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Refus du luxe et frugalité à Rome : histoire d'un combat politique : (fin du IIIe siècle av. J.-C. - fin du IIe siècle av. J.-C.) / Luxury’s refusal and frugality in Rome : history of a political battle : (late third century BC – late second century BC)

Passet, Laure 28 November 2011 (has links)
Cette étude analyse la place et le rôle du mode de vie dans les discours et les pratiques politiques à Rome à la fin du IIIe siècle av. J.-C. et au IIe siècle av. J.-C. qui formaient un moment charnière. Le luxe faisait partie des pratiques de distinction de l’aristocratie à la fin du IVe siècle av. J. C. et au IIIe siècle av. J. C. À partir de la deuxième guerre punique, l’élite commença à s’inquiéter du rôle politique du faste et des menaces qu’il faisait peser sur le système oligarchique ; elle fit ensuite voter des lois régulant les festins pour éviter que ceux-ci ne servissent à gagner du crédit politique, mais sans évoquer franchement cette raison, par déférence pour le pouvoir et par souci de préserver sa légitimité. Le combat contre le luxe investit les discours, influant sur l’image que l’élite donnait d’elle-même. Les adversaires du luxe, comme Caton l’Ancien, mirent en avant une nouvelle qualité, la frugalité, correspondant à l’adoption d’un train de vie inférieur à ce que son rang permettait. Une représentation négative se structura autour du luxe, explicitement et définitivement associé aux vices, aux étrangers, en particulier aux Grecs, et implicitement considéré comme caractéristique des hommes inaptes à servir leur patrie ou aspirant à un pouvoir excessif. Une représentation antithétique se développa autour de la frugalité, qualité des vrais Romains fidèles aux mœurs de la campagne et soucieux des intérêts de la République, une image qui fut particulièrement appréciée par le peuple. Ces arguments connurent un immense succès dans les luttes politiques du dernier tiers du IIe siècle av. J. C. La frugalité était cependant difficilement applicable en toutes circonstances car elle heurtait les normes de l’élite : il importait de signifier à travers elle une position politique, mais il fallait aussi savoir recevoir convenablement ses amis. Le stoïcisme, qui se développait alors à Rome et qui prescrivait une vie tempérante, dut s’adapter à cette exigence. / This study analyses the place and role of the way of life in political speeches and practices in Rome in the late third century BC and in the second century BC, which formed a turning point. Luxury was a means of social distinction for the aristocracy in the late fourth century BC and third century BC. From the Second Punic War onwards, the elite began to worry about the political impact of this sumptuousness and the threats it posed for the oligarchic system. Consequently, the elite introduced laws regulating banquets in order to prevent hosts from gaining political prestige, without clearly citing this reason, out of deference for the government and in order to protect its own legitimacy. This fight against luxury spread in speeches and influenced the image of itself which the elite wanted to promote. The detractors of luxury, like Cato the Elder, proposed a new ideal – frugality, which implied adopting a lifestyle more humble than that which was allowed by one’s actual rank. A negative definition of luxury was proposed – it was explicitly and definitively associated with vice, foreigners (Greeks especially), and implicitly considered to be typical of men who were unable to serve their homeland or who aspired to excessive power. An antithetic representation of frugality was developed and was thought to be the quality of real Romans who were true to the values of the countryside and anxious to preserve the interests of the Republic. This image was highly valued by the people. These ideas played a significant role in the power struggles in the last third of the second century BC. Frugality remained nonetheless a difficult quality to adopt in all circumstances because it went against the standards of the elite – while it mattered for the elite to make their political position clear through frugality, it was also important to cater to one’s guests as befitted one’s rank. Stoicism, which was then developing in Rome and advocated a restrained way of life, had to adapt to this demand.
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Les procès des Acta Alexandrinorum : une vision des vaincus sur les relations entre Alexandrie et Rome aux deux premiers siècles de notre ère / The Trials in the so-called Acta Alexandrinorum

