Spelling suggestions: "subject:"dentistry"" "subject:"dentista""
91 |
Étude rétrospective céphalométrique comparant les changements dento-alvéolaires à la suite d’un traitement avec Twin Block, Carrière® Motion 3D™ Appliance et XbowEl-Khoury, Roland 04 1900 (has links)
Introduction : Le but de cette étude rétrospective est de comparer les changements squelettiques et dento-alvéolaires causés par trois appareils myofonctionnels, soit le Twin Block (TB), le Xbow (Xb) et le Carrière® Motion 3D™ Appliance (CMA), durant la première phase de traitement pour corriger une classe II.
Méthodes : Les radiographies céphalométriques latérales prétraitement (T0) et post-traitement myofonctionnel (T1) de 43 adolescents traités par un TB (15), un Xb (7) ou un CMA (21) ont été récupérées et tracées; 12 mesures squelettiques et 10 mesures dentaires ont été analysées. Les différences (T1-T0) ont ensuite été comparées entre les appareils en utilisant l’analyse ANOVA, le test-t indépendant ou le test U de Mann-Whitney.
Résultats : Le traitement était, en moyenne, d’une durée de 10,1 ± 3,2 mois avec le TB et de 7,4 ± 2,7 mois avec le CMA. Le groupe TB a connu de plus grands changements au niveau de la longueur et de la position sagittale de la mandibule en augmentant Cd-Pg (3,4 mm), Pg-Go (1,3 mm), N-B (//FH) (1,3 mm) et S-N-B (1,2°) plus que le CMA. Le TB a amélioré le Wits de 2,2 mm plus que le CMA. Le TB a également démontré une plus grande rétroclinaison des incisives supérieures en diminuant U1–FH (4,2°) plus que le CMA. Le CMA a restreint le mouvement antéro-postérieur de la première molaire supérieure tandis que le TB n’a pas eu d’effet significatif sur cette variable. Le seul changement cliniquement significatif résultant du CMA était en lien avec la proclinaison des incisives inférieures, L1–MP (4,1°). Les résultats associés au groupe Xb ont été exclus en raison de la petite taille de l’échantillon.
Conclusion : La correction de la classe II est obtenue à l’aide d’une combinaison d’effets squelettiques et dento-alvéolaires avec le TB, mais principalement grâce à des effets dento-alvéolaires avec le CMA. Une taille d’échantillon plus grande est nécessaire afin de mieux comparer les effets du Xb. / Introduction: The objective of this retrospective study is to compare the skeletal and dento-alveolar changes caused by three functional appliances, the Twin Block (TB), the Xbow (Xb), and the Carrière® Motion 3D™ Appliance (CMA), during the first phase of treatment for class II correction.
Methods: The pre-treatment (T0) and post-functional treatment (T1) lateral cephalometric radiographs of 43 adolescent patients treated with a TB (15), an Xb (7) or a CMA (21) were recovered and traced, and 12 skeletal and 10 dental measurements were analyzed. The differences (T1-T0) between the appliances will be compared using the ANOVA analysis, independent samples t-tests, or Mann-Whitney U-tests.
Results: On average, the treatments lasted 10.1 ± 3.2 months with the TB and 7.4 ± 2.7 months with the CMA. The TB group experienced greater mandibular length and sagittal position changes by increasing Cd-Pg (3.4 mm), Pg-Go (1.3 mm), N-B (//FH) (1.3 mm), and S-N-B (1.2°) more than the CMA. The TB improved the Wits appraisal 2.2 mm more than the CMA. The TB also had a superior retroclining effect on the maxillary incisor inclination and position by reducing U1–FH (4.2°) more than the CMA. The CMA restrained the antero-posterior movement of the maxillary first molar while the TB had no significant effect on this variable. The only clinically significant change that the CMA displayed was in relation to mandibular incisor proclination, L1–MP (4.1°). The results related to the Xb group were excluded due to its very small sample size.
Conclusion: Class II correction is achieved by a combination of skeletal and dento-alveolar changes with the TB, but primarily through dento-alveolar effects with the CMA. A bigger sample size is required in order to properly compare the effects of the Xb.
|
92 |
Validation d’une méthode qualitative pour évaluer l’inclinaison de l’incisive supérieure sur téléradiographies de profilNammour, Caroline 04 1900 (has links)
Some orthodontics clinicians apply an empirical method to evaluate the anteroposterior inclination of the upper incisor, in order to visually and qualitatively assess its inclination. It consists in projecting the prolongation of the upper incisor’s axis in relation to the cephalometric point Orbitale (Or) without referring to the conventional cephalometric measures related to the upper incisor. However, this method does not have a scientific basis due to the lack of studies conducted to demonstrate it.
Aim: To validate the new measurement I-Or as a reliable method to classify the sagittal inclination of the upper incisor.
