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Traditions céramiques au Néolithique récent et final dans le Centre-Ouest de la France (3700-2200 avant J.-C.) : filiations et interactions entre groupes culturels / Ceramic traditions in the Late and Final Neolithic in Central-West France (3700-2200 BC) : affiliations and interactions between cultural groups

Ard, Vincent 24 October 2011 (has links)
Deux millénaires après l’arrivée des premiers colons néolithiques, le Centre-Ouest de la France voit l’émergence au Néolithique récent d’une « mosaïque » de groupes culturels, peu après 3700 avant J.-C. À l’exception de la culture saintongeaise peu-richardienne, réputée pour ses céramiques aux décorations singulières et parfois exubérantes, tous ces groupes produisent des céramiques de facture grossière et peu décorée, difficilement distinguables sur les seuls critères morpho-stylistiques. Or ce sont ces critères qui sont généralement employés pour la définition des cultures néolithiques. L’origine et la caractérisation précise de ces groupes du Néolithique récent sont donc couramment discutées, tout comme leur filiation avec la culture artenacienne qui les succède au Néolithique final.Afin de préciser ce cadre chrono-culturel et d’appréhender les filiations et interactions entre groupes du Néolithique récent et final (3700-2200 avant J.-C.), notre étude a analysé l’ensemble de la chaine opératoire de fabrication de leurs céramiques à partir de vingt-trois assemblages issus de sites domestiques (enceintes fossoyées) et funéraires répartis sur l’ensemble du Centre-Ouest, entre Loire et Dordogne. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence des « manières de faire » transmisses au sein des groupes de producteurs, comme l’ont montré de multiples études ethnoarchéologiques. Huit traditions céramiques ont été mises en évidence et caractérisées par les méthodes de façonnage employées puis le matériau argileux et enfin les formes produites. Elles sont présentées successivement en illustrant chacune des macrotraces les plus caractéristiques par des macro-photos. Les distributions chronologiques et spatiales de chacune de ces traditions sont ensuite discutées afin de tester la validité du cadre chrono-culturel actuel. La mise en évidence de trois aires culturelles distinctes, dans la seconde moitié du Néolithique récent (Seuil du Poitou, Taizé et Peu-Richard), nous permet ensuite de discuter de leurs origines respectives et des interactions entre elles. On remarque l’émergence d’une culture dominante peu-richardienne, peut-être à la faveur du contrôle de l’exploitation du sel dans les marais poitevin et de Rochefort. Ses productions céramiques, parfois diffusées à longue distance, sont à l’origine de celles de la culture artenacienne dont l’aire d’influence dépasse largement les frontières du Centre-Ouest au Néolithique final (2900-2200 avant J.-C. environ). / Two millennia after the arrival of the first Neolithic settlers, a “mosaic” of cultural groups appeared in Central-West France in the Late Neolithic period, c. 3700 BC. Except for the famous Peu-Richard culture of Saintonge, known for its ceramic decorations which are sometimes exuberant, all the groups of this cultural mosaic produce coarse and sparsely decorated ceramics, which are now difficult to distinguish just on morpho-stylistic criteria. However, these morphological criteria are commonly used for the definition of the Neolithic cultures. The origin and precise characterization of these Late Neolithic groups, and also their affiliation with the Artenac culture of the Final Neolithic period, are commonly discussed.To clarify this chrono-cultural context and understand the affiliations and interactions between groups of the Late and Final Neolithic (c. 3700-2200 BC), our study analyzes all the “chaine opératoire” of pottery manufacture from twenty-three ceramic assemblages from domestic (causewayed enclosures) and funeral sites which are distributed throughout the Central-West France, between Loire and Dordogne rivers. The aim of this work is to highlight the “ways of doing” transmitted in potters groups, as shown by multiple ethnoarchaeological studies. Eight ceramic traditions, characterized by the shaping methods, the clay material and finally the forms produced, are all successively presented and the most characteristic features of each ones are illustrated by macro-photos.Therefore, the chronological and spatial distributions of these ceramic traditions are discussed in order to test the validity of the current chrono-cultural context. Three cultural areas are identified in the second half of the Late Neolithic (Seuil du Poitou, Taizé and Peu-Richard) which offer the possibility to discuss their respective origins and the interactions between these areas. The emergence of a dominant culture (Peu-Richard) is observed and his power is perhaps related to the control of the salt exploitation in the poitevin and Rochefort marshes. The Peu-Richard ceramic productions, sometimes found at long-distance, are the ancestors of those of the Artenac culture whose area of influence extends beyond the Central-West borders in the Late Neolithic (c. 2900-2200 BC).
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La gestion des sépultures collectives du bassin parisien à la fin du néolithique / The using strategy of the collective burials in Paris basin at the end of the neolithic

