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(Re)construction identitaire lors des études universitaires : le cas de jeunes originaires de régions majoritairement francophones du Nouveau-Brunswick lors d'une expérience de mobilité / Reconstruction identitaire lors des études universitaires / Construction identitaire lors des études universitaires

Savoie, Caroline 18 April 2018 (has links)
S’inscrivant dans le domaine des sciences de l’orientation, ce mémoire contribue de façon originale au développement des connaissances sur la construction identitaire. Il s’intéresse au problème de développement et de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire au Canada, et ses répercussions sur la construction identitaire des jeunes. Une recherche qualitative sous forme d’enquête par récits biographiques a permis d’analyser plus spécifiquement les parcours individuels et le rapport à l’identité acadienne de vingt-deux jeunes francophones originaires du nord du Nouveau-Brunswick lors d’une expérience de mobilité géographique dans la poursuite d’études universitaires. Les résultats démontrent que les tensions existentielles sont toujours présentes, qu’elles varient d’une personne à l’autre et qu’elles sont plus marquantes lors des périodes critiques de la vie. La synergie des tensions crée une (re)construction identitaire perpétuelle qui diffère pour chaque individu selon sa représentation du milieu, son sentiment d’appartenance et son besoin d’autonomie. / Stemming from the field of Guidance and Counselling, this research brings a new understanding and furthers our knowledge on the topic of identity construction. It studies the problem of development and vitality encountered by the francophone communities living in a minority situation in Canada, and how it affects the identity construction of youths. A qualitative research performed through studies of life stories gave access to a more specific analysis of individual journeys and their relationship to acadian identity for twenty-two young francophones of northern New Brunswick during their geographical mobility for the pursuit of university studies. Results show that existential tensions are still present, that they vary between individuals and that they are more significant during the various critical life stages. This synergy of tensions creates a perpetual identity (re)construction that differs between individuals according to their own understanding of their milieu, their sense of belonging and their need for autonomy.
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Between human rights discourses and maya identity : an anthropological outlook at the political subjectivities of guatemalan maya women in a context of organizational formation

Dubé, Savannah 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 10 octobre 2023) / Ce mémoire s'articule autour d'une exploration ethnographique d'un groupe de femmes Maya Kaqchikel guatémaltèques dans leurs démarches de création d'une organisation locale de défense des droits humains ayant pour but de favoriser un meilleur accès à la justice et contribuer à la pleine réalisation des droits humains des femmes au sein de la communauté locale. En s'appuyant sur le concept des subjectivités politiques, cette recherche vise à explorer les stratégies de représentation employées par ce groupe de femmes en vue de trouver un écho - de résonner - tant auprès de la communauté locale que des bailleurs de fonds occidentaux. Les données ont été recueillies au moyen des méthodes de l'observation participante, d'entretiens semi-dirigés et de récits de vie. L'analyse des données a été réalisée simultanément et de concert avec certain-e-s participant-e-s. Les réflexions avancées dans ce mémoire invitent à plonger dans les dimensions multiples et complexes des subjectivités politiques et à approfondir les connaissances sur l'expression des droits humains dans un contexte d'activisme local et situé. / This thesis is based on an ethnographic exploration of a group of Guatemalan Maya Kaqchikel women in their pursuit of creating a human rights organization aimed at improving local women's access to justice and the full realization of their human rights. It engages with the concept of political subjectivities to explore how these women are presenting themselves and their organizational missions to conform at once to the expectations of potential Western funders and those of the local Indigenous community. Participant observation, semi-structured interviewing and life history interviewing were used to gather data and analysis was conducted simultaneously while implicating participants. Ultimately, this thesis contributes to shedding light on grassroots human rights activism and the complex and multifaceted dynamics of political subjectivities. / Esta tesis se basa en una exploración etnográfica de un grupo de mujeres maya kaqchikeles guatemaltecas en su intento de crear una organización de derechos humanos destinada a mejorar el acceso de las mujeres de la comunidad a la justicia y la plena realización de sus derechos humanos. A partir del concepto de subjetividades políticas, esta investigación pretende explorar las estrategias de representación que este grupo de mujeres utiliza para cumplir a la vez con las expectativas de potenciales financiadores occidentales y con las expectativas de la comunidad indígena local. La recolección de datos se llevó a cabo por medio de observaciones participantes, entrevistas semiestructuradas e entrevistas de historias de vida y los datos se analizaron simultáneamente y en colaboración con algunxs de lxs participantes. La investigación nos invita a ahondar en las múltiples y complejas dimensiones de las subjetividades políticas y a profundizar en el conocimiento de la expresión de los derechos humanos en un contexto de activismo local y situado.