Method: A total of 305 cephalometric radiographs were selected and classified into three incisor groups: proclined, retroclined, and normal. Cephalometric analyses were performed using standard measures of upper incisor inclination such as I/FH angle, I/NA angle, I/SN angle, and I- NA distance (mm). The shortest distance between the extension of the incisor axis with the Golden point (I-Or) was measured and compared with the I/FH measurement (angle), which was considered the conventional standard to determine the classification of the incisor inclination in this study.
Results: There was a statistically significant difference in I-Or values between the 3 groups identified by standard measurement I/FH (p<0.001). I-Or cut-off values of incisors having a normal inclination varied between +2 mm and -4 mm.
Conclusion: I-Or is a reliable reference to determine the upper incisor’s inclination in 73% of the cases selected in this study. The sagittal position of the maxilla, the deflection of the incisor axis and cephalometric tracing errors would play a major role in the 27% of cases for which the measurement is not reliable. / Certains cliniciens orthodontistes appliquent une méthode empirique d’observation de l’inclinaison antéro postérieure de l’incisive supérieure, afin d’évaluer visuellement et de façon qualitative son inclinaison. Cette méthode consiste à projeter l’axe de l’incisive par rapport au point céphalométrique Orbitale (Or), et ceci, sans avoir recours au tracé céphalométrique incluant les mesures conventionnelles se rapportant à l’incisive supérieure. Or, cette méthode n’a aucun fondement scientifique en raison de l’absence d’études réalisées pour la démontrer.
But : Valider la nouvelle mesure I-Or comme une méthode fiable pour classer l'inclinaison sagittale de l'incisive supérieure.
Matériel et Méthodes : Un total de 305 radiographies céphalométriques a été sélectionné et classé en trois groupes d’incisives : proclinées, rétroclinées et normales. Les analyses céphalométriques ont été effectuées en utilisant les mesures standards d’inclinaison de l’incisive supérieure telles que I/FH angle, I/NA angle, I/SN angle et la distance I- NA (mm). La plus courte distance entre le prolongement de l’axe de l’incisive avec le point Or (I-Or) a été mesurée et comparée à la mesure I/FH (angle) qui a été considérée le standard conventionnel pour déterminer la classification de l’inclinaison de l’incisive dans cette étude.
Résultats : Il y a une différence statistiquement significative des valeurs I-Or entre les 3 groupes identifiés par la mesure standard I/FH (p<0,001). Les valeurs seuils I-Or des incisives à inclinaison normale étaient de +2 mm et de -4 mm.
Conclusion : I-Or est une référence fiable pour déterminer l'inclinaison de l'incisive supérieure dans 73% des cas sélectionnés dans cette étude. La position sagittale du maxillaire, la déflexion de l’axe de l’incisive et les erreurs de traçage céphalométrique joueraient un rôle majeur dans les 27% des cas pour lesquels la mesure n’est pas fiable.
|
93 |
Histoire naturelle de l'apnée : suivi 5 ans aprèsPoulin, Justine 07 1900 (has links)
Introduction: Les évidences scientifiques actuelles sur l’apnée du sommeil pédiatrique considérant le développement crâniofacial sont limitées, et l’identification des enfants vulnérables est difficile, car un manque d’évidence existe quant aux facteurs de risque et aux symptômes de cette population. Objectifs: Évaluer l’histoire naturelle de l’apnée du sommeil, de l’enfance à la fin de l’adolescence, afin de récolter de l’information supplémentaire quant à la persistance, la rémission et l’incidence de la maladie, tout en considérant l’impact de la croissance et du développement crâniofacial. Les objectifs secondaires de cette étude sont également d’évaluer la trajectoire des comorbidités associées à l’apnée du sommeil (comportementales et neurocognitives). Matériel et Méthode : La cohorte d’enfants initialement recrutés au CHUSJ, pour qui des troubles de sommeil étaient suspectés, ont été recontactés pour un suivi 5 ans suivant leur date initiale d’évaluation. Dix-neuf enfants ont été réévalués en complétant des examens dentaires et orthodontiques, des questionnaires (Epworth, PSQI, CPRS-R) ainsi qu’une polysomnographie à domicile. Résultats: L’âge moyen des participants adolescents à V2 étaient 12.79 ± 2.74 à. À V2, les garçons (IAH=3.28 ± 2.43) étaient atteints plus sévèrement que les filles (IAH=2.81 ± 2.02), mais de façon non significative (p=0.589). Au suivi 5 ans plus tard (V2), aucun enfant était atteint sévèrement alors que 42% étaient légèrement atteints et 22% souffraient d’une AOS modérée comparativement à V1, où 36% des enfants étaient atteints légèrement, 18% atteints de façon modérée et 18% souffraient d’apnée sévère. La prévalence à V2 est de 63.2% alors que l’incidence est de 54.5%. Un taux de de rémission de 25% a été noté. Aucune caractéristique dentaire ni squelettique a été associée à la présence et à la persistance de l’apnée du sommeil. Conclusion: Les troubles respiratoires ne sont pas nécessairement résolus à l’adolescence, et de nouveaux facteurs de risque, similaires à ceux retrouvés chez l’adulte, font émergence. La connaissance des caractéristiques crâniofaciales associées