point de vue narratif, la chanson d’Anseïs représente le continuum de la Chanson de Roland. Après une introduction générale sur l’œuvre, notre thèse propose l’étude approfondie du manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, français 1598, dénommé C dans la tradition manuscrite du texte. Il s’agit du seul témoin transcrit en Italie par un copiste italien : il conserve une version de la chanson linguistiquement « italianisée », surtout aux niveaux graphique et phonétique. À cause de son faciès linguistique particulier, ce manuscrit n’a jamais été étudié individuellement et ses lectiones n’ont pas été utilisées aux fins ecdotiques. Dans notre travail nous proposons la transcription semi-diplomatique complète du ms. Paris, BnF, fr. 1598 et une analyse systématique de tous les niveaux de langue. De la même manière, nous abordons aussi la question de la branche franco-italienne de la tradition manuscrite d’Anseïs de Carthage, qui se compose du codex C et des deux fragments h et i. À travers notre étude nous essaierons de démontrer l’intérêt ecdotique de C, h et i, et nous essaierons d’apporter des nouvelles données linguistiques et philologiques dans la recherche concernante Anseïs de Carthage. / Anseïs de Carthage is a chanson de geste from the first half of the 13th century, composed of rhymed, and partly assonanced, ten-syllable stanzas. It belongs to the King’s Cycle and the Carolingian branch of medieval epics. The text tells the story of Anseïs, Charlemagne’s nephew, who becomes the new king of Spain after the final emperor’s victory over the Saracens and the liberation of the Iberian Peninsula. From a narrative point of view the Anseïs’ chanson represents a narrative continuum of the Chanson the Roland. After a general introduction about the poem, our thesis proposes an in depth study of the manuscript Paris, Bibliothèque nationale de France, français 1598, called C in the text’s manuscript tradition. It is the only codex transcribed in Italy by an italian copyist: it conserves an “italianised” linguistic version of the chanson, especially at a graphic and phonetic level. Because of its peculiar linguistic facies, this manuscript has never been studied individually and its lectiones have never been used for ecdotics purposes. In our work we propose the whole semi-diplomatic transcription of the ms. Paris, BnF, fr. 1598 and also a systematic analysis of all the linguistic levels. In the same way, we approach the matter of the franco-italian branch of the Anseïs de Carthage manuscript tradition, which includes the codex C and the two fragments h and i. Through our study we will try to demonstrate the ecdotic interest of C, h and i and we will try to add some new linguistic and philological data to the Anseïs de Carthage research.
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Réinterprétation de l'iconographie votive géométrique carthaginoise à travers une approche transdisciplinaire: le "duo céleste", le losange, l'idole-bouteille, le "signe de Tinnit" et l'étendard, VIIe/VIe - IIe s. av. J.-C. / Reinterpretation of the geometric iconography on the votive stelae of Carthage through a transdisciplinary approach: the disk and the crescent, the lozenge, the "bottle idol", the "Tinnit sign" and the standard, VIIth/VIth - IInd bcAmmar, Mohammed 16 December 2009 (has links)
Durant le premier millénaire, entre le VIIe/VIe et le IIe siècle avant Jésus-Christ, les Carthaginois ont élevé des stèles votives dans un sanctuaire à ciel ouvert. Dédiées à la dyade Baal Hamon et Tinnit Pane Baal, ces sculptures montrent sur leur surface décorée une iconographie qui se compose, en grande partie, de signes et symboles géométriques: un losange, une image céleste composée d’un disque et d’un croissant, une « idole-bouteille », le signe dit « de Tinnit » et un étendard nommé « caducée » dans la littérature. À ce jour, les informations liées à l’interprétation de ces images sont restées largement disparates et fragmentaires et aucune synthèse approfondie n’a encore été publiée à leur sujet. Afin d’aboutir à des résultats tangibles, il s’avère indispensable de mettre à plat l’ensemble des connaissances acquises sur le sujet. À cette fin, une nouvelle approche méthodologique basée sur une typologie raisonnée, c’est-à-dire diachronique et limitée à la seule métropole carthaginoise, sera mise en place. En outre, cette démarche doit être définie en adéquation avec le contexte régional tyrien, berceau de l’idéologie religieuse carthaginoise. Au-delà du rapport de ces images avec les divinités invoquées, la typologie à promouvoir doit, en même temps, nous permettre de clarifier le contexte chronologique propre à chacun de ces éléments figurés. / During the first millennium, between the VIIth/VIth and IInd century bc, the Carthaginians have erected votive stelae in an open air precinct. Dedicated to the dyad Baal Hamon and Tinnit Pane Baal, those sculptures show on their decorated surface an iconography mostly composed of geometric signs and symbols: a lozenge, a celestial pattern made up of a disk and a crescent, a “bottle idol”, the “Tinnit sign” and a standard named “caduceus” in the literature. To date, the information tied up with the interpretation of those images are largely disparate and fragmentary and no thorough synthesis has been published on their subject. In order to reach tangible results, it is necessary to gather all known data’s on the subject. To that end, a new methodological approach, based on a diachronic typology limited to the sole Carthaginian metropolis, will be put in place. Moreover, this approach must be defined in adequacy with the Tyrian regional context, cradle of the Carthaginian religious ideology. Beyond the links of those images with of the invoked divinities, the typology to promote must allow us, in the same time, to clarify the chronological context peculiar to each of the studied items. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Junon, "trop amie des Africains" : une déesse romaine de la colère et de la réconciliation : étude religieuse et littéraire du début de la République jusqu'à l'époque augustéenne / Iuno amicior Afris : a goddess of anger and reconciliation : religious and literary study from the early Republic to the Augustan ageSauvey, Juliette 27 February 2015 (has links)