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La judiciarisation de l'identité métisse ou l'éveil des Métis au Québec : le cas de la Communauté Métisse du Domaine du Roi et de la Seigneurie de Mingan

Pelta, Corinne 24 April 2018 (has links)
Cette thèse explore le mouvement de revendications identitaires dans lequel sont engagés les membres de la Communauté Métisse du Domaine du Roi et de la Seigneurie de Mingan (C.M.D.R.S.M.) au Québec. L’association politique que constitue la C.M.D.R.S.M. compte actuellement plus de cinq mille membres disséminés sur un vaste territoire partant de Chicoutimi et remontant vers l’ouest, le long des rives du Saint-Laurent, jusqu’à la Basse Côte-Nord et Blanc-Sablons et vers l’est pour former un triangle jusqu’à Chibougamau. Ses membres réclament une reconnaissance officielle de leur identité et participent à une lutte juridique pour leur inclusion dans une catégorie légale particulière, celle de « Métis », offrant à ses membres des droits autochtones de subsistance sur un territoire donné. L’émergence de la C.M.D.R.S.M. date de 2005 mais elle est intrinsèquement liée et répond à plusieurs contextes, plus ou moins récents, d’ordre politico-juridique. Cette émergence a créé un effet de surprise puisque, d’une part, la recherche académique sur les Métis était encore largement tournée vers les Prairies canadiennes, et que, d’autre part, la C.M.D.R.S.M. constituait la première association au Québec à représenter des individus cherchant à obtenir le statut légal de Métis. Cette recherche tire ainsi son originalité du peu de sources permettant de mettre en contexte ces dynamiques, et, d’autre part de la relative nouveauté et rapidité avec lesquelles ce mouvement de revendications grandit au Québec mais aussi ailleurs au Canada et particulièrement dans les provinces Atlantiques de l’est du pays. Notre objectif a été de mettre en valeur la complexité des demandes de reconnaissance formulées par les membres de la C.M.D.R.S.M. dans l’espace publique, à la croisée entre dynamiques politiques, philosophiques, juridiques, historiques et ethno historiques. Il nous a semblé important de comprendre les origines de l’identification des membres et d’en décrypter ainsi l’apparente « nouveauté ». Si ces revendications ne sont exprimées que depuis récemment et ont été longtemps méconnues, l’argument qui voudrait qu’elles soient « sorties de nulle part » n’est simplement pas viable. Au contraire, elles se trouvent bien plutôt affixées, superposées, articulées aux narrations individuelles et collectives des membres. Nous avons cherché à comprendre ce qui a poussé et permis l’expression de cette identification dans l’espace public ainsi que le rôle fédérateur que la C.M.D.R.S.M. joue à cet égard. D’autre part, nous avons voulu comprendre ce que recouvre ce terme « métis » pour les individus qui s’y identifient : se voient-ils comme des individus à part, mettent-ils en valeur un mode de vie particulier ? Cette recherche éclaire ainsi des dynamiques grandissantes contribuant à l’enrichissement des connaissances dans le domaine de l’anthropologie et de l’ethnologie politique et des études métisses. / This dissertation explores the identity claims in which are engaged the members of the Communauté métisse du Domaine du Roi et de la Seigneurie de Mingan (C.M.D.R.S.M.), located in Quebec. The C.M.D.R.S.M. is a political association consisting of more than five thousand members spread out on a vast territory starting from Chicoutimi and westward along the coast of the St. Lawrence, including the North Shore and Lower North shore of Québec (Blancs-Sablons), and eastward, extending from Chicoutimi to form a triangle with Chibougamau. Its members are currently fighting for the official recognition of their identity and are taking part in a legal battle so as to be included in a specific legal category, that of “Métis”. Those who are recognized as such detain aboriginal rights to hunt, fish