à l’AOS est essentielle pour optimiser les traitements et maximiser les récurrences. / Introduction: Current scientific studies of the history of pediatric obstructive sleep apnea that consider craniofacial development impacts remain somewhat limited, while there is incomplete global evidence for establishing risk factor and symptom algorithm that adequately identify vulnerable children. Objective: To evaluate the natural history of sleep apnea, from childhood to the end of adolescence, and gather additional information regarding the persistence, remission, and incidence of the disease while considering the impact of growth and craniofacial development. As secondary goals, the study will assess the trajectory of associated sleep apnea comorbidities (behavioral and neurocognitive). Methods: The cohort of children who were initially recruited at the CHUSJ, for whom obstructive sleep apnea was suspected, were recalled for a 5-year follow-up, according to the date of their first evaluation. A total of 19 children were seen to complete dental and orthodontic evaluations, three questionnaires (Epworth, PSQI, CPRS-R) and a home-based polysomnography. Results: The mean age of the adolescent participants at follow-up was 12.79 ± 2.74. At V2, boys (AHI=3.28 ± 2.43) were more severely affected than girls (2.81 ± 2.02) but the difference was not significant (p=0.589). At the 5-year follow-up (V2), none of the children were severely ill but 42% had mild sleep apnea while 22% had moderate apnea comparatively to V1 where 36% had mild apnea, while 18% suffered from moderate apnea and 18% were severely ill. Prevalence at V2 was 63.2% and incidence was 54.5%. Remission rate was 25%. No skeletal or dental features were associated with the presence and persistence of obstructive sleep apnea. Conclusion: Obstructive sleep disordered breathing are not necessarily resolved at adolescence. On the other hand, with the onset of adolescence, new risk factors similar to those we find in adults emerge. In order to maximize treatments outcome and minimize recurrences, knowledge of craniofacial features is essential.
|
94 |
L’effet d’un antibiotique préopératoire sur le remodelage osseux péri-implantaire et la douleur postopératoire : un essai clinique randomisé contrôléAbbaoui, Intissar 07 1900 (has links)
Introduction : Afin de minimiser la morbidité postopératoire et les échecs du traitement dentaire, plusieurs schémas thérapeutiques antibiotiques ont été proposés. Cependant, l’utilisation intensive des antibiotiques dans les soins de santé a été débattue en raison des effets indésirables et la résistance bactérienne. De plus, l’impact des antibiotiques préopératoires sur le niveau osseux péri-implantaire n’est toujours pas clairement établi.
Objectifs : L’objectif primaire de cette étude était d’évaluer si l’administration d’un antibiotique préopératoire (azithromycine 500 mg) avant la pose d’implant avait un impact sur les niveaux d’os crestal péri-implantaire après quatre mois chez les patients en bonne santé subissant une pose d’implant simple de type « platform-switching ». Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la sévérité de la douleur postopératoire, la morbidité postopératoire associée à la chirurgie implantaire et le taux de survie des implants à quatre mois.
Méthodes : Dix-neuf participants ont été recrutés dans un essai clinique randomisé à double insu en groupes parallèles. Les participants du groupe d’intervention ont reçu 500 mg d’azithromycine une heure avant la pose d’implant. Les participants du groupe contrôle ont reçu un placebo identique une heure avant la chirurgie implantaire. Les changements du niveau de l’os crestal péri-implantaire (résultat primaire) ont été mesurés quatre mois plus tard à l’aide de radiographies standardisées. La sévérité de la douleur et la morbidité postopératoire associées à la chirurgie (résultats secondaires) ont été évaluées par des examens cliniques et des questionnaires autoadministrés à une semaine et quatre mois postopératoires. Le taux de survie des implants et la santé péri-implantaire ont été évalués quatre mois après la pose d’implant, avant la mise en charge prothétique. Des analyses descriptives et bivariées ont été utilisées pour analyser les données. Une valeur de P ≤ 0,05 était considérée statistiquement significative.
Résultats : Dix-huit participants ont complété l’étude (âge moyen : 52,8 ± 13,9ans). Les changements moyens du niveau osseux péri-implantaire pour le groupe intervention et le groupe contrôle étaient respectivement de -0,79 ± 0,57mm et de -0,35 ± 0,37mm. Il n’y avait pas de différences statistiquement significatives entre les deux groupes en ce qui concerne le remodelage osseux moyen péri-implantaire (-0,44mm (IC 95% : -0,94, +0,55)) et la sévérité de la douleur (P>0,05). Les interférences avec les activités quotidiennes, plus précisément, l’interférence de la chirurgie à ouvrir grand la bouche étaient significativement plus importante chez le groupe antibiotique comparativement au groupe intervention au cinquième jour postopératoire (P<0,05). Le taux de survie des implants était de 100% dans les deux groupes et la santé des tissus péri-implantaires était similaire entre les deux groupes quatre mois après la chirurgie.
