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Origine de la variabilité de réponse à l'effet mâle / Origin of variability in response to the male effectChanvallon, Audrey 17 November 2009 (has links)
L’effet mâle est une technique naturelle provoquant des cycles estriens chez des brebis en anoestrus mais cette réponse est très variable. Deux facteurs sont susceptibles de contribuer à cette variabilité : le génotype et l’âge des brebis. Nous avons montré que l’effet mâle était efficace en fin d’anoestrus quelle que soit la race. En revanche, en début et milieu d’anoestrus, la réponse était variable en fonction de la race, de l’année et du site. Cette étude précise l’utilisation de l’effet bélier selon la race et remet en question la profondeur d’anoestrus comme prédicteur de la réponse. Le manque d’expérience sexuelle chez les jeunes peut être responsable de leur faible réponse à l’effet mâle, nous avons montré qu’un contact précoce avec le mâle et la sélection génétique d’un tempérament calme ne compensaient pas ce manque d’expérience. Une expérience précoce avec le mâle peut même être stressante et avoir des effets négatifs à long terme sur la fonction de reproduction. La réponse réduite à l’effet mâle chez les jeunes est corrélée avec une faible activation centrale, en effet nous n’avons mis en évidence qu’une activation partielle des systèmes olfactifs. / The ram effect is a natural technique for inducing oestrous cycles in anoestrous ewes, but the response is highly variable. Two factors are known to contribute to this variability: genotype and the age of the ewes. We have shown that the ram effect was effective at the end of anoestrus regardless of breed. However, at the start and the middle of anoestrus, the response was influenced by the breed, the year and the location. This study helps to define the best times to use the ram effect for several breeds of sheep and it also questions the effectiveness of depth of anoestrus as a predictor of responses to the ram effect. The lack of sexual experience in young animals contributes to their lower response to the ram effect, we have shown that early contact with sexually active rams or genetic selection for calm temperament did not compensate for this lack. Indeed, early sexual experience may even be stressful and had long term inhibitory effects on the reproductive function. The reduced response to the ram effect in young animals was correlated with a low central activation, indeed we showed that olfactory systems were only partially activated in response to the male or his odor in sexually naive ewes.
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Caractérisation phénotypique et génotypique d'une lignée de souris transgéniques démontrant de l'infertilité mâlePaquet, Marilène January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mise en évidence et rôle potentiel des canaux potassium ATP-dépendants dans la fonction de reproductionLybaert, Pascale 10 June 2009 (has links)
Parmi les différents types de canaux ioniques, les canaux potassium (K+) sont très largement exprimés au niveau des cellules eucaryotes. Ils se répartissent en plusieurs familles et sous-familles. Parmi celles-ci, les canaux K+ ATP-dépendants (KATP) représentent une classe tout à fait particulière. En effet, ils ont la particularité d’être sensibles à la concentration cytosolique d’ATP et permettent ainsi de coupler le potentiel membranaire de la cellule à son statut métabolique.
Le canal KATP est un complexe hétéro-octamérique constitué de 2 sous-unités : une sous-unité Kir6.x (Kir6.1 ou Kir6.2) formant le pore du canal et appartenant à la famille des canaux potassiques de type « inward rectifier », et une sous-unité régulatrice SURx (SUR 1 ou SUR2A/B) faisant partie des protéines ABC (ATP-binding cassette). L’expression hétérologue des sous-unités Kir6.x et SURx suivant différentes combinaisons conduit à la formation de plusieurs types de canaux KATP possédant des propriétés électro-physiologiques et des sensibilités aux nucléotides et aux agents pharmacologiques distinctes.
Les canaux KATP ont, à ce jour, été très peu étudiés dans la fonction de reproduction.
Au cours de ce travail, nous avons notamment caractérisé la répartition tissulaire des différentes sous-unités Kir6.x et SURx constitutives des canaux KATP dans les différents segments de l’appareil reproducteur du rongeur mâle. Des marquages immuno-histochimiques ont permis de détecter les sous-unités Kir6.2 et SUR2 au niveau du testicule, de l’épididyme et du canal déférent. Au niveau du testicule, ces marquages sont localisés dans les cellules de Sertoli, ainsi que dans les spermatides et les spermatozoïdes présents au centre du tube séminifère. Les cellules de l’épithelium épididymaire sont également marquées ainsi que les spermatozoïdes présents dans la lumière. De plus, le marquage Kir6.2 et SUR2 est présent dans l’épithélium du canal déférent et se retrouve au niveau de l’épithélium de plusieurs glandes annexes (prostate, vésicule séminale, glande de coagulation). Aucun marquage n’est détecté pour les sous-unités Kir6.1 et SUR1.
