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Écriture et engagement dans les romans d’Andrés Sorel (1963-2013) / Writing and commitment in Andrés Sorel's novels (1963-2013)Sainz-Pardo Gonzalez, Carlos 11 December 2018 (has links)
Romancier, essayiste, ancien secrétaire général de la Asociación Colegial de Escritores de España, Andrés Sorel (Ségovie, 1937) est surtout connu pour son activité de militant antifranquiste. Il a pourtant publié à ce jour quinze romans et un nombre considérable d'essais. Depuis les années soixante, toute son œuvre est écrite sous le signe de l’engagement, ce qui peut expliquer en partie une forme de mise à l'écart du marché éditorial. Cette thèse vise à analyser comment sa dissidence intellectuelle contre l’idéologie dominante se construit dans sa production romanesque. On tentera de définir les contours de l’engagement, que ce soit à travers son rôle d’intellectuel, dans ses aspects les plus controversés, ou à travers les caractéristiques de son écriture engagée, dans sa dimension textuelle et avant-textuelle. On analysera également comment les marqueurs de l’engagement se développent dans la construction du narrateur, de ses personnages et de la temporalité. En prêtant toujours une attention égale au contenu idéologique et à sa mise en forme, Sorel conçoit l’écriture comme un exercice de réhabilitation de la mémoire des vaincus, s'inscrivant ainsi – et d'une certaine façon inaugurant – le « roman de la mémoire » qui domine le panorama littéraire de l'Espagne de ces deux dernières décennies. Il s’agit donc d'analyser la tension dialectique qui se joue entre un récit fictionnel et des modalités qui empruntent au factuel, notamment à l'essai. À travers la pluralité des témoignages littéraires, les textes de Sorel cherchent ainsi à faire émerger les vérités cachées et à redonner une voix à ceux qui en ont été privés. On étudiera par quels dispositifs formels ses récits constituent un contre-pouvoir contre le discours dominant des régimes autoritaires, totalitaires ou démocratiques. En dernier lieu, on analysera la dimension pragmatique d’une écriture qui prétend transformer la réalité, pour saisir le degré de visibilité de son discours littéraire et de sa présence médiatique, ainsi que la façon dont ses romans sont perçus par la critique littéraire. On cherchera enfin à esquisser les typologies du lecteur véhiculées par le récit, que ce soit pour les légitimer ou pour les rejeter. / As a novelist, essayist, and former general secretary of the Asociación Colegial de Escritores de España, Andrés Sorel (Segovia, 1937) is best known for his anti-Franco activism. To this day, he has published fifteen novels and a considerable number of essays. Since the nineteen sixties, all his work has been written under the sign of commitment, which may partly explain his side-lining from the editorial market. This thesis aims at analyzing how his intellectual disagreement with the dominant ideology is built up in his novelistic production. We will attempt to define the outlines of commitment, whether through his part as an intellectual, in its most controversial aspects, or through the characteristics of his committed writing, in its textual and pre-textual dimension. We will also analyze how the markers of commitment develop in the construction of the narrator, his characters and temporality. By always paying equal attention to the ideological content and its shaping, Sorel conceives writing as an exercise of rehabilitation of the memory of the vanquished, thus becoming a part of – and in a certain way launching – the "novel of the memory" which has dominated the literary panorama of Spain for the last two decades. It is therefore a matter of analyzing the dialectical tension that is played out between a fictional narrative and a method that uses factual elements, especially experimenting. Through the plurality of literary testimonies, Sorel’s texts seek to bring out the hidden truths and give a voice to those who have been deprived of it. We will study the formal devices through which his stories establish a counter power against the dominant discourse of authoritarian, totalitarian or democratic regimes. Lastly, we will analyze the pragmatic dimension of a writing style that claims to transform reality, in order to grasp the degree of visibility of its literary discourse and its media presence, as well as the way in which his novels are perceived by literary criticism. We will finally try to outline the reader types conveyed by the story, whether to legitimize or to reject them.