Cette étude a pour origine le constat d'un paradoxe : Junon, grande déesse romaine qui siège au sein de la triade Capitoline, a aussi combattu le projet d'installation d'Énée dans le Latium, a été hostile à l'apothéose de Romulus ou a protégé les Carthaginois d'Hannibal. Si cette hostilité semble a priori le fait des poètes depuis Ennius jusqu'aux poètes augustéens, elle est aussi intrinsèque à la nature de la déesse qui fut celle qui subit le plus souvent le rituel d'euocatio destiné à apaiser la divinité de l'ennemi et à l'intégrer au panthéon romain, comme à Véies en 395 av. Mais surtout, cette colère semble inséparable de la réconciliation finale de la déesse avec les Romains. Enfin, cette hostilité et cet apaisement ont été réactualisés au cours de l'histoire de Rome : guerres contre les Étrusques, les Carthaginois ou guerres civiles. Notre démarche suit un plan chronologique pour analyser la dynamique du phénomène tout en étudiant à la fois le fait religieux et le fait littéraire. / This study results from the observation of a paradox : Juno, great Roman goddess, part of the Capitoline triade, has fought the Aeneas' project to establish a settlement in Latium, was hostile to Romulus' apotheosis and has also protected the Carthaginian army of Hannibal. Juno's hostility was told by the poets since Ennius, up to the augustan poets, but can also be studied in the cultual practice, owing to the fact that she was subject to euocatio-rituel several times as in Veii in 395 BC. The ritual of euocatio has been used in order to calm ennemies' divinity and to integrate it in the Roman pantheon. Moreover, Juno's anger implies to be examined simultaneously with her final reconciliation with Rome. Finally, this hostility and reconciliation underwent some updates during the Roman history : Etruscan, Punic or Civil wars. Our approach follows a chronological plan in order to analyze the phenomenon's dynamics while studying both religious and literary facts.
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Le théâtre dans la ville : recherches sur l’insertion urbaine des théâtres romains / The Theatre in the City : Urban Perspectives on Roman TheatresLetellier, Éloise 04 July 2015 (has links)
Les théâtres romains, dont on peut observer les vestiges dans de très nombreuses villes tout autour de la Méditerranée, sont des objets familiers et pourtant souvent encore mal connus. Ils n’ont bénéficié que de rares études synthétiques. Inspiré par les recherches menées sur les théâtres et autres édifices de spectacles des époques plus récentes, ce travail porte un regard résolument urbain sur des édifices polyvalents caractéristiques de l’urbanitas : à la fois lieux de spectacles, de vie quotidienne et de cérémonies, lieux de rassemblements civiques et religieux, lieux de mixité sociale. Les innovations architecturales apportées par les Romains à la forme théâtrale inventée par les Grecs leur permettaient en effet de déterminer plus librement la place des théâtres dans leurs villes et de les intégrer à des programmes urbains concertés et signifiants. En confrontant l’analyse des représentations antiques - figurées ou littéraires - des théâtres romains et quelques études de cas archéologiques approfondies, l’objectif était d’explorer et de clarifier l’ensemble des liens qui pouvaient se nouer entre le théâtre et la ville à l’époque romaine, des plus matériels aux plus symboliques. La multiplication des échelles d’approche et l’attention portée à l’insertion dynamique et subjective des théâtres dans les paysages urbains les fait apparaître comme des objets à la fois typiques et singuliers, complexes et immédiatement lisibles et pour finir remarquablement efficaces dans la composition et l’incarnation de l’image des villes. / The vestiges of Roman theatres are ubiquitous throughout the Mediterranean Basin; these structures are familiar, yet remain relatively unexplored, with only a few studies considering their general place in Roman life. Inspired by research on the theatres and entertainment buildings of more recent times, this study offers an urbanistic perspective on these multipurpose edifices; characteristic of the urbanitas, these were at the same time buildings for theatrical performances, ritual ceremonies, and daily activities; civic and religious meeting places; centres of social interaction. The innovations the Romans made to the architectural theatrical form invented by the Greeks enabled them to redefine the theatre’s place in the city and to incorporate it purposefully into their plans for urbanization. Combining the analysis of ancient textual and pictoral representations of Roman theatres with archaeological case studies, this thesis explores and clarifies the practical and symbolic relationships between the theatre and the city in Roman times. By broadening the scope of investigation and by exploring the dynamic and affective positioning of the theatre into the Roman urban landscape, this thesis reveals these architectural structures to be simultaneously typical and unique, complex and understandable, and ultimately remarkably effective in establishing and embodying the image of the city.
