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Les États maures et numides de la mort de Massinissa jusqu'à l'avènement de Juba II / Moor and Numidian States from the death of Massinissa until the accession of Juba IIKhalyl, Moulay Driss 11 September 2014 (has links)
La chute de Carthage devant les armées romaines en (146 avant J.-C.) est contemporaine de la constitution de grands États : celui des successeurs de Massinissa, en Afrique du Nord centrale et celui des maures en Afrique du Nord occidentale. Ces États étaient attachés à leur génie propre, qui trouvait longtemps sa meilleure expression dans l’œuvre unificatrice et expansionniste de Massinissa et de ses successeurs, notamment Jugurtha et Juba Ier, de même que dans les prouesses en diplomatie du roi maure Bocchus l’Ancien. Ces rois avaient œuvré, par divers moyens, pour l’édification d’un vaste État africain, original, puissant, unifié sous le même sceptre, et relativement à l’abri de toute ingérence. De nombreux indices témoignent de la continuité et de l’originalité des États maures et numides : une population regroupée notamment autour des villes, nommées « villes royales » par les Romains ; les frappes de monnaies dites de Massinissa et de ses successeurs ; le commerce avec le monde méditerranéen surtout avec Carthage, les Gétules, les Îles Grecques, l’Espagne, et bien sûr avec Rome ; l’armée numide, de par ses prouesses en guerre face à l’armée romaine, constitue un témoignage probant que Jugurtha était un fin stratège et un chef militaire hors pair ; il en va de même pour Juba Ire, qui avait non seulement organisé un État, mais administré également une armée très efficace ; une armée montée selon les normes méditerranéennes alors en cours, donc moderne en cette époque de l’Antiquité. Par ailleurs, dans le domaine religieux, ces États ont laissé des traces monumentales (tombeaux et mausolées). Ces vestiges religieux prouvent que même au moment où la romanisation pesait de tout son poids, cette civilisation a su, en dépit de superficielles adaptations, préserver son originalité. / The fall of Carthage in front of the Roman armies (146 BC) is contemporary of the constitution of big States: that of the successors of Massinissa, in central North Africa and that of the Moors in western North Africa. These States were attached to their appropriate genius, which found for a long time its best expression in the unifying and expansionist work of Massinissa and his successors, in particular Jugurtha and Juba I, as well as in the exploit in diplomacy of Moorish king Bocchus the Old. These kings had worked, by diverse ways, at the construction of a vast African, original, powerful State, unified under the same scepter, and with regard to the shelter of any intervention. Numerous indications testify of the continuity and the originality of the Moorish and Numidian States: a population grouped in particular around cities, named " royal cities " by Romain; the said striking’s of coins of Massinissa and his successors; the trade with the Mediterranean world especially with Carthage, Gaetulians, the Greek Islands, Spain, and of course with Rome; the Numidian army, due to its exploit at war in front of the Roman army, constitute a convincing testimony that Jugurtha was a fine strategist and an outstanding military leader; It's the same for Juba I, who had not only organized a State, but also administered a very effective army; an army taken up according to the then current Mediterranean standards, thus modern in this time of the Antiquity. Besides, in the religious domain, these States left monumental tracks (graves and mausoleums). These religious vestiges prove that even as the romanization pressed with all the weight, this civilization knew how to, in spite of superficial adaptations, protect its originality.
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Mourir enfant en Afrique romaine : gestes, pratiques et rituels : Afrique Proconsulaire, Numidie et Mauritanie Césarienne, Ier-IIIe siècle de notre èreDe Larminat, Solenn 06 December 2011 (has links)
L’objectif de cette étude est de caractériser les gestes, les pratiques et les rituels entourant la mort des enfants dans les provinces romaines d’Afrique Proconsulaire, de Numidie et de Maurétanie césarienne aux trois premiers siècles de notre ère. La documentation disponible provient de nombreuses publications de nécropoles, plus ou moins bien documentées en fonction de la date des fouilles, et de la nécropole de Pupput (Hammamet) qui offre pour la première fois un corpus suffisamment important pour être statistiquement crédible. En raison de leur disparité, les données sont présentées sous différents catalogues mais elles sont en revanche analysées simultanément lorsqu’elles renseignaient la même séquence des funérailles. Il a été opté d’étudier dans un premier temps la gestion des corps, de l’emplacement de la sépulture à sa fermeture, puis dans un second temps, les rituels réalisés dans et autour de la sépulture. Le postulat de départ est que les différentes pratiques funéraires adoptées par les familles responsables de l’enterrement de leurs enfants dépendaient d’un certain nombre de facteurs. Parmi eux, l’âge des enfants qui déterminait en grande partie le statut du défunt a été mis en évidence. D’après les données archéo-anthropologiques étudiées, les âges de 6 mois, 3 ans et 7 ans marquaient des étapes importantes dans la socialisation de l’enfant dans sa famille et la société africaine. / The aim of this study is to characterize the gestures, practices and rituals about the children’s death in the Roman provinces of Africa Proconsularis, Numidia and Mauretania cesarean in the first three centuries AD. The available documentation is divided between numerous publications of cemeteries, more or less well documented depending on the date of excavation, and unpublished literature of the necropolis of Pupput (Hammamet), which provides for the first time a corpus large enough to be statistically credible. Because of their differences, the data are presented in various catalogs but analyzed simultaneously when associated to the same funeral sequence. At first, it was decided to study how corpses were managed from the localization of burial to its closure, then in a second time, the rituals performed in and around the grave. The initial postulate is that different burial practices adopted by families in charge of the funeral of their children depended on a number of factors. Among them, the children's age that determined the status of the deceased has been identified. According to archaeological and anthropological data studied, the ages of 6 months, 3 years and 7 years marked important steps in the socialization of the child in his family and the African society.
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La christianisation des campagnes en Afrique romaine à la fin de l'Antiquité (312-439)Hoohs, Muriel 03 June 2014 (has links)
Dans une société qui avait déjà fait une large place, non au monothéisme en tant que tel, mais à un certain hénothéisme, le christianisme a pu apparaître comme un phénomène inédit, en comparaison du polythéisme traditionnel. Plusieurs originalités le caractérisent, même si séparément, elles peuvent se retrouver dans d'autres mouvements religieux. Dans l'histoire de l'Afrique romaine cependant, l'élément déterminant qui peut expliquer la généralisation des conversions au christianisme se situe peut-être moins dans une croyance en un au-delà meilleur ou dans un rapport d'intimité inédit avec le sacré, que dans les aspects matériels mis en place par l'Église - assistance charitable, réseau d'évêchés, encadrement ecclésiastique - et dans le choix du Prince de faire de son empire un monde chrétien. Cette décision politique, initiée par Constantin et majoritairement suivie par ses successeurs, a sans doute représenté l'un des outils les plus efficaces de la christianisation dans la longue durée, mais elle pose la question des limites du processus, dans la mesure où les individus christianisés n'en sont pas pour autant nécessairement chrétiens, selon la définition que l'on retient pour ce terme. La dimension religieuse et individuelle est essentielle à la compréhension d'un processus qui, malgré la popularité de certaines pratiques, comme le culte des martyrs, a rencontré de nombreux obstacles : depuis le judaïsme et le paganisme, jusqu'au schisme donatiste et aux violences qui lui sont corrélées. Dans sa volonté de les annihiler, le pouvoir a donné à la christianisation de l'empire une dimension politique qui a renforcé l'institution ecclésiastique et sa légitimité. / .
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Underestimated Influences: North Africa in Classical AntiquityMartin, Maria A. 09 June 2011 (has links)
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