Blin, Arnaud 09 December 2011 (has links)
Depuis près d’un siècle et demi, près de quatre cent cinquante sépultures collectives ont été découvertes dans le Bassin parisien. L’information archéologique à disposition y est largement lacunaire. La connaissance des groupes chrono-culturels de la fin du Néolithique a tout de même été enrichie grâce au mobilier funéraire. Il a permis de définir une phase de construction et d’utilisation commune pour une grande majorité de sépultures collectives au Néolithique récent 2 (3350-3000 av. J.-C). Une minorité d’entre elles a été utilisée au Néolithique final 1 (2900-2550 av. J.-C.), voire jusqu’au début de l’Âge du Bronze. Malgré un horizon chronologique commun, les sépultures collectives du Bassin parisien présentent une étonnante diversité architecturale. Deux grands types de monuments ont été identifiés : les allées sépulcrales et les hypogées. Ils coexistent avec un ensemble de sépulcres anciennement appelés « dolmens » ou « sépultures en fosse », deux termes qui sont aujourd’hui à bannir. Chaque type architectural se caractérise par des techniques de construction, une répartition géographique, une logique d’implantation, une durée d’utilisation et une concentration de mobilier qui lui est propre. Cette diversité est-elle renforcée par des divergences au niveau des pratiques funéraires ? Les différents types de sépultures collectives du Bassin parisien se distinguent-ils également par leurs modes de fonctionnement ? Peuvent-ils constituer des caractères culturels originaux ? / For one century and an half, around four hundred and fifty collective burials had been discovered in the Paris basin. The archeological information is widely lacunar. The knowledge of the chronological and cultural groups of the end of the Neolithic had been enhanced thanks to the burial deposit. It permitted to define a common phase of building and use of a large majority of the collective burials during the recent Neolithic (3350-3000 av. J.-C). A minority of them had been used during the final Neolithic(2900-2550 av. J.-C.), or even till the beginning of the Bronze Age.In spite of a common chronological horizon, the collective burials of the Paris basin presents a suprising architectural diversity. Two main types of monuments had been identified : the sepulchral galleries and the hypogeums. They coexist with a group of burials formerly named “dolmen” or “burial grave”, two names that we could not use any more. Each archictectural type is characterised by his own building technique, geographical distribution, implantation logic, useful life and deposit concentration. Is this diversity reinforced by some differences on burial practices ? Are the different types of collective burials of the Paris basin distinguished between as well by their functioning ? Could they constitue original characteristic cultural ?
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Les dolmens de la fin du Néolithique en Languedoc oriental : élement discriminants pour leur étude technique et chronologique / The dolmens of the late Neolithic in Languedoc oriental : discriminating elements for their technical and chronological study

Chateauneuf, Florent 17 December 2015 (has links)
Au Sud-est du Massif Central, le Languedoc oriental englobe les trois départements français de l’Ardèche, du Gard et de l’Hérault. Avec près de 1600 dolmens répertoriés, en majorité localisés sur les petits causses calcaires, ce territoire recèle la seconde concentration mégalithique du pays, derrière la région des Grands Causses. L’étude des dolmens y est ancienne, puisque les premières hypothèses relatives à leur fonction remontent au début du 19e siècle. Dans le Midi de la France, elles ont abouti au classement des tombes en trois grands groupes typologiques. Aux prémices de notre réflexion, figurent un certain nombre d’interrogations relatives à la pertinence de cette typologie et à l’état des connaissances. La problématique centrale de notre travail a donc été, d’une part de mettre en évidence un savoir-faire mégalithique et d’autre part de tenter de résoudre les questions de chronologie relative et d’appartenance culturelle des tombes languedociennes. Dans cette optique, nous avons exploré les monuments au travers de trois axes principaux. Le premier a pris la forme d’une analyse morphologique et comparative des dolmens, débarrassée du présupposé typologique. Le second nous a conduits à porter l’interrogation dans le domaine des techniques, permettant ainsi de retracer une chaîne opératoire mégalithique. Le troisième point de vue est celui des implications symboliques, liées notamment au choix de l’orientation de la tombe. / To the southeast of the Massif Central, East Languedoc encompasses the three French departments of Ardèche, Gard and Hérault. With nearly 1,600 listed dolmens, mostly located on small limestone plateaus, the area contains the second megalithic concentration in the country, behind the Grands Causses region. The study of dolmens is ancient, since first hypotheses concerning their function back to the early 19th century. In the south of France, they have led to the classification of graves in three typological groups (Arnal 1963; Chevalier 1984). It appears, from recent publications, an embarrassment to adhere fully to the three main types, without questioning them. Therefore, the first fruits of our reflection included a number of questions regarding the adequacy of the current type and the state of knowledge in the west of the Rhone. The central issue of our work has been on the one hand to demonstrate expertise megalithic and secondly to try to resolve issues of chronology and cultural affiliation of Languedoc graves. In this context, we explored the monuments through three main axes. The first took the form of morphological and comparative analysis of dolmens, freed of typological presupposition. The second led us to bring the interrogation in the field of techniques. The recognition of the choices made by the builders can trace megalithic operating chain and identify possible differences in cultural. The third view is the symbolic implications of the choice of the orientation of the grave. The reasons which led to favor a particular orientation seem indeed related to worship or environmental factors, or a combination of these factors.
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Production et consommation des outils de pierre taillée à la fin du Néolithique en Provence : caractérisation pluridisciplinaire et renouvellement méthodologique / Production and consumption of the tools of flint stone at the Late Neolithic in Provence : multidisciplinary characterization and methodological renewal