and gather for subsistence on a given territory. The emergence of the C.M.D.R.S.M. dates back from 2005 and is intrinsically linked to numerous contextual circumstances, mainly political and legal in nature. Nonetheless, it came as somewhat of a surprise since, on the one hand, academic research on métis studies was still at that time largely preoccupied with the Canadian Prairies, and, on the other hand, the C.M.D.R.S.M. was the first Association in Québec to represent individuals who were claiming a specific legal status as Métis. The originality of this research thus stems first, from the scarcity of sources allowing to put these dynamics in context and, on the other hand, from both the relative novelty and the rapidity with which this identity claim movement is growing in Québec as well as in the rest of Canada. The Maritime Provinces are a case in point of this phenomenon. Our main objective was to cast light on the complexity of the claims formulated by the members of C.M.D.R.S.M. in the public space, at the crossroad between political, philosophical, legal and ethno historical dynamics. It seemed particularly pertinent to understand the origins of the members’ self-identification as Métis and to qualify the supposed “novelty” of the movement that emerged in the public space. If their claims are only expressed since recently having remained, for a very long time, invisible, the argument that they “come out of nowhere” is just not tenable. To the contrary, they are affixed, superposed, articulated to individual and collective narrations of the members. We focused on the various factors that triggered and allowed the expression of that self-identification in the public space as well as on the unifying role that the C.M.D.R.S.M. played in this regard. Furthermore, our goal was to decipher what the term “metis” referred to for those who identify as such: do they perceive themselves as a separate group characterized by a distinct life style? This research casts light on growing dynamics contributing therefore to broaden the state of knowledge in the fields of political anthropology and ethnology, as well as métis studies.
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Habiter l'Arménie au Québec : ethnographie d'un patrimoine domestique en diaspora

Fourcade, Marie-Blanche 12 April 2018 (has links)
Notre thèse a pour objectif d'identifier le patrimoine domestique de membres de la communauté arménienne au Québec et d'analyser le rôle qu'il peut tenir dans la construction de l'identité diasporique à l'échelle individuelle et familiale. De prime abord, nous nous sommes intéressées à ce qui pouvait en définir les principaux jalons, c'est-à-dire les éléments de culture matérielle porteurs de signes explicites de l'appartenance arménienne. Le corpus de cinq cents objets, composé de biens de famille, de souvenirs touristiques et de produits culturels, révèle ainsi un alliage particulier qui exprime par ses formes et son iconographie, non pas une, mais des « arménités ». Qu'ils soient intégrés à la décoration de la maison ou qu'ils servent aux activités domestiques, lesdits objets contribuent à la réinscription spatio-temporelle des migrants dans leur pays d'adoption, comme à la reconstruction d'un territoire culturel à part entière. Ils participent de la sorte à renonciation d'une identité remodelée à l'image de l'expérience diasporique, accompagnant les informateurs dans leur entreprise, consciente ou inconsciente, de réenracinement. En définitive, dans les relations entretenues avec les objets, les individus contribuent à se forger un patrimoine qui est spécifique à la diaspora arménienne du Québec. Cette étude veut proposer une nouvelle approche de l'objet patrimonial, en soutenant qu'il relève davantage de l'être que de l'avoir, d'un processus que d'un résultat, d'une ethnoscopie que d'une relation statique au territoire et aux critères traditionnels de la consécration patrimoniale.
