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L'institutionnalisation d'une question sociétale en défis managériaux : le cas du Label Diversité dans le champ de la non-discrimination au travail. / The institutionalisation of a societal issue in managerial challenges : the case of the french Diversity Label in the field of non-discrimination at work.Djabi, Anissa 01 July 2014 (has links)
La non-discrimination au travail constitue un sujet de société et une préoccupation des entreprises en France depuis l'importation de l'approche anglo-saxonne du management de la diversité au début des années 2000. Face à la nécessité d'appréhender les spécificités sociétales et managériales de ce phénomène en contexte français, cette thèse explore le processus de traduction de la question de la non-discrimination au travail en pratiques managériales au sein des entreprises. Pour comprendre et illustrer ce processus, la thèse propose une analyse de données mixtes et l'étude d'un cas original : le Label Diversité. Le recueil des données s'illustre notamment par une immersion participante au sein d'un réseau d'entreprises (FACE) dans le cadre d'une collaboration CIFRE ainsi que par une enquête auprès des concepteurs du Label Diversité et de plusieurs entreprises labellisées. Une grille d'analyse intégrative combinant les théories néo-institutionnalistes et la littérature sur l'instrumentation de gestion est également mobilisée. Ces choix méthodologiques et théoriques permettent de répondre à l'objectif poursuivi par ce travail doctoral à quatre niveaux. En appréhendant la non-discrimination au travail comme un champ organisationnel, la thèse permet de mieux comprendre les spécificités du contexte dans lequel s'insère cette question en France. A l'aune des théories du changement institutionnel, elle offre également une meilleure compréhension du processus par lequel l'approche de la diversité a favorisé la prise en compte des discriminations au travail par les entreprises. En troisième lieu, la thèse permet de comprendre comment ces entreprises s'approprient concrètement le management de la diversité. Une première évaluation des effets des pratiques auxquelles le management de la diversité donne lieu au sein des entreprises est enfin développée. Elle propose notamment une analyse du Label Diversité sous le prisme des perspectives appropriatives des instruments de gestion. En conclusion, ce travail doctoral questionne l'institutionnalisation de la non-discrimination au travail en France. Il montre en particulier que cette question ne semble pas encore appréhendée comme un « fait naturel » par tous les acteurs et interroge sa capacité à répondre au problème des discriminations au travail en contexte de crise économique et sociale. / With the breakthrough of the Anglo-saxon approach to manage a diverse workforce in this globalize world – best known as “Diversity management” in the USA – non-discrimination within the workplace became a major social issue and a growing concern for French companies in the early 2000s. So as to face the need to better understand the societal and managerial peculiarities of this phenomenon within the French context, this thesis explores the process of translating the issue of non-discrimination at work in managerial practices within companies. To understand and illustrate this process, this thesis provides an analysis of mixed data and an original case study: the French Diversity Label. To collect data and get access to the field, it was chosen to be immersed in a network of companies (FACE) with a 3-year research contract (CIFRE) and to complete immersion with a survey that implied two categories of participants: the designers of the Diversity Label and labelled companies. An integrative analysis grid combining neo-institutionalist theories and scientific literature on management instrumentation is also used. These methodological and theoretical choices allow us to meet the objective of this doctoral work at four levels. Considering non-discrimination at work as an organizational field, this thesis promotes a better understanding of the contextual characteristics regarding the issue of non-discrimination at work in France. In the light of theories of institutional change, it also offers a better understanding of the process by which the diversity approach enabled companies to consider and focus on the discrimination issue in their organisational practices. This thesis provides also an understanding of how these companies integrate and take ownership of the diversity management approach in practise. And finally, a first assessment of the effects of diversity management practices within companies is developed throughout the analysis of the Diversity Label in regards with appropriative perspectives of management instruments approach. In conclusion, this doctoral study questions the institutionalization of non-discrimination at work in France. It shows that this question seems not yet seen as a "natural fact" by all actors and questioned its ability to address the problem of discrimination in the workplace, in a context where a socioeconomic crisis is still going on.
