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L’année 1900. La peinture contemporaine au travers des expositions parisiennes / The year 1900. Assessing contemporary painting through Parisian exhibitionsMartin-Neute, Emilie 13 November 2009 (has links)
L’année 1900 marque la fin théorique du XIXe siècle, dont les dernières années se caractérisent encore trop souvent dans les esprits par l’opposition irréversible entre académisme et avant-garde. Si le premier est parfois synonyme de sclérose artistique et de peintres vieillissants, la seconde est toujours considérée de nos jours comme victime du système officiel des Beaux-Arts, ne trouvant de salut que dans les réseaux parallèles constitués par les galeries et marchands d’art. L’étude des expositions de peintures ayant eu lieu à Paris au cours de l’année 1900 tend à revenir sur ce présupposé. Les manifestations organisées relèvent de différentes structures, qu’il s’agisse de l’Exposition universelle, du Salon de la Société des Artistes français ou des marchands d’art indépendants néanmoins, toutefois l’analyse approfondie du mode de fonctionnement et du contenu des expositions permet de mettre en lumière les différentes passerelles qui existent à la fin du siècle entre la sphère officielle et la sphère mercantile. C’est donc en confrontant l’intégralité des expositions ayant eu lieu dans la capitale au cours de l’année 1900 que cette thèse propose de rendre compte de la complexité du monde artistique parisien à cette époque, des multiples facettes de l’école picturale française, et surtout de la perméabilité entre académisme, modernité et avant-garde. / The year 1900 marks the theoretical end of the 19th century, the last years of which still too often translate in people’s mind to irreversibly opposing Academism and Avant-garde. While the first one is sometimes synonymous of artistic sclerosis and ageing painters, the latter is still considered nowadays as a victim of the Fine Arts official system, finding its salvation only in parallel networks operated by galleries and art dealers. The study of painting exhibitions which took place in Paris during the year 1900 tends to go back on this presupposition. The shows are put together by different structures such as the Universal Exposition, the Salon of the Société des Artistes français or independent art dealers, yet a thorough analysis of their organization and content brings to light the various footbridges that exist between the official and the mercantile spheres at the turn of the century. It is thus by confronting the entirety of the Parisian painting exhibitions in the year 1900 that this thesis offers to render the complexity of the Parisian artistic world of the time, the multiple faces taken on by the pictorial French school, and above all the permeability between Academism, modernity and Avant-garde.
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Fin de rêve: Reactions in the British, French, and American Press to the 1900 Exposition UniverselleDoherty, Patrick Donovan 10 May 2011 (has links)
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Le traitement de l’exposition universelle de Paris 1900 dans La Presse et La PatrieDumesnil, Laurent 12 1900 (has links)
Ce mémoire propose l’étude de l’exposition universelle de Paris 1900 par l’analyse discursive des articles de journaux, de La Presse et de La Patrie qui se penchent sur l’évènement. En ce sens, notre étude se situe au croisement de différents champs historiographiques. Le milieu de la presse imprimée subit d’importants changements dans la seconde moitié du 19e siècle autant en ce qui concerne le contenu des journaux que les planches en elles-mêmes. Les expositions universelles, ces « lieux-moments », évoluent également et culminent en cette célébration du 19e siècle se déroulant à Paris en 1900. Plusieurs questions de recherche animent ce mémoire, notamment : quel traitement la presse réserve-t-elle au Québec et au Canada français à l’exposition? Quelle est la place de l’Autre dans les articles? Y a-t-il des différences dans le contenu des articles qui portent sur les nations européennes et ceux qui se penchent sur la présence, à l’exposition, des colonies et des pays de ce qu’on appelait l’Orient?
Dans un premier temps, le corpus de sources médiatiques est sujet à une rapide analyse quantitative qui nous permet de classer les articles dans différentes catégories soit, publicités, articles politiques, articles de divertissement et chroniques. Cette première étape de l’analyse nous permet de prendre le pouls du poids qu’occupe l’exposition universelle dans les quotidiens étudiés.
