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L’image de Rome dans le journal de voyage de Benjamin Pâquet et les collections du Séminaire de Québec entre 1860 et 1900 : définir une culture visuelle par la représentation.

Giguère, Vincent 24 March 2021 (has links)
Au cours de son histoire, le Séminaire de Québec acquiert des œuvres d’art par voie d’achats, de dons ou d’importants legs des collections personnelles des prêtres qui en sont des membres agrégés. Qu’elles soient des objets de consultation personnelle, de collections d’étude pour l’Université Laval – institution d’enseignement fondée par le Séminaire en 1852 – ou des éléments de décor des espaces communs, certaines images se démarquent par le sujet qu’elles représentent et appellent une réflexion sur les valeurs qu’elles peuvent constituer au sein de l’institution. La forte représentativité de Rome dans les collections d’estampes s’est imposée comme un questionnement au vu de la démultiplication des objets. Ce constat est également contemporain de l’accroissement de la circulation des prêtres vers la Ville éternelle au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les récits de voyages de ces derniers permettent de situer les perceptions qu’ils ont de Rome, de ses monuments, ses musées, ses églises, sa religiosité et ses mœurs. De ces récits, générateurs d’images mentales, se démarque le journal de voyage de l’archevêque de Québec, Mgr Joseph-Octave Plessis, tenu en 1819-1820, un document qui permet d’assoir des hypothèses sur la préparation du voyage des prêtres à Rome au XIXe siècle. Tout aussi pertinent, celui de l’abbé Benjamin Pâquet, rédigé entre 1863 et 1866 durant ses études de doctorat en théologie au Collège romain, est une source à partir de laquelle des faits concrets guident la définition de la visualité de Rome, comprise comme un ensemble urbain et un lieu idéal et mythique. À partir des descriptions des expériences sensorielles que les prêtres voyageurs font des lieux et des objets, les images physiques représentant Rome conservées au Séminaire et à l’Université prennent de la valeur et du sens. La concordance des objets et des commentaires génère un corpus représentatif d’une visualité de Rome et du Vatican au Séminaire et à l’Université durant la période ciblée. À ce titre, des œuvres graphiques de monuments romains par Giuseppe Vasi ou Giovanni Battista Piranesi, des portraits de prélats de la curie romaine et du pape par le peintre Vincenzo Pasqualoni et des albums de gravures ou de photographies souvenirs, participent à créer un ensemble de références pour l’institution dont la portée visuelle et culturelle repose sur des faits et une phénoménologie du sensible. L’entretien de rapports diplomatiques entre le Saint-Siège et les membres de l’institution est une constance qui ressort à l’analyse des sources textuelles. À la même époque que le voyage de l’abbé Pâquet, le pape poursuit l’application de stratégies pour consolider son autorité morale et symbolique, alors que son autorité temporelle est affaiblie par les bouleversements politiques en Italie. Ces stratégies se caractérisent, entre autres, par des décrets dogmatiques, le financement de chantiers archéologiques, la restauration de monuments, des commandes artistiques et des rééditions d’estampes à Rome, lesquelles ont influencé le développement de la bibliothèque et des collections du Séminaire. Pour analyser ces modes de correspondance à la fois physique (objets), symbolique (images), spirituel et politique, nous avons fait appel aux règles du monde commun domestique définies par Luc Boltanski et Laurent Thévenot (1991) qui se caractérisent par le respect et la reconnaissance de l’autorité et de la filiation. Celles-ci permettent de comprendre le fonctionnement de la vie en commun auprès d’une micro-société comme le Séminaire; des règles qui influencent également le système de valeurs de celle-ci. Un arrimage intellectuel sur les valeurs idéologiques, humanistes et artistiques, promues par le Saint-Siège explique les formes que peuvent prendre la présence du pape et d’œuvres célèbres du Vatican dans l’imaginaire du Séminaire. La culture visuelle de Rome et du Vatican, dans les collections de l’institution, se trouve ainsi définie par la présence de l’autorité papale garante des humanités classiques, qui s’incarne à travers des actions et des esthétiques valorisant le patrimoine romain antique christianisé, l’historicisme, le purisme et le raphaélisme. / Throughout its history, Séminaire de Québec acquired works of art by way of purchases, donations, and legacies from the personal collections of priests who are members of the religious community of the institution. Whether these were objects of personal consultation, study collections for Université Laval — founded by the Séminaire in 1852 — or decorative artifacts