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Le règne de la liberté effectuée : Hegel et le droit / The realm of actualized freedom : the conception of right in Hegel

Tortorella, Sabina 14 February 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif de reconstruire à travers les principales œuvres pratico-politiques, de l'"Essai sur le droit naturel" aux "Principes de lu philosophie du droit" - la pensée juridique hégélienne en saisissant sa spécificité à l'égard du contexte historique-culturel de l'époque. au moment où la tradition du droit naturel est affaiblie par l'apparition d'une démarche volontariste et d'une méthode historique. Tout en visant le rapport entre le droit et la philosophie de l'esprit et en soulignant la valeur du droit en tant qu'esprit objectif, cette recherche envisage de mettre en évidence les noyaux conceptuels de la philosophie hégélienne, comme par exemple le lien unissant la rationalité à la positivité, la tension entre la nature et l'histoire ou bien la relation de l'individu par rapport à l'éthicité. Notre recherche s'intéresse en particulier au statut de la raison, au rôle de la volonté et aux caractéristiques de la liberté afin d'en mettre en exergue les retombées aussi bien sur le fondement du droit que sur les droits subjectifs, La thèse a pour but de mettre en valeur la réflexion de Hegcl en tant qu'enquête sur le rapport entre idéalité. empirie et historicité. en se penchant sur la corrélation entre droit et loi et sur la connexion entre celle-ci et les coutumes, les institutions. les pratiques sociales qui appartiennent à une communauté. Ce travail montre la modernité de la pensée hégélienne qui concerne le conflit entre autonomie individuelle et ordre social. la relation intrinsèque entre droit et état, l'identification du droit comme droit positif, ainsi que le lien entre le rôle accordé au juridique et la conception du pouvoir, / The thesis I am presenting is a path that. from the " Essay on Natural Law" and through the main practical- political works. leads to Hegel's "Philosophv of Right". It aims al retracing Hegels juridical thought and understanding its peculiarity with respect to the historical context of the time when the tradition of the natural law was thrown into crisis by the birth of the voluntarist approach and the historical method. The investigation highlights some conceptual points of Hegel', philosophy such as the connection between rationality and positivity, the tension between nature and ,history and the relationship between individuals and ethical life. The aim is achieved by underlining both the relationship between right and the philosophy of spirit and the value of right as an objective spirit. The research underlines, in particular, the stature of reason, the role of will and the characteristics of freedom with respect to the basis of law and the issue regarding subjective rights. Moreover. it gives value to Hegel's reflection as an investigation on the relationship among ideality, empirics and historicity. The research also deals with the relationship between right and law and the link that the latter has with a community's set of customs, institutions and social practices. The thesis gathers the modernity of Hegel's thought starting from the conflict between individual autonomy and social order, from the relation between law and state and the identification of right with positive law, as well as from the connection between the role attributed ta the right and the conception of power,
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L’esprit des institutions : le problème de la médiation institutionnelle dans la théorie critique contemporaine

