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Philosophie politique et opinion publique. La question de la justice distributive.Bibeau-Gagnon, Alexis 10 February 2024 (has links)
Ce mémoire propose une analyse de la relation entre la philosophie politique et l’opinion publique. Plus particulièrement, il a pour objectif de définir le rôle de l’opinion publique en philosophie politique en se penchant sur la question de la justice distributive. Le mémoire est divisé en trois chapitres. Le premier chapitre pose les bases théoriques sur la justice sociale et distributive, ainsi que sur la place de la recherche empirique philosophie politique. Le second chapitre constitue une étude de l’opinion publique sur la structure et les déterminants des attitudes sur la justice distributive au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le troisième chapitre offre une proposition théorique originale du rôle de l’opinion publique en philosophie politique. Nous y présentons quatre arguments en faveur de l’inclusion de l’opinion publique en philosophie politique par le biais de la notion d’équilibre réflexif public. / This Master’s thesis offers an analysis of the relationship between political philosophy and public opinion. More specifically, its objective is to define the role of public opinion in political philosophy in relation to the issue of distributive justice. The thesis is divided into three chapters. The first chapter lays the theoretical foundations on the issues of social and distributive justice, as well as on the place of empirical research in political philosophy. The second chapter is an empirical public opinion research on the structure and determinants of attitudes toward distributive justice in Canada, the United Kingdom and the United States. The third chapter presents an original theoretical proposition of the role of public opinion in political philosophy. We put forward four arguments in favor of the inclusion of public opinion in political philosophy through the notion of public reflective equilibrium.
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Partnership for development : a case study on India and Senegal / Les partenariats pour le développement : une étude de cas sur l’Inde et le SénégalJain, Pooja 04 April 2014 (has links)
Cette thèse propose une étude des partenariats pour le développement en prenant pour exemple le cas du partenariat entre l’Inde et le Sénégal. La revendication de bénéficies mutuelles se trouve au cœur de ce partenariat. L’Inde et le Sénégal étant deux démocraties vibrantes, nous pouvons supposer que les dits bénéfices ont pour finalité d’augmenter le bien-être des citoyens de ces deux pays. Ainsi, cette thèse se fonde sur l’étude du développement dans la mesure où il contribue à l’augmentation des capacités, de la liberté et des perspectives du peuple dans les deux pays étudiés (comme le définit Amartya Sen 1999, 2002). Basée sur ces hypothèses, la thèse pose la question suivante : « Un partenariat revendiquant des bénéfices mutuels peut-il conduire à un développement mutuel ?». Le corollaire induit par cette problématique questionne l’équité dans la distribution des bénéfices aux partenaires, c’est-à-dire, est ce que le partenariat est équitable et juste comme il se revendique ? L’étude des acteurs, des motivations, des moyens, des instruments, des méthodes, de la nature et des finalités de ce partenariat feront objet de cette thèse. La thèse conclue en indiquant que les divergences, erreurs, l’ignorance, la malhonnêteté et même l’identification peuvent créer des désaccords en contradiction avec le comportement juste en faveur du développement. Néanmoins, en s’appuyant sur le travail de Froese (2001), Nussbaum (2011), Rawls (1999), Rousseau (2012) et Tocqueville (1981) la thèse soutient que le développement mutuel et juste est en faveur de la poursuite du partenariat. / Taking cue from Rawls’s (2012) work on distributive justice, the thesis studies development partnership through the case study of India and Senegal. Mutual benefits have been asserted time and again as the core element of this partnership. Being two thriving democracies, it shall be assumed that the ultimate beneficiaries of the ‘intended benefits’ are to be the people of India and Senegal. Hence, in this thesis we choose to see development as it should enhance capability, freedom and opportunity (as put forward by Sen 1999, 2002) for the citizens of the two countries being studied. With such beliefs, the thesis is naturally centred on the question, “Can a relationship based on mutual benefits lead to mutual development?” An important corollary to the problematic is the equity in the distribution of benefits adhering to the partners’ i.e. whether at all the partnership is equal and faire as it is claimed to be? It is hence, worth studying the ‘who’, the ‘why’, the ‘how’ and the ‘what’ of this partnership through the actors, the motivations, the means, the methods, the nature and the ‘ends’ of it. The thesis argues strongly in favour of equity for fair and sustainable development. The thesis argues that discrepancies, errors, identification, unawareness and unethical behaviour might lead to distortions from just behaviour expected in favour of development. However, drawing on the works of Froese (2001), Nussbaum (2011), Rawls (1999), Rousseau (2012) and Tocqueville (1981) the thesis concludes that fair, mutual development would be in the favour of the partnership.