in common spaces, some images stand out for the subject they represent and call for a reflection on the values that they can constitute within the institution.The strong representatives of Rome in the collection of prints imposes a questioning on the multiplication of objects on the same subject. This observation is also contemporary to the increase of the long-stay of priests in the Eternal City during the second half of the 19th century. Their travel reports allow them to state their perceptions of Rome, its monuments, its museums, its churches, its religiosity and its customs. From these stories, themselves generators of mental images, stands out the travel diary of the Archbishop of Quebec, Mgr. Joseph-Octave Plessis. Written in 1819-1820, this document allows to formulate hypotheses on the preparation of the journey of priests in Rome in the 19th century. Equally relevant, the travel diary of Abbot Benjamin Pâquet, written between 1863 and 1866 during his doctoral studies in theology at the Roman College, is a source from which concrete facts guide the definition of the visuality of Rome, understood as a urban ensemble and as an ideal and mythical place. From the descriptions of the sensory experiences that traveling priests make of places and objects, the physical images representing Rome kept at the Séminaire and at the Université acquire value and meaning. Concordance of objects and comments generates a corpus representative of a visualization of Rome and the Vatican at the Séminaire and at the Université during the targeted period. As such, graphic works of Roman monuments by Giuseppe Vasi or Giovanni Battista Piranesi, portraits of prelates of the Roman curia and of the Pope by the painter Vincenzo Pasqualoni, and albums of prints or souvenir photographs, create a set of references for the institution whose visual and cultural significance is based on facts and on a phenomenology of the sensitive experience. The fostering of diplomatic relations between the Holy See and the members of the Séminaire is a constancy that emerges from the analysis of textual sources. Around the same time of Abbot Pâquet’s journey, the Pope continued to apply strategies to consolidate his moral and symbolic authority, while his temporal authority was weakened by political upheavals in Italy. These strategies were characterized, among other things, by dogmatic decrees, the funding of archaeological sites, the restoration of monuments, artistic commissions, and reissues of prints in Rome, which influenced the development of the library and of the collections of Séminaire de Québec. To analyze these modes of correspondence which are both physical (objects), symbolic (images), spiritual and political, we have used the rules of the “common domestic world” defined by Luc Boltanski and Laurent Thévenot (1991) which are characterized by respect and recognition of authority and filiation. These make possible to understand the functioning of a life in common within a micro-society, like at the Séminaire; rules also influence its system of values. An intellectual link with the ideological, humanist and artistic values promoted by the Holy See explains the forms that the presence of the Pope and famous Vatican works can take in the imagination of the priests of the Séminaire. The visual culture of Rome and the Vatican, in the collections of the institution, is thus defined by the presence of a papal authority, guardian of the classical humanities, which is embodied through actions and aesthetics valuing Christianized ancient Roman heritage, historicism, purism and Raphael ism.
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L'oubli en mémoire

Morin, Catherine 24 April 2018 (has links)
Mon travail en estampe, que ce soit en lithographie, en gravure ou en sérigraphie, se base sur le principe de la création de générations par le brouillage répété de l'image-matrice. L'œuvre élaborée à partir de photographies est confrontée à une altération de l'image-initiale par un processus de transformation. Cela est la source même de la création des diverses générations ou états qui seront engendrés. Images floues et précises à la fois, mes œuvres laissent transparaître un mystère, dégagé par les variations de nuances, lesquelles jouent sur la netteté des images. La résultante de chaque phase du procédé de création permet de noter des pertes, des effacements et des transformations qui ont mené à la création de l'image. Mais encore, il y a renforcement de la temporalité de l'image-matrice en la faisant revivre dans un autre contexte. Les effets de transparence, l'utilisation de monochromes noir et blanc, le travail des textures et le souci du détail sont également des aspects omniprésents dans ma démarche artistique. Enfin, mon travail laisse place aux erreurs de parcours pour les mettre à profit.