Une étude plus détaillée des marquages observés au niveau de l’épithélium épididymaire révèle une colocalisation des sous-unités Kir6.2 et SUR2 dans les cellules principales de l’épithélium épididymaire avec un marquage particulièrement intense au niveau de l’appareil de Golgi. La présence de ces deux sous-unités au sein de l’épididyme a été confirmée par immunoblots. La présence d’ARNm codant pour Kir6.2 et SUR2 a été détectée par RT-PCR à partir d’extraits d’ARN d’épididymes adultes et pré-pubères de souris. Nous avons également démontré, par immunofluorescence indirecte, une association Kir6.2 / SUR2 dans des échantillons d’épididymes humains, bovins, canins et félins.
Les marquages ont été répétés sur des étalements de spermatozoïdes provenant de rongeurs mais aussi d’autres espèces (humains, canins et équins). Les sous-unités Kir6.2, SUR2 mais également Kir6.1 ont été observées. Leur présence a été confirmée par immunoblotting. L’ARNm codant pour ces différentes sous-unités, mais pas pour la sous-unité SUR1, a été détecté par RT-PCR.
Nous avons tenté ensuite de mieux cerner le rôle physiologique potentiel des canaux KATP au niveau des spermatozoïdes de souris. Comme les canaux KATP participent indirectement au contrôle de l’activité des canaux calciques potentiel-dépendants et à l’influx de calcium, nous avons mesuré la concentration de calcium intracellulaire de spermatozoïdes isolés et incubés dans différentes conditions expérimentales. Nous avons pu démontrer que différents agents pharmacologiques connus pour inhiber l’activité des canaux KATP étaient susceptibles de provoquer une augmentation rapide et soutenue de la concentration cytosolique en Ca2+ libre de spermatozoïdes isolés et périfusés. L’absence de calcium extracellulaire abolit l’effet des inhibiteurs des canaux KATP, ce qui confirme le rôle de ces canaux ioniques dans le contrôle de l’influx de calcium au niveau des spermatozoïdes. Nous avons ensuite évalué l’implication des canaux KATP dans la réaction acrosomiale, processus physiologique calcium-dépendant indispensable à la fécondation de l’ovocyte. Pour ce faire, nous avons initialement validé une technique de détection et de quantification de la réaction acrosomiale pour le spermatozoïde de souris. Tous les agents pharmacologiques que nous avions précédemment testés et qui augmentaient la concentration cytosolique en Ca2+ libre, induisent également une réaction acrosomiale.
Dans le but de mieux cerner le rôle que pourraient jouer les canaux KATP dans les phénomènes sécrétoires participant à la fonction de reproduction, nous nous sommes intéressés au placenta humain dont le processus hormonal sécrétoire (hCG et hPL) est un processus Ca2+-dépendant bien caractérisé. Nous avons mis en évidence, par immunohistochimie, la présence des sous-unités Kir6.2 et SUR2 dans le syncytiotrophoblaste de placentas humains à terme. La présence de ces deux sous-unités a été confirmée par immunoblots et RT-PCR. La sécrétion d’hCG et d’HPL a été étudiée en réponse à divers agents pharmacologiques modulant l’activité des canaux KATP. Dans un modèle expérimental d’explants placentaires incubés, l’addition d’inhibiteurs et/ou d’activateurs des canaux KATP n’affecte pas, de manière significative, la sécrétion d’hCG et d’hPL.
En conclusion, nos travaux démontrent, pour la première fois, l’existence de différentes sous-unités formant les canaux KATP au niveau de plusieurs structures de l’appareil reproducteur. Dans le cas des spermatozoïdes, ces canaux semblent être fonctionnels et sont impliqués dans le contrôle de l’entrée de calcium.