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Recherche sur la place de l'hellénisme dans l'évolution socioculturelle et politique de carthage punique (fin Ve s. - 146 av.JC) actions et réactions /Melliti, Khaled Laronde, André January 2006 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Histoire grecque : Paris 4 : 2006. / Titre provenant de l'écran titre. 1046 références bibliographiques.
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Der Wandel der Verkehrsbedeutung der Mittelmeerhäfen Karthago, Alexandria, Konstantinopel und Marseille und seine geographischen Ursachen.Schumann, Werner. January 1937 (has links)
Greifswald, Phil. Diss. v. 26. Juli 1937.
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The Dido episode in the Aeneid of VirgilDe Witt, Norman Wentworth, January 1907 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Chicago. / Includes bibliographical references.
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Egyptian and Egyptianizing scarabs : a typology of steatite, faience and paste scarabs from Punic and other Mediterranean sites /Gorton, Andrée Feghali. January 1996 (has links)
Th. Ph. D.--History--Oxford University, 1980. / Notes bibliogr.
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Collégialité catholique et synodalité orthodoxe : recherches sur l’ecclésiologie du Concile Vatican II, ses sources, sa réception et son rôle dans le dialogue entre les Églises / Catholic collegiality and orthodox synodality : research on the ecclesiology of the Vatican II Council, its sources, its reception and its role in the dialogue between the ChurchesMiltos, Thomas 20 May 2017 (has links)
La synodalité paraît être aujourd’hui un thème très actuel, tant pour le dialogue théologique bilatéral entre les Églises catholique et orthodoxe, qu’à l’intérieur de chaque Église. Le pontificat du pape François a mis l’accent sur la synodalité et l’Église orthodoxe vient de réaliser son Grand et Saint Concile (Crète, juin 2016). Le Concile Vatican II en 1964 a promulgué la doctrine de la collégialité épiscopale (les évêques constituent un collège qui succède au collège des Douze Apôtres), doctrine qui devait rapprocher les ecclésiologies catholique et orthodoxe. Cependant, les théologiens orthodoxes ne se sont pas retrouvés dans cette doctrine. Cinquante ans après sa promulgation, on remarque par ailleurs que la mise en œuvre de la collégialité épiscopale dans l’Église catholique est plutôt limitée. Cette étude a tenté de confronter les notions de collégialité épiscopale et de synodalité épiscopale, en vue d’une compréhension commune, entre catholiques et orthodoxes, de la place des évêques au sein de l’Église entière. Partant du constat que la synodalité épiscopale, comme l’entendent les orthodoxes, ne coïncide pas avec la doctrine de la collégialité épiscopale comme elle a été formulée au concile Vatican II, le présent travail s’est penché sur les fondements de cette dernière, afin de rechercher comment la tradition commune originelle des deux Églises conçoit la synodalité épiscopale. Le retour aux sources communes, à savoir bibliques, patristiques et dogmatiques, est proposé comme la base d’une entente sur les questions du ministère épiscopal et de la synodalité des évêques. Une telle entente s’avère indispensable afin d’aborder d’autres questions controversées, notamment celle de la primauté romaine. / Synodality seems to be a very current topic, both for the bilateral theological dialogue between the Catholic and Orthodox Churches, and for each individual Church. The pontificate of Pope Francis has emphasized synodality and the Orthodox Church has just convened its Great and Holy Council (Crete, June 2016). The Second Vatican Council in 1964 promulgated the doctrine of episcopal collegiality (the bishops are organized in a college which succeeds the Quorum of the Twelve Apostles), a doctrine which was to bring closer Catholic and Orthodox ecclesiologies. However, the Orthodox theologians did not appreciate the value of this doctrine. Fifty years after its promulgation, it is also noted that the implementation of episcopal collegiality in the Catholic Church is rather restricted. This research attempts to compare the notions of episcopal collegiality and episcopal synodality, exploring a common understanding between Catholics and Orthodox of the place of the bishops within the whole Church. For Orthodox theologians, episcopal synodality does not coincide with the doctrine of episcopal collegiality, as it was formulated during the Second Vatican Council. This research focused on the common tradition of the two Churches regarding episcopal synodality. The study of common sources, namely biblical, patristic and dogmatic, is proposed as the basis for an agreement on the issue of episcopal ministry and the synodality of bishops. Such an agreement is essential to address other issues, especially that of the Roman primacy.