Conclusion : Les résultats préliminaires de cette étude clinique suggèrent qu’une dose préopératoire d’antibiotique chez les patients en bonne santé ayant une pose d’implant simple de type « platform-switching » n’apporte pas de bénéfice clinique. Des investigations additionnelles de plus grande envergure sont nécessaires afin de confirmer les résultats de cette étude. / Introduction: In order to minimise postoperative morbidity and failures of dental implant therapy, several antibiotic regimens have been proposed. However, the extensive use of antibiotics in health care has been debated due to the adverse effects and bacterial resistance. Furthermore, the impact of preoperative antibiotics on peri-implant bone level remains unclear.
Objectives: The primary objective of this study was to assess whether giving a preoperative antibiotic (azithromycin 500mg) before implant placement would influence peri-implant crestal bone levels after four months in healthy patients undergoing straightforward platform-switched implant placement. The secondary objectives were to evaluate postoperative pain severity, surgery-associated morbidities, and four-month implant survival rate.
Methods: Nineteen individuals were recruited in a double-masked two-arm randomised clinical trial. Participants in the intervention group received 500mg of azithromycin one hour before implant placement. Participants in the control group took one identical placebo one hour preoperatively. The changes in mesial and distal crestal bone level (primary outcome) were measured at baseline and four-month follow-up using standardised periapical radiographs. Pain severity and surgery-associated morbidities (secondary outcomes) were evaluated by clinical examinations and self-administered questionnaires at one-week and four-month follow-ups. Implant survival rate was assessed at the four-month follow-up. Descriptive and bivariate analyses were used to analyse the data. A P value ≤ 0.05 was considered statistically significant.
Results: Eighteen participants completed the study (mean age: 52,8 ±13,9 years). The mean changes in peri-implant bone level for the intervention group and the control group were 0,79 ±0,57 mm and -0,35 ±0,37mm, respectively. There were no statistically significant differences between the two groups in mean change in peri-implant bone level (-0,44mm (95% CI: -0,94, +0,55)) and pain severity (P>0.05). Interferences with daily activities, more specifically the interference of surgery with opening the mouth larger was significantly higher in the antibiotic group compared to the control group (P<0.05) on the fifth postoperative day. The implant survival rate was 100% in both groups and peri-implant tissue health was similar between groups four months after surgery.
Conclusion: The preliminary results of this clinical study demonstrates that giving one preoperative dose of antibiotic in healthy patients undergoing straightforward “platform-switching” implant placement does not provide any clinical benefit. Further larger controlled studies are needed to confirm the results of this study.
|
95 |
Évaluation de la malocclusion des enfants atteints d’arthrite juvénile idiopathiquePham, Elise-Quyên 02 1900 (has links)
Introduction: L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est la maladie rhumatologique la plus répandue chez les enfants. Lorsque l’articulation temporo-mandibulaire est touchée, le processus inflammatoire peut causer une perturbation de la croissance cranio-faciale et une destruction du condyle, ce qui peut engendrer des difformités dentofaciales et des malocclusions dentaires. Des facteurs environnementaux, tels que les médicaments et les habitudes parafonctionnelles, ont le potentiel d’influencer la progression de la maladie et, par conséquent, jouer un rôle dans l’étiologie des malocclusions des patients avec AJI.
Objectifs : L’objectif principal est de comparer la fréquence et la sévérité des malocclusions des patients avec et sans AJI. L’objectif secondaire est d’investiguer la relation entre la sévérité des malocclusions des patients avec AJI et leurs médicaments et habitudes parafonctionnelles.
Méthodes: L’échantillon était divisé en deux groupes: AJI (n=30) et contrôle (n=30). Un questionnaire médical, un examen orthodontique et un examen radiologique ont été complétés pour chaque patient.
Résultats : Par rapport au groupe contrôle, les enfants avec AJI avaient plus d’asymétries dentofaciales (p=0.009), de classe II canines (p=0.05) et molaires (p<0.001), de surplombs vertical > 3.5 mm (p=0.011) et horizontal > 5.0 mm (p=0.033) augmentés, des courbes de Spee (p=0.044), de Wilson (p=0.044) et de Monson (p=0.003) accentuées, de chevauchement incisif mandibulaire (p=0.042) et de manque transverse maxillaire (p<0.001). Les médicaments et les habitudes parafonctionnelles n’avaient pas d’impact sur les malocclusions.
