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Stratégie(s) de diffusion volontaire d'informations sur les gaz à effet de serre : Le cas du Carbon Disclosure ProjectJerome, Tiphaine 12 November 2013 (has links) (PDF)
Le réchauffement climatique représente un enjeu prégnant auquel les entreprises répondent, entre autres, par la diffusion volontaire d'informations sur leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Trois études empiriques, traitant pour chacune d'elle une dimension de la stratégie mise en place par les firmes à cet égard, sont menées. Elles sont toutes trois réalisées à partir du programme Carbon Disclosure Project. La première étude identifie deux étapes séquentielles conduisant à la diffusion d'informations sur les GES : la production puis la diffusion sélective. À partir d'un échantillon mondial, une analyse coûts-bénéfices identifie les différents déterminants de ces deux décisions et invite à considérer de manière plus fine le processus de diffusion volontaire. La deuxième étude examine l'influence de la gouvernance interne sur la qualité des informations carbones diffusées, en distinguant la gouvernance spécifiquement dédiée à l'environnement de la gouvernance générale. Les analyses mettent en évidence, dans le contexte américain, le rôle contingent de la gouvernance spécifique puisque son rôle ‒ positif ‒ est modéré par la gouvernance générale dans laquelle elle s'insère. La troisième étude s'intéresse finalement à l'utilisation concomitante de deux canaux de diffusion. Il s'avère qu'une partie des entreprises françaises étudiées adapte les indicateurs diffusés sur les GES au canal et à l'audience ciblée. Afin d'assurer la crédibilité des données, la traçabilité de l'information est par ailleurs renforcée. L'ensemble de ces résultats contribue à la compréhension de la façon dont les besoins des parties prenantes sont gérés par les entreprises. Notre connaissance de l'environnement informationnel créé par ces dernières autour du changement climatique s'en trouve ainsi améliorée.
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Biodiversité et stratégie des organisations : construire des outils pour gérer des relations multiples et inter-temporelles / Biodiversity and strategy of organisations : creating tools in order to manage multiple and inter-temporal relationsIonescu, Ciprian 31 March 2016 (has links)
La préservation des écosystèmes et la performance économique des organisations sont souvent mises en opposition. Ecosystèmes et organisations sont cependant interdépendants et peuvent être appréhendés comme constitutifs d’un même système socio-écologique (SSE). Notre objectif est d’identifier les instruments permettant le respect des contraintes de viabilité environnementales et économiques des SSE que nous proposons : la résilience écologique et la profitabilité des organisations. Après avoir souligné la faiblesse environnementale des instruments de régulation traditionnels néoclassiques, nous évaluons l’efficacité de deux autres catégories d’outils, récents et souvent plébiscités. Les approches volontaires étudiées permettent généralement de garantir la viabilité économique des organisations, mais leurs objectifs environnementaux, dont l’atteinte est variable, ignorent souvent la complexité des écosystèmes. Parmi les comptabilités environnementales, celles qui relèvent d’instruments de régulation néoclassiques poursuivent des objectifs écologiquement inappropriés, alors que les approches hétérodoxes sont plus en phase avec nos contraintes écologiques mais supposent une réforme profonde des conventions comptables. Ces résultats nous incitent à élaborer un modèle de gestion environnementale permettant d’assurer la viabilité des SSE à plus court terme. Il repose, pour son efficacité écologique, sur une démarche de gestion adaptative à l’échelle territoriale. Les désavantages compétitifs susceptibles d’apparaître sont mis en évidence par des comptabilités appropriées, et ces situations sont optimisées via la mise en œuvre de processus redistributifs adaptés. / Ecosystems’ preservation and the economic performance of organisations are often considered to be antagonistic. Nevertheless, ecosystems and organisations are interdependent, and they can be seen as part of the same social-ecological system (SES). The goal of our research is to identify the tools that ensure that the SES environmental and economic viability constraints we provide (i.e. ecological resilience and organisations’ profitability) are observed. After highlighting the ecological weakness of conventional neoclassical regulatory tools, we measure the effectiveness of two other categories of tools that have appeared recently and are often praised. The voluntary approaches analysed generally ensure the economic viability of organisations, but their environmental goals, which are variably reached, often ignore the complexity of ecosystems. Among the environmental accounting approaches, those considered as neoclassical regulatory tools pursue objectives that are ecologically inappropriate, whereas heterodox approaches observe our ecological constraints, but entail a significant reform of accounting policies. These results prompt us to elaborate an environmental management model, set to ensure shorter term SES viability. It lies, for its ecological effectiveness, on an adaptive management approach at the territorial level. The competitive disadvantages which might arise are identified in appropriate accounts, and these situations are addressed with using suitable redistributive processes.