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Les républicains espagnols entre la France et le Mexique : Histoire et mémoires (de 1939 à nos jours) / Spanish republicans between France and Mexico : Histories and memories (from the “Retirada” to nowadaysMedinilla, Sofia 07 May 2015 (has links)
Ce travail de thèse est consacré principalement à l’étude historiographique et sociologique de l’exil républicain espagnol de 1939 (connu aussi sous le nom de La « Retirada »), en France et au Mexique. Cela nous permet de dévoiler certains points méconnus et les plus critiques de cette partie de l’Histoire du XXe siècle. Nous y avons procédé à un examen panoramique de l’héritage actuel de cette histoire, longtemps restée enfouie dans les mémoires de celles et ceux qui l’on vécue directement ou indirectement.Ainsi, c’est en nous confrontant directement aux mémoires des trois générations d’héritiers de cette mémoire, en particulier en Espagne, en France et au Mexique, que nous avons pu éclaircir certains points jusque-là non abordés, ou faiblement, permettant de la sorte de mettre quelque peu sous rature les blancs encore persistants de cette histoire.Il s’agit d’un travail en trois parties. La première partie rappelle les faits objectifs liés à la guerre civile espagnole (objet de notre investigation) ; on entre de cette façon progressivement dans notre problématique globale : l’exil républicain en France et au Mexique. Peu à peu, nous abordons l’ensemble des événements passés, les objectifs et conséquences de certaines activités humaines, l’attitude de certains héritiers face à leur héritage traumatique, parfois méconnu et/ou oublié. Dans la deuxième partie nous mettons en avant la situation du Mexique Cardeniste 1934-1940, afin de mieux comprendre le rôle du Mexique dans la guerre civile espagnole, l’accueil que le Mexique réserve aux exilés républicains, ainsi que la contribution de l’exil républicain dans l’épanouissement économique, social et culturel du Mexique postrévolutionnaire. Dans la dernière partie, nous faisons un bilan de l’héritage actuel de cette partie de l’histoire du XXe siècle qui affecte encore actuellement des milliers de descendants. Quelques témoignages de première main (transmis ou obtenus suite à des entretiens directs) qui mettent l’accent sur des points très précis, nous prouvent que tout ce qui se rapporte à la révolution espagnole (1931-1939) baigne dans une lumière insolite, à cause de l’absence ou du refus de sa reconnaissance officielle. Par voie de conséquence, les séquelles perdurent et les cicatrices sont toujours très profondes. Nous concluons ce travail par l’examen des oeuvres littéraires et poétiques de Jordi Soler et de Gregorio Oliván, de quelques oeuvres d’art, de différents genres et de différentes époques. Tous ont la particularité de se rapporter à l’exil républicain espagnol. Au-delà de la dimension artistique, leur contenu référentiel peut être considéré comme de dignes témoignages historiques, rendant compte de la triste vérité du drame historique qui fut l’exil républicain de 1939. / This PhD work is mainly devoted to the historiographical and sociological study of the Spanish Republican exile from 1939 (also known as the “Retirada”), in France and Mexico. This allows us to reveal some unknown and the most critical points of this part of the history of the 20th century. We have proceeded to a panoramic review of the current heritage of this history which have been remained buried, for a long time, in the memories of people who have directly or indirectly experienced it. Thus, confronting us directly to the memories of three generations of heirs of this memory, especially in Spain, France and Mexico, we were able to clarify issues, not previously addressed, or poorly. In this way, it allows us to put under erasure some persistent blanks of this history. This work consist of three parts. The first part reminds the objective facts related to the Spanish Civil War (object of our investigation); in this way, we enter gradually into our global issue: Republican exile in France and Mexico. Little by little, we address all past events, the objectives and consequences of human activities, the attitude of some heirs face to their traumatic heritage, sometimes unknown and / or forgotten. In the second part we highlight the situation of Mexico, under the presidency of Cárdenas 1934-1940, in order to better understand the role of Mexico in the Spanish Civil War, the reception reserved by Mexico to the exiled Republicans, and the contribution of the Republican exile in the economic, social and cultural development of Mexico after its own revolution. In the last part, we make a review of the current heritage of this part of the history of the 20th century that still currently affects thousands of descendants. Some testimonies (transmitted or obtained as a result of interviews), that focus on very specific points, prove that all that relates to the Spanish Revolution (1931-1939) is immersed in a strange light, due to the absence or refusal of official recognition. Consequently, the after-effects remain and the scars are still very intense. We conclude this work, examining literary and poetic works of Jordi Soler and Gregorio Oliván, some masterpiece of different genres and periods. All have the characteristic to be related to the Spanish Republican exile. Beyond their artistic dimension, their reference content can be considered as worthy historical testimonies, reflecting the sad truth of the historical tragedy which occurs during the Republican exile in 1939.