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L'évaluation de la performance des réseaux territorialisés d'organisations : le cas des pôles de compétitivité français / Performance evaluation of clusters : the french "pôles de compétitivité" caseLallemand, Anne-Sophie 24 October 2013 (has links)
L’évaluation de la performance des réseaux territoriaux d’organisations (RTO), quel que soit leur forme (clusters, districts industriels, pôles de compétitivité, etc.) est un champ de recherche encore émergent, situé à la croisée des préoccupations des managers de réseaux, des pouvoirs publics et du monde académique. La littérature, bien que protéiforme, s’accorde à souligner l’influence des caractéristiques structurelles et des facteurs de contingence sur l’évaluation que ces réseaux font de leur performance, mais elle ne prend pas en compte, pour l’instant, l’influence de leur environnement institutionnel et donc les apports possibles de la théorie néo-institutionnelle. C’est à partir de l’identification de cette lacune de la littérature que nous avons bâti notre réflexion, dans le dessein de comprendre s’il existe un tel impact et, dans ce cas, d’analyser les répercussions de l’environnement institutionnel des RTO sur l’évaluation de leur performance. Nous avons choisi de focaliser notre analyse sur la nature et l’intensité des pressions institutionnelles subies, les réactions stratégiques suscitées ainsi que les logiques institutionnelles à l’oeuvre. La partie empirique de notre recherche se base sur un type précis de RTO, à savoir les pôles de compétitivité français. Après un travail exploratoire, fondé sur l’analyse de plus de 300 indicateurs de performance utilisés au sein des pôles, la phase intensive de notre recherche repose sur des entretiens réalisés auprès des directeurs de 37 pôles de compétitivité (soit 52% de l’ensemble des pôles de compétitivité français), et ce par une approche qualitative fondée sur une analyse par catégories conceptualisantes. Trois niveaux de résultats sont proposés. Nous identifions tout d’abord les pressions institutionnelles subies par les pôles de compétitivité ainsi que leur impact sur l’évaluation de la performance menée en leur sein. Puis, l’analyse met en exergue les stratégies que les pôles adoptent vis-à-vis de ces pressions. Enfin, à partir de la construction d’idéaux-types, nous montrons l’existence de deux logiques institutionnelles au sein de ce champ. / Evaluating the effectiveness of different types of clusters (e.g. clusters, industrial districts or centres of excellence (French pôles de compétitivité) is a newly emerging field of research, and is the convergent point for the common concerns of cluster managers, the public authorities and academic circles. Although varied in its approach, the available literature nevertheless highlights the influence of structural features, as well as specific situational factors, on self-evaluation by clusters. However, for the moment, it does not take into consideration the influence of their institutional environment and, therefore, the possible inputs from neo-institutional theory. This gap in the literature was the starting point for our analysis aimed at understanding whether there is such an effect and, if so, analysing the impact of the institutional environment on the evaluation of clusters. Our approach focuses on the French clusters known as “pôles de compétitivité”. A preliminary analysis considered more than 300 specific performance indicators used by the French clusters and the body of our present research is based on 37 interviews with directors of « pôles de compétitivité » (52% of all such clusters). Three levels of result are proposed. Firstly, we identify the institutional pressures on these clusters and their impact on self-evaluation. Then, the analysis highlights the strategies used by the clusters in response to this pressure. Finally, through a proposition of typical ideal patterns, we demonstrate the existence of two different institutional rationales in this field.
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L'institutionnalisation de l'innovation intensive dans les transports publics. Industrialiser, métaboliser et gouverner l'innovation / Intensive innovation institutionnalisme in public transport : industriliazing, metabolizing and gouverning innovationLaousse, Dominique 03 December 2018 (has links)
Alors que s’affirme la nécessité vitale de ruptures techniques, économiques et sociales, leurs conditions d’émergence et d’institutionnalisation dans les grandes entreprises demeuraient encore un objet de recherche fondamentale et de nombreuses questions étaient encore ouvertes : quelle ingénierie de conception face à l’innovation intensive ? Quelle organisation mettre en place pour professionnaliser les processus de rupture et les intégrer à l’agenda stratégique ? Quel modèle d’institutionnalisation est compatible avec ce nouveau régime de l’entreprise ? En s’appuyant sur de nombreux travaux étalés sur plus d’une décennie, dans de grandes entreprises de transports publics, cette thèse montre que l’institutionnalisation de l’innovation de rupture se construit et s’analyse selon un modèle à trois dimensions complémentaires : l’industrialisation des méthodes de conception innovante, la métabolisation d’acteurs professionnalisés et la gouvernance de l’innovation intensive. En outre, ce modèle met en lumière le processus d’endogénéisation du pilotage de l’innovation intensive qui est au cœur de cette institutionnalisation. Celui-ci, débute avec la routinisation de dispositifs collaboratifs d’innovation (KCP) sous la forme de « laboratoires/réseaux ». Démontrée de façon répétitive, la puissance générative de ces dispositifs crédibilise de nouveaux domaines innovants, ainsi que les multiples acteurs impliqués. Emerge ensuite une organisation transversale (fonction Innovation Intensive) qui permet de capitaliser sur de nouveaux métabolismes collectifs : l’innovation de rupture s’intègre alors, avec ses repères et ses ressources, dans l’activité quotidienne de l’entreprise. Sur ces bases, une véritable gouvernance « conceptive », adaptée à l’innovation de rupture, est alors rendue possible. Ainsi, l’institutionnalisation de l’innovation de rupture mobilise des formes classiques d’institutionnalisation mais elle s’en éloigne aussi par son couplage nécessaire à la générativité cognitive forte qu’exige la rupture. In fine, ce modèle renvoie d’une certaine manière à l’émergence de l’entreprise moderne elle-même, quand elle a dû institutionnaliser la recherche scientifique. / While affirming the vital need for technical, economic and social breaks, their conditions of emergence and institutionalization in large companies still remained an object of fundamental research and many questions were still open : what design engineering to face intensive innovation ? What organization should be put in place to professionalize the disruptive processes and integrate them into the strategic agenda ? What model of institutionalization is compatible with this new regime of the firm ? Based on many works spread over more than a decade, in large public transport companies, this thesis shows that the institutionalization of breakthrough innovation is built and analyzed according to a model with three complementary dimensions : the industrialization of innovative design methods, the metabolization of professionalized actors and the governance of intensive innovation. In addition, this model highlights the endogenous process of piloting intensive innovation that is at the heart of this institutionalization. It begins with the routinisation of collaborative innovation devices (KCP) in the form of "laboratories / networks". Demonstrated in a repetitive way, the generative power of these devices gives credibility to new innovative domains, as well as the multiple actors involved. Then emerges a transversal organization (Innovation Intensive function) that capitalizes on new collective metabolism: breakthrough innovation then integrates, with its benchmarks and resources, into the daily activity of the company. On these bases, a real "design" governance, adapted to breakthrough innovation, is then made possible. Thus, the institutionalization of disruptive innovation mobilizes classic forms of institutionalization, but it also distances itself from it by its necessary coupling to the strong cognitive generativity that the rupture requires. Ultimately, this model refers in a certain way to the emergence of the modern enterprise itself, when it has institutionalized scientific research.
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La personne selon Paul Ricoeur : une institution narrativeRodrigue, Tobi 05 1900 (has links)
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