Piatscheck, Clara 09 September 2014 (has links)
L'industrie lithique du Néolithique final provençal demeure relativement insaisissable si elle est n'est abordée que d'un point de vue technique et selon une typologie établie à partir d'observations effectuées à l'oeil nu. Ses caractéristiques, c'est-à-dire une dichotomie représentée par des productions laminaires standardisées issues d'ateliers spécialisés, et une production domestique techniquement peu investie dont la finalité n'est pas évidente à déterminer, nécessitent que l'on augmente l'échelle des observations des objets de silex. Ces dernières, alors d'ordre pétrographiques et tracéologiques, permettent de reconstituer les chaînes opératoires avec davantage de fiabilité, et d'identifier les outils qu'elles visent à produire. lI est alors possible de proposer une typologie plus adaptée à partir de l'ensemble de l'outillage et de percevoir les normes existantes. La comparaison des données issues de trois sites complémentaires permet d'illustrer les avantages de la méthode d'étude développée dans ce travail de doctorat et de proposer une ébauche de caractérisation des industries lithiques de cette période. / The lithic industry from the Late Neolithic of Provence stays quite imperceptible if studied by a classic technique and typology approach. Its caracteristics, a dichotomy represented by standardized long blade productions coming from specialized workshops on one hand, and a technically simplified domestic production of wich standards aren't easy to find on the other, need a higher resolution improvement in the observations that are made. Those ones, then of a petrographical and traceological nature, allow a better understanding of the operating chains as well as to identify the tools they are destinated to produce. It then is possible to propose a more adapted typology and to show the existing standards. The comparison of the lithic industries of three complementary occupations illustrates the advantages of the methodology developped in this work and suggests, at last, a sketch of the caracteristics of the lithic industry from this period.
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Economie animale et gestion des troupeaux au Néolithique final en Provence : approche archéozoologique et contribution des analyses isotopiques de l'émail dentaire (version non corrigée)