Conclusion : Les enfants avec AJI avaient des malocclusions plus sévères. Un diagnostic précoce et des traitements médicaux et orthodontiques opportuns sont essentiels pour prévenir les dommages irréversibles causés par la maladie. / Introduction: Juvenile idiopathic arthritis (JIA) is the most common rheumatic disease found in children. In cases affecting the temporomandibular joint (TMJ), the inflammatory process may cause disturbances in craniofacial growth and condylar destruction, both of which can lead to dentofacial deformities and dental malocclusions. Environmental factors such as medication and parafunctional habits have the potential to influence the disease progression and therefore play a role in the etiology of malocclusions of children with JIA.
Objectives: The main objective of this study was to compare the frequency and the severity of malocclusions of patients with and without JIA. The secondary objective was to investigate the relationship between the severity of malocclusions of patients with JIA and their medication and parafunctional habits.
Methods: The sample was divided into two groups: JIA (n=30) and control (n=30). A health questionnaire, an orthodontic examination, and radiographic records were completed for each patient.
Results: Compared to the control group, children with JIA had more dentofacial asymmetry (p=0.009), Class II canine (p=0.05) and molar (p<0.001) relationships, increased overbite > 3.5 mm (p=0.011) and overjet > 5.0 mm (p=0.033), accentuated curves of Spee (p=0.044), Wilson (p=0.029) and Monson (p=0.003), lower incisor crowding (p=0.042) and maxillary transverse discrepancy (p<0.001). Medication and parafunctional habits did not influence malocclusions.
Conclusion: Children with JIA have more severe malocclusions. An early diagnosis and timely medical and orthodontic treatment are crucial to prevent the irreversible damage caused by the disease.
|
96 |
Analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque des enfants atteints d’apnée obstructive et de bruxisme du sommeilSt-Pierre, Laurie 12 1900 (has links)
Introduction : L'apnée obstructive du sommeil (AOS) et ses comorbidités (tel le bruxisme du sommeil (BS)) sont associées à des fluctuations du système nerveux autonome (SNA) chez les adultes et les enfants. La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), qui concerne, entre autres, la fluctuation des intervalles de temps entre les battements cardiaques adjacents, est une méthode non invasive et reproductible d'évaluation de la modulation du SNA. Objectif : Évaluer l'effet individuel et potentiellement cumulatif de ces conditions sur la VFC de la population pédiatrique.
Méthodes : Des questionnaires dentaires et de bruxisme ont été remplis par les parents. Les enfants ont subi une évaluation dentaire et un enregistrement polysomnographique. La VFC a été analysée dans une fenêtre de référence de 5 minutes ainsi que dans des fenêtres de 4x3 minutes avant et après les événements d’AOS ou de BS.
Résultats : Un total de 41 enfants ont été classés en sous-groupes : BS, contrôle et AOS+BS. Le rapport de puissance spectrale Basse Fréquence/Haute Fréquence (BF/HF), qui est connu pour utiliser les transformations de Fourier rapide, était plus élevé dans le groupe AOS + BS que dans le groupe contrôle (p = 0,01) et le groupe BS (p = 0,04) pour toutes les fenêtres d’analyse combinées (B0-B8). Dans le domaine temporel de la VFC, l'écart type des intervalles RR (SDNN) des fenêtres était plus élevé après chaque événement (B5 à B8) que la ligne de base (B0) pour les 3 groupes (p < 0,05).
Conclusion : La VFC est différente entre les trois groupes. / Introduction: Obstructive sleep apnea (OSA) and its comorbid conditions (such as sleep bruxism (SB)) are associated with an autonomic nervous system (ANS) fluctuation in adults and children. Heart rate variability (HRV), which is concerned with, among other things, the fluctuation of the time intervals between adjacent heartbeats, is a non-invasive and reproducible method of assessing the modulation of the ANS. Aim: To assess the individual and potentially cumulative effect of these conditions on HRV in the pediatric population.
Methods: Dental and bruxism questionnaires were completed by the parents. Children underwent a dental assessment and polysomnographic recording. HRV was analyzed in a 5-minute baseline windows as well as in 4x3-minute windows before and after OSA or SB events.
Results: A total of 41 children were classified into subgroups: SB, control and OSA+SB. The Low Frequency/High Frequency (LF/HF) power ratio, which is known to use Fast Fourier Transforms, was higher in the AOS + SB group than in the control group (p = 0.01) and the SB group (p=0.04) for all analysis windows combined (B0-B8). In the time domain of the HRV, the standard deviation of the RR intervals (SDNN) of the windows was higher after each event (B5 to B8) than the baseline (B0) for the 3 groups (p < 0.05).