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La comptabilité des émissions de gaz à effet de serre par enjeu : un outil d'analyse des impacts du changement climatique sur les activités d'une banque de financement et d'investissement / The greenhouse gases accounting by issue : an analysis tool of climate change impacts on the businesses of a corporate and investment bankRose, Antoine 17 September 2014 (has links)
Cette thèse apporte une contribution à la définition d’un nouveau risque bancaire lié aux impacts économiques du changement climatique. Le changement climatique impactera les clients d’une Banque de Financement et d’Investissement (BFI) et aura des conséquences sur sa stratégie et la composition de son portefeuille d’activités. En revanche, des incertitudes demeurent sur les impacts économiques du changement climatique et créent un risque bancaire : le risque carbone. La quantification des « émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) induites » par les activités des clients de la banque est une première étape nécessaire pour la gestion de ce nouveau risque. Après avoir étudié les différents modèles existants de comptabilité carbone, cette thèse propose un outil d’analyse basé sur une nouvelle forme de comptabilité carbone allouant les émissions de GES aux agents économiques en fonction de leur capacité à les réduire : « la comptabilité par enjeu ». Cet outil permet la réalisation d’une cartographie sectorielle et géographique des « émissions de GES induites » par un portefeuille de financement et d’investissement (en dette et en capital). / The PhD thesis is a contribution to the definition of a new banking risk related to the economic impacts of climate change. The climate change will impact the clients of a corporate and investment bank and will have consequences on its strategy and the composition of its business portfolio. Nevertheless, uncertainties remain on the economic impacts of climate change and create a new risk for the banks: the carbon risk. The quantification of “GreenHouse Gases (GHG) emissions induced” by the businesses of the bank’s clients is a first step required for managing this new risk. After having studied the various models of carbon accounting, this PhD thesis proposes an analysis tool based on a new form of carbon accounting by allocating the GHG emissions to the economic agents in accordance with their ability to reduce it: “the accounting by issue”. This tool allows mapping sectorally and geographically of the “GHG emissions induced” by a financing and investment portfolio (in debt and equity capital).
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L'évaluation des coûts externes. De la théorie à la pratique. Interrogation sur l'évolution de la comptabilité sociale et sur sa place parmi d'autres systèmes d'information au sein de l'entrepriseAntheaume, Nicolas 06 January 1999 (has links) (PDF)
A l'issue d'une revue de la littérature, cette thèse pose la question de l'évolution de la comptabilité sociale au sens large (ou comptabilité sociétale), comme relevant d'une opposition entre deux approches : l'une prônant l'intégration à la comptabilité générale, l'autre préconisant au contraire un développement autonome et séparé. Cette recherche s'inscrit dans le cadre de la théorie des parties prenantes, qui reconnaît la légitimité des acteurs de l'environnement socio-économique à exiger que les entreprises fournissent des informations sur l'utilisation qu'elles font des ressources mises à leur disposition par la collectivité. Le point qui oppose les deux approches de la comptabilité sociale porte sur la capacité des informations monétaires à offrir une traduction fidèle des impacts sociaux (ou sociétaux) d'une activité économique. Le terrain de recherche porte sur un travail d'évaluation des coûts externes environnementaux d'un procédé industriel de transformation, réalisé pour le compte d'une grande entreprise. Il a impliqué la traduction monétaire des effets liés aux flux physiques du procédé étudié. C'est en cela qu'il est pertinent pour le point qui oppose les deux approches susmentionnées et pour apporter une orientation tranchée sur celle à privilégier. La thèse analyse deux éléments clefs pour la compréhension du terrain de recherche : la comptabilité environnementale, branche spécialisée de la comptabilité sociale et la notion de coût externe, issue de la théorie économique néoclassique. Nous présentons ensuite le dispositif expérimental. Les coûts externes environnementaux liés aux flux physiques d'un procédé industriel sont exprimés par unité de produit selon trois méthodes différentes, et trois hypothèses de calcul pour chaque méthode (basse, médiane, haute). Le faible nombre de flux traduits monétairement, la grande amplitude des résultats possibles et l'absence de cadre de calcul normalisé constituent les résultats majeurs de ce travail de terrain. Ils nous conduisent à juger non scientifiquement fondée toute décision de gestion s'appuyant sur l'utilisation de données monétaires à des fins d'évaluation et de comparaison des impacts environnementaux et à juger plus prometteuse l'approche qui consiste à laisser se développer différentes formes de comptabilité sociale, indépendantes de la comptabilité générale. A partir de cette conclusion, la thèse propose un modèle comptable élargi positionnant différentes formes de comptabilité les unes par rapport aux autres. Elle esquisse ensuite les perspectives de recherche propres à ce modèle.