Rodriguez, Chris 01 December 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier dans le cadre d’une mise en série les différents procès incorporés à la collection de papyrus communément appelée Acta Alexandrinorum, sorte de corpus inclassable regroupant plusieurs documents de nature administrative, judiciaire ou diplomatique ayant trait aux relations entretenues entre l’Empire Romain et la cité d’Alexandrie aux deux premiers siècles de notre ère. Au nombre de cinq, ces procès, retrouvés uniquement à l’état fragmentaire et rédigés en grec, souvent après un travail de réécriture trahissant le parti pris des auteurs alexandrins, apportent un éclairage inédit sur les tensions entre les deux entités politiques et posent quantité de problèmes juridiques, tant sur le plan du droit privé que du droit public. L’arrière-plan égyptien place en outre ces procès à la croisée de trois traditions juridiques pouvant s’influencer et s’imbriquer mutuellement. Ces documents illustrent par ailleurs les débats qui marquaient alors la pensée politique et philosophique véhiculée par la Seconde Sophistique puisqu’ils proposaient le plus souvent un affrontement direct, dans le cadre du procès, entre les intellectuels grecs attachés aux valeurs traditionnelles de l’hellénisme et le pouvoir romain incarné par l’empereur lui-même. Il paraît donc particulièrement intéressant d’analyser au prisme du droit et des sources juridiques ces procès, très politiques, qui n’ont jusqu’alors bénéficié d’aucune étude d’ensemble dans l’historiographie française, ni même par ailleurs d’une traduction complète, et qui ne connurent à l’étranger qu’une approche essentiellement philologique. / This thesis aims at studying the various trials incorporated in the papyrus collection commonly known as Acta Alexandrinorum, an unclassifiable corpus regrouping several administrative, judicial or diplomatic documents concerning the relationships between the Roman Empire and the city of Alexandria during the first two centuries AD. These trials, recorded in Greek, were found unfortunately in a very poor state of conservation, and are characterized by a process of rewriting which reveals the partiality of the Alexandrian authors. They bring a new insight to the tensions between the two political entities and cause legal problems both in terms of private and public law. Moreover, the Egyptian context places these trials at the center of three legal traditions which could influence and interact together. These documents enlighten also the debates around the political and philosophical thought conveyed by the Second Sophistic through a direct confrontation between the Greek intellectuals attached to the traditional values of Hellenism and the Roman power incarnated by the emperor himself. Therefore it seems particularly interesting to analyze these very political trials under the perspective of law, since these sources, which were mainly studied only by philologists abroad, have never been the subject of a complete study in France until now and even never completely translated.
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Ο μύθος της επιστροφής στη νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα : le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle

Georgiou, Helen 08 1900 (has links)
Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour. La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion. / The Μyth of the Return in 20th Century Neo-Hellenic Poetry The Neo-Hellenic poetry of the 20th century is permeated by a recycling of the forms and figures of speech found in classical Greek mythology. This recycling, as practiced by poets such as Cavafy, Seferis and Elytis, is expressed and articulated in the phenomenon of the myth of the return, which evolves on four distinct planes: the myth (story) of the return, the return to the myth, the return of the myth and the myth (illusion) of the return. The first manifestation of this myth of the return is the Homeric story of the Odyssean archetype. Secondly is expressed the return to the myth into a recycled ideological and poetic form. Thereafter is shaped the return of the myth, through which the initial mythology of the return occurs as a concept that enables a primary form of expression. Finally is transcended the myth of the return, which is no longer only story, but illusion.
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Les provinces orientales de l’empire parthe / The eastern provinces of the Parthian empire

Baratin, Charlotte 28 November 2009 (has links)
Le croisement des sources écrites permet de restituer des confins parthes comprenant la Margiane, l’Arie, la Drangiane, l’Arachosie, une partie de la Bactriane et la vallée de l’Indus. La rareté et l’ambiguïté des sources avaient fait négliger les indications sur la Bactriane et envisager l’indépendance des autres régions à partir du Ier siècle de notre ère. Les récents renouvellements de la documentation, en particulier numismatique et archéologique, concernant l’Asie centrale et le nord-ouest de l’Inde, et les progrès accomplis par la critique des sources permettent aujourd’hui de reconsidérer la question. L’objectif de notre enquête consiste à explorer l’hypothèse d’une intégration politique de cet espace à l’empire parthe, occupé en partie par des populations réputées scythes et dont les pratiques monétaires sont habituellement interprétées comme le témoignage d’une indépendance politique. La reconstitution d’un corpus adéquat, la relecture critique des sources écrites et la reconsidération du matériel disponible montrent que la réinterprétation des données permet d’intégrer celles-ci de façon plus cohérente dans une synthèse d’ensemble enrichie. Cette étude, en faisant intervenir des « Sakas-Parthes » de Bactriane, des Parthes « scythisés » de Margiane et des « Indo-Sako-Parthes » dans les régions sud-orientales, veut montrer que la question de l’origine ethnique est de peu d’intérêt pour rendre compte de la culture et des pratiques politiques de groupes que leur position géographique frontalière vouait à avoir un peuplement ethniquement mêlé et à subir de puissants effets d’acculturation communs aux pays voisins et constamment renouvelés. / Intersecting written sources allows a restitution of Parthian eastern borders comprising Margiana, Aria, Drangiana, Arachosia, one part of Bactria, and the Indus Valley. The rarity and the ambiguity of sources had caused us to neglect the indications pertaining to Bactria and to envision the independence of the other regions from the 1st century of our era. The recent revival of sources -- in particular numismatic and archeological ones -- concerning central Asia and north-west India, as well as the progress accomplished by the criticism of sources allow us today to reconsider this statement. Our investigation aims at exploring the hypothesis of a political integration of these regions to the Parthian Empire, partly occupied by populations known as Scythian, whose monetary practices are usually interpreted as a mark of political independence. The reconstitution of an adequate corpus, the critical re-evaluation of the written sources, as well as the reconsideration of the available material allow us to reinterpret the data and to integrate them in a more consistent way within an overall improved synthesis. This study involves so called Bactrian 'Saka-Parthians', Margian 'scythianized Parthians' and south-oriental 'Indo-sako-Parthians'; it seeks to demonstrate that the issue of ethnical origin is of little interest to understand the cultural and political practices of these groups, which, due to their geographical position on the frontier, were doomed to have an ethnically mixed population and to undergo powerful acculturation effects which were common to neighbouring countries and which where constantly renewed.
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La cité de Séleucie-sur-le-Tigre aux époques séleucide et arsacide

