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La Fragmentation urbaine comme réponse à l'effondrement de l'état : le cas de Sebha-Libye / Urban fragmentation as a response to the collapse of the state : the case of Sebha-Lybie

Khoso, Ali 04 July 2016 (has links)
La ville de Sebha a connu, sous la Jamahiriya une extension significative de sa superficie urbanisée et de ses équipements ainsi que de sa population. Cette croissance était la traduction d’une volonté claire des planificateurs de faire de Sebha un projet-phare et la « Porte de l’Afrique ». Cependant, le développement de la ville a été régi par des considérations, considérations tolérées sinon encouragées par les autorités, lesquelles ont favorisé des pratiques de ségrégation entre les lignages et les ethnies. Chaque tribu était dès lors dominante au sein d’un quartier. Depuis le soulèvement de 2011, la ville porte les traces spatiales et sociales des traumatismes causés par l’effondrement de l’État et la domination des milices. Cependant, la capitale du Fezzan a survécu à la chute de la Jamahiriya et à la succession des guerres intestines qui fragmentent son espace, grâce à une série de leviers qui lui ont assuré une certaine pérennité et principalement ; le dynamisme des réseaux de l’économie informelle, à l’instar de la prédation des ressources et de la contrebande, le processus de territorialisation portées par les tribus de la ville. / The city of Sebha has known in the Jamahiriya era, an important extension of its urbanized area, its social equipments, its infrastructures and its population. This growth was the consequence of a clear will of the planners to make Sebha as a flagship project and the « Gateway to Africa ». However, the develpoment of the city has been governed by several considerations. Considerations tolerated and encouraged by the authorities, which have promoted segregation pratices between lineages and tribes. Therefore, each tribe was dominant in a district. Since the uprising in 2011, the city bears the traces of spatial and social traumatism caused by the collapse of the state and the dominance of militias. The capital of Fezzan survived at the fall of the Jamahiriya and the succession of the civil wars that fragment her space, favour of the series of reasons that assured to the city a certain continuity and mainly ; the dynamism of networks in the informal economy, like predation of the resources, smuggling, territorialisation process practiced by the tribes of Sebha.
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Effets de la frontière tuniso-libyenne sur les recompositions économiques et sociales des Werghemmas de la possession à la réappropriation des territoires. : De la possession à la réppropriation des territoires / Effects of the tunisian-libyan borders on the economical and social recompositions of Werghemma tribes : From the possession to the re-appropriation of territory

Tabib, Rafaâ 22 December 2011 (has links)
La J’farra, région traversée par la frontière tuniso-libyenne constitue le territoire historique des confédérations tribales ; les Werghemmas et les Nouaïels. Depuis près d’un siècle, elle connaît un ensemble de mutations qui affectent aussi bien les modes d’exploitation des ressources que le paysage. D’une région principalement pastorale, dominée par une organisation sociale tribale et nomade, la J’farra a connu une période de marginalité économique avant de devenir, depuis l’année 1989 la terre de la contrebande. Toutefois, malgré l’expansion spectaculaire des activités informelles, la J’farra n’est pas uniquement une aire de tolérance établie par les autorités, ni une zone d’exemption économique ou d’exception juridique, mais un territoire où s’articulent des revendications émanant des groupes tribaux locaux, des formes de subversion de la frontière, des activités informelles de diverses formes inhérentes à la mondialisation des échanges et des représentations symboliques ancrées dans les valeurs du passé. La frontière, jadis infranchissable, a contribué à la déstructuration des territoires tribaux, au dépérissement des modes de valorisation des ressources locales. Cet état de fait s’est aussi accompagné par des politiques de sédentarisation des anciens nomades qui ont certes atteint des seuils relativement avancés, mais ne sont jamais parvenus à éradiquer les anciennes constructions territoriales et à dissoudre les identités qui leur étaient afférentes. Cette situation inachevée a permis, lorsque les réseaux tribaux locaux ont réussi à créer une nouvelle réalité économique grâce aux activités informelles autour de la frontière, que s’engage un début de re-territorialisation inverse. Les réseaux sont animés principalement par une catégorie particulière ; les aâmem. Toutefois, le territoire émergeant dans la J’farra n’est pas homogène et donne lieu à une série d’affrontements. La transgression de la frontière, la banalisation de son franchissement par les descendants des anciens nomades, la réactivation des anciennes solidarités tribales au sein de réseaux commerciaux informels transfrontaliers et l’intégration au marché globalisé, ouvrent la voie à la réinvention, selon de nouvelles pratiques, de l’ancienne « conception de vivre » de la population de la J’farra et de son territoire. / The J'farra, the region crossed by the Tunisian-Libyan border, is the history land of tribal confederations; the Werghemmas and the Nouaïels. For nearly a century, she knows a set of mutations that affect both types of resource and the landscape. In a predominantly pastoral region, dominated by a tribal and nomadic social organization, the J'farra experienced a period of economic marginality before becoming, since the year 1989 the earth of smuggling. However, the J'farra is not only an area of tolerance established by the authorities or an exemption zone economic or legal exception, but a territory of structured claims from local tribal groups, forms of subversion of the border, informal activities of various forms inherent in the globalization of trade and symbolic representations based on the values of the past. When the local tribal networks have succeeded in creating a new economic reality through informal activities around the border, agrees that an early re-territorialisation around. The networks are driven primarily by a particular category, the aâmem. The aâmem have shown themselves capable of inventing alternative forms of supervision that have replaced those of the state and managed to "make land". However, the territory in the emerging J'farra is not homogeneous and leads to a series of clashes. In addition, the network is a system j'farri action and authority, and it is characterized by a hierarchy and inequality among its members, generating divisions among its members. The activity of the informal network of transnational j'farri not working in opposition to the State territory as against the state institution to which he tries to escape. The transgression of the border, the trivialization of its crossing by the descendants of ancient nomads, the reactivation of old tribal solidarity within border informal trade networks and the integration to the globalized market, paving the way for the reinvention, according to new practices , the former "conceiving of life" of the population of J'farra and its territory.
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EFFETS DE LA FRONTIERE TUNISO-LIBYENNE SUR LES RECOMPOSITIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES DES WERGHEMMAS, de la possession a la réappropriation des territoires.

