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Le pouvoir managérial dans les sociétés de contrôle. Socialisation de la psyché dans les organisations hypermodernesFridlender, Jean-Marc 01 April 2008 (has links) (PDF)
Notre thèse tente d'appréhender la dimension psycho-sociale du pouvoir managerial et la dynamique sociétale qu'il crée, en conjuguant les conceptions foucaldiennes et sociocliniques du pouvoir. Plus précisément, nous étudions la structure de médiation globale déployée par les organisations de grande taille dites hypermodernes, dont l'action se situe à la confluence des registres gouvernemental, idéologique et psychologique. Notre recherche décrit un mode de socialisation caractéristique qui procède d'un étayage réciproque entre fonctionnement de la psyché et fonctionnement de l'organisation, induit par ses dispositifs de pouvoir manageriaux. Nous identifions une systémique hégémonique de normalisation comportementale basée sur le contrôle du processus de subjectivation. Ce faisant, nous esquissons une phénoménologie du régime de pouvoir managerial en tant que biopouvoir typique des sociétés de contrôle. Nous instruisons la condition psychique et subjective de l'individu-sujet contemporain, nous interrogeons sa portée politique au regard de la forme d'autonomie, la possibilité d'émancipation et la gouvernementalité engendrées. Notre problématisation, de manière non déterministe, considère le risque totalitaire d'un tel biopouvoir à la systémique globalisante. Notre approche socioclinique transdisciplinaire complémentariste articule une série de schèmes théoriques issus de corpus variés, pour ainsi élaborer différents niveaux d'analyse et une multi-problématisation de notre objet d'étude. Sur le plan empirique, notre travail s'est focalisé sur un décryptage de la puissance discriminante du dispositif de pouvoir managerial sous l'angle du contrôle du gouvernement de soi.
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Les relations mères-enfants lorsqu'un enfant enfreint une règle : étude de l'impact des stratégies visant à renforcer les règles et du climat interpersonnelLessard, Joannie 05 1900 (has links)
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On the conceptual and methodological aspects of (political) journalistic translation researchKalantari, Esmaeil 05 1900 (has links)
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La causalité imaginaire chez Spinoza / The Imaginary Causality in SpinozaKim, Eunju 04 July 2012 (has links)
La notion de cause est l’alpha et l’oméga de l’Éthique. Mais elle apparaît principalement de manière oblique : à travers « l’idée d’une cause extérieure » qui accompagne les passions dérivées. La cause, imaginée de façon assignable, n’est en fait plus assignable. L’individu étant complexe, il est difficile de démêler ce qui lui arrive de l’extérieur, de ce qui est produit par l’intérieur. Dans la passion, on se modifie à son insu pour devenir un sujet de ce qui lui arrive, et comprend la cause de ce changement sous la forme d’un récit. Cette dynamique imaginaire, nous l’appelons « causalité imaginaire » et nous l’expliquons en termes mécaniques. Nous dégageons d’abord l’essentiel de la mécanique spinoziste : la positivité ontologique de chaque idée (nature agissante) ; la multiplicité des référentiels qui se croisent en une seule et même nature (enveloppement) ; et le concept d’individu originairement composé (emboîtement des individus). La coexistence de ces référentiels autour d’un seul, voilà ce qui constitue la structure de la causalité imaginaire, et la variation de leur proportion, son contenu effectif. Conformément à cette structure, nous appliquons le « conatus », principe d’autoconservation, en premier aux idées ou affects, pour montrer que le désir, essence actuelle de l’homme, est un complexe d’affects qui, individus eux-mêmes, médiatisent l’influence des autres. Il en résulte que la causalité imaginaire est la causalité mécanique elle-même, relative aux individus complexes. Enfin, tout en nous référant à la causalité psychique freudienne, nous tentons d’esquisser un nouveau concept d’Inconscient, comme rapport sans sujet ou structure sans centre. / The notion of cause is the alpha and omega of Ethics. But it appears mostly in an oblique way: through "the idea of an external cause" that accompanies the derived passions. The cause, imagined assignable, is actually no more assignable. As the individual is complex, it is difficult to disentangle what is happening in it from the exterior, from what is produced by the interior. In passion, one is modified unwittingly to become a subject of what happens to him, and understand the cause of this change under the form of a story. This imaginary dynamics, I call it "imaginary causality" and explain it in mechanical terms. I establish first the key features of Spinoza’s mechanics: the ontological positivity of each idea (acting nature); the multiplicity of referential frames that intersect at a single nature (envelopment); and the concept of the individual as originally composed (nesting individuals). The coexistence of these referential frames around only one of them, this is precisely what constitutes the structure of imaginary causality, and the variation of their proportion, its actual content. In accordance with this structure, I apply "conatus", self-preservation principle, to ideas or affects at first, to show that desire, actual essence of a man, is a complex of affects which, as individuals themselves, mediate the influence of others. It turns out that imaginary causality is the very mechanical causality, concerning the complex individuals. Finally, while I refer to Freudian psychic causality, I attempt to outline a new concept of the unconscious: as relation without a subject or structure without a center.
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