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Être Polynésien et Polynésienne au Canada et s'exprimer à travers la danse dans la région de Montréal

Lemay, Isabelle 18 October 2024 (has links)
Un mouvement d'affirmation et de renouveau identitaire mā'ohi ou autochtone s'est produit en Polynésie française à partir des années 1980 à travers une réappropriation de différentes pratiques culturelles comme la danse tahitienne, le tatouage ou la navigation traditionnelle. Ce mouvement de renouveau a aussi pris une dimension extraterritoriale puisqu'y participent aussi les Polynésiens vivant en dehors de la Polynésie française, soit en France hexagonale ou ailleurs dans le monde. La promotion de la culture polynésienne sur la scène internationale se fait notamment par la mise en valeur du *‘ori Tahiti* ou danse tahitienne à travers des spectacles, des compétitions de danse et une offre de cours de danse. C'est le cas dans la ville de Montréal où une école de danse et une troupe offrent des cours de danse tahitienne, en plus d'avoir organisé en 2017 et 2018 une compétition de danse, le *Heiva i Montréal*. Ces organisations ont également offert des prestations, en collaboration avec Tahiti Tourisme, lors du Salon du tourisme de Montréal. Ce mémoire s'intéresse aux Polynésiens habitant à Montréal, de façon temporaire ou permanente. Il en brosse un portrait d'ensemble, en s'intéressant aux raisons de leur venue à Montréal et à leur expérience de la ville. Il explore notamment le rôle que joue l'association des étudiants et des étudiantes de Polynésie française (AEPF) dans la communauté que forment les Polynésiens à Montréal. Il se penche ensuite sur les rapports que ces derniers maintiennent avec leur culture et la Polynésie française plus généralement ainsi que sur la réception réservée à la culture polynésienne dans leur terre d'accueil. Y sont alors discutées les notions d'« appropriation culturelle » et d'« appréciation culturelle » mises en avant par les Polynésiens et les Polynésiennes. Enfin, il explore différents aspects de la pratique du *‘ori Tahiti* par les Polynésiens à Montréal, laquelle permet l'affirmation de leur identité polynésienne. / From the 1980s onwards, French Polynesia witnessed a movement of affirmation and renewal of the Mā'ohi or indigenous identity, through the reappropriation of various cultural practices such as Tahitian dance, tattooing and traditional sailing. This revival movement has also taken on an extra-territorial dimension, involving Polynesians living outside French Polynesia, either in mainland France or elsewhere in the world. The promotion of Polynesian culture on the international scene is achieved in particular by promoting *'ori Tahiti* or Tahitian dance through performances, dance competitions and dance classes. This is the case in the city of Montreal, where a dance school and a troupe offer Tahitian dance classes, in addition to having organized in 2017 and 2018 a dance competition, the *Heiva i Montreal*. These organizations also offered performances, in collaboration with Tahiti Tourisme, at the Montréal tourism show. This master's thesis focuses on Polynesians living in Montreal, either temporarily or permanently. It paints an overall portrait of these migrants, focusing on their reasons for coming to Montreal and their experience of the city. It explores the role played by the French Polynesian Student Association (FPSA) in the community formed by Polynesians in Montreal. It then looks at the relationships that they maintain with their culture and French Polynesia more generally as well as the reception reserved for Polynesian culture in their host land. The notions of "cultural appropriation" and "cultural appreciation" put forward by Polynesians are then discussed. Finally, it explores various aspects of the practice of *'ori Tahiti* by Polynesians in Montreal, which enables them to assert their Polynesian identity.