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Deo omnipotenti : le cycle original des "Illustrations of the Bible" et la représentation du pouvoir divin d'après John Martin (1789-1854) / Cycle original des "Illustrations of the Bible" et la représentation du pouvoir divin d'après John Martin (1789-1854)

Larrivée, Dany 18 April 2018 (has links)
L'objet de ce mémoire de maîtrise porte sur l'analyse iconographique d'une série d'estampes religieuses réalisée par le peintre et graveur anglais John Martin (1789-1854). Dans une optique d'abord historique, nous nous intéresserons au contexte social entourant sa production, située au plus fort de la crise protestante qui sévit entre les années 1820 jusqu'à la fin des années 1830. À l'aide de la fortune critique de l'artiste, nous tenterons de mettre en lumière l'interprétation contemporaine de son oeuvre. Nous analyserons également le propos herméneutique de Martin et son interprétation millénariste des récits bibliques en corrélation avec la pensée de plus en plus rationaliste du XIXe siècle. Par extension, nous mettrons en relation son illustration de la colère divine et l'occurrence de catastrophes naturelles et divers bouleversements sociaux dans l'Angleterre romantique. Le double objectif de cette recherche consiste, d'une part, à reconstituer le contexte de production du cycle biblique et, d'autre part, à mettre en lumière les divers discours moralisants insinués dans les images de Martin, notamment celui concernant la chute de l'homme, celui du rapport entre l'homme et le divin puis celui de la manifestation de Dieu dans le monde matériel.
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Pierre Germain dit le Romain (1703-1783). Une vie à l'ombre des orfèvres du roi / The Parisian silversmith Pierre Germain the Roman (1703-1783). A career near the silversmiths of the king

Cavalié, Hélène 08 December 2011 (has links)
L’orfèvre parisien Pierre Germain dit le Romain (Villeneuve-lès-Avignon, 1703-Paris, 1783), connu pour apublication des Éléments d’orfèvrerie, eut une carrière originale, passant sa jeunesse dans les ateliers d'orfèvres du roi,chez Thomas Germain (1726-1729), puis après un séjour à Rome (1729-1733), chez Jacques Roëttiers (1733-1736) avantde devenir apprenti chez Nicolas Besnier en 1736, et maître en 1744. Travaillant pour Roëttiers jusque vers 1755-1756,devenu grand messager juré de l’université, amateur d’estampes, il publie en 1748 le plus vaste recueil d’orfèvrerie dutemps, les Éléments d'orfèvrerie, cent planches de modèles religieux et civils de style rocaille, gravés par Bacquoy etPasquier, repris et copiés jusqu’au XIXe siècle jusqu’à l’étranger. Il publie aussi en 1751 un court Livre d'ornemens.Installé quai des orfèvres, à La Garde Royale, il produit peu, 1410 kg d’argent jusqu’à sa mort, de beaux ou simplesobjets. Quelques acquéreurs sont connus : Joseph Ier de Portugal en sous-traitance pour François Thomas Germain (1755-1756, 1765), les Wal de Baronville (1761-1763), les Wandalin Mnisech (1762-1764), la princesse des Asturies encollaboration avec Philippe Caffieri et Thomas Chancellier (1765), les Rocheblave (1777), le comte d’Artois et laprincesse de Ligne (1782). L’étude s’élargit aux artistes côtoyés : à Paris, ses maîtres Germain, Roëttiers, Besnier, sonconfrère Denys Frankson, ses apprentis Ange Joseph Aubert et Pontaneau ; à Avignon, les Clerc, Mézangeau et ClaudeImbert, ses parents les architectes J.-B. et François Franque et le menuisier facteur d’orgues Charles Boisselin ; àMarseille, les Durand, les Giraud et son neveu Antoine Germain. / The Parisian silversmith Pierre Germain the Roman (1703-1783). A career near the silversmiths of the king. The Parisian silversmith Pierre Germain the Roman (Villeneuve-lès-Avignon, 1703-Paris, 1783), known for his book the Éléments d’orfèvrerie, had an original career. During his youth he worked for the silversmiths of the king, Thomas Germain (1726-1729); and after some time in Rome (1729-1733), worked for Jacques Roettiers (1733-1736) and as an apprentice for Nicolas Besnier from 1736. Master in 1744, he kept working for Roettiers until 1755-1756. Great messenger of the University, fond of engravings, he published in 1748 the largest book of models of the time, Élémentsd’orfèvrerie, 100 plates of rococo religious and civil silverware, engraved by Bacquoy and Pasquier, reprinted and copied until the 19th century in France and abroad (London, Turin). He also published in 1751 a short Livre d’ornemens. Installed quai des orfèvres, he had a small production, 1410 kg of silver up to his death, beautiful or simple objects,including orders for Joseph I of Portugal under contract for François Thomas Germain (1755-1756, 1765), for the Wal de Baronville family (1761-1763), the princess of Asturias in collaboration with Philippe Caffieri and Thomas Chancellier (1765), the Wandalin Mnisech (1762-1764), the Rocheblave (1777), the count of Artois and the princess of Ligne (1782). This study also covers artists he knew well: in Paris, his masters Germain, Roettiers, Besnier, his collegue Denys Frankson, his apprentices Ange Joseph Aubert and Pontaneau; in Avignon, the Clerc and Mézangeau families and Claude Imbert, his parents the architects J.-B. and François Franque, the organ builder Charles Boisselin; in Marseille, the Durand and Giraud families and his nephew Antoine Germain.