Conclusion: HRV is different between the three groups.
|
97 |
Les motifs de refus d’une thérapie orthodontique combinée à la chirurgie orthognathique au Québec : une étude qualitativeManh, Tina 09 1900 (has links)
INTRODUCTION: Obtenir un résultat orthodontique idéal et un profil facial équilibré peut nécessiter un traitement combinant orthodontie et chirurgie orthognathique. Bien que les avantages esthétiques et fonctionnels de ces procédures soient évidents pour l'orthodontiste, il ne décide pas du traitement. Malgré les connaissances, les recommandations et la bienveillance de l’orthodontiste, le dernier mot revient au patient. Il peut donc évidemment refuser un traitement orthodontique chirurgical. L’obtention du consentement éclairé, avant de débuter le traitement, est une première étape décisive. Afin d’améliorer ce processus, il est essentiel de connaître et de comprendre davantage les facteurs décisionnels qui influencent le choix du patient face à un traitement orthodontique chirurgical.
OBJECTIFS: Cette étude qualitative vise à déterminer les motifs pour lesquels les patients refusent le traitement orthodontique chirurgical lorsqu’il est l’option privilégiée par l’orthodontiste. Une meilleure compréhension du raisonnement et des motivations des patients permettra d’améliorer et de rendre l’approche du praticien davantage proactive afin de favoriser un réel consentement éclairé.
MÉTHODES: Cette étude a été menée par entrevue verbale semi-structurée immédiatement suivant la consultation orthodontique initiale. Les entretiens individuels ont été enregistrés, retranscrits et analysés en continu. À l’aide du logiciel NVivo 12, les données ont été catégorisées par codage ouvert.
RÉSULTATS: Quatre thèmes sont ressortis de cette étude : l'inconfort, la vision facultative du traitement par le patient, le changement d'apparence du visage et les contraintes à débuter le traitement. L'inconfort était un thème récurrent exprimé par tous les participants.
CONCLUSION: Bien que les motifs contribuant au refus d'un traitement orthodontique chirurgical soient multiples, l’inconfort est un sujet qui interpelle tous les patients. Sans être forcément la raison principale menant au refus de ce type d'intervention, l'inconfort est un thème répétitif et à intensité variable dans la prise de décision. Il est particulièrement modulé par le vécu personnel du patient, mais aussi fortement influencé par celui de son entourage. Afin de favoriser un consentement plus éclairé, il est pertinent pour le praticien en orthodontie d’aborder ce sujet en profondeur au moment de la consultation. D’autres sujets devraient aussi être couverts selon les circonstances: la vision facultative du traitement par le patient, le changement d'apparence du visage et les contraintes. / INTRODUCTION: Achieving ideal orthodontic results and a balanced facial profile may require a
combined orthodontic and orthognathic surgical treatment. Although the esthetic and functional
advantages of these procedures are obvious to the orthodontist, patients may opt for a nonsurgical
approach. Despite the knowledge, recommendations and good intentions of the
orthodontist, the fact remains that the decision to proceed with treatment ultimately rests with
the patient. Providing informed consent is a decisive step in the course of initiating treatment.
To improve this process, it is essential to better understand the decision-making factors that
influence the patient's choice for surgical orthodontic treatment.
OBJECTIVES: The main objective of this study was to determine the motives that influence
patients’ refusal of surgical orthodontic treatment even when it is the option of choice according
to the orthodontist. Learning and understanding these factors can improve how we explain our
treatment options by addressing information correctly, thus improving the process of obtaining
informed consent.
METHODS: This study was conducted using semi-structured verbal interviews immediately
following the initial orthodontic consultation. Individual interviews were recorded, transcribed,
and continuously analyzed. Using NVivo 12 software, an open coding analysis method was used.
RESULTS: Four themes emerged from this study: discomfort, treatment viewed as elective by the
patient, change in facial appearance and constraints to beginning treatment. Discomfort was a
recurrent theme expressed by all participants.
CONCLUSION: Although the reasons for refusing surgical orthodontic treatment are numerous,
discomfort is a subject that concerns all patients. Without necessarily being the main reason for
refusing surgical orthodontic treatment, discomfort is variable in intensity and a recurring theme
in the patient's decision-making. It is particularly modulated by the patient's personal experience,
but it is also strongly influenced by the experience of people around them. To promote a betterinformed
consent, it is relevant for the orthodontic practitioner to cover this subject in depth
during a consultation. Depending on the circumstances, other subjects should also be covered
such as: the optional view of the treatment by the patient, the change in appearance of the face
and the constraints.
|
98 |
Effets de la cigarette électronique sur l'intégration des implants dentairesEl Choueiri, Maya 07 June 2024 (has links)
**Introduction.** La cigarette électronique (e-cig) est un dispositif créé pour réduire les effets nocifs du tabac en remplaçant la fumée par un aérosol contenant de la nicotine. Cet aérosol peut interagir avec les tissus mous, durs et particulièrement les implants dentaires pouvant mener à une péri-implantite. **Les objectifs** de cette étude sont d'évaluer l'effet de l'e-cig sur l'adhésion, la prolifération et la migration des cellules après culture sur les implants et exposition à l'e-cig. Nous avons analysé aussi si l'e-cig induit la mort cellulaire par apoptose ou par nécrose.