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Les Hmong et le tourisme ethnique à Sa Pa : entre modernité et micro-résistances

Garnier, Antoine 13 December 2024 (has links)
Depuis 1986, le Vietnam a connu un Renouveau économique (Đổi mới en Vietnamien), dont les conséquences politiques sont nombreuses. Cette ouverture au marché néo-libéral, inspirée par les mesures prises en Chine quelques années plus tôt, n’empêche toutefois pas le Parti Communiste Vietnamien, véritable tête du pays, de continuer à exercer sa gouvernementalité de manière autoritaire et socialiste. La République Socialiste du Vietnam est donc un État hybride, que les allégeances néolibérales poussent vers une modernisation aux accents occidentaux. Dans cette course au développement, le Vietnam fait face à un défi singulier : il doit composer avec un total de cinquante-quatre ethnies reconnues officiellement sur le territoire. Or, le pouvoir vietnamien sous tous ses aspects porte les couleurs de la majorité, les Kinh ou Viet. Afin d’apporter la modernité aux « petits frères » que sont les nationalités minoritaires, l’État Kinh organise l’ethnicité selon un principe général de préservation culturelle sélective. Les nationalités minoritaires peuvent alors arborer leurs identités singulières, tant qu’elles se présentent sous des aspects bénins et essentiellement esthétiques, dépourvues de tout danger pour les enjeux étatiques visant une modernité et une identité nationale unie. Ce mémoire tire ses racines d’une enquête ethnographique effectuée aux étés 2016 et 2017, auprès des représentants d’une de ces nationalités minoritaires : les Hmong vivant dans le district de Sa Pa, au Nord du Vietnam. Afin d’ancrer la recherche dans un cadre théorique pertinent, je tire mes réflexions des concepts de micro-résistance et d’infrapolitique développés par James Scott, et repris par Jean Michaud dans ses travaux sur les Hmong de Sa Pa. Grâce à ces notions, j’entends ici analyser comment certains discours produits par des Hmong participant au tourisme dans le district de Sa Pa peuvent être interprétés comme des exemples de micro-résistance, permettant éventuellement aux participant-es à la recherche de se construire une place dans ce contexte mouvementé, entre modernité et résistance. / Since 1986, Vietnam has undergone an economic renovation (Đổi mới in Vietnamese), resulting in many political consequences. This opening to the neo-liberal market economy, inspired by decisions made in China a few years sooner, does not yet stop the Vietnamese Communist Party, as the true head of the country, from governing in an authoritarian and socialist manner. The Socialist Republic of Vietnam is thus a hybrid state, pushed towards a modernization process with Western afternotes, thanks to its neo-liberal allegiances. In this race for development, Vietnam faces a singular challenge : it must deal with a total of fifty-four official ethnicities living inside its borders. Yet, Vietnamese power is, in all its aspects, essentially related to the ethnic majority, namely the Kinh, or Viet. In order to bring modernity to the minority nationalities, considered as “little brothers”, the Kinh state then organizes ethnicity around a grand principle of selective cultural preservation. Minority nationalities can thus show their singular identities, provided they do so in a benign and essentially esthetic fashion, deprived of any potential danger for the state goals aiming at unified national identity and modernity. This thesis is based on an ethnographic investigation conducted throughout the summers of 2016 and 2017, among the people of one of these minority nationalities : the Hmong living in the Sa Pa district, in the North of Vietnam. In order to give this research a pertinent theoretical anchor, I draw my analysis from concepts such as micro-resistance and infrapolitics, devised by James Scott and utilized by Jean Michaud in his many works regarding the Hmong living in Sa Pa. Thanks to these notions, I analyse how certain transcripts produced by Hmong taking part in touristic activities in the Sa Pa district can be interpreted as examples of micro-resistance, enabling them to shape a singular place for their community in this rapidly evolving context, pulled between modernity and resistance.