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La lithographie en Bretagne (1819-1914) / The Lithography in Brittany 1819-1914

Benoit-Renault, Viviane 16 December 2014 (has links)
Dans l’histoire de l’estampe, l’étude de la lithographie en province a longtemps été négligée et les premierstravaux fondateurs datent seulement d’une quarantaine d’années. L’objet de cette thèse en histoire de l’art est decombler cette lacune en analysant, dans un esprit d’interdisciplinarité ouvert à l’histoire économique et sociale, lalithographie en Bretagne historique de 1819 à 1914.Cette recherche s’appuie d’abord sur l’étude de l’imprimerie lithographique. Après un panorama généralsur l’évolution du nombre d’ateliers et leur répartition géographique, les centres lithographiques principaux etsecondaires sont étudiés. L’imprimerie autographique qui, en parallèle, s’implante et concurrence les atelierslithographiques est analysée, comme les imprimeries lithographiques sur fer-blanc, une particularité bretonne.Au-delà de cette étude historique, le chapitre suivant dresse le portrait des acteurs de l’imprimerie et de laproduction lithographique comme leur environnement social. C’est un monde où se mêlent l’artiste peintre,l’artiste lithographe de profession, l’amateur de dessin, l’imprimeur et l’ouvrier. La réalité du monde de l’estampeest abordée dans le troisième chapitre, avec un coup de projecteur sur l’atelier et sur l’histoire matérielle de lalithographie (presses et matrices). L’atelier est ensuite appréhendé comme un espace de vie autonome avec sesfêtes et ses codes, garants de la cohésion ouvrière. Une unité renforcée avec la création des syndicats delithographes dans la seconde moitié du XIXe siècle.Grâce à l’établissement d’un inventaire des lithographies, fondé sur le dépouillement du dépôt légal etdes fonds publics d’estampes, l’analyse de la production lithographique imprimée en Bretagne révèle unediversité thématique insoupçonnée. La lithographie artistique à la feuille, en recueils ou en albums illustrés estanalysée sous l’angle stylistique et iconographique. Enfin, l’étude de la lithographie utilitaire et des boîtes en ferblanclithographié clôt ce chapitre. Le commerce de l’estampe, qui constitue le dernier maillon du circuit de laproduction, est retracé avec ses marchands, une profession en mutation au XIXe siècle, ses colporteurs et autresvendeurs occasionnels. Enfin, la question de la diffusion de l’estampe en Bretagne est abordée comme le marchéet la place de la lithographie bretonne dans un réseau national et international. / In the history of print, the study of lithography in province has long been neglected. The first founding worksonly date back to the last forty years. The purpose of this thesis on the history of art is to address this shortcomingby analysing lithography in historical Brittany between 1819 and 1914 bearing an interdisciplinarity mind open toeconomic and social history.Initially this research will be based on the study of lithographic printing. Following a general overviewon the evolution of the number of workshops and their geographical breakdown, leading and secondarylithographic centres are being considered. On the other hand, autographic printing which established itself andcame into competition with the lithographic workshops is being analysed with an emphasis on tin-plate printingworkshops being a characteristic feature of Brittany. Beyond this historical study, the following chapter paints aportrait of the printers and that of the lithographic production scene which being a social environment. It is aworld whereby the painter mingles with the professional lithographer, the drawing lover, the printer and thecraftsman. The reality of the printing world is being addressed in the third chapter with a particular focus on theworkshop and the history of the equipment specific to printing (plates and moulds). Subsequently the workshop isseen as a world in its own right with its celebrations and codes responsible for the working cohesion. This unitywill be accentuated in the second half of the XIX century with the constitution of lithographers unions. Thanksto the creation of a lithographs inventory drawn upon the austerity regarding registration of copyright and printpublic funds, the analysis of the print production in Brittany reveals an unexpected thematic diversity. The artisticprint on sheet, collections or illustrated albums is analysed from a stylistic and iconographic point of view.Finally, the study of useful lithography and the tin-box will bring this chapter to a close.Print trade which formsthe last link in the production chain is recounted through its merchants, a trade being transformed throughout XIXcentury, door-to-door and casual sellers. Lastly, the topic of the diffusion of print in Brittany is put forward asbeing the market place of Breton lithography within a national and international network.