L’analyse discursive de ces articles de journaux nous permet, dans un second temps, de relever certains aspects de la présence canadienne à l’exposition. Ils nous éclairent sur le contenu de l’exposition ainsi que sur l’image que le Canada cherche à projeter de lui- même sur la scène internationale. Le discours de presse témoigne ainsi de la volonté du Canada de s’élever au niveau des autres nations euroaméricaines « civilisées », comme la France, l’Allemagne ou encore les États-Unis. D’un autre côté, il éclaire également sur la perception que le Canada se fait de l’Autre racialisé puisqu’il rend compte de l’exposition des populations colonisées, régulièrement tenu pendant les expositions universelles du tournant du 20e siècle. En ce sens, le discours de presse entretient des relations de pouvoir inégal fondées sur une justification de la domination coloniale ancrée dans un racialisme scientifique européen. / This M.A thesis studies the Paris 1900 World’s Fair through the analysis of newspaper articles in La Presse and La Patrie. In doing so, this research situates itself at the crossroads of numerous historiographical fields. In the second half of the 19th century, both the press and the World’s Fair undergo significant changes. These changes affects newspapers in the way they look and are printed, but also in their content. For the World’s Fair, they evolve and culminate in the celebration of the 19th century in Paris in 1900. The changes affecting the press and the World’s Fair beg questions such as : How is the press talking about the presence of Quebec and French Canada at the Fair? What place do the Others take in the press discourse regarding the Fair? Is there a difference between the discourse surrounding the European nations, and those that are viewed as « Oriental » nations at the Fair?
Firstly the newspaper articles that make up our body of sources are separated into four different categories: advertising, political articles, entertainment articles and chronicles. This analysis, though not exhaustive, will examine the significance that the Paris 1900 Wold’s Fair had in the La Presse and La Patrie newspapers.
Secondly, the discursive analysis of these articles helps us understand the way Canada presents itself at the Fair. The press reveals how the Canadian exhibits were displayed, and consequently how the country tried to present itself on the international stage. The newspaper’s discourse also illustrates Canada’s will to appear on the same level as other euroamerican « civilized » nations, such as France, Germany or even the United- States, both culturally and economically. Also, the newspaper exposes how Canada perceived the Occident and it’s racialized view of other races. The later are often exhibited during the Fair in « human spectacles » that occasionally take place throughout the end of the 19th century and the beginning of the 20th century. Canada’s presentation of itself at the World’s Fair and the broad strokes of Canada’s ideals at the time, as shown through the newspaper articles, demonstrates unequal racial power relationships stemming from the justification of Occident’s colonial domination grounded in a European scientific racialism.
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L’Exposition universelle de Shanghai (2010) : histoire, enjeux géopolitiques et impact urbain d’un événement emblématique de la stratégie de “softpower” de la Chine / Expo 2010 Shanghai : the history, geopolitics and the urban impact of a symbolic event of China’s "soft power" strategyShang, Hui 10 July 2018 (has links)
Cette monographie consacrée à l’Exposition universelle de Shanghai (2010) voudrait être une contribution à l’histoire générale des Expositions universelles. Elle propose une approche plurifocale qui se déploie sur une temporalité à la fois longue et contemporaine.Il s’agit, dans un premier temps, de tenter de retracer l’histoire de la présence de la Chine dans les Expositions universelles (de 1851 à 2018) tout en mettant en lumière la motivation historique de l’organisation de l’Expo 2010 Shanghai.Dans un deuxième temps, l’attention se polarise sur l’organisation, le déroulement et l’appropriation de l’Exposition universelle de 2010 (Shanghai), un méga-événement qui se situe dans un temps très court (184 jours). Le rôle de cet événement dans la construction de l’image d’une ville « mondiale » et « harmonieuse », vitrine de la modernité chinoise est mis en avant.Dans un troisième temps est abordée la question de l’évaluation (matérielle et immatérielle) de l’événement sous un double aspect : les représentations que l’Expo 2010 a suscitées (en Chine et hors de Chine) et les conséquences sur le développement urbain et culturel