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Histoire et intertextextualité dans l’œuvre romanesque de Juan Gabriel Vásquez / History and Intertextual study of the fictional work of Juan Gabriel VásquezBuitrago Ramírez, Marisella 12 July 2018 (has links)
L’objet du présent travail doctoral porte sur la relation intertextuelle sous-jacente aux récits de l’écrivain colombien, Juan Gabriel Vásquez, qui s’informe et enquête sur l’histoire de son pays pour remonter le passé et, par-là, proposer de nouvelles lectures de l’histoire officielle, de ses incertitudes et de la révélation de secrets sur quelques-uns des faits qui ont marqué les avancées et les reculs de la Colombie. En conséquence, cette recherche étudie et analyse cette relation à partir de la transtextualité, catégorie théorique exposée par Gérard Genette, afin de raisonner en profondeur sur les idéologies représentées dans les nouvelles « officielles » de cet auteur et sur l’affleurement de la mémoire historique, ainsi que sur d’autres récits autour desquels émergent des expériences propres et d’autrui, et même des éléments inattendus, susceptibles d’enclencher de nouvelles recherches. Juan Gabriel Vásquez ourdit ses romans à partir d’un amalgame d’idéologies comme la politique, la violence, l’histoire officielle, le legs culturel et l’histoire littéraire de la Colombie, ce avec quoi il recrée un devenir significatif et identitaire de l’histoire de la Colombie, contribuant ainsi à la construction scénique du pays, fragmentée et décomposée en plusieurs périodes de développement par l’application de fausses idées de croissance et de pacification qui n’ont jamais eu lieu. La recherche fournit un apport aux études littéraires de la Nation et sur l’écrivain colombien qui, peu à peu, est reconnu dans le domaine littéraire international. / The focus of this this doctoral work is to study the intertextual relationship, in the narrative of the Colombian writer, Juan Gabriel Vásquez. In his narrative he explores and researches about the history of his country in order to inquire on the past and with it. He proposes new readings in relation to the official history, its uncertainties and the unveiling of secrets about some facts that defined the progress or regression of Colombia. Therefore, this research studies and analyzes this relationship from the transtextuality theory exposed by Gerard Genette to reflect deeply on the ideologies represented in the "official" novels of this author, and the appearance of historical memory. As well as other types of narratives in which, own and others experiences appear, bringing unexpected elements to explore new studies. Juan Gabriel Vásquez weaves his novels from a combination of ideologies as politics, violence, the official history, and the cultural legacy, and the literary history of Colombia. He recreates meaningful events about Colombian history, supporting the scenic construction of the country, fragmented and separated into several periods of its development by the application of false ideas of growth and pacification, which have not occurred.The research contributes to the literary studies of the nation as well as to the Colombian writer, who is recognized in the literary international area little by little.