**Matériels et Méthodes.** Les cellules ont été ensemencées sur des disques de titane 6AL-4V et d'AL-4V revêtus de nitrure de titane puis exposées ou non à la vapeur d'e-cig pendant 10 minutes, 2 fois par jour, pendant 24 ou 48h. L'adhésion est évaluée qualitativement par le marquage de Hoechst. L'adhésion et la prolifération ont été évaluées quantitativement par le test colorimétrique après 24 h, et 48h, respectivement. La migration est évaluée à 0, 8, 12 et 24h post exposition à l'e-cig après la création d'une plaie sur les monocouches cellulaires. La capacité cicatricielle des fibroblastes exposés ou non a été évaluée par un test de contraction de gel de collagène pendant 48h. La toxicité des aérosols a été évaluée en mesurant le taux du lactate déshydrogénase dans le surnageant. Le mode de toxicité de l'aérosol sur les fibroblastes a été évalué par un test d'apoptose/nécrose à l'aide de marquage à l'annexine V et à l'iodure de propidium.
**Résultats.** L'e-cig inhibe l'adhésion, et réduit la prolifération et la migration des fibroblastes sur les implants dentaires. Aussi, l'e-cig provoque une mort cellulaire par nécrose et apoptose. L'effet négatif de l'e-cig tend à être plus prononcé sur les implants en titane que sur les implants en titane revêtus de nitrure.
**Conclusion.** L'exposition de l'implant dentaire à l'e-cig peut causer une rupture de l'interaction de l'implant avec son milieu buccal, favorisant des réactions inflammatoires et un rejet de l'implant. / **Introduction.** The electronic cigarette (e-cig) is a device designed to reduce the harmful effects of tobacco by replacing smoke with an aerosol containing nicotine. This aerosol can interact with hard tissues, soft tissues, and dental implants. Such interaction could compromise the stability of dental implants in e-cig users.
**The aims** of this study are to investigate the effects of e-cigs on the adhesion, proliferation, and migration of gingival and diabetic fibroblasts on two types of dental implants. We will also analyze whether e-cigs induce cell death by apoptosis or necrosis.
**Materials and methods.** Human gingival fibroblasts and diabetic skin fibroblasts were seeded onto titanium nitride-coated 6AL-4V and AL-4V titanium discs and then exposed or not to e-cig vapor for 10 minutes, twice a day, for 24 or 48 hours. The cell adhesion was assessed by Hoechst staining, and the MTT colorimetric assay assessed the proliferation at 24 h and 48 h. Cell migration after wound was evaluated at 0, 8, 12, and 24h post-exposure to the e-cig. The capacity of e-cig-exposed fibroblasts to contract collagen gel was assessed during a period of 48 h. The aerosol toxicity was assessed by measuring lactate dehydrogenase levels in the supernatant. Apoptotic and necrotic populations were determined by annexin V and propidium iodide labeling.
**Results.** Exposure to e-cig inhibits fibroblast adhesion, decreases proliferation, and delays migration to the implant surfaces. The negative effect of e-cig tends to be more pronounced in titanium implants than in nitride-coated titanium implants. The effect of e-cig on human fibroblasts involves apoptotic and necrotic pathways.
**Conclusion.** The exposure of dental implants to e-cigs may cause a breakdown in the implant's interaction with its oral environment, promoting inflammatory reactions and implant rejection
|
99 |
Caractérisation des bioaerosols dentaires : un regard sur l'eau des unités dentairesDutil, Steve 13 April 2018 (has links)
La tubulure des unités dentaires (UD) démontre la présence d'un biofilm, lequel assure la croissance et le maintien d'une abondante population microbienne planctonique incluant plusieurs pathogènes et pathogènes opportunistes, tels que des légionelles et des mycobactéries non-tuberculeuses (NTM). Les instruments dynamiques connectés aux UD génèrent des bioaérosols. Ainsi, outre la bouche des patients, l'eau de l'UD peut être une source considérable de bioaérosols. De plus, l'analyse par culture sous-estime grandement la biomasse microbienne. Les principaux objectifs de cette thèse sont de : (i) mesurer la génération et la persistance des bioaérosols lors de traitements dentaires; (ii) mesurer l'exposition du personnel et des patients à ces bioaérosols; (iii) adapter et utiliser des méthodes d'analyse des microorganismes non reliées à la culture afin de mieux caractériser l'environnement de travail qu'est le cabinet dentaire et d'augmenter ainsi de manière importante les connaissances reliées aux risques d'infection ou de sensibilisation du personnel et des patients aux bioaérosols. Dans nos conditions expérimentales, il a été établi que les traitements de nettoyage dentaire génèrent des milliers de bioaérosols cultivables provenant de la bouche des patients et possiblement de l'eau des UD. De plus, il a été démontré que le personnel et les patients sont exposés à des concentrations de bioaérosols pouvant atteindre 1,9 E+05 bactéries/m3 . Par ailleurs, le faible diamètre (0,73 um) des aérosols générés, suggère un risque d'exposition. Toutefois, bien que l'eau des UD soit contaminée par des légionelles et des NTM, l'aérosolisation non-significative de ces bactéries propose un faible risque d'exposition pour ces pathogènes. L'utilisation de méthodes d'analyse non reliées à la culture a permis de mieux caractériser l'environnement dentaire : l'hybridation in situ en fluorescence avec un enrichissement préalable par culture a permis de détecter rapidement la présence du pathogène respiratoire Legionella spp. dans l'eau des UD; la microscopie à fluorescence a permis de déterminer la charge bactérienne totale des échantillons environnementaux (bioaérosols et l'eau des UD). Toutefois, la cytométrie en flux ne semble pas une approche adéquate pour la quantification bactérienne. En conclusion, l'utilisation de méthodes d'analyse non reliées à la culture a démontré que le personnel dentaire et les patients sont exposés à des bioaérosols générés lors de traitements dentaires.