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Reassessing history : Native American narratives in Kentucky tourism

B.-Martin, Valérie 04 December 2024 (has links)
Dans toutes les sociétés, les rapports de pouvoir qui existent ont une grande influence sur les dynamiques de mémoire. Le colonialisme anglais et américain, et plus précisément les politiques de relocalisation comme l’Indian Removal Act (1830) ont eu un fort impact sur la présence autochtone dans le paysage culturel du Sud-est des États-Unis. La production de la mémoire collective à travers la commémoration, l’éducation et le tourisme sont un reflet de ces rapports de pouvoir. Elle démontre aussi quels évènements du passé définissent le présent. Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment les récits de la présence autochtone au Kentucky sont inscrits dans le paysage culturel de l'état. Le Kentucky détient un riche passé précolonial encore visible sur le territoire. Plusieurs artefacts témoignent de l’occupation millénaire du Kentucky par des nations autochtones. Toutefois, selon l’histoire dominante du Kentucky, le territoire n’était pas occupé au moment des premiers contacts. La contradiction entre ce mythe et les preuves archéologiques qui se retrouvent dans le paysage a été peu étudiée. Ce mythe continue de servir de base pour, entre-autres, l’éducation et le tourisme et encourage une image fausse de la présence autochtone au Kentucky. Les moyens utilisés par le pouvoir colonial américain pour tenter d’effacer la présence autochtone aux États-Unis vont au-delà de la violence des politiques de relocalisation et d’assimilation. En effet, des moyens plus subtils, comme la commémoration et les mythes, ont permis à la culture dominante de se réapproprier le territoire à travers la mémoire. Quels sont les facteurs qui ont permis de créer et qui aident à maintenir un écart entre l'histoire dominante du Kentucky et les preuves archéologiques? Quelles représentations matérielles dans le paysage culturel du Kentucky définissent cet écart? Le tourisme patrimonial au Kentucky sera l'élément central de cette analyse. / In all societies, power dynamics greatly influence memory. British and American colonialism, and relocation policies, like the Indian Removal Act (1830), had a strong impact on Native American presence in the cultural landscape of the Southeast United States. The production of collective memory through commemoration, tourism and education is a reflection of the power relations within society. It also shows which events in the past still define the present. This master’s thesis seeks to understand how narratives of the past influence today’s narratives about Native Americans in Kentucky, as well as how these narratives are inscribed in the cultural landscape of the state. Kentucky holds a rich pre-colonial history that is still visible on the landscape. Many artifacts can be found on the land and bear witness to the long-standing Native American presence in Kentucky. However, according to Kentucky’s dominant history, the territory was ''empty'' at the time of first contact. The contradiction that exists between this myth and the abundance of archaeological evidence, and the way it is translated into the cultural landscape, has seldom been studied. This myth provides the basis for, among other things, education and tourism, and promotes an inaccurate image of the Native presence in Kentucky, which contributes to keeping Native American identities in the past. The colonial means used to erase Native American presence in the United States went further than the violence of the federal policies of assimilation and relocation. Subtler methods, like commemoration and myths, have allowed the dominant culture to claim the land through memory. What are the factors that have created and helped to maintain the gap between Kentucky’s dominant interpretation of history and archaeological fact? What material representations on the cultural landscape of Kentucky are most evident of the gap? Heritage tourism will be the focus of this analysis.
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"We Bring Love" Les discours sur l'autochtonéité au sein du mouvement Healing Our Spirit Worldwide

Renaud, Marie-Pierre 12 November 2024 (has links)
La présente recherche porte sur Healing Our Spirit Worldwide (HOSW), un mouvement autochtone de guérison international. Les rassemblements HOSW, qui se déroulent à un intervalle variable dans différents pays, sont des lieux de célébration de la résilience des peuples autochtones et contribuent à l’émergence d’un sentiment de communauté et de solidarité entre les participants. Une description brève du mouvement, notamment vis-à-vis de son historique, son mandat et sa structure, est complétée par l’exemple du sixième rassemblement qui s’est déroulé à Honolulu, Hawai’i en septembre 2010. Celui-ci est mis à profit pour illustrer plus clairement la nature du mouvement et mettre en relief les discours des conférenciers lors de cet événement sur les thèmes de la guérison et de l’autochtonéité qui sont au cœur des intentions de recherche. La recherche met en lumière la dimension relationnelle de la guérison et de l’autochtonéité telles qu’elles sont décrites au sein du mouvement HOSW. / This research examines Healing Our Spirit Worldwide (HOSW), an international indigenous healing movement. HOSW gatherings, which take place every few years, each time in a different country, are spaces in which the resilience of indigenous peoples is celebrated; these events contribute to the emergence of a feeling of community and solidarity between the participants. A brief description of the movement, relating to its history, mandate and structure, is completed by the example of the sixth gathering which took place in September 2010 in Honolulu, Hawai’i. This event illustrates more clearly the nature of the movement and provides relevant context to the analysis of the discourses of speakers of this gathering on the themes of healing and indigeneity which are at the heart of this research. This research highlights the relational dimension of healing and indigeneity as they are described within the HOSW movement.