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Tensiones entre las narrativas de ficción y no ficción en la cinematografía contemporanea de Argentina, Chile y Colombia / Des tensions entre les narrations de fiction et de non-fiction dans la cinématographie contemporaine de l'Argentine, du Chili et de la Colombie / Tensions between Fiction and Nonfiction Narratives in Argentine, Chilean and Colombian Contemporary CinemaLópez, Ana Maria 04 June 2014 (has links)
Le cinéma de l'Argentine, le Chili et la Colombie entre 1990 et 2005 a dû faire face à divers changements liés aux modèles politique, économique et culturel. En particulier, les lois relatives à la production du cinéma ont changées dans les années ci-dessous, ce qui a permet de configurer un cinéma hétérogène par rapport aux thèmes et moyens de raconter. Dans cette thèse, nous nous proposons d’étudier un phénomène particulier situé temporellement dans un moment de transition et envisagé à travers un corpus clairement sélectionné. Le dit phénomène se présente à travers la relation que le cinéma entretient avec la réalité, relation qui, à cette époque, se caractérise par une grande ambigüité. Il s’agit principalement d’un élargissement des frontières de classifications des productions en vertu de sa relation avec la réalité qui, traditionnellement fut séparée en deux grands groupes définis comme fiction et non fiction. Pour cette raison, nous avons développés un cadre théorique autour du réalisme comme une catégorie d'analyse du corpus. Aussi, nous avons fait une analyse basée sur les approches des Études Culturelles d'Amérique Latine, l’Analyse Critique du Discours et l'Analyse de Cinéma. Notre travail a été de systématiser et de mettre en relation les processus qui ont permis la consolidation du cinéma contemporain d'Amérique Latine. Également, nous avons confirmés le besoin de contextualiser et de nourrir l'analyse de film avec la connaissance de l'histoire sociale, politique et économique comme une condition pour 'interpréter et analyser le récit de l'Amérique Latine. / Argentine, Chilean and Colombian Cinema of the period between1990-2005 had to face several changes related to political, economic and cultural models. In particular, laws related to film production changed over the years, allowing the configuration of a heterogeneous cinematography regarding its topics and ways of narrating. The main problem of this research is studying the relationship between cinema and reality and how the strategies of construction of fiction and nonfiction narratives are put into tension during the period above mentioned. For this reason, we developed a theoretical framework around the realism as a category to get an approach to the corpus. Additionally, we carried out an analysis of our corpus based on the Latin American Cultural Studies, Critical Discourse Analysis and Film Analysis approaches. We systematized and correlated the processes that have allowed contemporary Latin American films to consolidate as a reference. In this project, we have been able to confirm the need to contextualize and nourish film analysis using knowledge of the social, political and economic history as a condition to interpret and study Latin American Narratives.