Martin, Eric 10 January 2013 (has links)
Hegel réinscrit l’idée d’autonomie kantienne au sein d’une totalité organisée par des médiations qui constituent le sujet et lui livrent un contenu normatif venant mettre en forme sa pratique et lui assigner sa signification et sa place au sein du processus de reproduction de la société. La philosophie substitue à la morale abstraite une éthicité concrète (Sittlichkeit) objectivée au sein de médiation institutionnelle (l’esprit objectif). Cette conception incarnée de la moralité, exprimée par Hegel dans la Philosophie du droit sera l’objet d’une critique sévère par le marxisme au nom de l’émancipation de la puissance instituante de la société civile et des sujets, si bien que bon nombre d’interprètes contemporains de Marx le présentent comme un individualiste, un naturaliste et un économiciste. La théorie critique contemporaine, chez Axel Honneth, s’est-elle aussi repliée sur une conception naturaliste et intersubjectiviste de la théorie de la reconnaissance, puisée chez le jeune Hegel, où l’amour, l’amitié et la reconnaissance réciproque sont présentés comme des préalables à l’établissement d’une relation de communication, et servent de modèle pour penser l’ensemble du lien social. À l’encontre de ces approches, notamment à l’aide des travaux de Vincent Descombes et du sociologue québécois Michel Freitag, je cherche à revaloriser l’institutionnalisme hégélien et son concept d’esprit objectif. J’illustre aussi, avec Moishe Postone, comment toute théorie critique contemporaine doit, si elle espère réellement développer une critique des sociétés capitalistes avancées, pouvoir retrouver en Marx un penseur de la totalité et des médiations aliénées ou fétichisées (la forme-valeur) et articuler à la critique de la médiation des rapports sociaux par le travail abstrait une revalorisation de des médiations symboliques et politico-institutionnelles, de l’esprit objectif, en tant que seule la transcendance d’une dimension de sens objectivée peut suppléer à la régulation des rapports sociaux par la forme aliénée propre à la valeur abstraite. La revalorisation du concept d’esprit objectif hégélien, c’est-à-dire du pôle d’objectivité normative instituée, m’apparaît l’une des conditions sine qua non pour réorienter la théorie critique vers la dialectique qui, seule, lui évitera les écueils de l’intersubjectivisme, du dualisme et du nominalisme.
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L’esprit des institutions : le problème de la médiation institutionnelle dans la théorie critique contemporaine

Martin, Eric 10 January 2013 (has links)
Hegel réinscrit l’idée d’autonomie kantienne au sein d’une totalité organisée par des médiations qui constituent le sujet et lui livrent un contenu normatif venant mettre en forme sa pratique et lui assigner sa signification et sa place au sein du processus de reproduction de la société. La philosophie substitue à la morale abstraite une éthicité concrète (Sittlichkeit) objectivée au sein de médiation institutionnelle (l’esprit objectif). Cette conception incarnée de la moralité, exprimée par Hegel dans la Philosophie du droit sera l’objet d’une critique sévère par le marxisme au nom de l’émancipation de la puissance instituante de la société civile et des sujets, si bien que bon nombre d’interprètes contemporains de Marx le présentent comme un individualiste, un naturaliste et un économiciste. La théorie critique contemporaine, chez Axel Honneth, s’est-elle aussi repliée sur une conception naturaliste et intersubjectiviste de la théorie de la reconnaissance, puisée chez le jeune Hegel, où l’amour, l’amitié et la reconnaissance réciproque sont présentés comme des préalables à l’établissement d’une relation de communication, et servent de modèle pour penser l’ensemble du lien social. À l’encontre de ces approches, notamment à l’aide des travaux de Vincent Descombes et du sociologue québécois Michel Freitag, je cherche à revaloriser l’institutionnalisme hégélien et son concept d’esprit objectif. J’illustre aussi, avec Moishe Postone, comment toute théorie critique contemporaine doit, si elle espère réellement développer une critique des sociétés capitalistes avancées, pouvoir retrouver en Marx un penseur de la totalité et des médiations aliénées ou fétichisées (la forme-valeur) et articuler à la critique de la médiation des rapports sociaux par le travail abstrait une revalorisation de des médiations symboliques et politico-institutionnelles, de l’esprit objectif, en tant que seule la transcendance d’une dimension de sens objectivée peut suppléer à la régulation des rapports sociaux par la forme aliénée propre à la valeur abstraite. La revalorisation du concept d’esprit objectif hégélien, c’est-à-dire du pôle d’objectivité normative instituée, m’apparaît l’une des conditions sine qua non pour réorienter la théorie critique vers la dialectique qui, seule, lui évitera les écueils de l’intersubjectivisme, du dualisme et du nominalisme.
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L’esprit des institutions : le problème de la médiation institutionnelle dans la théorie critique contemporaine