|
100 |
Relation entre la satisfaction et la qualité de vie reliée à la santé bucco-dentaire chez les patients totalement édentésMichaud, Pierre-Luc 06 1900 (has links)
Problématique : La satisfaction des patients et la qualité de vie reliée à la santé bucco-dentaire (OHRQoL) sont deux mesures de résultats fréquemment utilisées durant les études cliniques. Néanmoins, chez les patients totalement édentés, les évidences scientifiques relatives au niveau de relation entre ces deux mesures sont faibles. De plus, on ignore toujours quels éléments de la satisfaction des patients relativement à leurs prothèses partagent la meilleure relation avec la OHRQoL.
Objectifs : Déterminer, chez les patients totalement édentés, s’il existe un lien entre leur satisfaction de leurs prothèses et leur OHRQoL et identifier les déterminants de satisfaction qui démontrent le meilleur niveau de relation avec la OHRQoL.
Méthodologie : Les données provenant de 255 patients totalement édentés qui ont participé à une étude randomisée et contrôlée ont été utilisées. La OHRQoL a été évaluée à l’aide du questionnaire Oral Health Impact Profile (OHIP-20). Le McGill Denture Satisfaction Instrument a été utilisé pour estimer la satisfaction des patients. Ces mesures ont été prises au temps initial, à 6 mois et à 12 mois suivants la mise en bouche des prothèses. Des analyses statistiques de régression linéaire simples et multiples ont été utilisées afin d’évaluer la relation entre les deux mesures.
Résultats : Une relation positive et considérable existe entre la satisfaction des patients totalement édentés et leur OHRQoL. La difficulté masticatoire (P = .005) et la condition buccale (P = .002) sont les éléments de la satisfaction qui possèdent le meilleur lien avec la OHRQoL. Ces deux facteurs expliquent 46.4% (P = .0001) de la variance dans l’amélioration d’OHIP suivant un traitement prosthodontique. La relation décrite est dépendante du temps, mais pas du type de traitement ni des variables sociodémographiques.
Conclusions : Dans les limites de l’étude, il est conclu qu’une relation positive existe entre la satisfaction des patients et leur OHRQoL. La difficulté masticatoire et la condition buccale sont les deux éléments de la satisfaction les plus importants. / Statement of problem: Patients’ satisfaction and oral health-related quality of life (OHRQoL) are two commonly used patient-reported outcomes. Convincing evidence is lacking to demonstrate the relation between these two outcomes in completely edentate patients who receive prosthodontic treatments. In addition, it is still unclear which elements of denture satisfaction share the best association with OHRQoL.
Objectives: To evaluate the level of association between patients’ denture satisfaction and OHRQoL in edentulous patients, and to identify the determinants of satisfaction that best predict OHRQoL.
Methods: Data from 255 edentulous elders who participated in a randomized clinical trial were used to analyze the relationship between OHRQoL and denture satisfaction. OHRQoL was evaluated with the Oral Health Impact Profile (OHIP-20) questionnaire. The McGill Denture Satisfaction Instrument was used to assess patients’ satisfaction with treatment. Outcomes were measured prior to treatment and 6 and 12 months after delivery of new dentures. Simple and multiple linear regressions analyses were performed to statistically assess the relationship between the variables.
Results: A highly positive association exists between oral health-related quality of life and denture satisfaction ratings. Chewing ability (P = .005) and oral condition (P = .002) are the aspects of satisfaction presenting the best association with OHRQoL. These two variables explained 46.4% (P = .0001) of the variance in OHIP’s change score following treatment. This association varied with time, but not with type of treatment or socio-demographic variables.
Conclusions: Within the limitations of this study, a highly positive association exists between OHRQoL and denture satisfaction. Chewing ability and oral condition are the determinant of denture satisfaction best associated with OHRQoL, predicting 46.4% of its improvement following a treatment.
|
Page generated in 0.0903 seconds