Spelling suggestions: "subject:"epicuro"" "subject:"épicure""
1 |
Epicurus’ Apolitical AttitudeGarcia, Fabian 08 1900 (has links)
Le conseil épicurien d’éviter la participation politique a reçu maintes
interprétations, souvent obscures et mal fondées. L’attitude apolitique ne peut être
définie comme un simple manque d’intérêt ou de préoccupation pour la politique ; en
effet, selon l’opinion de Pierre Hadot, la philosophie ancienne est profondément
ancrée dans l’existence et les doctrines philosophiques n’acquièrent de l’importance
que lorsqu’elles assistent le praxis. L’attitude d’Épicure est donc enracinée dans le
refus de vivre selon des normes prescrites par l’établissement politique. Selon lui, la
politique traditionnelle est vouée à l’échec puisqu’elle poursuit aveuglément le pouvoir
et la richesse. En réaction à cette situation, Épicure crée une communauté qui
instaure de nouvelles valeurs et au sein de laquelle il est possible de vivre
conformément à ces nouvelles valeurs. Se situant en totale opposition aux modes de
vie les plus fondamentaux de la cité, les adeptes d’Épicure, s’ils participaient à la vie
politique, déclencheraient une grande hostilité de la part des partisans des valeurs
traditionnelles. Pour cette raison, l’attitude épicurienne peut d’abord représenter une
manière d’éviter la persécution politique. De plus, s’il est admis que la politique
implique la poursuite du pouvoir, les épicuriens ne peuvent s’y adonner puisque cela
serait contradictoire à leur quête d’ataraxie. À tous égards et indépendamment de ces
deux motifs justifiant le retrait de la vie politique, il est clair que si l’attitude d’Épicure
ne reposait pas sur une conscience politique, alors, ses critiques à l’égard de la vie
politique, son désir de s’y soustraire et la création d’une communauté distincte
n’auraient pas été. La politique a le pouvoir de profondément modeler la vie des
gens. Considérant que ce conditionnement s’appuie sur des valeurs malsaines, le
projet épicurien s’applique donc à remodeler, à la lumière de nouvelles valeurs, la vie
de ceux qui ne trouvent aucune satisfaction à poursuivre la vie de la cité. / Epicurus’ advice to avoid political participation has been the object of a number
of confusing and sometimes ungrounded interpretations. Based on Pierre Hadot’s
view that ancient philosophy was fundamentally rooted in existence, and that
philosophical doctrines were only important insofar as they assisted a praxis, the
apolitical attitude cannot be understood merely as a lack of interest and concern for
politics. On the contrary, Epicurus’ attitude was rooted in a refusal to live the way of
life prescribed by the political establishment. For him, traditional politics failed at
making the life of citizens better on account of their excessive lust for power and
wealth. In response to this situation, Epicurus’ project was aimed at creating a
community in which it was possible to develop new values and live by them. Had the
Epicurean community participated politically, being in direct opposition to the most
fundamental ways of life of the city, it would have involved a great deal of hostility
from partisans of traditional values. Thus, Epicurus’ attitude may be justified first as a
means to avoid political persecution. Second, since politics implied a significant
amount of struggle for power, its pursuit clearly went against the prescribed
undisturbed life of Epicureanism. At any rate, regardless of these two motives to avoid
political participation, it is clear that if Epicurus’ attitude had not been politically
inspired then his criticism of political life, his avoidance of it, and the creation of an
alternative community would have never taken place. Politics has the power of
shaping the life of people in profound ways. Seeing how this conditioning was based
on unhealthy values, Epicurus’ project, therefore, was to reshape anew, under the
light of new values, the life of those who did not find satisfaction in the way of life of
the city.