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Mise en place de référentiels morphologiques du développement de la fleur et de la graine chez la chicorée (Cichorium intybus L., Asteraceae) / Setting up morphological references for flower and seed development in chicory (Cichorium intybus L., Asteraceae)Habarugira, Ildephonse 08 November 2011 (has links)
Dans le but de fournir une base de référence utile pour les études relatives au développement de la fleur et de la graine chez Cichorium intybus, le développement normal de la fleur, de l’akène et de la graine a été analysé histologiquement. A l’aide du référentiel établi pour le développement floral normal, nous avons pu montrer que la stérilité mâle nucléaire de type « Edith » observée chez la chicorée est associée à des perturbations dans les cellules du tapis et de la couche moyenne ainsi qu’à une dégénérescence des microspores qui a lieu après la formation des tétrades méiotiques. Les ressemblances histologiques entre le mâle stérile « Edith » avec certains mutants d’Arabidopsis thaliana et du riz ont servi dans le choix de gènes candidats lors de l’étude moléculaire de cette stérilité mâle. D’autre part, la stérilité mâle cytoplasmique nommée «524» créée par fusion de protoplastes de tournesol mâle stérile et de chicorée fertile, a aussi été analysée histologiquement. Lors du développement floral chez le mâle stérile « 524 », la dégénérescence des microspores commence avant la première mitose pollinique, si bien qu’à l’anthèse les grains de pollen sont vides; l’anthère reste indéhiscente et ratatinée et les parois des cellules de l’endothécium n’ont pas l’épaississement lignifié caractéristique de ce tissu. Par ailleurs, la caractérisation morphologique du développement floral chez les plantes portant le cytoplasme « 524 » nous a permis de mettre en évidence l’existence d’un mécanisme de restauration de la fertilité mais dont la nature génétique reste à déterminer. Pour le développement de l’akène et de la graine, la chronologie des événements ainsi que la caractérisation morphologique et physiologique des différents stades du développement de l’akène et de la graine ont révélé l’existence d’une variabilité génétique pour la durée du développement de l’akène et la graine chez la chicorée. Le référentiel du développement de l’akène et de l’embryon zygotique pourra servir notamment aux analyses d’expression des gènes candidats qui ont été identifiés pendant les études antérieures sur l’embryogenèse somatique chez la chicorée. / In order to provide a useful reference for morphological studies on flower and seed development in Cichorium intybus, the normal development for these two organs was histologically characterised. With reference to the morphological events during normal flower development, we have shown that nuclear male sterility type "Edith" is associated with disturbances in the tapetum and middle layer cells as well as degeneration of microspores after the formation of meiotic tetrads. Histological resemblance with some mutants in Arabidopsis thaliana and in rice helped for selection of candidate genes for molecular analysis of this male sterility. Moreover, the cytoplasmic male sterility named "524" which was created by fusion of protoplasts from sunflower male sterile and from fertile chicory was also histologically characterised. During flower development in the male sterile “524” degeneration of pollen grains occurs at the first pollen mitosis, so that at anthesis, the pollen grains are empty; the anther locules are unopened and shrivelled and no lignified secondary thickenings are observed in endothecium. Moreover, morphological characterisation of flower development in plants carrying the cytoplasm “524” led us to demonstrate the existence of a mechanism of fertility restoration for which heredity needs to be investigated. For the achene and seed development, the timing of events and morphological and physiological characterisation of developmental stages revealed genetic variability in the duration of achene and seed development in chicory. The reference established for achene and zygotic embryo development will help more particularly analysing expression of genes which have been previously shown to be involved in the somatic embryogenesis process in chicory.