Martin, Eric January 2013 (has links)
Hegel réinscrit l’idée d’autonomie kantienne au sein d’une totalité organisée par des médiations qui constituent le sujet et lui livrent un contenu normatif venant mettre en forme sa pratique et lui assigner sa signification et sa place au sein du processus de reproduction de la société. La philosophie substitue à la morale abstraite une éthicité concrète (Sittlichkeit) objectivée au sein de médiation institutionnelle (l’esprit objectif). Cette conception incarnée de la moralité, exprimée par Hegel dans la Philosophie du droit sera l’objet d’une critique sévère par le marxisme au nom de l’émancipation de la puissance instituante de la société civile et des sujets, si bien que bon nombre d’interprètes contemporains de Marx le présentent comme un individualiste, un naturaliste et un économiciste. La théorie critique contemporaine, chez Axel Honneth, s’est-elle aussi repliée sur une conception naturaliste et intersubjectiviste de la théorie de la reconnaissance, puisée chez le jeune Hegel, où l’amour, l’amitié et la reconnaissance réciproque sont présentés comme des préalables à l’établissement d’une relation de communication, et servent de modèle pour penser l’ensemble du lien social. À l’encontre de ces approches, notamment à l’aide des travaux de Vincent Descombes et du sociologue québécois Michel Freitag, je cherche à revaloriser l’institutionnalisme hégélien et son concept d’esprit objectif. J’illustre aussi, avec Moishe Postone, comment toute théorie critique contemporaine doit, si elle espère réellement développer une critique des sociétés capitalistes avancées, pouvoir retrouver en Marx un penseur de la totalité et des médiations aliénées ou fétichisées (la forme-valeur) et articuler à la critique de la médiation des rapports sociaux par le travail abstrait une revalorisation de des médiations symboliques et politico-institutionnelles, de l’esprit objectif, en tant que seule la transcendance d’une dimension de sens objectivée peut suppléer à la régulation des rapports sociaux par la forme aliénée propre à la valeur abstraite. La revalorisation du concept d’esprit objectif hégélien, c’est-à-dire du pôle d’objectivité normative instituée, m’apparaît l’une des conditions sine qua non pour réorienter la théorie critique vers la dialectique qui, seule, lui évitera les écueils de l’intersubjectivisme, du dualisme et du nominalisme.
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Le relationnisme philosophique de Georg Simmel : une idée de la culture / Georg Simmel's philosophical relationism : an idea of culture

Amat, Matthieu 25 November 2016 (has links)
Nous proposons de lire l'oeuvre de Georg Simmel comme un effort de détermination d'une idée de culture adéquate à une modernité dominée par des processus d'objectivation et de fonctionnalisation, et où s'observe partout la « discordance » entre la « culture subjective » et la « culture objective ». Simmel n'est pas seulement un Kulturkritiker, qui s'arrêterait à la description de ce problème, mais un philosophe de la culture, qui cherche à déterminer la structure ontologique et axiologique du problème et à le résoudre. Cet effort se présente comme l'accomplissement d'un programme théorique, nommé « relativisme », et que nous rebaptisons « relationnisme philosophique ». Ce relationnisme voudrait, après avoir rendu compte de la validité propre aux formations culturelles – dans la forme d'une théorie de la valeur et de l'esprit objectif –, l'élever à une validité de second ordre, individuelle et vivante : à la forme de la culture individuelle. Ce faisant, le relationnisme se constitue en « concept cosmique » de philosophie, non sous la forme d'un système, mais d'une métaphysique fonctionnelle, tandis que l'opposition statique du sujet et de l'objet est dépassée en direction d'une « objectivation du sujet » et d'une « désubjectivation de l'individuel ». / We suggest reading Georg Simmel's work as an endeavor to determine an idea of culture that is suitable to a modernity dominated by objectivation and functionalization processes, and where one can observe the "discrepancy" between the "subjective culture" and the "objective culture". Simmel is not only a Kulturkritiker, who would merely describe this problem, he is also a philosopher of culture, who seeks to determine the ontological and axiological structure of the problem and solve it. This effort appears as the fulfillment of a theoretical program known as "relativism", which we rename "philosophical relationism". This relationism, after having accounted for the specific validity of the cultural formations - within the form of a theory of value and objective spirit -, aims at promoting it to a second order validity, individual and alive, that is: to the form of individual culture. Thus, relationism constitutes itself as a "cosmic concept" of philosophy, which doesn't take the form of a system, but that of a functional metaphysics, while the static opposition between the subject and the object is outmatched towards an "objectivation of the subject" and a "desubjectivation of the individual".

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