Tabib, Rafaâ 21 December 2011 (has links) (PDF)
Avant que la J'farra ne soit partagée, à la fin du XIXème-début du XXème siècle, entre deux Etats par une frontière internationale - la Tunisie, protectorat français, d'un côté ; la Tripolitaine, province de l'Empire ottoman, d'un autre côté -, elle constituait le territoire historique des confédérations tribales des Werghemmas et des Nouaïels, lesquelles s'y interpénétraient étroitement. Aujourd'hui, près d'un siècle plus tard, elle témoigne d'un ensemble de transformations qui ont affecté aussi bien les modes d'exploitation de ses ressources que ses paysages. Région principalement pastorale, caractérisée par une organisation sociale tribale et nomade, la J'farra a d'abord connu une longue période de marginalisation économique, avant de devenir, à partir de 1989, un espace de la contrebande. Toutefois, malgré l'expansion spectaculaire de ses activités informelles, il serait dangereusement réducteur de considérer la J'farra comme étant simplement une aire de tolérance établie par les autorités, ou une zone d'exemption économique ou d'exception juridique, car elle est aussi un territoire où s'articulent des revendications émanant des groupes tribaux locaux, des formes de subversion de la frontière et des activités informelles extrêmement variées, et donc où interfèrent représentations symboliques ancrées dans les valeurs du passé d'un côté, modes de faire et comportements inhérents à la mondialisation des échanges d'un autre côté. Cette frontière, qui était jadis infranchissable, a contribué à la déstructuration des territoires tribaux et au dépérissement des modes " traditionnels " de valorisation des ressources locales. Ces transformations ont été favorisées par les politiques de sédentarisation des anciens nomades, même si celles-ci, bien qu'ayant revêtu une ampleur assez grande et ayant mobilisé des moyens importants, ne sont réellement jamais parvenues à éradiquer les anciennes constructions territoriales et à dissoudre les identités qui leur étaient afférentes. Cette situation d'inachèvement a permis, lorsque les réseaux tribaux locaux ont réussi à créer une nouvelle réalité économique grâce aux activités informelles autour de la frontière, que s'engage un début de re-territorialisation inverse. Les réseaux sont animés principalement par une catégorie particulière, les aâmem. Ceux-ci constituent l'élite dominante qui est parvenue à instaurer une nouvelle forme de solidarité tribale, la nouveauté résidant en ce que cette solidarité ne se réfère plus exclusivement, désormais, aux fondements essentiels de l'ancienne configuration sociale tribale, que sont la propriété communautaire des parcours et la sécurité collective, mais qu'elle résulte de l'établissement d'un faisceau d'intérêts propres au groupe tribal, dont les plus importants sont en rapport avec le commerce informel, étant entendu que, d'une part, la participations de chacun des membres du groupe à cette forme de commerce revêt des niveaux inégaux, et que, d'autre part, cette participation demeure ouverte à l'ensemble des membres des lignages j'farris. Les aâmem se sont montrés capables d'inventer des formes alternatives d'encadrement qui se sont substituées à celles de l'Etat et sont parvenues à " faire territoire " jusqu'à faire ré-émerger, au moins dans une certaine mesure, des frontières qui s'inscrivent à la fois concrètement dans l'espace et idéellement dans les représentations. Toutefois, ce territoire qui a émergé dans la J'farra n'est pas homogène et le processus dont il résulte s'est accompagné d'une série d'affrontements. Par ailleurs, le réseau j'farri constitue un système d'action et d'autorité et, en cela, il est caractérisé par une hiérarchie et une inégalité entre ses membres, ce qui génère là encore des clivages entre ceux-ci. Comme l'inégalité en son sein est contraire au code des valeurs tribales, et dénoncée par lui, les modes de régulation interne s'efforcent d'atténuer les oppositions. La prospérité et la pérennité du réseau dépendent de l'unité des ses membres et de son territoire, ainsi que de la persistance du phénomène de la frontière, devenue une ressource grâce à sa subversion. L'activité du réseau informel transnational j'farri fonctionne moins en opposition au territoire étatique que contre l'institution étatique elle-même, à laquelle il essaie d'échapper. La transgression de la frontière, la banalisation de son franchissement par les descendants des anciens nomades, la réactivation des anciennes solidarités tribales au sein de réseaux commerciaux informels transfrontaliers et l'intégration au marché globalisé, ouvrent la voie à la réinvention, selon de nouvelles pratiques, de l'ancienne " conception de vivre " de la population de la J'farra et de son territoire.

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