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Nouveaux réalismes et imaginaires sociaux de la modernité dans le roman espagnol contemporain (2001-2011) / New realisms and social imaginaries of modernity in the contemporary Spanish novel (2001-2011)Rebreyend, Anne-Laure 08 December 2017 (has links)
Cette thèse porte sur le renouvellement du réalisme dans la production narrative espagnole des années 2000, à partir d’un corpus de quatre romans, et se demande : en quoi consiste l’esthétique réaliste actuelle, quelle est son épistémologie et quel lien entretient-elle avec d’autres discours de savoir ? Quel rôle jouent les récits réalistes dans la configuration des imaginaires sociaux, alors que sont remis en question l’héritage de la transition démocratique et le récit de la modernisation espagnole ? Sont d’abord examinées les conditions de possibilité historiques, socio-économiques et culturelles d’un renouveau du réalisme – cartographié dans le champ littéraire des vingt dernières années. Hypothèse centrale : le réalisme ressurgit du fait que les débats de mémoire historique depuis 2000 et la crise économique, sociale et politique depuis 2008 engagent une révision du mythe de la Transition et du projet de la modernité qui structurait les imaginaires sociaux espagnols depuis les années 1960. Trois parties proposent des études de poétiques réalistes, en diachronie et en synchronie, pour mettre en valeur l’évolution des modes de référentialité réalistes entre le début des années 2000 et le début des années 2010, avec la crise de 2008 et ses prémices pour point d’inflexion. La première partie porte sur deux romans (Antonio Muñoz Molina, Sefarad, 2001 et Ignacio Martínez de Pisón, Enterrar a los muertos, 2005) qui dialoguent avec la fabrication sociale de documents et l’historiographie pour réinterpréter la guerre de 1936, de la dictature et de la transition. Les deuxième et troisième parties (Rafael Chirbes, Crematorio, 2007, et Isaac Rosa, La mano invisible, 2011) analysent l’élaboration d’un récit collectif de l’Espagne développementaliste, à l’aube de la crise, par des romans qui dialoguent avec la théorie économique et la sociologie historique. Au carrefour du littéraire, des discours sociaux, de l’histoire et de la sociologie contemporaine de l’Espagne, cette thèse soutient que la réappropriation du réalisme dans les années 2000 participe à la remise en question d’une identité nationale démocratique et moderne, au resurgissement d’une réalité problématique et d’imaginaires sociaux paramodernes après l’écroulement du métarécit d’une transition modèle. Si les romans cherchent tous à prendre en charge le réel social selon ses représentations, ils se différencient par leur traitement de la question politique de ce que « réel » veut dire, par le choix du chemin selon lequel le décrire, et par l’évaluation de la nature des causes historiques et matérielles de la réalité qu’habitent les écrivains. / This thesis studies new forms of realism in Spanish prose in the 2000s, from a corpus of four novels. It contemplates what makes the contemporary reality aesthetic, what its epistemology is, and what links it bears to other forms of knowledge. What roles do realist narrations play in the configuration of social imaginaries, when the heritage of the democratic transition and the narration of Spanish modernisation are called into question? We first examine the conditions of historical, socio-economic and cultural possibilities of a renewal of realism, which is mapped throughout the literary field of the last twenty years. The central hypothesis is that realism springs back up from the fact that debates around historical memory in the 2000s, and since 2008, the economic, social and political crisis prompt the revision of the transition myth and the project of modernity which had been structuring Spain’s social imaginaries since the 1960s. Three parts offer different studies of realist poetics, diachronically and synchronically, to highlight the evolution of the modes of realist referentiality between the start of the 2000s and the beginning of the 2010s, the crisis of 2008 and its beginning as an inflexion point. The first part tackles two novels (Antonio Muñoz Molina, Sefarad, 2001 and Ignacio Martínez de Pisón, Enterrar a los muertos, 2005), which discuss the social fabrication of documents and historiography to reinterpret the 1936 war, the dictatorship and the transition. The second and third parts (Rafael Chirbes, Crematorio, 2007, and Isaac Rosa, La mano invisible, 2011) analyse the elaboration of a collective narrative of developmental Spain, at the dawn of the crisis, through novels which interact with the economic theory of liberalism and historic sociology. At the crossroads of literary studies, social discourse, history and the contemporary sociology of Spain, this thesis argues that the appropriation of realism in the 2000s questions a national identity that is democratic, modern, and takes part in the reappearance of a problematic reality after the meta narration of a model transition collapsed. If the novels all try to tackle the social reality according to its representations, they differ through what « reality » means to them, through the nature of its historic and material causes, and through the ways they describe it.
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La re-escritura de la violencia en Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón de Albalucía ÁngelCorrea, Margarita 04 1900 (has links)
L'objectif de cette étude a été double. D'une part, il fait l’inclusion du roman Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón d’Albalucía Angel au genre du nouveau roman historique, selon la théorie exposée par Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa et Biruté Ciplijauskaité. Dans cet ordre on a examinée en détail l`utilisation faite dans cette nouvelle de l'histoire récente de la Colombie, ainsi que les questions relatives à la mise en fiction de personnages historiques, la métafiction, l`intertextualité et la polyphonie.