de Shanghai.Une note finale s’attachera à questionner les enjeux de la création du World Expo Museum et du rôle que la Chine entend jouer de manière durable dans la valorisation des Expositions internationales, métaphore permanente de sa stratégie de « soft power ». / This monograph dedicated to the Expo 2010 Shanghai and it contributes to the general history of World Expos. It discusses the history of China’s participations in the World Expos and the contemporary effects of Expo 2010 Shanghai from multiple aspects.Firstly, it aims to trace the history of China's presence in the World Expos (from 1851 to 2018) by attempting to reproduce the of the country image of China that wanted to be shown to the world, but also to measure the impact of Chinese domestic politics on this international presence. Relative Chinese documents, including unpublished ones have been mobilized for this purpose.Secondly, the focus is on the Expo 2010 Shanghai, which was held within a very short time (184 days) as a mega-event. By reconstructing the root cause of the decision that led to this event, it is a question of identifying the role of this event that played on three scales: local, national and international. Expo 2010 Shanghai is part of a policy of geopolitical affirmation of China (like the Olympic Games) which wanted to show its ability to organize an event as a developing country for the events that usually held by western countries. The preparation, organization, and the influence of this event are the subject of a special study to understand the role of this event in the construction of a "world city" and a "Harmonious City" for Shanghai, in the practice of "soft power" strategy for China.Thirdly, the question of the evaluation (material and nonmaterial) of the event are considered from two points of view: Expo 2010 representations raised domestic and overseas; the influence generated by the left elements (pavilion, site, and materials) of this event on China, Shanghai city, as well as on World Expos.The final note seeks the future influence of the construction of the World Expo Museum and the experience of holding international expositions, which could be a permanent engine of China’s “soft power” strategy.
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Directing the eye : stories of modernity and tradition at the 1878 Paris Universal ExhibitionEvrard, Guillaume Marc Francois January 2014 (has links)
On the basis of the art and architectural displays at the 1878 Exposition Universelle Internationale à Paris, this thesis investigates the conflicting claims of nationalism; the late nineteenth-century tensions between tradition and modernity; and the disparities between the intentions of the organizers and the perceptions of the visitors. Creating connections between methodological and theoretical issues of interest to art history and museum studies, the argument explores further and refines our understanding of what has been constitutive of Exhibitions. This thesis takes the 1878 Exposition Universelle Internationale à Paris as its focus, in order to further appreciate the extent to which Exhibitions were able to influence their visitors’ minds and bodies. It scrutinizes a wide range of material generated as part of the national participation of the United Kingdom to this event in specific case studies for both breadth and depth of understanding. The examination of material published in 1878 newspapers provides evidence of a critical gaze within the Exhibition boundaries. International and universal Exhibitions have been significant events in producing and conveying various messages about diverse topics to unprecedentedly large audiences. Their rich content entailed the production and consumption of diverse experiences and meanings beyond attempt of controlling bodies and behaviours. The study of the British participation in the 1878 International Street or Rue des nations uncovers the tensions between symbols, taste and technology in architecture. Original research in the archives of the Royal Academy of Arts, London, gives a particular insight in the role of a key institution in the preparation of a national visual arts exhibition in the 1878 Paris Exposition. The examination of the reception of a particular artwork provides a useful counterpoint to these first institutionally-oriented analyses. Focusing on W. P. Frith’s The Railway Station (1862) offers a different perspective to understand the way a vast array of contemporary meanings could impact the reception of a particular work. The investigation of the critical reception of British paintings in 1878 France emphasizes the strength of cultural narratives beyond the specific vision for the Exhibition.
