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Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles) / Research on regular priories, monastic and canonic in the formes dioceses of Chalon and Mâcon from the 10th to the 14th centuriesDefontaine, Patrick 25 October 2013 (has links)
L’étude présentée est le résultat d’un inventaire des établissements prieuraux présents dans les anciens diocèses de Chalon et Mâcon, étroitement dépendants de la métropole de Lyon. Cet ensemble territorial correspond à l’axe de l’ancien royaume de Bourgogne.Sur les 183 prieurés retenus, il n’y en a que 69 relevant de Cluny, tous les autres appartenant à d’autres familles monastiques ou canoniales de l’ordre de Saint Augustin. La majorité de ces prieurés est l’objet d’une primo-occurrence dans les sources à la jonction des IXe Xe siècles. Les données récoltées ont permis d’établir une carte d’implantation en format poster annexée à la thèse, et un répertoire des sources qui sont en majorité manuscrites en latin. Les prieurés ont construit 200 églises ou chapelles. Les unes étaient réservées à l’usage exclusif des moines, les autres avaient une fonction mixte partagée avec les paroisses. L’étude sur le terrain a porté sur les aspects architecturaux extérieurs et intérieurs, les décors sculptés des chapiteaux et bas-reliefs ou tympans, ainsi que les fresques les plus significatives des 99 édifices restés debout. La vie interne des prieurés est rythmée par la prière régulière des heures canoniales. Il a eté possible de comparer plusieurs manuscrits liturgiques, dont le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins, aux enluminures célèbres. L’origine sociale des moines, moniales et chanoines est majoritairement issue des familles féodales environnantes qui représentent également les parents à l’origine des plus nombreuses et riches donations. On a également trouvé l’intervention de milieux bourgeois, d’agriculteurs aisés et également quelques serfs. Le respect des règles et coutumes officielles s’associe à un vœu de stabilité qui interdit le passage des moines et chanoines d’une dépendance abbatiale à une autre. On a la preuve d’une coopération de ces clercs réguliers avec les prêtres séculiers dans la cura animarum des fidèles et dans l’encadrement des pèlerinages locaux nombreux et bien identifiés dans les bienfaits attendus par les pratiquants. Les prieurés sont souvent entourés par des enceintes et fortifications ou directement installés dans des châteaux que les moines construisent ou achètent. Ces constructions conçues à l’origine à titre de protection vis-à-vis des féodaux accapareurs transforment les prieurs en seigneurs ecclésiastiques peu différents des laïcs sur le plan juridique. Ils pratiquent rarement des affranchissements, mais exercent leurs droits, semble-t-il, avec plus de souplesse. Les moines et chanoines n’ont pas pratiqué de défrichement, car pour l’essentiel, celui-ci avait été réalisé en période gallo- romaine. Ils sont à l’origine d’aménagements ruraux par la création de chemins, ponts, canaux pour moulins et pêcheries.Tout en favorisant la culture de la vigne, ils ont gardé un équilibre avec la céréaliculture, l’élevage et l’exploitation des forêts. Des documents précis permettent de relever des écarts de conduite par rapport aux règles monastiques et canoniales. Il s’agit essentiellement de l’appât du gain, de vols, d’incontinence et concubinage, de non récitation des heures canoniales, de voies de fait envers des confrères ou des supérieurs. Ces fautes sont relativement rares, comparativement à cellesconnues dans d’autres diocèses. Le recensement de l’effectif global des moines et des chanoines donne un nombre évolutif total variant entre 580 et 720 personnes. Une tendance à la strate inférieure est surtout liée aux conséquences de la peste noire et de la guerre de cent ans au XIVe siècle. Ce siècle est également celui de la papauté d’Avignon puis du grand schisme d’occident. Cette période est marquée par le désordre lié à la nomination de prieurs attachés au pontife avignonnais, mais plus soucieux de percevoir les revenus des prieurés que d’en assurer l’entretien et la direction spirituelle. / The study presented here is the result from an inventory of the priories in the former dioceses of Chalon and Macon, closely dependent on the metropolis of Lyon .This territory corresponds to the main roads of the former realm of Burgundy. Among the 183 priories which have been retained, only 69 depended on Cluny, all the others belonged to the other monastic or canonic families of St Augustine’s order. The majority of these priories was mentioned for the first time by sources from late ninth and beginning of tenth century.The data collected have allowed to draw a map of the implanted sites in the form of a poster attached to the thesis and an index of the sources which are, for the most part, hand-written in latin. Priories built 200 churches or chapels. Some were reserved exclusively to the use of munks, others had a mixed function shared between parishes. The work in the field rested on outside and inside architectural aspects, the carved decorations of the capitals and low-reliefs or tympanums, together with the most significative frescoes of the 99 buildings still existing. The life inside the priory was rythmed by the regular prayers of the canonic hours. It has been possible to compare several liturgic manuscripts, among which the Saint Victor-sur-Rhin breviary with its famous illuminations.The social background of the munks, sisters and canons was mainly from the neighbouring feudal families which also represented the parents who gave the most numerous and important donations . We have also found donations made by middle-class families, wealthy farmers and some villeins. The respect of the rules and official customs was to be associated with a vow of stability which prevented the passage of munks and canons from dependence on one abbey to another. Proof has been made of a operation of these secular clerics with secular priests in the cur animanum of the congregation and in the supervision of local pilgrims, and well identified for the services expected of them by churchgoers. Priories were often surrounded by walls and fortifications or directly set in castles they built or bought. These buildings originally designed as a protection against acquisitive squires turned priors into clerical squires, not very different from laymen on a judicial level. They rarely carried out “emancipations” but they exercised their rights, so it seems, with more flexibility. Munks and canons didn’t proceed to the clearing of land because, for the most part , it had been done in the gallo-roman times .They started country-planning , making lanes, bridges, canals for windmills and fisherie . While promoting the cultivation of vineyards, they maintained a balance with the cultivation of cereal, cattle raising and the exploitation of forests. Detailed documents allow us to note lapses of conduct concerning monastic and canonic rules: mostly the lure of profit making, thefts, lack of restraint, concubinage, not reciting canonic hours ,assaulting fellow members and superiors. These faults were relatively rare compared to those known in other dioceses. The census of the global number of munks and canons amounted to a number varying from 580 to 720 people .A tendency to recruit in lower classes was mainly due to the consequences of the Black Plague and the Hundred years’war in the 14th century. The century was also the time when the Papacy was in Avignon then of the Big Schism in Occident.This was a time of disorder linked to the appointment of priors under the authority of the Pope in Avignon ,more interested in receiving the incomes of priories than insuring the maintenance and their spiritual authority . The canonic priories were composed of a minimum of 4 members whereas the monastic priories were often inhabited by 2 or 3 lay brothers .It happened that only one munk was present with the title and responsibilities of the management of what seemed to be a farm like any other.