Deuxièmement, cette étude analyse la perspective de genre qui définit cette nouvelle grâce à l'inclusion de la voix féminine que raconte des événements historiques à partir du point de vue de l'expérience des femmes, trait qui deviendra caractéristique du nouveau roman historique écrit par des femmes sur les femmes. Notre intérêt est d'analyser comment les différentes voix dans le roman parviennent à créer une nouvelle subjectivité féminine, renversant ainsi le discours historique officiel que le système patriarcal. Ces aspects, dans le contexte historique de la violence en Colombie, permettent une nouvelle lecture de la société colombienne du milieu du XXe siècle. / The objective of this study is twofold. On one hand it considers the assignment of Albalucía Angel`s Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón in the gender of the New Historical Novel, according to the theory exposed by Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa and Biruté Ciplijauskaité. In order to get this, it discusses in detail how this novel utilizes Colombia’s more recent history, and it also considers different issues relating to the fictionalization of historical characters, metafiction, intertextuality and polyphony.
Second, this study analyzes the gender perspective that defines the novel thanks to the inclusion of the female voice narrating historical events from the feminine point of view of women's experience, a feature that would become characteristic of the new historical novel written by women about women. Our interest is to analyze how the different voices in the novel manage to create a new female subjectivity, thus subverting the official historical discourse as well as the patriarchal system. These aspects, in the historical context of violence in Colombia, allow a new reading of Colombian society of the mid-twentieth century. / El objetivo de este estudio es doble. Por un lado se considera la adscripción de la novela Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón de Albalucía Ángel al género de la nueva novela histórica, según los planteamientos teóricos expuestos por Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa y Biruté Ciplijauskaité. Para ello se analiza en detalle el uso que en la novela se hace de la historia más reciente de Colombia, así como se consideran también aspectos relativos a la ficcionalización de personajes históricos, la metaficción, la intertextualidad y la polifonía.
En segundo lugar, este estudio analiza la perspectiva de género que define la novela gracias a la inclusión de la voz femenina que narra los hechos históricos desde un sentir propio de la experiencia de la mujer, rasgo que vendría a ser característico de la nueva novela histórica escrita por mujeres sobre mujeres. Nuestro interés reside en analizar cómo las diferentes voces en la novela logran crear una nueva subjetividad femenina, subvirtiendo tanto el discurso histórico oficial como el sistema patriarcal. Estos aspectos, en el contexto histórico de la violencia en Colombia, permiten una nueva lectura de la sociedad colombiana de mediados del siglo XX.
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Memoria cultural e histórica afrocolombiana en La Trilogía de Urabá de Marta Rodríguez y Fernando RestrepoNoguera, Margarita Sofia 07 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise a pour objectif de réaliser l’analyse de l’œuvre La Trilogía de Urabá des cinéastes colombiens Marta Rodríguez et Fernando Restrepo en considérant la notion de « mémoire » et comment celle-ci se développe dans ces documentaires à travers des témoignages et des pratiques culturelles comme les chroniques chantées, le dessin et la danse. Dans les films qui composent la trilogie, la mémoire se présente comme un mécanisme de résistance contre la violence subie par la population civile pendant le conflit armé en Colombie, époque durant laquelle la population civile a été sans cesse massacrée et forcée à abandonner son territoire. Notre analyse considère notamment le rôle que les documentaires attribuent aux femmes afro-colombiennes dans la construction de la mémoire culturelle et historique, étant donné que leurs témoignages dévoilent leur grand effort de résistance contre la violence. En second lieu, notre analyse vise à montrer comment La Trilogía de Urabá inscrit la mémoire culturelle dans la mémoire historique colombienne. / In this master's thesis we examine a trilogy of documentary films entitled: La Trilogía de Urabá by Colombian filmmakers Marta Rodriguez and Fernando Restrepo, and consider how “memory” is developed in these documentaries through testimonies and cultural practices such as sung chronicles, drawing and dance. In this trilogy, memory appears as a mechanism of resistance against