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Étude de la relation entre la compétence en langue seconde et la réussite à des tâches langagières

Gauthier, Mélanie January 2009 (has links) (PDF)
Plusieurs recherches (p.ex., Anderson, Clapham et Steel, 1997; EIder et Manwaring, 2004; Renou, 2001) se sont intéressées à la relation entre la compétence en langue seconde (désormais L2) et la réussite à des tâches considérées par ces auteurs comme étant métalinguistiques chez des apprenants adultes de L2, mais une seule de ces études (Renou, 2001) a tenu compte de la demande cognitive de la tâche, c'est-à-dire des niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers requis par la tâche à effectuer. L'objectif de cette étude était donc de reprendre l'étude de Renou (2001) en modifiant certains aspects de la tâche expérimentale utilisée dans l'étude source (Renou, 2001) que nous croyons problématiques telles l'interdépendance entre les résuItats et la disparité des éléments langagiers examinés. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre était la suivante: y a-t-il une relation entre la compétence en L2 et la réussite à des tâches langagières exigeant différents niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers? Afin, de répondre à cette question, nous avons mené une étude corrélationnelle dans laquelle les vingt-huit participants (n=28), des étudiants inscrits à un cours de français L2 de niveau intermédiaire avancé dans un cégep anglophone, ont été soumis à deux instruments de mesure. Le premier était constitué d'une tâche de jugement de grammaticalité et d'une tâche de correction de l'erreur. Le deuxième était constitué du test de compétence en français L2 de l'Université d'Ottawa. Les résultats de celle étude vont dans le même sens que ceux obtenus par Renou (2001) et indiquent que la réussite à la tâche de correction de l'erreur est significativement corrélée à la compétence en L2. Par ailleurs, les résultats indiquent que la tâche de jugement de grammaticalité a été significativement mieux réussie que la tâche de correction de l'erreur appuyant ainsi le modèle de Bialystok (2001 a, 2001 b) selon lequel la tâche de jugement de grammaticalité et la tâche de correction de l'erreur requièrent différents niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers. Les résultats obtenus nous donnent des indications quant à la relation entre la compétence en L2 et la réussite à des tâches langagières exigeant différents niveaux d'analyse des connaissances linguistiques et de contrôle des traitements langagiers. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition du français langue seconde, Tâche métalinguistique, Compétence en langue seconde.
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Étude descriptive des stratégies d'interaction employées par les apprenants adultes débutants en FL2

Patenaude, Valérie January 2009 (has links) (PDF)
Notre étude vise à approfondir la recherche à propos de la façon dont les apprenants débutants en langue seconde (L2) réussissent à communiquer entre eux à l'oral. La population cible est une clientèle adulte universitaire. Cette recherche qualitative visait l'étude de cas de huit apprenants regroupés en quatre dyades. Deux dyades étaient de même langue maternelle et deux de langue maternelle différente. Nous avons demandé aux apprenants d'accomplir un «jigsaw» à deux, qui consistait à raconter l'histoire d'une bande dessinée en décrivant alternativement leurs images respectives. L'expérimentation s'est déroulée à trois reprises, ce qui nous a permis de recueillir trois cent quatorze minutes d'interaction. Ces conversations ont été filmées, plusieurs ont été transcrites et ont finalement toutes été analysées qualitativement. Nous avons réalisé que les apprenants débutants utilisent plusieurs stratégies d'interaction (42 au total). Nous avons élaboré une grille d'observation des stratégies d'interaction inspirée des grilles de Garland (2002), de Kasanga (1996), de Long (1981,1983), de McDonough (2004), de Pica et Doughty (1985) et de Porter (1986) (Tableau 3.4) que nous avons adaptée à notre groupe d'apprenants. Nous avons également modifiée notre grille à la suite de la préexpérimentation et de la première séquence de l'expérimentation pour permettre de mieux capter la nature des interactions entre les apprenants débutants adultes. La grille finale démontre que les apprenants débutants emploient dix-neuf stratégies différentes qui sont subdivisées en quarante-deux stratégies au total. Les résultats de nos observations ont permis de constater que les débutants de notre étude ont utilisé fréquemment les « Gestes et mouvements » pour se comprendre. Ils ont également réussi à communiquer entre eux en utilisant aisément d'autres stratégies d'interaction telles que les « Signaux de compréhension/Confirmation », les « Autorépétitions », les « Autres répétitions de confirmation » et les « Réflexions en action ». Notre corpus présente de nombreux exemples de la façon dont les apprenants débutants utilisent ces stratégies. De plus, nous avons observé que les apprenants sont à l'écoute de leur partenaire et ont une majorité de succès quant à l'utilisation de leurs stratégies d'interaction. En effet, les débutants ont eu seulement 1% d'échec par rapport aux 7181 stratégies qu'ils ont employées. Aussi, nous avons remarqué que quelques différences majeures à propos des stratégies utilisées par les dyades de même L1 et les dyades de L1 différente. Les principales différences sont l' « Utilisation de la L1 » qui n'est pas apparue chez les dyades de L1 différente et qui l'a été 74 fois avec les dyades de même L1 et l' « Utilisation de l'anglais » qui est survenue 326 fois entre les dyades de L1 différente contre 100 fois entre les dyades de même L1. En somme, les résultats de cette recherche permettent de constater que les apprenants débutants adultes peuvent travailler en équipe en salle de classe. Cette information rassurera certainement les enseignants de L2 au niveau débutant et permettra d'améliorer la formation initiale et continue des enseignants de L2. De plus, les résultats fournissent des pistes de recherche pour les chercheurs à propos de la capacité des apprenants débutants adultes à utiliser les stratégies d'interaction. Ainsi, les chercheurs pourront poursuivre la recherche sur ce sujet, en observant des apprenants d'âge ou de niveau différent par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interaction orale, Langue seconde, Stratégie, débutants.
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Évaluation du niveau d'acquisition des expressions figées chez des enfants allophones et francophones de la 3e à la 6e année du primaire