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Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l'Art Nouveau en Belgique (1830-1893).Leblanc, Claire C 13 May 2005 (has links)
« Des arts décoratifs aux arts industriels. Contribution à la genèse de l’Art Nouveau en Belgique. (1830-1893) »
Thèse réalisée sous la direction de M. Michel Draguet et présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Histoire de l’Art.
Bruxelles, janvier 2005
RÉSUMÉ
Dès la fin du XVIIIe puis tout au long du XIXe siècle, le secteur décoratif connaît une mutation profonde sous l’impulsion de la Révolution industrielle. La production décorative, jusqu’alors issue d’un artisanat de longue tradition, se développe désormais également dans le registre industriel (production et diffusion à grande échelle). Cette nouvelle situation est la source d’un renouvellement important quant à la nature des disciplines décoratives, aux missions qui leur sont assignées ainsi qu’à l’organisation générale du secteur.
L’étude présentée sous le titre susmentionné vise à observer l’impact de ce bouleversement sur le secteur industriel belge durant le XIXe siècle, depuis la fondation du pays en 1830 jusqu’au moment d’éclosion de l’Art Nouveau en 1893, amorçant une nouvelle phase d’évolution du secteur.
Notre étude vise dès lors à établir une nouvelle lecture de l’évolution décorative belge de cette période. Au-delà des manifestations stylistiques, majoritairement passéistes tout au long du siècle, le secteur connaît une mutation profonde s’opérant autour de nombreuses interrogations quant à ses nouvelles orientations et ses nouveaux objectifs. La question de l’équilibre délicat entre la nouvelle nature industrielle et le caractère artistique de la production décorative en constitue le point central. Nous décelons deux phases clefs dans l’évolution de cette problématique. Dans un premier temps (durant la première moitié du XIXe siècle) deux catégories distinctes – l’une nouvelle, l’autre ancienne – cohabitent désormais au sein du seul secteur décoratif : d’une part un « art industriel » moderne aux missions sociales, d’autre part un « art décoratif » traditionnel et généralement luxueux. Si les objets produits dans les deux registres répondent communément à une destination utilitaire, leur rapport au « Beau » s’oppose. Dans un deuxième temps (durant la seconde moitié du XIXe siècle) – et suite à l’Exposition universelle de Londres de 1851 qui mettra à jour les limites de la situation développée durant la première moitié du siècle –, la majorité des acteurs du secteur ambitionneront la dissolution de cette dichotomie par la fusion de ces deux registres. L’alliance de l’art et de l’industrie constituera effectivement l’objectif principal d’une large partie du secteur décoratif belge de l’époque. Deux chantiers principaux viseront à l’accomplissement de cet objectif : d’une part, la réforme de l’enseignement décoratif et d’autre part, la création d’un musée d’arts décoratifs et industriels.
Ce cheminement révélera, simultanément, la nécessité d’une réforme stylistique. Celle-ci est alors conçue comme un aboutissement des deux principaux chantiers……..