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L'influence qu'exercent les formes d'équités liées à la rémunération sur les comportements déviants au travailFortin, Patrick January 2009 (has links) (PDF)
La problématique de recherche : l'objectif de recherche est de déterminer l'influence qu'exercent les trois perceptions d'équité liées à la rémunération (équité interne, équité individuelle, équité externe) sur les CDT. La problématique de recherche est principalement justifiée par certaines lacunes à l'égard des connaissances portant sur la justice distributive et les comportements déviants au travail (CDT). Le cadre méthodologique : la théorie de l'équité d'Adams a été retenue dans le cadre de notre étude, car celle-ci s'avérait la plus pertinente pour expliquer le lien qui existe entre les trois perceptions d'équité et les CDT. Suivant les postulats de la théorie d'Adams et les résultats d'étude empirique (Ronen, 1986; Scholl et al., 1987; Levine, 1993; Pfeffer et Langton, 1993; Werner et Mero, 1999; Wade et al., 2006) nous avons proposé cinq hypothèses de recherche qui relient les perceptions d'équité liées à la rémunération aux trois sous forme de CDT (déviance de production et déviance liée à la propriété, déviance politique). Le cadre méthodologique : nous avons opté pour un devis de recherche dit
« corrélationnel » (Sekaran, 1992). Les sujets retenus pour la réalisation de notre étude étaient des étudiants inscrits dans un programme d'études de premier cycle en administration à l'ESG-UQAM. 258 personnes ont répondu au premier questionnaire et 152 étudiants ont participé au deuxième pour un taux de réponse de 58,9 %. Les résultats, l'interprétation des résultats et la discussion : malheureusement, nos cinq hypothèses de recherche ont dû être rejetées. L'absence de résultats probants pourrait s'expliquer par l'une des caractéristiques de notre échantillon à savoir le nombre peu élevé d'années de service des répondants chez l'employeur actuel. Il est donc possible que les résultats obtenus soient attribuables au fait qu'une large proportion des répondants se trouve présentement dans un processus de socialisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Comportements déviants au travail, Rémunération directe, Justice distributive, Équité de la rémunération, Équité interne, Équité externe, Équité individuelle, Théorie de l'équité.
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Professionalization and social justice in social work : discourses in conflict /Olson, Jeffrey J. January 2001 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Washington, 2001. / Vita. Includes bibliographical references (leaves 367-387).
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Cosmopolitisme et justice distributive globale /Boucher, François, January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 152-161. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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La justice comme sollicitude : de Ronald Dworkin à la question de l'éducation / Justice as Care : From Ronald Dworkin Toward EducationSolignac, Pascal 08 December 2008 (has links)
Cette thèse porte sur la théorie de la justice comme égal respect et sollicitude de Ronald Dworkin. Nous y étudions l’interaction entre ses principes et le développement de l’identité de l’agent. L’intuition qui l’anime concerne le problème de la commensurabilité posé par les compréhensions de la justice fondées en égale liberté : comment s’assurer que les individus disposent réellement d’une liberté égale? Nous suggérons que l’actualisation de l’égal respect et sollicitude aurait pour effet secondaire l’assimilation du sujet aux circonstances qui l’entourent à cause des comparaisons nécessaires à l’identification de son dû. Cette dynamique se manifesterait par une différenciation nuisible au maintien du lien politique de la communauté. L’égalité libérale devrait donc accorder une importance particulière à l’éducation comme développement de la capacité d’action. En appui sur les deux principes de dignité humaine, nous proposons une conception libérale de l’éducation. / This thesis is about Ronald Dworkin’s conception of justice as equal respect and concern from which we study the interaction between its principles and the development of personal identity. The idea behind it is that justice as equal liberty involves a problem of commensurability : how do we ascertain that each individual really has an equal share of freedom? Our hypothesis is that the structure through which equal respect and concern is made tangible may have the side effect of dictating membership, whereby one’s identity is fused with his circumstances, on account of the comparison needed to evaluate what he is entitled to. This dynamic would result in a differentiation which weaken the political bonds within the community. Therefore, liberal equality should give education a special place, as a mean of developing agency and its resilience. Using as stepping stones the two principles of human dignity, we define what a liberal education would entail.