Archambault-Lapointe, Jaëlle January 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche exploratoire avait pour objectif de mesurer l'influence de divers facteurs individuels et linguistiques sur la connaissance d'élèves de niveau primaire en matière d'expressions figées françaises. Les facteurs individuels que nous avons étudiés sont le niveau scolaire, le groupe linguistique et le sexe. Quant aux facteurs linguistiques, il s'agissait de la fréquence des expressions, de la fréquence des mots clés et du nombre de concurrents plus fréquents que les mots clés. Notre population était formée d'élèves allophones et francophones de la 3e à la 6e année fréquentant une école francophone de Montréal. Les groupes linguistiques ont été déterminés en fonction de la langue parlée à la maison (avec les parents). Les élèves (165 au total) ont été évalués dans leur milieu scolaire, au moyen d'un test de production écrite guidée. Celui-ci était présenté sous la forme de phrases lacunaires comprenant des expressions figées dont un ou deux mots étaient tronqués. La tâche des participants consistait à compléter les expressions. À partir des données recueillies, nous avons effectué des analyses statistiques afin de déterminer si les facteurs considérés avaient eu une influence significative sur la performance des élèves. Ces analyses ont permis de constater que la réussite des élèves au test était fortement liée au niveau scolaire. En effet, les élèves plus avancés ont mieux performé que les élèves moins avancés, et cet écart s'est révélé significatif. Ce résultat suggère que plus les élèves avancent dans leur scolarisation, plus ils développent leurs connaissances des expressions. Par contre, nos analyses n'ont pas révélé de différence significative entre les groupes linguistiques (allophones et francophones). Parmi les explications possibles, nous avons évoqué le fait que la grande majorité des enfants allophones fréquentaient un établissement scolaire francophone depuis la maternelle; il est également possible que la complexité des situations linguistiques dans les familles des enfants allophones entre en jeu. Quant au facteur « sexe », nous n'avons pas observé d'écart de performance entre les garçons et les filles. En ce qui a trait aux caractéristiques linguistiques, la fréquence des mots clés ainsi que le nombre de concurrents plus fréquents ont eu un effet significatif sur la performance des élèves. Par contre, nos analyses n'ont pas révélé de lien entre la fréquence des expressions et la réussite des enfants. Il est probable que la base de données utilisée pour mesurer la fréquence soit en cause. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition du français langue seconde, Expressions figées, Connaissances lexicales, Élèves du primaire, Allophones, Francophones.
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Les effets de la dictée négociée sur le gain en orthographe lexicale d'étudiants adultes allophones