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Sous l'oeil du capital : notes pour une histoire politique et affective des représentations du travail ouvrier / Under the eye of Capital : notes for a political and "affective" history of labor representationsLe demazel, Florent 20 December 2018 (has links)
En adaptant la philosophie de Spinoza aux analyses de Marx, Frédéric Lordon a montré comment le capitalisme s'est développé en modelant les désirs, les affects et les imaginaires des travailleurs, afin d'en capter efficacement la force de travail. Partant de ces postulats, on se propose d'analyser trois stratégies affectives, mobilisant des images et des mises en scène du travail, à trois phases historiques distinctes du capitalisme. La première partie sera consacrée à l'Encyclopédie des Lumières et à ses planches des "Arts mécaniques". Nous évoquerons les premiers pas d'un capitalisme utopique découvrant les bienfaits de la division du travail, dont les gravures donnent un aperçu idéalisé. Nous aborderons ensuite l'Exposition Universelle parisienne de 1867, qui présente l'intérêt de multiplier les mises en scène spectaculaires des marchandises, des machines et des "petits métiers", autant que les perspectives théoriques de domination, allant du fétichisme des biens matériels à l'apologie du paternalisme. Enfin, la collection La France travaille, enquête ethnographique agrémentée de photographiques de François Kollar, offre un panorama nationaliste et conservateur des classes laborieuses à l'orée des années 1930, s'efforçant de rassurer devant les incertitudes de la mécanisation et de la crise économique. Nous montrerons que chacun de ces objets, vision du travail sous l'oeil du capital, entend recouvrir de son voile la réalité de l'ouvrier. Nous réfléchirons aux formes politiques susceptibles de lever ce voile et de représenter le vécu du travail et à leur efficacité. / French economist and philosopher Frédéric Lordon renews our comprehension of marxist structures by his interpretation of Spinoza's philosophy. He showed that capitalism had to shape desires, affects and imaginary of working class to expand its own influence and catch the labour power. We will analyze three "affective strategies", using pictures and stagings of work, at three historical periods of capitalism development. The first chapter will be devoted to the Encyclopédie and its plates of "Mechanical Crafts". Based on this exemplary work of the Enlightenment, this chapter will evoke the beginnings of utopian capitalism and its faith in division of labour, illustrated by the plates which give some ideal vision. Then, we will address the Second Paris International Exposition of 1867 : it displays merchandises, industrial devicesand workshops. It rewards too different contemporary experience of paternalism. Finally, the collection La France travaille, ethnographical survey illustrated by François Kollar's photographs, shows a nationalist and conservative panoramic view of French working class in 1930's. These books try to reassure readers faced with the financial crisis and fear of mechanization. Each studied object shines a light on labor under the eye of capital and covers the experience of worker. We will remind the experience through accounts and writings of working people.
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Saint-Saëns et le Japon : considérations sur le japonisme dans l’oeuvre du compositeur / Saint-Saëns and Japan : consideration about the japonism in the composer’s workNakanishi, Mitsuya 09 February 2016 (has links)
Le sujet de la thèse s’intitule « Saint-Saëns et le Japon ». Ce compositeur français (1835-1921) a toute sa vie durant entretenu un intérêt soutenu pour le Japon. Il s’est rendu célèbre comme « orientaliste » avec des œuvres telles que Samson et Dalila, la Suite Algérienne et le cinquième Concerto pour piano, dit l’Egyptien. Toutefois, son engouement pour le Japon n’a pas encore fait l’objet d’une étude approfondie, car son corpus musical ne comporte qu’une œuvre y étant dédiée, un opéra-comique intitulé La Princesse Jaune (1872). En revanche, il a publié deux poèmes : « Le Japon » et « Le Fouji-Yama », tous deux datant de 1890, auxquels s’ajoute un conte inédit, « Le Miroir » (1912). Le mouvement artistique « japonisme » désigne l’influence des objets d’art japonais, comme l’ukiyo-e (forme d’estampe), sur des artistes occidentaux. Vincent Van Gogh et Edmond de Goncourt en sont les exemples les plus connus. Saint-Saëns possédait lui-même une collection significative d’objets d’art et de livres japonais. Cependant, son intérêt concernait surtout le domaine littéraire, puisque ses guides japonisants étaient ses amis écrivains : Louis Gallet, Judith Gautier et un Japonais qui s’appelait Motoyosi Saizau. Enfin, le compositeur était un fameux « voyageur ». Ses séjours à Londres lui donnèrent l’occasion de visiter des expositions consacrées au Japon. A la suite de sa visite en Indochine, il avait même prévu de s’y rendre. / The subject of the thesis is entitled "Saint-Saëns and Japan." This French composer (1835-1921) has throughout his life maintained a continued interest in Japan. He became famous as "orientalist" with works such as Samson and Delilah, the Algerian Suite and the fifth Piano Concerto, said the Egyptian. However, his infatuation with Japan has not been an object of profound study because his musical corpus has only one work dedicated to Japan, a comic opera entitled La Princesse Jaune (1872). However, he published two poems: "Japon" and "Fouji-Yama", both from 1890, plus an unpublished tale, "Le Miroir" (1912). The artistic movement "Japonism" means the influence of Japanese art objects, such as ukiyo-e (as print), on Western artists. Vincent Van Gogh and Edmond de Goncourt are the best known examples. Saint-Saëns himself possessed a significant collection of art objects and Japanese books. However, his interest mainly concerned the literary field, as its “japonisant” guides were his writer friends: Louis Gallet, Judith and a Japanese named Motoyosi Saizau. Finally, the composer was a famous "traveler". His stays in London gave him the opportunity to visit the exhibitions in Japan. Following his visit to Indochina, he had even planned to get there.