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Looking at Landscape

Wharton-Ayer, Noelle-Dominique 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire examine l’exploration du paysage et de la perception dans ma pratique artistique. Mon travail concerne principalement les représentations du monde naturel, la manière dont les images sont incorporées dans le quotidien et les façons dont notre perception de ces images façonne notre relation aux paysages réels. Cette étude du paysage et de la vision se manifeste par des explorations du dessin, de l’estampe et du collage numérique; ma pratique est également centrée sur une recherché du paysage dans la culture populaire, notamment au cinéma et à la télévision. Enfin, ce mémoire retrace la structure de ma démarche artistique en logique de la décoration, une logique qui fournit à mes images une certaine organisation et une cohérence visuelle, tout en déplaçant simultanément les objets du paysage commun dans le domaine du spectaculaire et de l’extraordinaire. / This dissertation examines the exploration of landscape and vision in my artistic practice. My work is primarily concerned with representations of the natural world, how these images are incorporated into the everyday, and the ways in which our perception of these images shape our relationship to landscape. This investigation of landscape and vision is executed through explorations in drawing, printmaking, and digital collage; my practice is also centred on an investigation of landscape in popular culture, notably film and television. Finally, this dissertation outlines how my artistic process is structured by a logic of the decorative, which provides visual coherency and organization to the images I create while simultaneously displacing objects of the banal landscape into the realm of the spectacular and the extraordinary.
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Nymphes exotiques, indigènes victimes ou créatures vulgaires. Images des femmes grande-colombiennes d'après les voyageurs du XIXe siècle. / Exotic Nymphs, Indian Victims or Vulgar Creatures : Images of Gran Colombian Women in Travel Literature of the Nineteenth century / Ninfas exóticas, Indias víctimas o criaturas erotizadas : imágenes de mujeres grancolombianas según los viajeros del siglo XIX

Merchan Sierra, Monica 22 March 2013 (has links)
Mon travail de recherche se propose de combler des lacunes concernant l’iconogaphie des femmes sud-américaines. Etant donné l’absence d’écoles d’art ainsi que d’ateliers d’impression en Grande Colombie jusqu’à la première moitié du XIXe siècle, les images en général sont rares. Quand on en trouve, il s’agit des portraits de quelques femmes extraordinaires comme des saintes ou des épouses des hauts fonctionnaires, donc des représentantes d’une minorité aisée et créole. Les artistes locaux ont surtout peint les grands hommes et notamment les héros des jeunes Républiques. En revanche, sur la vie quotidienne de la plupart des femmes, qu’elles soient Indiennes, Métisses, Noires ou même Créoles, nous n’avons que très peu de témoignages. La Grande Colombie comme la Nouvelle Grenade, par ailleurs, souffrait d’un manque d’attrait. Cette région n’a jamais représentée dans l’imaginaire des voyageurs européens, les richesses légendaires des vice-royautés du Pérou ou de la Nouvelle Espagne (Mexique). C’est seulement à l’orée du XIXe siècle que cette zone équatoriale commence à faire parler d’elle et ce changement significatif est dû au grand voyage scientifique de Humboldt et Bonpland. Grâce à la médiatisation de ces explorateurs, un nombre important de voyageurs français décide de suivre leurs pas. Parmi eux, un petit nombre écrit et publie des récits illustrés. Leurs gravures et lithographies apportent donc les documents nécessaires pour combler en partie le vide pictural féminin. Ces images n’ont jusque là pas suscitées d’études historiques approfondies d’autant qu’elles ont longtemps été considérées comme des simples ornements accompagnant le texte. Cette thèse propose de démontrer, au contraire, le rôle primordial de cette iconographie, sa puissance symbolique et sa contribution au discours qui caractérise alors la littérature de voyage. Qu’elles soient guidées par des observations concrètes ou par la pure imagination, ces