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Représentations de l'identité inuite canadienne et enjeux revendicatifs contemporains, 1970-2004 : des réflexions

Déry, Andrée-Anne 11 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2004-2005 / Depuis le début des années 1970, l'émergence de groupes d'intérêts inuits à travers l'Arctique canadien, dont plusieurs ont négocié et ratifié à ce jour des accords de revendications territoriales et d'autonomie gouvernementale avec leurs gouvernements, a contribué à rendre ardue 1 écriture d'une histoire inuite contemporaine dite « objective ». Ce contexte politique et revendicatif particulier a eu une incidence sur les discours touchant à l'identité des Inuits canadiens. Les représentations de leur identité, qu'elles aient circulé tant dans les sources émanant de leaders inuits, de gouvernements et de chercheurs universitaires, sont révélatrices des intérêts poursuivis et des causes défendues par chacun même si elles se veulent souvent un reflet objectif de la réalité. Cela pose par conséquent la difficulté pour tout acteur social de se dérober aux discussions politiques, éthiques et morales de son époque ou, en d'autres mots, au contexte sociohistorique de production. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Du projet d'études au projet de vie : une analyse des parcours universitaires chez les étudiants des Premières Nations du Québec

Ratel, Jean-Luc 25 April 2024 (has links)
En lien avec le contexte historique de ségrégation sociale et la visée assimilatrice de l’éducation formelle qui leur fut imposée, les Autochtones du Québec ont longtemps été exclus de l’enseignement supérieur. De nos jours, ils connaissent des taux de diplomation en constante augmentation, mais maintiennent un écart persistant par rapport à la population non autochtone. Les données recueillies auprès de 23 étudiants et diplômés universitaires des Premières Nations du Québec et de 11 professionnels travaillant auprès d’eux nous ont permis de constater un motif commun aux différents parcours scolaires : étudier en vue de contribuer à l’amélioration du mieux-être chez les Autochtones, tant dans les communautés qu’à l’extérieur. Nos objectifs généraux sont de contribuer à une meilleure connaissance du phénomène des études universitaires chez les Premières Nations du Québec et comprendre le sens conféré par les étudiants des Premières Nations du Québec à leurs parcours universitaires. Plus spécifiquement, nos objectifs de recherche visent à : 1) Comprendre le rapport à l’identité et aux cultures autochtones chez les étudiants et diplômés des Premières Nations; 2) Comprendre les principaux facteurs expliquant le passage à l’université des étudiants des Premières Nations et comment se déroulent leurs parcours; 3) Connaître les projets et réalisations des étudiants des Premières Nations en lien avec leurs études universitaires; 4) Analyser l’environnement mis en place par les universités et les pouvoirs publics pour favoriser l’intégration des étudiants autochtones à la communauté universitaire. Notre thèse explique comment les parcours scolaires des étudiants universitaires des Premières Nations du Québec sont nettement influencés par leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones et que cette influence donne lieu à des projets d’études qui prennent la forme de projets de vie en milieu autochtone (Blaser, 2004). Ces projets sont de nature collective et visent le mieux-être des Autochtones en général en plus des étudiants eux-mêmes, que ce soit dans les communautés ou à l’extérieur. Nous expliquons aussi comment les étudiants parviennent à combiner les apports de l’éducation autochtone à ceux de l’éducation occidentale, en lien avec la conception de la décolonisation de l’éducation telle que définie par Battiste (2013). Leur rapport à l’identité et aux cultures autochtones est analysé en tenant compte des rapports de pouvoir entre la culture majoritaire québécoise, elle-même en situation de minorité dans le contexte canadien (McAndrew, 2005). C’est donc en relevant les éléments caractéristiques des faces externe et interne de leurs cultures (Juteau, 1999) que nous saisissons cette influence dans leurs parcours scolaires et, plus généralement, dans leurs vies. Les étudiants et diplômés interviewés témoignent, chacun à sa façon, de l’ancrage de leurs parcours scolaires dans le modèle de l’université comme sphère publique démocratique (Giroux, 2002) en vue de développer le mieux-être chez les Autochtones. La plupart ont connu des expériences de travail et d’implication en milieu autochtone à différents moments de leurs parcours. On constate aussi que certains ne cherchent pas à ancrer leurs études