widespread violence suffered by millions during the armed conflict in Colombia, a period in which civilians were massacred and forced to abandon their lands. Our analysis highlights the role of Afro-Colombian women in the construction of historical and cultural memory, and displays how their testimonies constitute acts of resistance against violence. In addition, this thesis shows how La Trilogía de Urabá inscribes cultural memory into the collective Colombian historical memory. / Esta memoria tiene como principal objetivo analizar la obra La Trilogía de Urabá de los documentalistas Marta Rodríguez y Fernando Restrepo considerando la noción de “memoria” y cómo ésta se desarrolla en ella a través de testimonios y prácticas culturales (crónicas cantadas, dibujo y danza). En las cintas que componen la trilogía, la memoria se presenta como una forma de resistencia contra la violencia sufrida por la población civil durante los años de conflicto armado en Colombia, época en la que la población civil fue repetidamente masacrada y forzada a abandonar sus territorios. Nuestro análisis considera especialmente el papel que los documentales otorgan a las mujeres afro-colombianas en la construcción de la memoria cultural e histórica, pues sus testimonios revelan su importante labor de resistencia contra la violencia. En segundo lugar, nuestro análisis apunta a cómo La Trilogía de Urabá inscribe esta memoria cultural en la memoria histórica colombiana.
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La re-escritura de la violencia en Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón de Albalucía ÁngelCorrea, Margarita 04 1900 (has links)
[À l'origine dans / Was originally part of : Thèses et mémoires - FAS - Département de littératures et de langues modernes] / L'objectif de cette étude a été double. D'une part, il fait l’inclusion du roman Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón d’Albalucía Angel au genre du nouveau roman historique, selon la théorie exposée par Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa et Biruté Ciplijauskaité. Dans cet ordre on a examinée en détail l`utilisation faite dans cette nouvelle de l'histoire récente de la Colombie, ainsi que les questions relatives à la mise en fiction de personnages historiques, la métafiction, l`intertextualité et la polyphonie.
Deuxièmement, cette étude analyse la perspective de genre qui définit cette nouvelle grâce à l'inclusion de la voix féminine que raconte des événements historiques à partir du point de vue de l'expérience des femmes, trait qui deviendra caractéristique du nouveau roman historique écrit par des femmes sur les femmes. Notre intérêt est d'analyser comment les différentes voix dans le roman parviennent à créer une nouvelle subjectivité féminine, renversant ainsi le discours historique officiel que le système patriarcal. Ces aspects, dans le contexte historique de la violence en Colombie, permettent une nouvelle lecture de la société colombienne du milieu du XXe siècle. / The objective of this study is twofold. On one hand it considers the assignment of Albalucía Angel`s Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón in the gender of the New Historical Novel, according to the theory exposed by Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa and Biruté Ciplijauskaité. In order to get this, it discusses in detail how this novel utilizes Colombia’s more recent history, and it also considers different issues relating to the fictionalization of historical characters, metafiction, intertextuality and polyphony.
Second, this study analyzes the gender perspective that defines the novel thanks to the inclusion of the female voice narrating historical events from the feminine point of view of women's experience, a feature that would become characteristic of the new historical novel written by women about women. Our interest is to analyze how the different voices in the novel manage to create a new female subjectivity, thus subverting the official historical discourse as well as the patriarchal system. These aspects, in the historical context of violence in Colombia, allow a new reading of Colombian society of the mid-twentieth century. / El objetivo de este estudio es doble. Por un lado se considera la adscripción de la novela Estaba la pájara pinta sentada en el verde limón de Albalucía Ángel al género de la nueva novela histórica, según los planteamientos teóricos expuestos por Seymour Menton, Cristina Pons, Fernando Ainsa y Biruté Ciplijauskaité. Para ello se analiza en detalle el uso que en la novela se hace de la historia más reciente de Colombia, así como se consideran también aspectos relativos a la ficcionalización de personajes históricos, la metaficción, la intertextualidad y la polifonía.