Langevin, Ève January 2009 (has links) (PDF)
Dans cette recherche, nous avons réalisé et testé la dictée négociée en utilisant la négociation de la forme et l'interaction entre les pairs. Cette dictée est issue des stratégies d'enseignement-apprentissage métacognitives. Elle a pour objet de faire émerger, de développer et de mettre en situation les connaissances ainsi que la conscience métalinguistique et la conscience morphologique des élèves relativement à l'orthographe lexicale. Nous avons voulu vérifier l'effet de la dictée négociée sur la production et la compréhension de certaines régularités en orthographe lexicale, comme les consonnes finales muettes et les préfixes qui entrainent une consonne double. Au terme de cette recherche, nous espérons pouvoir répondre à la question suivante: le travail métalinguistique inhérent à la dictée négociée se réalise-t-il en un gain significatif en orthographe lexicale? En sous-question, nous nous demanderons si les étudiants ont réutilisé correctement les notions de morphologie dérivationnelle après la période d'enseignement en dictée négociée? Deux questions subsidiaires nous permettront de décrire le processus qui nous a permis d'évaluer le gain orthographique, à savoir si les étudiants sont capables de verbaliser correctement les règles orthographiques qui les ont amenés à une graphie spécifique, et quelle est la nature des réflexions exprimées lors des verbalisations et des négociations de la forme. Pour répondre à ces questions, la recherche a été réalisée auprès d'étudiants adultes en langue seconde de niveau avancé. La méthodologie consiste à faire deux types de dictées: des dictées négociées et une dictée traditionnelle. Pour mesurer le gain nous avons d'abord donné une dictée traditionnelle avant la période d'enseignement, incluant des mots vus en classe et des mots jamais vus en classe. Après la période d'enseignement, nous avons redonné la même dictée pour mesurer le gain pour chaque mot à l'étude et le gain pour chaque étudiant. La période d'enseignement avec les dictées négociées visait à faire ressortir les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles. Les résultats montrent que, pour un échantillon d'étudiants, l'amélioration de l'orthographe des mots avec préfixe qui entraine une consonne double a été notablement significative après une courte période d'enseignement avec les dictées négociées, tandis que les mots avec consonne finale muette étaient déjà maitrisés. Ces résultats indiquent que la dictée négociée est une approche qui améliore l'orthographe lexicale lorsqu'elle traite de difficultés linguistiques dont on peut observer, décrire et reconnaître les régularités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Orthographe, Lexicale, Dictée, Métalinguistique, Immigrants, Allophones, Adultes, Français, Langue seconde, Négociation de la forme, Interaction, Transfert, Verbalisation.
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Existe-t-il un lien entre les activités et les contacts hors classe et le niveau de compréhension pragmatique chez les apprenants adultes allophones de français langue seconde

Bilodeau, Ariane January 2009 (has links) (PDF)
Nous avons, dans le cadre de cette étude, vérifié si les activités et les contacts hors classe sont en lien avec la compréhension écrite d'énoncés liés, reflet du niveau de compétence pragmatique en enseignement des langues secondes, et ce, chez des apprenantst adultes allophones de français L2. Pour répondre à notre question de recherche « Y a-t-il un lien entre les activités et les contacts hors classe et le niveau de compréhension des énoncés liés, reflet de la compétence pragmatique, chez les apprenants adultes allophones en français L2? Si oui, quelle est la nature de ce lien?», nous proposons l'hypothèse suivante: «Les activités et les contacts hors classe réalisés par les apprenants adultes allophones de français L2 sont corrélés avec le niveau de compréhension d'énoncés liés.» Cette étude empirique quantitative ne comporte qu'un seul moment de mesure où les participants sont soumis aux mêmes conditions expérimentales. Les participants représentent des apprenants adultes hispanophones de français L2 de niveau avancé. Nous avons recours à deux instruments de mesure. Un premier consiste en un questionnaire écrit servant à recueillir des informations sur les activités et les contacts hors classe des participants, traduction d'un questionnaire utilisé par, entre autres, Freed, Dewey et Segalowitz en 2004, modifié pour les besoins spécifiques de cette étude, et comportant 21 questions, la plupart constituées sur une échelle de Likert. Le deuxième s'inscrit comme une tâche de compréhension pragmatique composée de 20 énoncés liés ayant la forme du Vocabulary Knowledge Scale, employé par Bardovi-Harlig en 2007. Après quelques modifications, nous en sommes arrivée à quatre (4) niveaux distincts de compréhension. Nous avons saisi les données obtenues au questionnaire écrit sur les activités et les contacts hors classe et celles de la tâche de compréhension pragmatique au moyen d'un chiffrier électronique de type Excel et nous les avons par la suite soumises à des analyses statistiques descriptives et inférencielles. Les résultats montrent que les activités et les contacts hors classe ne sont pas corrélés avec le niveau de compréhension pragmatique, confirmant les conclusions de certaines études (p. ex., Freed et Segalowitz, 2004; Taguchi, 2008). La discussion des résultats et les limites de cette recherche alimentent les idées pour de futures études qui pourraient se consacrer à vérifier les liens qui existent entre les activités et les contacts en L2 et le niveau de développement de la compétence pragmatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Français L2, Compétence pragmatique, Activités et contacts hors classe.
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Interaction entre le sexe d'apprenants adultes de l'anglais langue seconde et la réflexion métallinguistique