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La réduction du temps de contact entre mâles et femelles ne diminue pas les réponses ovulatoire et reproductive de chèvres à l'effet mâle pendant l'anoestrus / The reduction of daily contact between sexes does not decrease ovulatory and reproductive responses of goats exposed to males during the seasonal anoestrusBedos, Marie 19 March 2013 (has links)
La saisonnalité de la reproduction consiste en l’alternance entre des périodes d’activité et de repos sexuel. Ce phénomène s’observe chez les caprins de la région subtropicale du Mexique et rend impossible la reproduction à contre saison. La réintroduction d’un mâle dans un groupe de femelles peut rompre l’anoestrus saisonnier et rapidement stimuler leur activité ovarienne. Cependant, l’utilisation de boucs induits à un comportement sexuel intense pendant la période de repos sexuel au moyen d’un traitement lumineux –mâles photo-stimulés- est nécessaire afin d’assurer la qualité de la stimulation fournie par ceux-ci. Le temps de contact entre les sexes est un autre facteur pouvant moduler la réponse des femelles et il a longtemps été suggéré que ce contact devait être maintenu de manière continue (24h/24) pendant plusieurs jours afin que la majorité des femelles ovulent. L’objectif de cette thèse a été de déterminer si une réduction du temps de contact journalier entre les sexes diminue les réponses ovulatoire et reproductrice de chèvres en anoestrus saisonnier exposées aux mâles. / Seasonality of reproduction consists of alternations between periods of sexual activity and sexual rest (anoestrus). This seasonality is observed in goats from subtropical Mexico and makes impossible out-of-season reproduction. The reintroduction of a male in a group of females can break the seasonal anoestrus and quickly stimulate ovarian activity. However, the use of bucks induced to a high sexual activity during the sexual rest by a treatment of long days –photo-stimulated males- is necessary to ensure the quality of stimulation provided by them. The duration of contact between sexes is another factor that modulates the response of females and it has long been suggested that it should be maintained continuously (24h/24) for several days so that the majority of females ovulate. The purpose of this thesis was to determine whether a reduction of daily contact between sexes decrease ovulatory and reproductive responses of goats exposed to males during the seasonal anoestrus. The results indicate that duration of contact between sexes can be drastically reduced from 16 to 1 h per day without reducing the ovulatory and reproductive responses of females.
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Communication vocale chez la mone De Campbell sauvage (Cercopithecus campbelli campbelli) au parc national de Taï- Côte d'Ivoire : flexibilité acoustique et proto-syntaxeOuattara, Karim 07 March 2009 (has links) (PDF)
Le débat sur l'existence de précurseurs du langage dans la communication vocale animale est toujours ouvert. Depuis 10 ans, les recherches sur les cercopithèques se multiplient car leur système social et leur habitat visuellement clos en font de bons modèles pour une telle comparaison. Nous avons conduit la première série d'observations éthologiques à long terme sur 2 groupes de mone de Campbell (Cercopithecus c. campbelli) sauvages afin d'en décrire l'organisation sociale et le répertoire vocal. La prédation est apparue comme un facteur déterminant. Nous avons donc réalisé des expériences sur 7 groupes simulant la présence de différents prédateurs (leurre visuel et acoustique). La taille du prédateur, sa technique de chasse et la modalité de détection influencent la réponse comportementale des femelles et du mâle du harem. De plus, les femelles ont 5 cris d'alarme et les mâles combinent différents cris forts en séquences. Six séquences, contextuellement déterminées, ont été identifiées variant dans la composition, l'ordre et le rythme de succession des cris. Il en ressort un répertoire adapté à une communication référentielle avec un encodage potentiel de messages sur la nature et l'imminence du danger, le type de prédateur et l'activité de l'émetteur. La différence avec une population captive suggère un déterminisme vocal non-totalement génétique. Nos résultats montrent des capacités proto-syntaxiques originales (affixation, combinaison sémantique). Si nous démontrons dans l'avenir que ces messages sont décodés par les congénères, nous contribuerons à diminuer le traditionnel fossé phylogénétique associé aux capacités vocales limitées des singes les opposant à l'homme.