descriptions picturales et littéraires permettent de dégager les principaux stéréotypes élaborés sur les femmes grande-colombiennes et ce malgré leur riche multiplicité. / The aim of this thesis is to fill in certain gaps in the iconographic treatment of South American women. Due to the lack of art schools and printing workshops in Gran Colombia through the first half of the nineteenth century, images in general are rare. The existing works are portraits of such extraordinary women as saints or wives of important officials, thus representatives of a wealthy Creole minority. Local artists tended to choose as subjects prominent men, notably the heroes of the young Republics. By contrast, the daily lives of most women, whether Indian, Métis, Black or even Creole, were rarely featured. In addition, like New Granada, Gran Colombia suffered from a relative lack of attractiveness. In the imagination of European travelers this region never represented the legendary wealth of Viceroyalties like Peru or New Spain (Mexico). It was only at the dawn of the nineteenth century that this equatorial zone attracted significant interest due in large part to the great scientific exploration of Humboldt and Bonpland. Thanks to their many publications, a large number of French travelers decided to follow their footsteps. Among them, a small group wrote and published illustrated volumes. Their engravings and lithographs provide the material needed to restore at least partially the lack of female images. To this point such iconography has not generated in-depth historical study, since it has long been considered merely ornamental and secondary to the text. This thesis proposes to demonstrate the contrary by focusing upon the sizeable role of this iconography, its symbolic power and its contribution to the discourse then characteristic of travel literature. Based upon specific observations or drawn purely from imagination, these pictorial and literary descriptions enable the identification of the principal stereotypes developed to characterize Gran Colombian women, despite the fact of their rich cultural multiplicity. / La presente tesis busca llenar algunos vacíos existentes en los estudios sobre la representación iconográfica de las mujeres suramericanas. Debido a la ausencia de escuelas de Bellas Artes y talleres de impresión en la Gran Colombia hasta mediados del siglo XIX, la producción general de imágenes era escasa. Los artistas locales apostaban por retratar a hombres influyentes, particularmente los héroes de la naciente República, y las pocas obras sobre mujeres que se realizaban correspondían a santas o esposas de los altos funcionarios, representantes de la opulenta minoría criolla. Son entonces pocos los testimonios iconográficos que se conservan de la vida cotidiana de la mayoría de las mujeres de origen amerindio, mestizo, negro e incluso criollo. La Gran Colombia sufría además de la misma falta de atracción que aisló durante siglos a la Nueva Granada: en el imaginario de los viajeros europeos, la región no se comparaba con la legendaria riqueza de los virreinatos de Perú y Nueva España. Sólo hasta principios del siglo XIX, la América equinoccial se convirtió en un centro de interés tras las expediciones científicas de Humboldt y Bonpland. Gracias a sus múltiples publicaciones, varios viajeros franceses decidieron seguir sus pasos, publicando, además, sus relatos de viaje ilustrados con grabados y litografías. Unos trabajos que proveen el material necesario para suplir, al menos parcialmente, la ausencia de imágenes femeninas en la Gran Colombia. Hasta la fecha, esta iconografía no ha generado estudios históricos específicos pues ha sido considerada siempre ornamental y secundaria frente al texto de los relatos. El objetivo de este estudio es entonces demostrar lo contrario, revelando su papel protagónico, su poder simbólico y su influencia en el discurso literario característico de los relatos de viajeros. Por tanto, ya sean inspiradas por la imaginación o guiadas por la observación empírica, las descripciones pictóricas y literarias de estos relatos permiten la identificación de los principales estereotipos elaborados sobre las mujeres grancolombianas a pesar de su heterogeneidad cultural.

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