Blaise, Emilie 15 June 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de ce travail est de contribuer à la compréhension du système technique des sociétés de la fin du Néolithique en Provence entre le milieu du 4ème et le début du 2ème millénaire avant J.-C par la caractérisation de l'économie animale et des modalités de gestion des troupeaux des groupes humains du Néolithique final provençal. Il s'appuie sur un corpus de huit sites d'habitats de plein air localisés en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et issus de contextes chrono-culturels fiables : Le Collet-Redon, Ponteau-Gare, La Brémonde, La Citadelle, La Fare, Le Mourre-du-Tendre, Le Plan Saint-Jean et Les Calades. Les techniques et les pratiques d'élevage mises en œuvre sont abordées tant du point de vue techno-économique qu'au niveau de la saisonnalité des activités d'élevage. <br />L'économie animale des groupes humains de la fin du Néolithique en Provence se caractérise à la fois par une uniformisation des modes d'approvisionnement carné, fourni principalement par le bœuf puis par les caprinés et les cochons, et par une exploitation de l'ensemble des produits animaux, de leur vivant et après abattage, à la fois diversifiée et complémentaire entre les différents cheptels (viande, lait, graisse, toisons et force). Par l'analyse de la composition isotopique en oxygène de l'émail dentaire des caprinés actuels puis archéologiques, nous avons pu mettre en évidence, sur les sites du Collet-Redon et de La Citadelle, que les mises bas sont regroupées entre le milieu de l'hiver et le début du printemps. A partir de la saisonnalité des abattages, aux vues de l'ensemble des informations issues du mobilier archéologique, nous avons pu proposer des hypothèses sur la saison d'occupation des sites : certains sites sont occupés de manière permanente et d'autres de manière saisonnière (La Citadelle). A la fin du Néolithique, il est possible d'envisager une diversification fonctionnelle des sites dans l'espace pastoral, notamment pour les besoins en pâturage. <br />Comparés à la période néolithique précédente, les choix de gestion révèlent des changements socio-économiques. La mise en évidence d'élevages orientés vers la viande, la recherche d'un apport en protéines animales maximum, l'exploitation des bovins pour leur force, sont autant d'éléments qui traduisent des réponses à de nouveaux besoins comme de l'acceptation de nouvelles techniques, en relation avec la sédentarisation croissante et l'augmentation de la démographie. A partir de la description des modes de consommation, nous avons pu accéder à une partie de la structuration des groupes humains : groupes de consommateurs, groupes de producteurs et gardiens de troupeaux.
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Évolution du silex taillé dans le Néolithique haut-rhodanien autour de la stratigraphie du Gardon (Ambérieu-en-Bugey, Ain)

Perrin, Thomas 27 March 2001 (has links) (PDF)
Ce travail se proposait, à partir du cas démonstratif de la grotte du Gardon (Ambérieu-en-Bugey, Ain), de dégager le cadre évolutif des industries lithiques néolithiques du Centre-Est de la France. Avec une stratigraphie particulièrement développée et quasiment continue pour la Préhistoire récente la grotte du Gardon constitue un site exceptionnellement favorable à ce genre d'analyse.<br />Cette thèse s'organise en quatre parties principales, regroupant seize chapitres. La première est une présentation générale du travail (cadre géographique et chronologique). Elle est aussi l'occasion d'exposer les concepts à la base des analyses ainsi que la méthodologie employée. La seconde partie consiste en un état des connaissance sur les industries lithiques de l'ensemble du Néolithique haut-rhodanien. La troisième est celle de l'analyse des 17 000 silex taillés néolithiques de la grotte du Gardon. La coexistence de couches d'occupation et de niveaux d'inondation, ainsi que la présence de zone de biseautage impliquent une fiabilité différente des échantillons considérés. Chaque ensemble a été abordé individuellement d'un point de vue technologique et typologique, dans le but de dégager les schémas opératoires propres à chacune des couches. La confrontation de ces résultats à ceux obtenus sur d'autres aspects du système technique et aux données chrono-stratigraphiques permet d'affiner ou de rediscuter les attributions culturelles proposées. Dans la quatrième et dernière partie, les résultats obtenus sur la grotte sont confrontés aux données régionales. Il est alors possible de construire un cadre évolutif général des industries lithiques et, plus largement, des groupes culturels néolithiques du Centre-Est de la France.
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Les industries lithiques campaniformes du sud-est de la France

Furestier, Robin 05 December 2005 (has links) (PDF)
A coté d'une céramique décorée très visible et très étudiée, le Campaniforme présente une industrie lithique qui a souvent été estimée fruste ou sans intérêt particulier. L'approche archéologique de cet élément mobilier vise à le réinsérer dans les problématiques actuelles sur le Campaniforme en Europe. En prenant l'exemple du sud-est de la France qui compte plus de 300 sites, cette thèse met en avant la valeur chronoculturelle de l'industrie lithique campaniforme en la caractérisant grâce à l'étude techno-typologique de neuf séries de référence. L'industrie lithique est analysée et interprétée en fonction de l'ensemble des données archéologiques (céramique, métallurgie, faune...) disponibles. Ainsi, cette étude permet de proposer une hypothèse sur l'évolution de la culture campaniforme dans le sud-est de la France, ainsi que sur sa diffusion dans l'ensemble de l'Europe de la fin du troisième millénaire avant notre ère.
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Autour du coffre : dispositifs et aménagements des monuments funéraires mégalithiques en Languedoc et en Roussillon (IVe/IIe millénaires) / Around the chamber : devices and facilities around the megalithics monuments in Languedoc and Roussillon, Southern France (fourth / second millennia)

