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Les divinités gréco-égyptiennes dans les textes magiques coptes : une étude du syncrétisme religieux en Égypte tardo-antique et médiévale

Bélanger Sarrazin, Roxanne 04 September 2020 (has links)
Aujourd’hui, le corpus des textes magiques coptes compte 314 manuscrits publiés et plusieurs dizaines de textes toujours inédits, datés pour la plupart entre le 5e et le 12e siècle de notre ère. Parmi ceux-ci, un petit groupe composé de vingt-trois manuscrits magiques comprend des charmes qui présentent des invocations à des divinités grecques ou égyptiennes (p. ex. Artémis, Isis, Horus, Seth, Petbe) ou de courts récits mythologiques (historiolae) les mettant en scène. L’existence même de ces charmes soulève plusieurs questions : comment des références à des divinités traditionnelles se sont-elles retrouvées dans des textes « chrétiens » datés des 5e–12e siècles, et surtout, quels mécanismes ont été utilisés par les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale pour intégrer ces références dans leurs charmes ? Afin de répondre à ces questions, cette étude propose le premier examen exhaustif de l’ensemble de ces vingt-trois textes magiques coptes. Dans les trois premiers chapitres, nous étudions chacun des vingt-trois textes coptes en détail—les types de textes, les objectifs des charmes, les éléments traditionnels et chrétiens utilisés, les différentes façons dont ceux-ci ont été combinés—en plus de les comparer avec des textes magiques datés des périodes pharaonique (en moyen égyptien) et gréco-romaine (en démotique et en grec). Dans le dernier chapitre, nous offrons un examen plus général du groupe de vingt-trois textes en discutant entre autres de la datation et de la provenance des manuscrits, ainsi que des expressions récurrentes utilisées, ce qui nous permet également de les replacer dans le contexte plus large de l’ensemble du corpus des textes magiques coptes. Cette étude montre, d’une part, que nos vingt-trois textes magiques coptes témoignent d’une grande continuité dans les pratiques magiques en Égypte, puisque les éléments traditionnels utilisés (références aux divinités grecques et égyptiennes, historiolae, formules et expressions) ont été transmis, par l’intermédiaire de manuscrits magiques, depuis l’époque pharaonique jusqu’à l’époque médiévale. D’autre part, ces textes témoignent également de changements, et plus particulièrement, de nombreux processus syncrétiques, puisque les éléments traditionnels ont été réinterprétés, puis juxtaposés ou fusionnés à des éléments chrétiens. Ainsi, notre examen révèle comment les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale, en s’inspirant de manuscrits magiques plus anciens et en combinant des éléments de différentes traditions religieuses dans leurs charmes, sont devenus des agents du syncrétisme religieux et, de façon plus générale, de la transformation religieuse.
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Les métaphores, allégories et personnifications dans le livre d'Habacuc : figures d'un Dieu de la guerre ou d'un Dieu de l'espérance?

Ruiz, Alain January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Tlaloc et Huitzilopochtli : éléments naturels et attributs dans les parures de deux divinités aztèques aux XVe et XVIe siècles / Tlaloc and Huitzilopochtli : Natural Elements and Attributes in the Costumes of two Aztec Deities in the 15th and 16th Centuries