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ANISOPTEROMALUS CALANDRAE :<br />UN MODÈLE POUR L'ÉTUDE DU SUCCÈS REPRODUCTEUR DES MÂLESDo Ti Khanh, Hong 18 October 2005 (has links) (PDF)
La valeur sélective (succès reproducteur) du mâle se traduit par son nombre d'accouplements et sa descendance obtenue par accouplement (Dewsbury, 1982; Simmons, 2001). Le succès reproducteur d'un mâle dépend essentiellement du nombre de ses spermatozoïdes qui réussissent la fécondation des œufs. En situation de compétition, un mâle doit maximiser son succès reproducteur par rapport à ses rivaux. Chez les insectes, lors des accouplements multiples de la femelle, il peut y avoir une compétition spermatique entre les éjaculats de différents mâles au sein de l'un (des) organe(s) de stockage. Le principal outil d'étude de la compétition spermatique est le suivi de la paternité des descendants. Un mutant récessif du caractère de la couleur des yeux (yeux rouges) a été utilisé pour étudier les différences dans la capacité d'accouplement et de fertilisation chez les mâles Anisopteromalus calandrae (Hymenoptera, Chalcidoidea, Pteromalidae). Ce travail de laboratoire a porté sur l'étude du succès reproducteur des mâles en relation avec leur réserve de spermatozoïdes disponible. Notre étude a porté dans un premier temps sur la quantification du stock de spermatozoïdes des mâles en fonction de différents traits d'histoire de vie (âge, expérience sexuelle) et de leur phénotype. Dans un second temps, l'étude du succès reproducteur des mâles en relation avec leur nombre de spermatozoïdes disponibles a été réalisée lors d'accouplements simples, d'accouplements multiples et en situation de compétition entre deux mâles. Les conséquences des accouplements doubles de la femelle sur la paternité des descendants des mâles de statuts différents (vierges 1 jour, vierges 21 jours, ou sexuellement expérimentés) ont été identifiées par l'utilisation du marqueur génétique de paternité (la couleur des yeux).<br />Les résultats montrent que (1) les mâles aux yeux rouges (R) et les mâles aux yeux foncés (W) sont différents dans leur capacité d'accouplement mais que les femelles R s'accouplent indifféremment avec les mâles des deux phénotypes. (2) Le comptage des spermatozoïdes dans les vésicules séminales des mâles vierges de 1 jour montre que les mâles R ont environ 1,46 fois plus de spermatozoïdes que les mâles W (4545 vs 3116). Les mâles expérimentés ont seulement 15% à 25% du stock initial d'un mâle vierge du même âge. Un mâle vierge de 21 jours a environ 1,8 fois plus de spermatozoïdes qu'un mâle vierge de 1 jour dans les deux morphes. (3) Après un accouplement simple des mâles, les nombres moyens de spermatozoïdes stockés dans la spermathèque des femelles ne sont pas différents entre eux (en moyenne 143 spermatozoïdes). (4) Les femelles réalisant des accouplements doubles n'augmentent pas leur stockage spermatique (193 spermatozoïdes pour deux accouplements vs 161 pour un), ni leur fécondité (respectivement 130 vs 108 descendants). (5) Un accouplement est suffisant pour assurer leur fécondité durant la vie reproductive des femelles et la sex-ratio est biaisée en faveur des femelles (environ 0,79). Les femelles accouplées avec les deux mâles de morphes différents produisent des descendants des deux phénotypes durant leur vie reproductive, quel que soit l'ordre des mâles dans la séquence de copulation. (6) Après une compétition entre deux mâles différents par leur phénotype, par leur âge ou par leur expérience sexuelle, c'est toujours le mâle ayant le plus de spermatozoïdes dans les vésicules séminales qui est le plus représenté dans la descendance quelle que soit la combinaison d'accouplement. Ces résultats concernant la paternité des descendants après une compétition entre deux mâles correspondent parfaitement à une loterie honnête, « fair raffle » proposée par Parker en 1990. (7) Quant à la quantité de spermatozoïdes transférés à la femelle, aucune augmentation ni diminution n'a été mise en évidence contrairement à ce qui est prédit par les théories concernant le risque de compétition spermatique ou l'intensité de compétition spermatique.
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Développement, optimisation et utilisation d'un système cellulaire de l'épithélium épididymaire murin : approches moléculairesBritan, Aurore 09 June 2006 (has links) (PDF)
Chez les mammifères, l'épithélium épididymaire, via ses activités de sécrétion et de réabsorption, participe à la maturation post-testiculaire des spermatozoïdes en créant un environnement luminal particulier, tout au long du trajet épididymaire. Les études visant à caractériser les activités de sécrétion de cet organe et à analyser la régulation des gènes impliqués, ont été freinées par l'absence de cellules en culture pour cet épithelium très différencié. Malgré de nombreuses tentatives, les systèmes de cellules en culture développés jusqu'à présent ne reflètent pas l'état de différenciation des cellules épididymaires in vivo. En particulier, des gènes, que l'on peut considérer comme des marqueurs terminaux de la différenciation épididymaire, ne sont pas exprimés dans les cellules en culture. gpx5, gène modèle du laboratoire, codant pour une protéine sécrétée de la famille des glutathion peroxydases est un bon exemple de gène épididyme-spécifique, que l'on ne retrouve pas dans les systèmes de cellules en culture disponibles à ce jour. Dans cette étude, nous avons utilisé gpx5, PEA3 et l'indoleamine 2, 3-dioxygénase (IDO) et divers autres gènes, exprimés dans l'épididyme des mammifères, comme indicateurs de l'état de différenciation de lignées cellulaires établies de tête d'épididyme murin. Ces dernières sont issues de cultures primaires, qui se sont naturellement immortalisées par accumulation de mutations aléatoires. Dans un deuxième temps, nous avons tenté d'optimiser les conditions de culture de ces cellules afin d'améliorer le niveau d'expression de certains gènes épididymaires, en particulier gpx5, pris comme référence.