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La mesure économique de la dépréciation du capital minier au Pérou / Measuring the Peruvian mineral depletionCantuarias-Villessuzanne, Carmen Amalia 07 June 2012 (has links)
Le Pérou, extrêmement riche en minerais, connaît depuis les années 2000 une forte croissance économique. Àla question de savoir si sa richesse minérale condamne le Pérou à la malédiction des ressources naturelles, nousrépondons que ce n’est pas le cas à l’heure actuelle, mais nous mettons en évidence une forte dépendance vis-à-visde l’activité minière. La question centrale est celle du développement durable de l’activité minière. La mesure dela dépréciation du capital minier (dcm) est l’indicateur fondamental pour évaluer la situation. Diverses méthodesd’estimation existent, mais notre analyse microéconomique basée sur la règle de Hotelling fournit une valeurd’environ 7 % du pib sur la période 2000–2008, soit le double de l’approximation donnée par la Banque Mondiale.Nous proposons d’intégrer la dcm aux indicateurs macroéconomiques traditionnels, ce qui permet de mettreen évidence la surestimation de la croissance économique. Conformément à la règle de Hartwick, il apparaîtclairement que le développement péruvien n’est pas durable ; les revenus miniers ne compensent pas la dcmet ne sont pas réinvestis en faveur du développement du pays. Il faudrait donc taxer les entreprises minières àhauteur de la dcm, et créer un fonds de ressources naturelles. Nos résultats montrent qu’épargner seulement 8 %de la dcm permettrait d’atteindre un revenu durable pour les générations futures. La création d’un tel fonds deressources naturelles aurait également pour avantage de réduire l’instabilité macroéconomique et de promouvoirune meilleure gouvernabilité. / Since the 2000s, Peru, a country extremely rich in minerals has experienced strong economic growth. WouldPeru be condemned to the resource curse because of its mineral wealth? For now this is not the case; howeverwe point up a strong dependence upon the mining sector. The main question relates to the sustainability of themining industry. The mineral depletion rate is a fundamental indicator to assess the situation. To calculate this,there are many forecasting methods available ; our microeconomic analysis based on the Hotelling rule providesa value of around 7 % of gdp for the period between 2000 and 2008, which represents double the estimation ofthe World Bank.We recommend the mineral depletion be taken into account when calculating traditional macroeconomic indicators;it would highlight the overestimation of economic growth. According to the Hartwick rule, it is clearthat Peruvian development is not sustainable; mining revenues do not offset the mineral depletion and are notreinvested in the development of the country. Therefore, the solution should be to tax mining companies at alevel equivalent to that of depletion and, with the new income, to create a natural resource fund. Saving only8 % of the mineral depletion would suffice to generate sustainable rent for futures generations. In addition, thecreation of a natural resource fund would reduce macroeconomic instability and enforce better governance.
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Entreprises, biodiversité et services écosystémiques. Quelles interactions et stratégies? Quelles comptabilités?Houdet, Joël 18 October 2010 (has links) (PDF)
Depuis quelques années, les entreprises subissent des pressions grandissantes pour mitiger leurs impacts sur la biodiversité. Notre thèse a pour objectif de leur proposer de nouveaux cadres conceptuels et outils pour réconcilier économie et écologie. Dans la première partie, nous analysons les comportements stratégiques des firmes par rapport à leurs interactions avec la biodiversité et les services écosystémiques (BSE). Si ces derniers sont souvent perçus comme sources de contraintes, notamment réglementaires, nous soulignons les multiples intérêts pour l'entreprise d'une gestion fine de son interdépendance au monde vivant. Dans la seconde partie, nous nous intéressons aux innovations nécessaires à l'émergence de dynamiques de co-viabilité entre firmes et biodiversité, et, en particulier, à la construction de nouveaux indicateurs. Deux axes de travail complémentaires sont explorés. Via plusieurs études de cas, nous formalisons tout d'abord un cadre de comptabilité analytique pour gérer les interactions de l'entreprise avec les BSE. Ensuite, nous présentons les fondements conceptuels d'une comptabilité visant à rendre compte aux parties prenantes de la performance des entreprises en matière de BSE, vers la normalisation d'un Bilan Biodiversité. Si la généralisation de ce dernier nécessiterait des travaux supplémentaires, soulignons que son institutionnalisation conduirait à produire les systèmes d'informations clefs au basculement des régulations sur les consommations de nature, vers la mobilisation d'outils économiques permettant à la fois de rendre couteuses les dégradations de BSE et de rentabiliser les pratiques qui leurs seraient favorables.
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