Vauzelle, Loïc 30 January 2018 (has links)
Les divinités vénérées par les Aztèques dans le Mexique central étaient nombreuses et complexes. Afin de mieux comprendre ces entités, les chercheurs ont adopté différentes approches dans leurs études au cours des dernières décennies, mais la matérialité des parures divines est restée un sujet peu exploré. Malgré l’importance que l’on reconnaît aux attributs, aucune étude ne s’est intéressée de manière globale et systématique aux matériaux qui constituaient les dieux et à leurs significations. Pourtant, ces derniers étaient au fondement des divinités qui incarnaient notamment des manifestations naturelles et se matérialisaient dans le monde des hommes au moyen de formes physiques constituées de matériaux prélevés dans la nature. Elles pouvaient alors être représentées ou bien personnifiées par des statues ou des hommes revêtant les parures de ces entités. L’objectif de cette thèse est de proposer une méthode d’analyse des divinités d’un point de vue emic, fondée sur le déchiffrement de leurs parures et donc sur l’étude systématique des éléments naturels utilisés ou symbolisés dans celles-ci. En décomposant les parures de Tlaloc et de Huitzilopochtli, ce travail met en évidence les significations des matériaux en rapport avec les formes qu’ils prenaient (c’est-à-dire les attributs portés) et les supports corporels des dieux, ceci afin de restituer ce que représentaient ces deux entités pour les Aztèques et comprendre les variations qui affectaient leurs parures d’un contexte à un autre. Apparaît une conception de ces dieux parfois différente de celle que l’on pouvait en avoir, héritée des religieux et des conquérants espagnols. / The deities honored by the Aztecs of Central Mexico were numerous and complex. In order to better understand these entities, Mesoamericanists have addressed this topic from different approaches over the past decades, but the materiality of the gods’ costumes has remained a little-explored subject. Despite the fact that the importance of the attributes is acknowledged by scholars, no study to this date has ever proposed a global and systematic analysis of the materials that composed the deities and of their meanings. However, they were a central part of the deities, given that most of them embodied natural phenomena and showed themselves in the world of men by means of physical forms made of materials taken from nature. In that case, they could be represented or personified by men who wore the costumes of these entities. The contribution of my dissertation is based on the development of a methodology to study the deities from an emic perspective and decipher the meaning of their costumes, which implies a systematic analysis of the natural elements they used or symbolized. By decomposing the costumes of Tlaloc and Huitzilopochtli, this work emphasizes the meanings of the natural elements in relation to the forms they took (i.e. the attributes worn) and the gods’ bodies, in order to understand what these two entities represented for the Aztecs and why their costumes could vary depending on the context. What comes to light is a conception of Tlaloc and Huitzilopochtli that can be different from the one we had, inherited from the Spanish missionaries and conquerors.
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Le culte des divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le Haut-Empire romain / The cult of the Goddesses in Gallia Belgica and in the Germanies under the Early Roman Empire.

Ferlut, Audrey 30 November 2011 (has links)
La thèse sur le sujet suivant : le culte des divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le haut empire romain consiste en une analyse la plus exhaustive possible des divinités féminines rencontrées dans les trois provinces de l'empire romain que sont la Gaule Belgique et les Germanies. Tout d'abord, il s'agit de faire une recherche approfondie concernant des caractères des divinités féminines, qu'elles soient indigènes, importées de Rome ou importées de la partie orientale de l'empire romain. Cette thèse a aussi pour but d'analyser les formes de cultes et les rites consacrés à ces divinités - cela passe par une étude des cérémonies, des rites, des formes de dédicaces, des sanctuaires et des temples consacrés aux déesses. Ce sujet a ensuite pour ambition d'examiner l'importance des marques de la romanité dans ces cultes. Enfin, cette recherche doit envisager le rôle que peuvent avoir la romanisation et les différents groupes sociaux dans l'implantation et la propagation des cultes des divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le haut empire romain pour ainsi comprendre pourquoi il existe de tels différentiels selon les provinces en fonction des divinités. / This thesis is on the following subject: the cult of the goddesses in Gallia Belgica and in the Germanies under the Early Roman Empire consists in the most possible exhaustive analysis about the goddesses met in the three provinces of the Roman Empire: Gallia Belgica, Germania Inferior and Germania Superior. First, the thesis consists in a deep research on the goddesses’ characteristics, even if the goddesses were “indigenous”, imported from Rome or imported from the eastern part of the Roman Empire. This work also has as a goal to analyse the various forms of cults and rites dedicated to those deities – it consists in a study of the ceremonial, the rites, the form of dedications, the sanctuaries and temples dedicated to these goddesses. This subject then has as an ambition to examine the importance of the impact of the Romanity of these cults. Finally, this study has to think about the role played byt “Romanisation” and the different social groups in the implantation and broadcast of these cults in Gallia Belgica and in the Germanies to understand why there were such differences between the provinces because of the goddesses.
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Les petites bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique.