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Les chevauchements, enregistrés automatiquement lors de la reproduction des ovins, sont indicateurs de la libido des béliers et de la valeur reproductive des brebis / Automatically recorded mountings of rams provide information on their libido and breeding value of ewesAlhamada Alhamada, Moutaz 16 December 2016 (has links)
La demande en produits animaux pousse les éleveurs à réduire les intrants et supprimer les traitements hormonaux pour la maîtrise de la reproduction des ovins. Ces exigences ont relancé les études sur des méthodes qui s’appuient davantage sur les comportements spontanés des mâles et des femelles. Le détecteur électronique des chaleurs, développé par l’UMR Selmet, semblait prometteur et il fallait l’accompagner de validations expérimentales. Ces études ont été réalisées en race Mérinos d’Arles du Domaine du Merle qui sont élevées en système d’élevage extensif et se reproduisent à contre saison. Nous avons tout d’abord validé ce détecteur sur des brebis suivies par vidéo. Nous montrons que 93% des chevauchements sont effectivement enregistrés et comme les brebis en œstrus acceptent plusieurs chevauchements : toutes les brebis sont détectées. Dans une deuxième étape nous avons utilisés plusieurs béliers avec des effectifs plus importants (n=60). Ceci nous a confirmé, pour la brebis des fortes variabilités 1) de la réponse aux traitements hormonaux, 2) de la durée des chaleurs et 3) du nombre de chevauchements par brebis. Pour les béliers, nous avons mis en évidence une forte dispersion du nombre de chevauchements qui s’est répétée, avec les mêmes brebis, sur les cycles suivants. Nous avons ensuite étudié plus précisément le comportement sexuel des béliers en les plaçant en test visuel (méthode de référence) avec quelques brebis en chaleur. Pour cela nous avons évalué 6 béliers entiers Mérinos et 6 béliers vasectomisés Mourérous, à un an d’intervalle lors de la lutte de printemps et aussi à celle d’automne. Nous avons retrouvé les amplitudes classiques des variations saisonnières sur les activités des béliers aux trois saisons.Nous avons montré que la libido des mâles définie par la somme de leurs activités pré-copulatoires ou copulatoires était bien corrélée (r=+0,80, n=18) aux chevauchements mesurés avec le détecteur sur plusieurs centaines de brebis la libido peut être assimilée aux activités copulatoires que nous mesurons avec les chevauchements. De plus, nous obtenons une corrélation claire entre les activités copulatoires observées et collectées automatiquement en troupeaux. Le classement des béliers selon leur libido sont était très répétable intra-saison (de cycle a l’autre) et enter-saison (d’une saison à l’autre). A un an d’intervalle la répétabilité a été meilleur (94%) avec les chevauchements qu’avec les mesures des tests (80%). Sachant que la fertilité des brebis sous-alimentées est plus faible, nous avons étudié les comportements de brebis ayant subi 3 régimes alimentaires contrastés appliqués pendant 3 mois. Nous montrons que la réceptivité et la proceptivité de brebis ne changent pas selon leur état nutritionnel, par contre leur capacité à attirer les béliers (attractivité) est d’autant plus forte qu’elles sont plus lourdes et/ou qu’elles avaient des profils métaboliques favorables (métabolites et hormones). Ces données, obtenues en lot expérimental par des méthodes de référence, ont été validées en troupeau avec le détecteur électronique. Dans la discussion générale, nous reprenons nos résultats pour montrer qu’en système d’élevage extensif les brebis jouent un rôle central dans l’attraction, ou pas, des béliers. Ces béliers, bien que choisis pour la reproduction, ont des libidos très variables mais répétables. Le détecteur de chaleur, inclus dans un système d’élevage de précision, pourrait servir en élevage pour améliorer la reproduction des ovins en s’appuyant sur ces connaissances. / Automatically recorded mountings of rams provide information on their libido and breeding value of ewes.Abstract:The demand for livestock products pushes farmers to reduce inputs and remove hormonal treatments used to control ewe’s reproduction. These trends put forward research lines that are aimed to study sexual behaviours of both rams and ewes. The electronic oestrus detector, developed by UMR Selmet, looked promising but still had to be accompanied by further experimental validation. Our studies were conducted on Merino’s d’Arles sheep of Domaine de Merle, which are bred in an extensive farming system with a mating period occurring in spring as many other Mediterranean breeds. Our first step was to validate the electronic detector on sheep by comparison to video observation. We showed that 93% of mounts are registered, and