Hamel, Frédérique January 2010 (has links) (PDF)
La réflexion métalinguistique est considérée comme étant un processus cognitif qui « favorise et facilite le développement d'une L2 » (Simard, 2004b:267). Certains chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues secondes (ALS) se sont, entre autres, intéressés aux différentes façons d'observer la réflexion métalinguistique. Ils ont élaboré et examiné des instruments qui peuvent être classés selon Simard, French et Fortier (2007) comme étant traditionnels (p. ex., la tâche de jugement de grammaticalité), ou encore ouverts (p. ex., le journal de bord). Cain (2007), elle, laisse entendre que la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique est en interaction avec des variables individuelles telles l'empan de la mémoire et l'âge. Parmi ces variables individuelles se trouve également le sexe de l'apprenant. Selon Hartshorne et Ullman (2006), le sexe est un facteur important en ALS, mais toujours très peu étudié en relation avec la réflexion métalinguistique (Simard, 2004b). Dans son étude, Simard (2004b) a examiné le lien entre la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants à l'aide d'un instrument dit ouvert. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé un instrument permettant de mesurer la réflexion métalinguistique d'adultes apprenants de l'anglais langue seconde dit traditionnel, soit la tâche de réplication des erreurs. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: y a-t-il une interaction entre le sexe des apprenants de langue seconde et les résultats obtenus à une tâche métalinguistique dite traditionnelle telle la réplication de l'erreur? Et l'hypothèse de recherche que nous avons tenté de vérifier est: à compétence langagière égale, les femmes obtiendront de meilleurs résultats à la tâche de réplication des erreurs que les hommes. Les participants (n=26), inscrits à un cours d'anglais langue seconde dans une université du Québec, ont réalisé la tâche de réplication des erreurs ainsi qu'un test de compétence langagière une seule fois. Les résultats indiquent qu'il n'existe aucune relation entre la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants. Toutefois, selon l'analyse des données brutes, une tendance favorable envers les femmes de l'étude se manifeste. La taille de l'échantillon de participants pourrait expliquer les résultats obtenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition de l'anglais langue seconde, Réflexion métalinguistique, Sexe des apprenants, Différences individuelles.
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L'acquisition des actes langagiers par le biais des documents sonores authentiques

