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« Mauvaises filles » : portraits de la déviance féminine juvénile (1945-1958) / "Bad girls" : portraits of youthful feminine deviance (1945-1958)

Blanchard, Véronique 09 June 2016 (has links)
Cette étude, qui porte sur la spécificité de la déviance féminine juvénile dans l’immédiat après- imguerre, s’inscrit dans une histoire de la justice, de la jeunesse et du genre. Á partir d’archives judiciaires, les dossiers individuels du Tribunal pour enfants de la Seine et du Centre d’observation de Chevilly-Larue, elle retrace, à travers les mots des « experts » et les paroles des jeunes filles, l’essentiel de la sociabilité juvénile féminine, tout en cernant le contexte social et familial des classes populaires dans le Paris de la Libération. Ces éléments permettent de mettre en lumière l’importance des normes de genre dans la société des années 1950 : une « mauvaise fille » n’équivaut pas à un « mauvais garçon ». Cette thématique est abordée en termes de parcours et de portraits. Ainsi se dégagent les trois figures centrales de ce travail : des délinquantes, peu dangereuses pour le corps social ; des fugueuses, nombreuses et inquiétantes car susceptibles de tomber dans la troisième catégorie, la plus menaçante : celle des débauchées. La dimension morale est donc au centre des attentes concernant les conduites féminines juvéniles. L’intervention de la justice, par conséquent, se présente essentiellement comme le régulateur des supposés débordements sexuels des adolescentes : le traitement judiciaire des mineures délinquantes, fugueuses et débauchées, se résume à leur enfermement dans des institutions religieuses. Tout en soulignant le poids de l’ordre moral et l’importance du contrôle social dans la décennie qui suit la Seconde Guerre mondiale, cette étude pointe néanmoins également la force de résistance et l’élan vital de certaines de ces « mauvaises filles », incorrigibles, qui se jouent des conventions et décident malgré tout de vivre libres. / This study focuses on the specific features of feminine juvenile delinquency in the immediate post war period. It is situated at the crossroads of the history of Justice, Youth and Gender. Based on judiciary archives -- the individual files from the Seine Juvenile Court and from the« Observation center » of Chevilly-Larue (both located near or in Paris) – it analyses the experts' words and the girls' own voices, while endeavouring to locate them in the social and family contexts of the working classes in the decade following the Liberation of Paris. These elements pinpoint the central position of gender norms in the 50s: a “bad girl” is not the female version of a “bad boy”. Portraits of girls and their trajectories illustrate this statement. From this detailed study, three central character emerge: the offenders – who are not so dangerous for society; the runaways, numerous and ominous because they are likely to fall into the third category, that of the depraved, who are the most threatening. Morality is therefore at the core of society’s expectations regarding feminine juvenile conduct. Consequently, the intervention of Justice consists mainly in regulating the female teenagers and their supposed sexual misconduct. The judiciary response to minor offenders, runaways and depraved girls resides inevitably in confining the delinquent in a catholic institution run by nuns. While this work shows how heavy handed were the moral order and social control in the 1950s, it also illustrates the agency, strength and vitality of some of these “bad girls”, irredeemable, playing with social conventions and deciding to live freely -- whatever the cost.
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The Pathology of Alienation: A Psycho-Sociological Approach to the Theater of Paloma Pedrero

Taylor, Aaron 31 May 2005 (has links)
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Victimations, climat et institutions scolaires : essai de reconstruction du concept de violences scolaires comme objet d’étude à partir d’une comparaison Sénégal-France / School institutions, climate and victimizations : towards a reconstruction of the concept of school violence : a comparative study of experiences in Senegal and France

Coulibaly, Mamadou Lamine 09 December 2010 (has links)
Deux objectifs sont poursuivis dans le cadre de cette thèse. Le premier est de dresser un état des lieux des victimations scolaires au Sénégal à partir d’un questionnaire administré à quelques 2707 élèves des cycles moyen (équivalent du collège en France) et secondaire (lycée). Quant au second objectif, il est centré sur la recherche d’un cadre explicatif global ainsi que des déterminants sociohistoriques des violences scolaires à travers une comparaison avec les résultats des enquêtes et des travaux conduits en France depuis le début des années 2000. C’est à partir d’un examen des rapports entre déviance, délinquance juvénile et école que le poids des facteurs externes des phénomènes de violences scolaires a pu être relativisé, voire atténué, au profit des facteurs purement institutionnels et endogènes. Le paradoxe qui ressort alors de cette confrontation et de la comparaison, à savoir la relative préservation des élèves sénégalais des violences portées par des camarades et la tendance lourde du développement en France des microviolences dont les personnels enseignants constituent la principale cible, s’explique par la spécificité des systèmes éducatifs tant dans leurs processus historiques d’institutionnalisation, dans leurs modes d’organisation que dans leur fonctionnement quotidien. Ainsi, les violences scolaires au Sénégal se construisent dans le cadre des relations éducatives inspirées de représentations socioculturelles qui légitiment des méthodes pédagogiques plutôt coercitives à travers des rapports de domination établissant le pouvoir de sanction du maître doublé d’une supériorité liée à l’âge et au sexe des membres de la communauté éducative. En France, elles sont tributaires des contradictions entre, d’une part, les conditions et les modalités de l’offre scolaire et, de l’autre, les demandes sociales d’éducation des populations ; elles trouvent alors leurs racines dans l’incapacité du système et de l’institution scolaires à prendre en compte les inégalités sociales, la diversité des profils cognitifs des élèves et de leurs motivations. Il ne reste alors aux plus « désorientés » d’entre eux que des stratégies de survie pour « sauver la face », avec tout ce que cela peut impliquer en termes de transgressions, d’« incidents » et de « perturbations » de l’ordre des classes. / This thesis is driven by two goals. The first one deals with assessing school victimizations/bullying in Senegal using a survey answered by 2707 pupils from middle grade (junior high school in France) and secondary grade (Senior high). Its other goal was to focus on seeking for global explanations as well as sociological and historical grounds for “school victimizations” through a comparison with the studies and unchallenged works carried out in France since the 2000s.Based on a study about the connections between deviancy, juvenile delinquency and school, we’ve found that the influence of external factors driving to school violence phenomena is all relative, even diminished, compared to purely institutional – so internal- factors. This confrontation and comparison bring out a paradox: Firstly, Senegalese pupils are relatively protected from schoolmates’ acts of violence. Secondly, in France, micro-acts of violence aimed at teachers tend to develop increasingly. This can be explained by the specific organization and working of each school system.Thus, school violence in Senegal is shaped by educational relations which are based on cultural representations that justify rather coercive teaching methods. It is obviously reflected in the punitive power of the teacher as well as the superiority of school staff due to their age and their sex. Consequently those facts establish relations of power. The situation in France lies on contradictions between institutional policies –school offers- and social demands in education. The first are linked to paradoxical orders such as, on the one hand, compulsory school attendance and academic success and, on the other hand, ranking and selective assessment which totally neglect the pupils’ cognitive skills. Consequently the latter are left with nothing but survival strategies aiming at “saving face” which implies all kinds of transgressions, incidents and disturbing of order within the class.

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