as ewes in oestrus accept multiple mounts: all the ewes are detected with this device. In a second step we used several rams (n=6) with a larger number of ewes (n = 60). This confirmed that ewes express a strong variability 1) of the timed response to hormonal treatments, 2) of the oestrus duration and 3) the total number of mounts per ewe. We also demonstrated that the wide dispersion of the number of mounts done by rams was however repeated, with the same flock, in subsequent cycles.Then, we focussed on ram sexual behaviour by placing them with few oestrus ewes under visual test (the reference method). We evaluated 6 intact Merino rams and 6 vasectomized rams of the Mourerous breed, this test was done thrice: at spring one year apart and also at the autumn. We found conventional amplitude of seasonal variations on the activities of rams during the three seasons. We demonstrated that male libido, defined by the sum of their pre-copulatory and copulatory activity, was well correlated (r = + 0.80, n = 18) with the counted mounts by the detector of the same rams but with several hundreds of ewes. Therefore, the libido can be estimated by number of mounts. In addition, we get a clear correlation between the observed copulatory activities and automatically collected mounts within a flock of ewes. We found that ranked rams’ libido scores are repeated. This is very stable within-season (one cycle) and between-seasons (from one season to the next). A one year apart repeatability of mounts was better (94%) within the flock than when measured by mounts number during tests (80%). Given that fertility of undernourished ewes is lower, we studied the behavior of ewes that underwent three contrasting diets applied for 3 months. We observed that receptivity and proceptivity of ewes do not change according to their nutritional status, through against their ability to attract the rams (attractiveness) is much stronger if they are heavier and/or had favorable metabolic profiles (metabolites and hormones). These results were further confirmed within rams’ mating flock (when bodyweight are widespread). In the discussion, we resume our results that show that within extensive livestock system, ewe plays a central role in attracting or not the rams. These rams, although chosen for breeding, have very variable but repeated libido score. The electronic oestrus detector, included in a precision farming system, could be used to improve the breeding of sheep, based on this knowledge.Keywords: sexual behaviour, preferential mating, libido, attractiveness, receptiveness, proceptivity and precision farming.
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Caractérisation des ovulations silencieuses induites par effet mâle chez la brebis en anoestrus saisonnier / Characterization of silent ovulations induced by ram-effects in seasonal anestrus ewesAdib-Lesaux, Achraf 15 December 2014 (has links)
La première ovulation induite par effet mâle chez la brebis anovulatoire en anoestrus saisonnier est souvent accompagnée d’un développement de cycles courts qui peuvent être contrecarrés par un traitement progestatif préalable. Nos travaux ont montré que la réponse au mâle est plus rapide en fin d’anoestrus en raison d’une sélection à J0 de follicules dont le stade de développement est plus avancé. En parallèle, ils apportent de nouvelles connaissances sur le mécanisme d’action par lequel la progestérone parvient à supprimer les cycles courts induits par effet mâle, en modulant certaines caractéristiques de la dynamique de croissance folliculaire et en améliorant l’activité stéroïdogénique des follicules préovulatoires. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour étudier l’impact de ces effets sur la qualité ovocytaire et la fertilité de ces premières ovulations induites par effet mâle sur un plus grand nombre d’animaux. / The first ovulation induced by male effect in anestrous ewes during the non-breeding season usually result in the development of short cycles that can be avoided by progesterone priming. Our results show that ewes ovulate earlier in June due to selection at J0 of follicles in a more advanced stage of development. However, these observations seem to be unrelated to the luteal outcome after male effect. In parallel, we demonstrate the positive effect of progesterone on the completion of follicular growth and the improvement of the ability of these follicles to respond properly to LH surge and to synthesis ovarian steroids. However, further studies are required to understand whether these changes have functional consequences on the quality of oocytes induced by the male effect and in fertility after male effect on a large number of animals.
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