Giroux, Chantal January 2006 (has links) (PDF)
En langue seconde, un trop grand décalage existe entre la langue enseignée en salle de classe et celle que les locuteurs natifs de cette langue cible utilise. Pour notre recherche, nous avons circonscrit cette problématique et proposé une démarche d'enseignement pour réduire cet écart entre le contexte naturel, là où la langue est véritablement utilisée, et le contexte formel, celui où les apprenant se trouvent lorsqu'ils étudient la langue. C'est en passant en revue la littérature, qui aborde, de près ou de loin, l'acquisition des actes langagiers, les contextes formels et naturels qui exposent à la langue à l'étude, la dimension sociale et culturelle liée à la langue, les concepts de l'accommodation et des croyances contextuelles mutuelles, l'exploitation des documents authentiques dont certains sont sonores, et celle qui fait état des diverses notions de compétences langagières à développer et que nous sommes arrivée à penser à un moyen, en l'occurrence un médium, pour que les apprenants acquièrent les actes langagiers tels qu'ils sont exprimés par les locuteurs natifs. Ainsi, il nous est apparu que les documents sonores authentiques reflèteraient le naturel langagier -ainsi culturel -des locuteurs natifs, de sorte qu'ils fourniraient l'intrant auquel nous voudrions exposer nos apprenants. En fonction de notre principal objectif qui consiste à vérifier si les documents sonores authentiques permettent d'acquérir les actes langagiers, sur le plan méthodologique, il fallait trouver une forme de document sonore authentique, dans le cas présent, un extrait de film québécois, permettant d'exposer les participants à des actes langagiers -en l'occurrence, les interrogatives -et une façon de procéder avec ce document sonore, créer un questionnaire et, par la suite, un outil pour vérifier l'acquisition, c'est-à-dire, une grille pour coder les résultats obtenus. Pour notre expérimentation, nous avons sollicité des étudiants qui fréquentaient notre institution et par conséquent nous avons pu tester notre méthode avec 24 participants. Les résultats de notre expérimentation révèlent qu'effectivement les documents sonores authentiques permettent d'acquérir les actes langagiers. Il s'est avéré également que l'effet des documents sonores authentiques perdure dans le temps. Toutefois, nos résultats nous indiquent que les facteurs démographiques tels que la durée de résidence au Québec, la fréquence de contacts avec les francophones et le nombre de langues parlées n'ont aucun effet sur l'acquisition des actes langagiers par le biais des documents sonores authentiques. Ce mémoire expose donc la recension des écrits, la méthodologie de notre expérimentation ainsi que les résultats obtenus et leur interprétation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Actes langagiers, Documents sonores authentiques, Compétences langagières, Compétence pragmatique, Compétence sociolinguistique, Contexte naturel et contexte formel, Accommodation, "Input + 1", "Mutual Contextual Beliefs".
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Le marché de formation à l'anglais en Chine

Mu, Yifan January 2010 (has links) (PDF)
Durant les trente dernières années, la Chine est devenue l'un des pays dont l'économie s'est développée extrêmement vite et elle est devenue la destination d'investissements d'outre-mer. Le marché chinois est le plus grand pour beaucoup d'industries dans le monde entier, considérant sa population de plus de 1.3 milliards de consommateurs. En raison de ses caractéristiques particulières, comme la politique, la culture, l'histoire, les habitudes, etc., son économie et ses marchés ont des spécialités qui sont évidemment distinctes de celles de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Une compréhension profonde de ce marché spécial est "la classe obligatoire" pour les sociétés étrangères qui ont l'intention d'entrer, et même l'ambition de réussir, sur ce marché énorme et incertain. Cette recherche est un rapport industriel de la formation à l'anglais en Chine n'incluant pas de diplôme ou d'enseignement venant de l'organisation gouvernementale et officielle, comme les lycées et les collèges, mais venant d'organisations privées de formation à l'anglais. Elle utilise aussi la théorie des cinq forces de Porter et la théorie d'analyse de l'environnement industriel pour livrer des conclusions quant au degré de compétition et à la situation du marché de la formation à l'anglais en Chine. Avec cette recherche, nous essayons d'offrir à des sociétés internationales un exemple typique comme référence pour entrer sur ce marché en plein développement et faire face à un environnement industriel distinct, avec son choc culturel, politique, économique, son choc des valeurs quant au client, ou tout autre aspect. À la fin, nous avons essayé de dégager deux points d'implication qui seraient intéressants ou inspirants pour de nouvelles recherches.
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L'utilisation des scripts préalables et leur incidence sur la compréhension en lecture des apprenants adultes de français langue seconde du niveau intermédiaire