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Une théorie normative de la diversité linguistiqueRobichaud, David January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Teleological constructivism & global justice / Constructivisme téléologique et justice distributive internationaleEl Kholi, Hugo 21 January 2014 (has links)
Cette thèse développe une théorie de nos devoirs globaux de justice en accord avec notre expérience commune du devoir en général comme ayant une origine purement a priori. La base de cette théorie consiste en un nouveau type de constructivisme, que j’appelle « constructivisme téléologique » dans la mesure où il réhabilite la notion kantienne de téléologie pure pratique. Dans l’introduction, je jette les bases du constructivisme téléologique en montrant que toutes les théories déontologiques d’inspiration kantienne sont intérieurement téléologiques, dans la mesure où les principes de justice, bien que premiers par rapport au bien, sont eux-mêmes définis en lien avec les fins prescrites a priori par la raison. Dans le chapitre 1, je m’appuie sur la doctrine Rawlsienne du Droit des Peuples pour développer une théorie de la justice internationale qui reconnaît le rôle normatif joué dans la déduction de nos devoirs de justice par une certaine idée de la société internationale. Dans le chapitre 2, je détermine les conditions auxquelles cette théorie est compatible avec le constructivisme téléologique. Dans les chapitres 3 et 4, je définis le constructivisme téléologique comme une approche qui fait dépendre le choix des premiers principes non seulement du respect pour une procédure de réflexion idéale, mais aussi de la reconnaissance de la fin morale finale prescrite purement a priori par la raison. Finalement, dans le chapitre 5, j’explique comment le constructivisme téléologique différencie entre les devoirs éthiques et les devoirs de justice. En conclusion, je reviens sur la spécificité du constructivisme téléologique en tant qu’approche distincte en théorie politique. / This dissertation provides an account of our global duties of right and justice in line with our common experience of duty in general as having a purely a priori origin. The basis of this account is formed by a new type of constructivism, which I call “teleological constructivism” insofar as it rehabilitates the Kantian notion of pure practical teleology. In the introduction, I prepare the ground for teleological constructivism by showing that all Kantian-inspired deontological theories are internally teleological insofar as the principles of right and justice, though prior to the good, are themselves defined in relation to a final end prescribed purely a priori by reason. In chapter 1, I draw on Rawls’ doctrine of the Law of Peoples to develop an institutionalist account of international justice which recognizes the normative role played by a certain idea of international society in the deduction of our distributive obligations. In chapter 2, I further specify the terms of this account to make it compatible with teleological constructivism. In chapters 3 and 4, I go deeper into the definition of teleological constructivism as an approach that makes the choice of the first principles depend not only on respect for a procedure of ideal reflection, but also on the recognition of a final moral end prescribed purely a priori by reason. Finally, in chapter 5, I explain how teleological constructivism differentiates between ethical and juridical duties and argue for the superiority of the contractualist view over the property-based account of our duties of justice. In conclusion, I discuss the specificity of teleological constructivism as a distinct approach in political theory.
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Justice distributive : opinions, jugements et choix individuels.Boarini, Romina 20 April 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objet l'examen empirique des préférences individuelles dans certains problèmes de distribution. L'analyse des préférences individuelles est menée à partir de leur expression sous forme d'opinions, de jugements et de choix. D'une part, nous mettons à jour les conceptions individuelles du juste sur lesquelles repose l'évaluation normative de certaines règles d'allocation de ressources, droits et obligations. Nous cherchons d'autre part à comprendre les raisons qui guident les individus dans leurs choix distributifs. La thèse se compose de six études indépendantes utilisant différentes méthodes empiriques (questionnaires, enquêtes et expériences de laboratoire). La première partie de la thèse traite de l'attribution de droits prioritaires dans le contexte de l'économie des transferts entre générations (héritage et retraites) et dans le domaine de la santé. Dans la deuxième partie, nous étudions des situations où le choix distributif résulte d'un arbitrage entre l'intérêt personnel de l'agent et celui d'autrui. Nous étudions cet arbitrage dans le cadre des politiques publiques de type redistributif et dans une situation de marchandage stylisé entre des agents ayant des revendications asymétriques. Dans cette partie, nous faisons l'hypothèse que les motifs et les déterminants des choix ne se réduisent pas aux intérêts privés des agents. En particulier, nous prenons en compte les attentions à l'autre et les considérations d'équité et de réciprocité. Nous validons cette hypothèse par le biais d'un certain nombre de tests économétriques et expérimentaux.