Weyland, Raphaël 11 1900 (has links)
La cité de Séleucie-sur-le-Tigre fut fondée au 4e siècle avant J.-C. par Séleucos Ier, prétendant à la succession de l’empire d’Alexandre le Grand. La taille des ilôts créés lors de cette fondation est inégalée dans le monde hellénistique et témoigne de l’ambition manifestée par le nouveau dynaste. La cité prospéra pendant plusieurs siècles et acquit le statut de résidence royale et de centre administratif. Elle fut cependant conquise par les Arsacides, dynastie rivale, en 129 avant J.-C. Bien que le développement de Séleucie n’en ait pas été immédiatement affecté, la ville se mit à décliner à partir du 2e siècle et disparut vers 200. Pour expliquer ce retournement de situation, la critique moderne a insisté sur la culture des souverains la dominant. Dirigée par les Séleucides, ses fondateurs macédoniens, Séleucie aurait prospéré. Conquise par les Arsacides iraniens, elle aurait été traitée avec défiance et persécutée par ces derniers jusqu’à son effondrement. Cette idée repose notamment sur la mention du caractère grec de la cité par certains auteurs antiques et sur l’influence de ceux-ci sur les analyses des premiers archéologues à avoir fouillé le site. Cette thèse se propose d’étudier les rapports entre la cité et ses souverains tout au long de son histoire afin d’évaluer la part que cette rivalité culturelle supposée y joua. Elle repose sur la comparaison entre la tradition littéraire, essentielle pour établir un canevas chronologique mais orientée par des intérêts politiques, et les découvertes archéologiques des expéditions menées entre 1927 et 1989 à Séleucie. Celles-ci ont mis au jour de nombreux monuments et objets (monnaies, statuettes, sceaux) permettant de nuancer l’idée que la population de la cité ait été au départ ou ait conservé à travers les siècles un caractère grec qui lui aurait valu l’inimitié des Arsacides. D’autres facteurs expliquant le déclin et l’abandon de la ville, comme le déplacement du fleuve ou l’évolution du contexte géopolitique, sont donc proposés. / The city of Seleucia on the Tigris was founded in the 4th century BCE by Seleucos I, one of Alexander’s empire’s Successors. According to the size of it’s original dwelling-blocks, it was designed from the start to be a large and important city. It flourished for some time and became an administrative center and royal residence. In 129 BCE, it was conquered by the Arsacids, a rival dynasty. Seleucia’s development continued unbroken, but the city eventually declined and disappeared around 200 CE. To explain this change, historians underlined the importance of the perceived culture of its old and new sovereigns. Ruled by the Macedonian Seleucids, the city prospered. Under the Iranian Arsacids’ hostile administration, it was ill-treated until it got abandoned. Such analyses have been based on some passages of ancient texts insisting on the Greek character of Seleucia and its inhabitants. Those also influenced the interpretation of the results of the first archaeological digs conducted on the site. This thesis comes back on the relations between the city and both its Seleucid and Arsacid kings in order to evaluate the importance of this supposed cultural rivalry in the development of Seleucia. It compares the written tradition, essential but biased by political imperatives, and the buildings, coins, seals and figurines discovered by American, German and Italian archaeologists between 1927 and 1989. Our results suggest that the city and its population were of a mixed cultural backround and that its supposed Greek character did not play much of a role in its decline. We therefore suggest that other factors explain the disappearance of Seleucia, such as the Tigris changing bed and an evolution in the geopolitical situation of the Near East around 200.
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Ο μύθος της επιστροφής στη νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα : le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle