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ; le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ; ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ; Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;, Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ; Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. -L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. -Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ; chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. -Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ; ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés. Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme. L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ; elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ; la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ; cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux. Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre. Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite : La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ; il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues Le type accroupi parut sur 1 statuette nue Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 . Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C., devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1 Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ; il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions . Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus.
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De la maternité à l’infanticide : la construction de la figure maternelle dans la mythologie grecque / From maternity to infanticide : the construction of the maternal figure in greek mythology

Xanthouli, Paraskevi 07 November 2018 (has links)
La principale question à laquelle cette thèse tente de répondre, c’est la façon dont est abordée et révélée la question de la maternité et, plus largement, de la parentalité dans la mythologie grecque et comment, par le biais de cette approche, nous pouvons déceler et expliquer la situation sociale des femmes et leur statut maternel dans le système de valeurs que véhicule la mythologie. En utilisant la catégorie du genre dans le traitement de cette thématique, cette thèse s’efforce de proposer de nouvelles possibilités pour interpréter et expliquer l'abolition de la maternité et plus largement de la parentalité, l'infanticide, mais aussi la survivance du système pré-patriarcal dans le système religieux androcentré du panthéon grec. On examine les mythes en prenant en compte leur contexte social, culturel et historique afin d’en tirer des conclusions sur la position de chaque sexe dans la sphère publique et privée, sur le rôle respectif des hommes et des femmes dans leur vie privée, sur les relations de pouvoir et de subordination entre les sexes, ainsi que sur le système des valeurs et des perceptions qui dominent, mais – surtout – sur la représentation qui est donnée de ce système dans les mythes grecs. En sens, cette thèse se veut une contribution à la tentative plus large qui est universellement en cours pour réintégrer les femmes dans le contexte non seulement de l'histoire, mais aussi de la mythologie. / The main question that this thesis tries to answer is how the subject of maternity and, in general, parenthood is discussed and revealed through the Greek mythology and how we can, through this approach, pinpoint and explain the social status of women and maternity in the mythological value system. By using the category of “sex” in this subject’s approach, analysis and conclusions, the purpose of this thesis is to offer new possibilities to interpret and explain, regarding the abolishment of maternity and, generally, parenthood, the act of infanticide, but also the survival of the prοpatriachal system in the male-dominated religious belief of the Greek pantheon. The myths are being examined by taking into consideration their social, cultural and historical context in order to come to conclusions about each sex’s position in the public and private sector, about the roles of men and women in their private lives, about the relationships of power and submission between them, as well as the dominant value and perception system and, above all, about the representation of this system in the Greek mythology. In this sense, this thesis aims to be a contribution to the ongoing wider global effort to reintegrate women not only in a historical context but also in mythology
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Gott im Bild : Eidôlon : Studien zur Herkunft und Verwendung des Septuagintabegriffes für das Götterbild / L'image de Dieu : Eidôlon : études sur l'origine et l'emploi du concept de la Septante pour désigner l'effigie des déités / The image of God : Eidôlon : the origin and the usage of the concept of idolatry in the Septuagint