|
2 |
Epicurus’ Apolitical AttitudeGarcia, Fabian 08 1900 (has links)
Le conseil épicurien d’éviter la participation politique a reçu maintes
interprétations, souvent obscures et mal fondées. L’attitude apolitique ne peut être
définie comme un simple manque d’intérêt ou de préoccupation pour la politique ; en
effet, selon l’opinion de Pierre Hadot, la philosophie ancienne est profondément
ancrée dans l’existence et les doctrines philosophiques n’acquièrent de l’importance
que lorsqu’elles assistent le praxis. L’attitude d’Épicure est donc enracinée dans le
refus de vivre selon des normes prescrites par l’établissement politique. Selon lui, la
politique traditionnelle est vouée à l’échec puisqu’elle poursuit aveuglément le pouvoir
et la richesse. En réaction à cette situation, Épicure crée une communauté qui
instaure de nouvelles valeurs et au sein de laquelle il est possible de vivre
conformément à ces nouvelles valeurs. Se situant en totale opposition aux modes de
vie les plus fondamentaux de la cité, les adeptes d’Épicure, s’ils participaient à la vie
politique, déclencheraient une grande hostilité de la part des partisans des valeurs
traditionnelles. Pour cette raison, l’attitude épicurienne peut d’abord représenter une
manière d’éviter la persécution politique. De plus, s’il est admis que la politique
implique la poursuite du pouvoir, les épicuriens ne peuvent s’y adonner puisque cela
serait contradictoire à leur quête d’ataraxie. À tous égards et indépendamment de ces
deux motifs justifiant le retrait de la vie politique, il est clair que si l’attitude d’Épicure
ne reposait pas sur une conscience politique, alors, ses critiques à l’égard de la vie
politique, son désir de s’y soustraire et la création d’une communauté distincte
n’auraient pas été. La politique a le pouvoir de profondément modeler la vie des
gens. Considérant que ce conditionnement s’appuie sur des valeurs malsaines, le
projet épicurien s’applique donc à remodeler, à la lumière de nouvelles valeurs, la vie
de ceux qui ne trouvent aucune satisfaction à poursuivre la vie de la cité. / Epicurus’ advice to avoid political participation has been the object of a number
of confusing and sometimes ungrounded interpretations. Based on Pierre Hadot’s
view that ancient philosophy was fundamentally rooted in existence, and that
philosophical doctrines were only important insofar as they assisted a praxis, the
apolitical attitude cannot be understood merely as a lack of interest and concern for
politics. On the contrary, Epicurus’ attitude was rooted in a refusal to live the way of
life prescribed by the political establishment. For him, traditional politics failed at
making the life of citizens better on account of their excessive lust for power and
wealth. In response to this situation, Epicurus’ project was aimed at creating a
community in which it was possible to develop new values and live by them. Had the
Epicurean community participated politically, being in direct opposition to the most
fundamental ways of life of the city, it would have involved a great deal of hostility
from partisans of traditional values. Thus, Epicurus’ attitude may be justified first as a
means to avoid political persecution. Second, since politics implied a significant
amount of struggle for power, its pursuit clearly went against the prescribed
undisturbed life of Epicureanism. At any rate, regardless of these two motives to avoid
political participation, it is clear that if Epicurus’ attitude had not been politically
inspired then his criticism of political life, his avoidance of it, and the creation of an
alternative community would have never taken place. Politics has the power of
shaping the life of people in profound ways. Seeing how this conditioning was based
on unhealthy values, Epicurus’ project, therefore, was to reshape anew, under the
light of new values, the life of those who did not find satisfaction in the way of life of
the city.
|
3 |
[fr] LNULLÉPICURISME ET LA VISION DE LNULLINVISIBLE: LES RELATIONS ENTRE LA PHYSIQUE ET LA THÉORIE DE LA CONNAISSANCE / [pt] O EPICURISMO E AS IMAGENS DO INVISÍVEL: AS RELAÇÕES ENTRE A FÍSICA E A TEORIA DO CONHECIMENTOROMULO SIQUEIRA BATISTA 19 March 2008 (has links)
[pt] Os problemas relacionados à legitimidade e alcance da
teoria do conhecimento epicurista têm provocado intensos
debates desde a Antigüidade. As
dificuldades em torno do tema podem ser aferidas pela
diversidade de
interpretações que, ainda hoje, ocupam as produções de
comentadores que se
dedicam ao estudo destes problemas. A pretensão de
identificar este kanon ao que
geralmente denominamos lógica não faz senão dificultar
nosso acesso ao sentido
conferido pelos epicuristas ao problema do conhecimento.
Propomos, no presente
trabalho, que uma exposição coerente do kanon epicurista
deve ser feita segundo
uma perspectiva que considere as teses fundamentais da
física e as aspirações
éticas que constituem o corpus da doutrina. Assim, o estado
fragmentado do
Todo, o acaso originário e o antifinalismo que caracterizam
o pensamento desta
filosofia são evocados na determinação dos procedimentos
segundo os quais o
pensamento opera em sua tarefa de determinar nossas
possibilidades de
conhecimento. / [fr] Les problèmes relatifs à la légitimité et à la portée de la théorie de la connaissance
épicurienne ont provoqué d’intenses débats dès l’antiquité. Témoigne des
difficultés autour du thème la diversité d interprétations qui, aujourd hui encore,
occupent les productions des commentateurs qui se consacrent à l étude de ces
problèmes. La prétention d’identifier ce kanon à ce que l’on nomme généralement
logique rend plus difficile encore notre accès au sens conféré par les épicuriens au
problème de la connaissance.
Nous proposons, dans ce travail, qu’une exposition cohérente du kanon épicurien
doit être faite dans une perspective qui tient compte des thèses fondamentales de
la physique et des aspirations éthiques que constituent le corpus de la doctrine.