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Mythe et réalités olympiques : les Jeux de 1900 / Myth and olympic realities : the games of 1900Cartier, Alice 29 October 2010 (has links)
Coubertin avait souhaité organiser les premiers Jeux de l’ère moderne à Paris en 1900 dans le cadre de l’Exposition universelle ou en relation avec elle. Mais dès janvier 1894, le Commissaire général de cette Exposition universelle, Alfred Picard, a rejeté sa proposition, préférant organiser des concours d’exercices physiques et de sport sous le contrôle du comité d’organisation de l’Exposition, privant ainsi Coubertin des soutiens qui lui auraient permis d'organiser les Jeux olympiques. Il ne restait alors plus au président du CIO qu’à sauver les apparences, afin d’assurer la survie du mouvement olympique naissant. Il y a si bien réussi que le mythe des Jeux olympiques de 1900 perdure jusqu’à nos jours, entretenu, il est vrai, par le CIO lui-même. Cette thèse se propose de démêler le vrai du faux à propos des « Jeux olympiques » de 1900 qui, de fait, n’ont pas eu lieu. / Coubertin wished to organize the first games of the modern era in Paris in 1900, within the framework of, or in connection with, the World Fair. But from January 1894, Alfred Picard, the World Fair General Commissioner, rejected his proposal, rather choosing to organize physical exercises and sport competitions, thus depriving Coubertin of the supports who would have allowed him to organize Olympic Games. Therefore the only solution left for the IOC President was to keep up appearances, in order to ensure the survival of the rising Olympic movement. He made it so well that the myth of the 1900 Olympic Games still goes on, a myth preserved by the IOC itself. The purpose of this thesis is to separate fact from fiction about the so-called 1900 “Olympic Games” which n fact never occurred.
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Rekonstrukce modelů starých měst: forma prezentace historie jako zábavy na velkých výstavách v Evropě (1890 - 1900) / The circulation of a historical entertainment within the European Exhibitions: the reconstitution of "old cities" (1890-1900)Chazal, Elisa January 2020 (has links)
Keywords: Historical reconstitution ̶ Entertainment ̶ Attraction ̶ World Exhibitions ̶ Prague ̶ Budapest ̶ Paris Abstract: The circulation of a historical entertainment - the reconstructions of the 'Old cities' - during the world Exhibitions at the end of the 19th century constitutes the heart of this project. Combining imperial, national and local scales, these 'Old cities' exploit several dynamics. First, these historic entertainments resulted from the restructuring of the Western and Central European empires. Indeed, the permanent injunction of national questions - here Czech and Hungarian - into the Austro-Hungarian empire and the expansion with a universalist aim of the French empire interfered within the construction of the 'Old cities' and their educational vocations. However, these imperial and global dimensions came into reaction with national and local scales due to the promotion of local products - architectural, commercial - serving the cause of the host nation. Thus, the various adaptations of 'Old city' recorded the materialization of collective memories fabricated to correspond to the challenges of the re-composition of empires and national agendas. These time capsules, fixing the past of the host city for one or several centuries, were like commercial attractions with educational purposes....
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