En segundo lugar, este estudio analiza la perspectiva de género que define la novela gracias a la inclusión de la voz femenina que narra los hechos históricos desde un sentir propio de la experiencia de la mujer, rasgo que vendría a ser característico de la nueva novela histórica escrita por mujeres sobre mujeres. Nuestro interés reside en analizar cómo las diferentes voces en la novela logran crear una nueva subjetividad femenina, subvirtiendo tanto el discurso histórico oficial como el sistema patriarcal. Estos aspectos, en el contexto histórico de la violencia en Colombia, permiten una nueva lectura de la sociedad colombiana de mediados del siglo XX.
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Memoria cultural e histórica afrocolombiana en La Trilogía de Urabá de Marta Rodríguez y Fernando RestrepoNoguera, Margarita Sofia 07 1900 (has links)
[À l'origine dans / Was originally part of : Thèses et mémoires - FAS - Département de littératures et de langues modernes] / Ce mémoire de maîtrise a pour objectif de réaliser l’analyse de l’œuvre La Trilogía de Urabá des cinéastes colombiens Marta Rodríguez et Fernando Restrepo en considérant la notion de « mémoire » et comment celle-ci se développe dans ces documentaires à travers des témoignages et des pratiques culturelles comme les chroniques chantées, le dessin et la danse. Dans les films qui composent la trilogie, la mémoire se présente comme un mécanisme de résistance contre la violence subie par la population civile pendant le conflit armé en Colombie, époque durant laquelle la population civile a été sans cesse massacrée et forcée à abandonner son territoire. Notre analyse considère notamment le rôle que les documentaires attribuent aux femmes afro-colombiennes dans la construction de la mémoire culturelle et historique, étant donné que leurs témoignages dévoilent leur grand effort de résistance contre la violence. En second lieu, notre analyse vise à montrer comment La Trilogía de Urabá inscrit la mémoire culturelle dans la mémoire historique colombienne. / In this master's thesis we examine a trilogy of documentary films entitled: La Trilogía de Urabá by Colombian filmmakers Marta Rodriguez and Fernando Restrepo, and consider how “memory” is developed in these documentaries through testimonies and cultural practices such as sung chronicles, drawing and dance. In this trilogy, memory appears as a mechanism of resistance against widespread violence suffered by millions during the armed conflict in Colombia, a period in which civilians were massacred and forced to abandon their lands. Our analysis highlights the role of Afro-Colombian women in the construction of historical and cultural memory, and displays how their testimonies constitute acts of resistance against violence. In addition, this thesis shows how La Trilogía de Urabá inscribes cultural memory into the collective Colombian historical memory. / Esta memoria tiene como principal objetivo analizar la obra La Trilogía de Urabá de los documentalistas Marta Rodríguez y Fernando Restrepo considerando la noción de “memoria” y cómo ésta se desarrolla en ella a través de testimonios y prácticas culturales (crónicas cantadas, dibujo y danza). En las cintas que componen la trilogía, la memoria se presenta como una forma de resistencia contra la violencia sufrida por la población civil durante los años de conflicto armado en Colombia, época en la que la población civil fue repetidamente masacrada y forzada a abandonar sus territorios. Nuestro análisis considera especialmente el papel que los documentales otorgan a las mujeres afro-colombianas en la construcción de la memoria cultural e histórica, pues sus testimonios revelan su importante labor de resistencia contra la violencia. En segundo lugar, nuestro análisis apunta a cómo La Trilogía de Urabá inscribe esta memoria cultural en la memoria histórica colombiana.
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