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Une théorie normative de la diversité linguistiqueRobichaud, David 03 September 2008 (has links)
Nous avons tenté de mettre en lumière les différents fondements normatifs utilisés pour justifier l’octroi de droits linguistiques et l’importance de protéger les langues minoritaires. Ce travail était nécessaire afin de clarifier certaines positions normatives portant sur les questions linguistiques qui ne font que prendre pour acquis l’importance des langues et l’obligation de venir en aide aux locuteurs minoritaires. Cette entreprise nous a amené à identifier trois grandes familles de propositions justifiant des droits ou des protections linguistiques pour les individus membres de communautés linguistiques minoritaires.
La première met l’emphase sur la valeur des langues et de la diversité linguistique. On accorde alors aux langues ou à la diversité linguistique une valeur intrinsèque ou instrumentale. Identifiant les langues comme des créations humaines uniques et dignes de respect, ou comme des contenus de connaissances inestimables, ou comme des outils permettant d’atteindre différentes fins, ces auteurs ont voulu justifier l’importance de préserver les langues en tant que telles.
La seconde met plutôt l’emphase sur les désavantages socioéconomiques d’être locuteur d’une langue minoritaire. Ils tentent ensuite de justifier des redistributions des membres de la majorité vers les membres de la minorité afin que tous puissent profiter des mêmes droits et profiter d ressources équivalentes.
La troisième opte plutôt pour identifier la langue comme un aspect important de l’identité des individus. Dès lors, le fait de ne pas reconnaître certains droits ou privilèges à une communauté linguistique peut être interprété comme un signe de dévalorisation de la culture minoritaire. Ils construisent leur théorie sur l’idée que la formation de l’identité individuelle est dialogique, que l’image que nous renvoient autrui de nous-mêmes contribue à la formation de notre identité. Dès lors, renvoyer une image d’infériorité à autrui peut causer chez cette personne des blessures morales.
Nous avons évalué chacune de ces approches et avons conclu qu’aucune d’elles n’arrivait à rendre compte des revendications effectivement émises par les minorités linguistiques, et qu’elles ne représentaient pas des fondements normatifs suffisants pour justifier l’octroi de droits ou de protections linguistiques.
Nous avons terminé en proposant une approche alternative, inspirée des approches institutionnelles en économie. Nous avons pris comme point de départ une liberté non contrainte des individus et avons démontré que cette liberté linguistique illimitée donnerait des résultats indésirables. Comme des problèmes d’action collective viennent empêcher la coïncidence de l’équilibre des choix individuels et l’optimalité des résultats collectifs, des contraintes doivent être imposées aux choix linguistiques de chacun. Entre autres, on doit empêcher chacun de produire des externalités négatives qui seront imposées aux communautés linguistiques. De là, nous avons défendu la séparation territoriale des communautés. Chaque communauté devrait pouvoir, si tel est son désir, imposer sa langue sur son territoire à l’intérieur de ses institutions. Cette solution est nécessaire afin de permettre une réalisation optimale des préférences de chacun.
Nous avons terminé notre recherche en présentant une défense du principe d séparation territoriale des langues. Souvent critiquée, on lui a longtemps préféré le principe de personnalité, qui octroie des droits aux individus, peu importe le territoire sur lequel ils se trouvent. Nous avons tenté de démontrer que les critiques faites au principe de territorialité, qui octroie des droits selon le territoire, peu importe les individus qui s’y trouvent, étaient mal fondées et que le principe de personnalité posait aussi d sérieux problèmes. De plus, le principe de territorialité permet d’atteindre des objectifs, de réaliser des préférences, qui ne sont pas accessibles aux individus si l’on applique le principe d personnalité.
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