Georgiou, Helen 08 1900 (has links)
Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour. La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion. / The Μyth of the Return in 20th Century Neo-Hellenic Poetry The Neo-Hellenic poetry of the 20th century is permeated by a recycling of the forms and figures of speech found in classical Greek mythology. This recycling, as practiced by poets such as Cavafy, Seferis and Elytis, is expressed and articulated in the phenomenon of the myth of the return, which evolves on four distinct planes: the myth (story) of the return, the return to the myth, the return of the myth and the myth (illusion) of the return. The first manifestation of this myth of the return is the Homeric story of the Odyssean archetype. Secondly is expressed the return to the myth into a recycled ideological and poetic form. Thereafter is shaped the return of the myth, through which the initial mythology of the return occurs as a concept that enables a primary form of expression. Finally is transcended the myth of the return, which is no longer only story, but illusion. / Η νεοελληνική ποίηση του 20ου αιώνα διαποτίζεται από την ανακύκλωση των μυθολογικών μορφών της κλασικής ελληνικής μυθολογίας. Αυτή η ανακύκλωση, επεξεργασμένη από νεοέλληνες ποιητές σαν τον Καβάφη, τον Σεφέρη και τον Ελύτη, εκδηλώνεται ως το φαινόμενο του μύθου της επιστροφής, το οποίο διακρίνεται και εξελίσσεται μέσα από τέσσερις διαφορετικές όψεις : ο μύθος (η ιστορία) της επιστροφής, η επιστροφή στον μύθο, η επιστροφή του μύθου και ο μύθος (η ψευδαίσθηση) της επιστροφής. H πρώτη όψη, ο μύθος της επιστροφής, εμφανίζεται ως η πρωτοπόρα ομηρική επική αναφορά της επιστροφής του Οδυσσέα. Η δεύτερη όψη, η επιστροφή στον μύθο, διακρίνεται ως η επαναχρησιμοποίηση του μύθου ως ιδεολογικού πλαισίου. Στην συνέχεια, ο μύθος της επιστροφής επανέρχεται σαν ιδέα που γεννά μια επιθυμία επιστροφής σε κάποια αρχική ή ουσιαστική μορφή ή κατάσταση. Στην τέταρτη όψη, η επιστροφή είναι αυταπάτη, είναι μύθος. Έτσι λοιπόν συνδυάζεται η τελευταία όψη αυτής της μυθικής ποίησης του μύθου της επιστροφής, όπου ξεφεύγοντας από το ομηρικό αρχέτυπο, παραμένουμε με κάτι το πρωτότυπο.
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Les associations de technites dionysiaques et l'organisation des concours à l'époque hellénistique

Bussières, Dave 17 April 2018 (has links)
Dès le début du IIIe siècle a.C, se formèrent dans le monde grec des associations professionnelles qui rassemblaient en leur sein, sous l'égide de Dionysos, des artistes de scène dotés d'un savoir-faire (techne). Placés sous la protection du dieu du théâtre, les membres de ses confréries se désignèrent "oi peri ton dionyson technite", c'est-à-dire "les artistes - les détenteurs de la "techne" - regroupés autour de Dionysos". Quatre grandes associations, dont les espaces d'activités correspondent aux quatre principales zones de diffusion de l'hellénisme, sont attestées dans les sources entre les IIIe et Ier siècles a.C. : celle d'Athènes, celle de l'Isthme et de Némée, celle d'Ionie et de l'Hellespont, et finalement, celle d'Egypte et de Chypre. L'essor de ces confréries est intimement lié à l'extraordinaire vitalité de l'activité dramatique entre les IIIe et Ier siècles a.C. Loin d'être un art décadent, comme l'ont prétendu divers spécialistes par le passé, le théâtre, en effet, connut une popularité sans précédent après la mort d'Alexandre le Grand. Ce phénomène s'explique en grande partie par le foisonnement des concours, qui fournissaient autant d'occasions aux artistes de se produire sur scène. Les inscriptions montrent que les associations de technites dionysiaques prenaient part à plusieurs concours, et ce, souvent à la demande des cités qui souhaitaient que les fêtes organisées en l'honneur des dieux soient des plus réussies. Si la raison d'être essentielle des confréries était de fournir aux cités des artistes professionnels permettant d'assurer la tenue des festivités et la qualité des prestations, certains documents montrent que les associations agissaient parfois à titre d'organisatrices de concours, et ce, en collaboration avec les cités ou de manière complètement indépendante. Afin de mettre en lumière le rôle joué par les associations dans la vie agonistique des cités grecques à l'époque hellénistique, le présent mémoire propose une analyse des sources épigraphiques relatives aux différents concours auxquels elles prenaient part.

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