dans le modèle des projets de vie, mais qu’ils vivent alors leurs cultures dans d’autres sphères d’activités. La plupart des participants sont des étudiants dont les parents n’ont pas fréquenté l’université (de première génération) et c’est dans la transmission d’un rapport favorable à l’institution scolaire que se trouve une partie de l’explication de leur passage à l’université, en lien avec la sociologie de Lahire (1995). Notre discussion poursuit la réflexion sur l’institution universitaire elle-même et sa métamorphose ayant permis à un nombre accru d’Autochtones de la fréquenter, dans l’optique de la multiversité (Kerr, 1967). Nous défendons un modèle de campus interculturel (Tanaka, 2003) conçu comme sphère publique démocratique dans le but de mieux répondre aux défis contemporains de la diversité ethnoculturelle dans les universités québécoises. / Quebec’s Indigenous peoples have long been excluded from higher education because of the historical context of social segregation and the assimilative aim of the formal education imposed on them. Today, that population is experiencing increasing graduation rates, but they are maintaining a persistent gap with the non-Indigenous population. The data collected from 23 Quebec First Nations university students and graduates, plus 11 professionals working with them, allowed us to see a common pattern in the different school pathways: study in order to improve the well-being of Aboriginal people within and outside the communities. Research general objectives are, first, to contribute to a better knowledge of the phenomenon of university studies among the First Nations of Quebec and, second, to understand the meaning conferred by Quebec First Nations students on their university studies. Research specific objectives are to: 1) Understand the relationship to Indigenous identity and culture among First Nations students and graduates; 2) Understand the main factors explaining the transition to university of First Nations students and how their pathways go; 3) Understand the projects and achievements of First Nations students in connection with their university studies; 4) Analyze the environment offer by universities and public authorities to help the integration of Indigenous students into the university community. This thesis explains how the educational pathways of First Nations university students in Quebec are clearly influenced by their relationship to Indigenous identity and culture, and how that influence gives birth to study projects in the form of life projects in an Indigenous environment (Blaser, 2004). These projects are of a collective nature and focus on the well-being of Indigenous peoples in general, in addition to the students themselves, whether in communities or outside. I also explain how students manage to combine the contributions of Indigenous education with those of Western education, in connection with the conception of the decolonization of education as defined by Battiste (2013). Their relationship to Indigenous identity and cultures is analyzed in relation to the power relationships between the majority culture in Quebec, which is, itself, a minority in the Canadian context (McAndrew, 2005). It is therefore by identifying the characteristic elements of the external and internal faces of their cultures (Juteau, 1999) that I capture this influence in their schooling and, more generally, in their lives. The students and graduates interviewed testify, each in their own way, the anchoring of their educational backgrounds in the university model as a democratic public sphere (Giroux, 2002) in order to develop the well-being of Indigenous peoples. Most have experienced work and involvement in Indigenous communities at different points in their lives. I also note that some do not seek to anchor their studies in the model of life projects, but they, then, live their cultures in other spheres of activity. Most of the participants are students whose parents have not attended university (so-called first generation) and it is in the transmission of a favourable relation to the school institution that is part of the explanation to their transition to university, in connection with the sociology of Lahire (1995). The discussion continues to reflect on the university institution itself and its metamorphosis, which has allowed an increasing number of Aboriginal people to attend it, in relation to the idea of multiversity (Kerr, 1967). I argue for an intercultural campus model (Tanaka, 2003) designed as a democratic public sphere in order to better respond to the contemporary challenges of ethnocultural diversity in Quebec universities.

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