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Rome, international power relations, and 146 BCEDavies, Sarah Helen 19 October 2012 (has links)
Within a single year -- 146 BCE -- Roman generals had entered the cities of Carthage and Corinth and forever changed the course of Mediterranean history. Although involved in separate conflicts with Rome, these cities and their tragedies became uniquely linked, not only to each other, but also to a perceived trajectory of Rome as an imperial power. Subsequent generations have looked to 146 BCE as an important turning point, and in doing so have attached value-laden interpretations to it as a gauge on Roman imperialism. This dissertation looks at 146 BCE from a different angle, seeking to understand its significance in terms of its contemporary international context, asking how it first became viewed as a turning point. The analysis utilizes international relations theory of normative systems, focusing on collective perceptions and evolving political conceptions within an interstate cultural environment. Exploring contemporary texts and archaeological clues, it sees the second-century BCE as a period in which the Mediterranean was becoming increasingly globalized, drawn together by universalizing ideals. A framework of "Hellenistic" markers communicated networks of legitimacy, Rome being both participant and game-changer. At the same time, the international community was rife with disjunctions, which contributed to a disintegration of relations in North Africa, followed by re-eruptions of nationalistic fervor on the Greek mainland. When coupled with wider perceptions, that the oikoumene was becoming progressively interconnected and was moving toward a new juncture in world-history, the stage was set. The legal punishments to be inflicted by the Roman victor were to be viewed on a whole new plane, as reflections of a groundbreaking world-order. Romans were aware of these implications, made evident in the decisions of Scipio at Carthage, followed by Mummius at Corinth. In a rare and stunning move, both cities were decommissioned as political entities, and their tragedies linked to contemporary visions of cyclical world-history: Carthage burned in reiteration of Troy, and Corinth stripped of cultural Greek heritage. Polybius, uniquely positioned as a commentator on these outcomes, not only captured their ideological ripple effects, but also assured their direction over future generations, as a moment to color Rome as world hegemon.
This dissertation looks at 146 BCE from a different angle, seeking to understand its significance in terms of its contemporary international context, asking how it first became viewed as a turning point. The analysis utilizes international relations theory of normative systems, focusing on collective perceptions and evolving political conceptions within an interstate cultural environment. Exploring contemporary texts and archaeological clues, it sees the second-century BCE as a period in which the Mediterranean was becoming increasingly globalized, drawn together by universalizing ideals. A framework of “Hellenistic” markers communicated networks of legitimacy,
Rome being both participant and game-changer. At the same time, the international community was rife with disjunctions, which contributed to a disintegration of relations in North Africa, followed by re-eruptions of nationalistic fervor on the Greek mainland. When coupled with wider perceptions, that the oikoumene was becoming progressively interconnected and was moving toward a new juncture in world-history, the stage was set. The legal punishments to be inflicted by the Roman victor were to be viewed on a whole new plane, as reflections of a groundbreaking world-order.
Romans were aware of these implications, made evident in the decisions of Scipio at Carthage, followed by Mummius at Corinth. In a rare and stunning move, both cities were decommissioned as political entities, and their tragedies linked to contemporary visions of cyclical world-history: Carthage burned in reiteration of Troy, and Corinth stripped of cultural Greek heritage. Polybius, uniquely positioned as a commentator on these outcomes, not only captured their ideological ripple effects, but also assured their direction over future generations, as a moment to color Rome as world hegemon. / text
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