Izgoryeva, Tetyana 06 1900 (has links) (PDF)
Plusieurs chercheurs semblent d'avis que même si le lecteur possède les connaissances linguistiques, s'il ne dispose pas d'un script approprié, il éprouvera des difficultés à lire un texte dont le contenu lui est peu familier. Notre objectif était d'apporter un éclairage sur la problématique de l'activation des scripts préalables pendant la lecture par les apprenants adultes de langue seconde (L2). Plus particulièrement, cette recherche visait un triple objectif. Elle cherche à vérifier, d'une part, (a) si des sujets adultes allophones utilisaient leurs scripts préalables pour accéder à la compréhension en lecture en français L2. D'autre part, elle tente de savoir (b) si la présence du script préalable chez le lecteur adulte en L2 favorise la compréhension d'un texte en L2. Pour finir, elle veut connaître (c) si les apprenants adultes affichent un meilleur résultat au test de compréhension sur le texte pour lequel ils possèdent le script par opposition au texte présentant un script de culture étrangère. Les tests de compréhension ont été faits à partir de deux textes équilibrés au niveau des difficultés grammaticales, lexicales et sémantiques, l'un portant sur la fête du Mouton au Cameroun et l'autre sur l'Halloween au Québec. Notre recherche a été conduite dans un centre d'éducation des adultes spécialisé en francisation auprès d'apprenants adultes ayant une langue et une culture d'origine différentes du français et ayant un niveau intermédiaire en français L2. Tous nos sujets habitaient à Montréal, ville majoritairement francophone, depuis au moins un an et connaissaient le déroulement de l'Halloween. Avant la lecture des textes, un questionnaire a été utilisé pour identifier les apprenants qui possédaient les scripts des événements qui allaient se dérouler dans les textes. Chaque texte était accompagné d'un test de compréhension. Le jour suivant l'expérimentation, des entrevues individuelles avec les sujets ont servi à valider les résultats obtenus. Les résultats de la recherche indiquent que si les apprenants adultes allophones possèdent des scripts préalables des événements qui vont se dérouler dans les textes à lire, ils les utilisent pour accéder à la compréhension en lecture en L2. Si les sujets n'ont pas des scripts préalables, lorsqu'il s'agit d'un sujet non familier, ils font des transferts des connaissances d'un événement à l'autre dans la compréhension du texte non familier. De plus, les résultats démontrent que la variable connaissances linguistiques est significative par rapport à la compréhension du texte familier. Pour finir, les entrevues de clarification des résultats des tests de compréhension ont démontré que la motivation et l'intérêt à la lecture sont les variables importantes qui influencent positivement la compréhension en lecture pour la majorité des sujets. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : compréhension en lecture en FL2 (français langue seconde), difficulté, adultes, script préalable, utilisation, amélioration, compréhension.
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Les dictionnaires monolingues, bilingues et semi-bilingues en FLS : usage, niveaux des apprenants, effets sur l'apprentissage

Alkurdi-Alzirkly, Maria 12 1900 (has links) (PDF)
Tous les étudiants de langue seconde utilisent des dictionnaires. Toutefois, nous ne savons pas vraiment quel type de ces dictionnaires est le plus utile pour leur apprentissage, probablement eux non plus. L'objectif de notre recherche est d'examiner l'efficacité entre trois types de dictionnaires (monolingue pour apprenants, bilingue et semi-bilingue), et ce, auprès des apprenants universitaires chinois de français langue seconde. Plus spécifiquement, nous voulions vérifier lequel de ces types est le plus utile en ce qui a trait à la capacité des étudiants de trouver la bonne signification des mots inconnus. Cependant, l'efficacité de ces types peut dépendre relativement de plusieurs facteurs tels que le niveau de compétence langagière des apprenants, leurs habitudes préalables et leurs choix d'usage quand les trois types sont disponibles devant eux. Ainsi, afin de mesurer tout cela notre recherche a été menée auprès des étudiants de deux différents niveaux de compétences langagière, et effectuée à l'aide d'un questionnaire déterminant les préférences des apprenants vis-à-vis de ces types de dictionnaires, d'un test observant leur comportement d'usage devant des entrées composées d'une signification en français et d'une traduction en chinois, et d'un autre examinant les différences d'efficacité entre ces types de dictionnaires lors d'une courte tâche de compréhension. Il s'est avéré que c'est l'utilisation du dictionnaire bilingue qui est la plus fréquente. Quant à la consultation du dictionnaire semi-bilingue, elle est un peu limitée, mais les apprenants qui sont plus avancés l'utilisent un peu plus que les moins avancés. De plus, les résultats ont démontré que les dictionnaires bilingues et semi-bilingues sont plus efficaces et utiles que le dictionnaire monolingue pour apprenants. D'autre part, nous n'avons pas trouvé d'interaction entre le niveau et l'efficacité de ces trois types. Or, d'après les conclusions, un dictionnaire semi-bilingue se révèle très utile et convenable pour tous les apprenants, surtout pour ceux étant plus compétents en langue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue seconde, Langue première, Dictionnaire monolingue, Dictionnaire bilingue, Dictionnaire semi-bilingue, Apprentissage, Vocabulaire

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