Ainsi, l’état fragmenté du Tout, le hasard originaire et l’antifinalisme qui
caractérisent cette philosophie sont évoqués dans la détermination des procédés
selon lesquels la pensée opère dans le but de déterminer nos capacités de
connaissance.
|
4 |
Se convertir à l'épicurisme : ou comment devenir pieuxGauvreau, Olivier 08 1900 (has links)
No description available.
|
5 |
Montaigne et l'hédonisme antique à la fin de la Renaissance : discours et pensée du plaisir / Montaigne and ancient hedonism in late French Renaissance : discourse and reflection about pleasureRouet, Fanny 15 January 2016 (has links)
Ce travail traite de la pensée du plaisir à la fin de la Renaissance et particulièrement dans les Essais de Montaigne, au regard des philosophies hédonistes antiques, cyrénaïsme et épicurisme. Au XVIe siècle, la multiplication des éditions, traductions et commentaires des textes de philosophie ancienne et des recueils doxographiques met au jour les questions éthiques que se posent les auteurs grecs et latins sur la nature et la valeur du plaisir. Nous nous interrogeons sur les liens problématiques entre plaisir et morale à cette époque, marquée par les guerres de religion et la Contre-Réforme ; nous nous demandons de quelle nature et de quelle teneur sont les discours sur le plaisir dans cette période de pénitence. Les traités de civilité prescrivent les plaisirs convenant au gentilhomme, tels les plaisirs de la conversation, de la lecture, du jeu ; ces activités plaisantes et l’agrément qu’elles procurent paraissent nécessaires au développement du gentilhomme. Mais l’expression et la représentation des plaisirs voluptueux est beaucoup plus problématique, comme la référence aux hédonistes antiques, communément représentés comme des impies débauchés. Contrairement à la pensée commune qui déforme souvent les propos et les vies des théoriciens du plaisir, Montaigne se distingue en interrogeant le rapport du plaisir à la morale et en examinant l’expérience du plaisir comme une expérience de soi. L’abondance et la fréquence des citations et références aux hédonistes antiques dans les Essais témoignent certes de leur influence, mais surtout de leur rôle de matériau dans une réflexion critique sur le plaisir. / This work deals with the reflection about pleasure in late French Renaissance, especially in Montaigne’s Essais, considering the ancient Hedonistic schools of philosophy, i.e Cyrenaics and Epicureanism. In the sixteenth century, the increase in numbers of editions, translations and commentaries on texts of ancient philosophy and doxographic collections brings to light the questions of ethics raised by the ancient Greek and Latin writers about the nature and the value of pleasure. We shall explore the problematic links between pleasure and morals at the time of religious wars and Counter Reformation. We shall question the nature and the content of the discourses on pleasure in that period of penitence. Treatises on civility prescribe the pleasures suitable to the gentleman, such as conversation, reading and game. These pleasant activities and the enjoyment they impart seem to be necessary in the making of the gentleman. However, the expression and the representation of voluptuous pleasures is much more problematic, as is shown for instance by the references to the ancient Hedonist philosophers, generally portrayed as impious profligates. In contrast with the common view, often distorting the discourses and the lives of the theorists of pleasure, Montaigne distinguishes himself by questioning the link of pleasure in relation to morals and examining the experience of pleasure as an experience of the self. The numerous and frequent quotations and mentions of ancient Hedonist philosophers in Montaigne’s Essais, testify to their influence but, above all, to their role as material in a critical reflection about pleasure.
|
6 |
Albert Camus: a felicidade e a relação homem-natureza em diálogo com Epicuro / Albert Camus: the hapiness and man-nature relationship in dialog with EpicureSapaterro, Fernando Rocha 10 June 2005 (has links)
Made available in DSpace on 2016-04-27T17:27:28Z (GMT). No. of bitstreams: 1
Diisertacao Fernando Sapaterro.pdf: 965778 bytes, checksum: a8bc9cbfe5cf83ceba7318ddb5ab5370 (MD5)
Previous issue date: 2005-06-10 / The present study aims at discussing the concept of happiness and man-nature relationship in Albert Camus youth essays named Noces and Le mythe de Sisyphe. We understand that, in order to approach these concepts, our author had dialogued with Epicure, i.e., had used Epicure s writings as the foundation of his essays. We will then try to explain Epicure s philosophy concerning his building a concept of happiness based on physics. After going through Epicure, we will approach the concepts of happiness and man-nature relationship in both essays, in order to clarify Camus dialogue with Epicure. We will try to explain the above stated objectives through the paths of lyricism and absurd. According to the first path, man meets happiness and experiences unity through sensitive experience; according to the second, man finds out the relationships with the world, the other men, his own existence, and through these can identify with nature. The phase of lyricism grants man the perception of the links which ties him to nature; the phase of absurd provides him with the awareness about the distance that supports the links / Este trabalho visa discutir o conceito felicidade e a relação homem-natureza nos ensaios de juventude de Albert Camus: Noces e Le mythe de Sisyphe. Supomos que nosso autor tenha dialogado com Epicuro para tocar nesses conceitos, por isso procuraremos explicitar a filosofia de Epicuro no que concerne à formulação do conceito felicidade, com bases na física. Depois de passar por Epicuro, abordaremos os conceitos Felicidade e Relação homem-natureza nos dois ensaios para esclarecer o diálogo de Camus com Epicuro. De dois modos tentaremos explicitar nosso objetivo em Camus: pelo lirismo e pelo absurdo. No primeiro o homem encontra-se com a felicidade e faz a experiência da unidade na experiência sensível, no segundo o homem descobre as relações com o mundo, com os outros homens e com sua existência e pode por meio delas identificar-se com a natureza. A fase lírica concede ao homem a percepção dos laços que o une à natureza, a fase do absurdo a consciência de que há um distanciamento que sustenta os laços
|
Page generated in 0.0645 seconds