Bec Drelon, Noisette 18 December 2015 (has links)
Après deux années d'études sur les dolmens du Languedoc-Roussillon, nos recherches se sont orientées vers la reconnaissance des tumulus qui enserrent les chambres funéraires mégalithiques. Comment sont-ils construits, avec quels matériaux et quels moyens? Quelles sont leurs fonctions ? Peut-on dégager une typologie, des disparités/ressemblances géographiques et/ou culturelles ? Peut-on cerner leur évolution chronologique à travers la dynamique architecturale ? Au-delà de la reconnaissance des tumulus, il s’agit également d’étudier la périphérie de ces monuments, leur implantation dans le paysage et dans l’espace humanisé. Le peu d'informations scientifiquement utilisables sur ces structures implique la réalisation de nouvelles fouilles selon une méthodologie adaptée. Le cadre géographique global de cette recherche est le bassin ouest méditerranéen avec plusieurs fenêtres d'étude spécifiques recoupant les grandes zones de concentration du phénomène mégalithique : l’est des Pyrénées, les Garrigues héraultaises, le bassin du Salagou, la bordure méridionale des Grands-Causses. Huit dolmens ont été fouillés dans le cadre spécifique de ce travail. Nous proposons ainsi un modèle de compréhension de ce type de sites, du choix de leur implantation jusqu’à leur abandon en passant par leur construction et leur évolution. Ces nouvelles informations permettent de s'interroger sur les fonctions multiples qu’ont pu avoir ces monuments pour les sociétés de la fin du Néolithique et du début de l’âge du Bronze. / After two years of studies on Languedoc-Roussillon’s dolmens, our research is directed towards the recognition of tumuli which enclose the megalithic burial chambers. How are they built, with what materials and how? What are their functions? Can we identify a typology, differences / similarities geographical and/or cultural? Can we identify their chronological evolution through architectural dynamics? Beyond the recognition of the tumulus, it is also to investigate the periphery of these monuments, their location in the landscape and in the humanized space. The few scientific information usable on these structures involves the realization of new excavations with an appropriate methodology. The overall geographical framework of this research is the western Mediterranean basin with several specific study windows cutting across large areas of concentration of the megalithic phenomenon: the eastern Pyrenees, the Herault Garrigues, the Salagou basin, the southern edge of the Grands-Causses. Eight dolmens were excavated in the specific context of this work. We propose a model of understanding of sites of this type, from the choice of their location until their abandonment via their construction and development. This new informations allow to consider the multiple functions that these monuments have had for the late Neolithic and early Bronze Age societies
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Etudes des modèles d'activités par l'analyse fonctionnelle du squelette post-cranien de séries ostéoarchéologiques du néolithique final en Provence / Functional analysis of the postcranial skeleton to study behavioral patterns : applications to osteological series of the late Neolithic in Provence

Lambert, Aurore 06 December 2013 (has links)
Nos travaux ont un double objectif : (1) analyser conjointement les indicateurs afin de qualifier la relation entre leurs développements d’après les sollicitations fonctionnelles ; (2) étudier les modes d’exécution des activités d’un ensemble funéraire collectif vauclusien, l’hypogée des Boileau. Nous avons élargi cette étude à l’échelle départementale avec quatre gisements funéraires : les hypogées du Capitaine et de Roaix et le dolmen de l’Ubac. Le but est d’appréhender l’homogénéité ou la spécificité des comportements entre sujets et séries grâce aux différents indicateurs sur la majorité des os longs. L’étude des adaptations structurales a bénéficié de l’approche tomographique. Aucune relation directement due aux sollicitations n’a été mise en évidence entre les indicateurs.Les activités des sujets de l’hypogée des Boileau sont bilatérales et la pratique d’activités spécialisées n’a pas été mise en évidence. Les femmes ont un investissement physique similaire à celui des hommes pour le membre supérieur avec toutefois quelques différences comportementales. Les hommes sont plus mobiles et la posture récurrente du membre inférieur est différente par rapport aux femmes. La posture accroupie a été observée chez les deux sexes. Nous proposons l’existence d’une division sexuelle des tâches.La comparaison inter-échantillon indique une homogénéité comportementale avec quelques nuances selon les sites concernant principalement la posture du membre inférieur et les muscles sollicités du membre supérieur. Nos travaux apportent un nouvel éclairage sur les indicateurs de l’activité et le comportement des populations du Néolithique final. / Our work has two aims. First, the joint analysis of the indicators in order to qualify the relationship between their developments based on the mechanical loads. Then, the study of the behavioral patterns of one collective funeral deposit in Vaucluse: the hypogeum of Boileau. Then, we expand the study at the departmental scale while comparing four funeral deposits: the Capitaine and Roaix hypogeums and the dolmen of the Ubac. The goal is to apprehend the homogeneity or the specificity of behaviors between subjects and samples through the various indicators thanks to the long bones. No relationship due to mechanical loads aroused between the indicators. Their developments are not influenced by the presence of another one and do not infer it. Indicators bring complementary information on a global skeleton or a smaller scale.The activities of the Boileau hypogeum subjects are bilateral and specialized activities is difficult to prove. Males have a physical investment equal to females for the upper limb with a few behavioral differences. Men are more mobile and their recurring postural mode for the lower limb is different. The squatting posture is common for both sexes. We propose a sexual division of labor.Inter-samples stressed a behavioral uniformity with a few nuances depending of the samples along the postural mode of the lower limb and the solicited muscles of the upper limb. The terrain has no real impact on the robusticity of the lower limb for all the samples. The artifacts in the burials cannot be used to reconstruct the behavioral patterns.Our work shed light on occupational markers and the data behavioral patterns of late Neolithic populations.
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Le mégalithisme en Basse-Ardèche : approche architecturale / Megalithism in lower Ardèche : an architectural approach