Plangger, Stefanie 28 September 2018 (has links)
Actuellement, le concept « idole » a basculé dans la sphère triviale du culte de personnes et renferme, néanmoins, des traces du sens antique du mot. Le terme d’idole met l’accent sur le moment de la vénération et c’est précisément là que réside la difficulté : la combinaison de l’adoration et de la plasticité d'une image va à l’encontre de la théologie de l’Ancien Testament de la vénération unique et sans image de JHWH. Le point de départ de cette étude est le mot grec eidôlon, qui est ancré dans le sujet de l’image des divinités depuis la Septante et qui fait office de terme fixe pour désigner les déités étrangères. Il en ressort qu’il n’existe pas d’expression standard pour une image de culte dans la culture grecque. La comparaison et l’analyse exacte des équivalents hébreux et grecs forment la majeure partie de la thèse. Dans le cas d’eidôlon il n’existe pas d’équivalent standard mais un bon nombre de termes hébreux qui sont tous reproduits par le terme grec dans la LXX. Par ailleurs, le terme eidôlon apparaît dans des textes d’importance cruciale pour la foi israélite (voir sa fréquence dans le deuxième commandement du Décalogue et dans le Chant de Moïse). Il s’agit d’une manœuvre stratégique et théologique des traducteurs, car ce terme renferme tous les éléments majeurs des divinités étrangères. Il existe donc une différenciation claire entre le dieu d’Israël et toutes les autres divinités. / The concept “idol” derives from ancient Greek, which is still used today. Nowadays, an Idol designates first and foremost the cult of personality but the traces of the ancient meaning are partly preserved. The term idol focuses on the veneration of foreign deities and their pictorial representations. Therefore, idols contrast with the monotheism and an iconism of the god of Israel. This study elaborates the original meaning of the Greek word eidôlon which becomes the standard expression for divine images since its usage in the Septuagint and afterwards. It seems that there did not exist a major term for cult images in the Greek culture. The comparison and the exact analysis of the Hebrew and Greek equivalents form the major part of the thesis. In the case of eidôlon there does not exist a Hebrew standard equivalent but a variety of Hebrew lexemes which are all translated by the Greek word in the Septuagint. In general, eidôlon appears in important and authoritative texts (Exodus 20: the Second Commandment,Deuteronomy 32: The Song of Moses). Concerning the choice of terminology, eidôlon is astrategic and theological move of the translators because this Greek expression includes allmajor characteristics of foreign deities. A clear distinction between JHWH the god of Israel andall other deities becomes clear.
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Les prêtres Hmw-ntr du culte divin (de l’époque thinite à la fin de l’Ancien Empire) / The Priests Hmw-ntr from the Divine Cult (Early Dynastic to the end of the Old Kingdom)

Atanassova, Vessela 26 September 2015 (has links)
Les prêtres sont une partie indissociable de l’organisation et du fonctionnement de la société égyptienne. Parmi eux les prophètes avaient une grande importance dans le clergé égyptien. Leur étude nous permet non seulement une meilleure compréhension du sacerdoce égyptien, mais aussi une meilleure connaissance de la religion égyptienne. Concentrée sur l’époque thinite et l’Ancien Empire, notre recherche a fait l’examen exhaustif des titulaires des prêtrises divines afin de comprendre les mécanismes de l’obtention de celle-ci et les fonctions déléguées aux prophètes. L’examen de sources nous a parmi d’attester une relation entre fonction civile et prêtrise divine qui est étudiée en détail. Nous discuterons la chronologie des prêtrises, les divinités concernées et la nature de ses titulaires. Nous interrogeons sur l’obtention et la transmission de la prêtrise divine. Enfin, nous poserons la question sur les lieux d’exercice de la fonction sacerdotale, ainsi que sur ce que celle-ci devait être. / The priests were an inseparable part of the organisation and functioning of the Egyptian society. Among them the prophets were one of the most important for the Egyptian clergy. The study of them allows us not only a better comprehension ofthe Egyptian priesthood but also a better knowledge of the Egyptian religion. Focused on the Early dynastic period and the Old Kingdom our research examinedthe holders of the divine priesthoods in order to understand the ways of having andobtaining it. The study of the sources allowed us to attest a relation between the civil service and the divine priesthood. We discussed the priesthood’s chronology, the mentioned gods and its holders. We question about its obtainment and transmission. At last, we focused on finding the place of exercise of the priesthood and its significance.
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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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