Stocchetti, Sonia 07 December 2011 (has links)
L'Ardèche est un des départements les plus riches en monuments mégalithiques. La densité exceptionnelle des dolmens en son sud, est inégalée dans le reste de la France et même en Europe. L'édification de ces monuments à la fin du Néolithique (aux environs de 3500 av.J.-C.) se poursuivra jusqu'au Bronze ancien (aux environs de 2000 av. J.-C.). La position de l'Ardèche, à proximité du Massif Central, des Causses, du Languedoc et du couloir rhodanien lui confère un rôle de "carrefour" où circulent et s'échangent les idées culturelles et les biens matériels. Si ces diffusions sont particulièrement visibles au niveau des corpus céramiques par exemple, elles ont également touché et bouleversé les pratiques funéraires, que ce soit dans les gestes accomplis envers le ou les défunts mais aussi dans le choix des lieux sépulcraux. L'inhumation disparaît peu à peu pour laisser la place aux dépôts en grottes et dans les chambres funéraires des dolmens. Plus de 800 dolmens sont inventoriés à travers le département dont la majorité dans le sud calcaire. Cependant, la conservation n'est pas excellente pour tous ces monuments et l'étude ainsi présentée s'appuiera sur un peu plus de 500 dolmens. Nous étudierons ainsi ces monuments à travers les trois types architecturaux reconnus (languedocien, bas-rhodanien et caussenard), leur implantation en fonction des influence naturelles et humaines. Nous essaierons d'établir une chronologie d'utilisation de ces monuments à partir du mobilier funéraire mais également par les transformations qu'ont pu subir les dolmens par les réutilisations par des sépultures secondaires plus ou moins tardives. Nous nous attarderons également sur leur devenir (transformation par l’architecture vernaculaire du XIXe siècle…) et les moyens de sauvegarde et de valorisation à notre disposition pour transmettre ce patrimoine aux générations futures. / Ardèche is one of the richest departments in megalithic monuments. The outstanding density of dolmens in the south of this area is unique in France and even in Europe. Erection of these monuments occurred from late Neolithic (around 3 500 years BC) until early Bronze Age (around 2 000 years BC). Given its location in the vicinity of Massif Central, Causses, Languedoc and the Rhône valley, Ardèche appears as a crossroad where ideas and artefacts may have circulated and been exchanged. If these spreadings are particularly clear from potteries, they also have disrupted burial rites, from attention paid to dead people to the choice of burial places. By late Neolithic, inhumation fades away and finally makes way to deposits of dead bodies in caves or within the chamber of the dolmens. More than 800 dolmens have been accounted throughout the area. Most of the monuments are located in Southern Ardèche, on limestone plateaus. However, some dolmens suffer a bad preservation which compelled us to work on 500 monuments.We study these monuments through three architectural features previously identified (Languedocian dolmens, Causse dolmens and lower Rhodanian dolmens), and their location that may be linked to natural or anthropic influences. We are able to set up a chronology of use of these dolmens from grave goods and transformations of the monuments caused by secondary burials. We also focus on the evolving of the monuments and the means we have to safeguard, emphasize and to hand down these dolmens to future generations

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