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Analyse ecclésiologique du Pèlerinage National à Lourdes : essai d'une approche pratique de théologie fondamentaleRighini, Anne 23 April 2018 (has links)
Comment faire de la théologie aujourd’hui ? Le Pèlerinage National a permis une expérience de réflexion théologique s’appuyant sur une pratique chrétienne contemporaine. La description de l’ecclésialité singulière découverte aux sanctuaires s’est élaborée dans une conversation entre les observations à Lourdes, la parole des pèlerins, des publications de sciences humaines et des écrits théologiques. Les participants au Pèlerinage National et des milliers d’autres pèlerins forment une assemblée aux contours flous et mouvants. On peut toutefois reconnaître l’Église dans cette foule convoquée par la Vierge et rassemblée autour d’un évêque : l’eucharistie est célébrée, la Parole de Dieu est proclamée et écoutée, les pauvres représentés en particulier par les « malades » sont aux premiers rangs. Dans l’ici et maintenant du rassemblement liturgique, chacun peut faire mémoire du salut en Jésus-Christ et percevoir quelque chose du Royaume avant de repartir vers les incertitudes de sa vie quotidienne. Lourdes – l’eau et le rocher – fait signe dans une époque de transformations qui aspire à la fluidité et à la solidité tout à la fois. Le théologien qui accepte de se laisser entraîner par les croyants y rencontre les questions les plus contemporaines et l’extraordinaire créativité d’une Église qui se laisse guider par l’Esprit. Mots clés : théologie, postmodernité, théologie pratique, Église, pèlerinage, Lourdes, assemblée, liturgie, identité chrétienne, événement, interruption, Église liquide. / How should theology be done today? The National Pilgrimage has offered an experience of theological thinking based on contemporary Christian practice. The description of the singular ecclesiality that was discovered in the shrines is the product of a dialogue between the observation work that was made in Lourdes, the pilgrims’ words, human science works and theological writings. The pilgrims who go to the National Pilgrimage, together with thousands of other pilgrims, form an uncertain, moving group. Nevertheless, Church can be found in this crowd summoned by the Virgin that gathers around a bishop: Eucharist in celebrated; the word of God is proclaimed and listened to while poor people that are mainly represented by sick persons are standing in the first line. Il the here and now of the liturgical gathering, each person can remember the salvation through Jesus Christ and perceive something from the Kingdom before going back to the uncertainties of their everyday life. Lourdes – water and rock – is a sign in a time of transformations that aspires both to fluidity and solidity. By letting oneself be dragged by the pilgrims, the theologist comes across the most contemporary questions and the extraordinary creativity of a Church that lets itself be guided by the Spirit. Keywords: theology, postmodernity, practical theology, Church, pilgrimage, Lourdes, assembly, liturgy, Christian identity, event, interruption, Liquid Church.
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Recherches sur les prieurés réguliers, monastiques et canoniaux des anciens diocèses de Chalon et Mâcon : (Xe - XIVe siècles)Defontaine, Patrick 25 October 2013 (has links) (PDF)
L'étude présentée est le résultat d'un inventaire des établissements prieuraux présents dans les anciens diocèses de Chalon et Mâcon, étroitement dépendants de la métropole de Lyon. Cet ensemble territorial correspond à l'axe de l'ancien royaume de Bourgogne.Sur les 183 prieurés retenus, il n'y en a que 69 relevant de Cluny, tous les autres appartenant à d'autres familles monastiques ou canoniales de l'ordre de Saint Augustin. La majorité de ces prieurés est l'objet d'une primo-occurrence dans les sources à la jonction des IXe Xe siècles. Les données récoltées ont permis d'établir une carte d'implantation en format poster annexée à la thèse, et un répertoire des sources qui sont en majorité manuscrites en latin. Les prieurés ont construit 200 églises ou chapelles. Les unes étaient réservées à l'usage exclusif des moines, les autres avaient une fonction mixte partagée avec les paroisses. L'étude sur le terrain a porté sur les aspects architecturaux extérieurs et intérieurs, les décors sculptés des chapiteaux et bas-reliefs ou tympans, ainsi que les fresques les plus significatives des 99 édifices restés debout. La vie interne des prieurés est rythmée par la prière régulière des heures canoniales. Il a eté possible de comparer plusieurs manuscrits liturgiques, dont le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins, aux enluminures célèbres. L'origine sociale des moines, moniales et chanoines est majoritairement issue des familles féodales environnantes qui représentent également les parents à l'origine des plus nombreuses et riches donations. On a également trouvé l'intervention de milieux bourgeois, d'agriculteurs aisés et également quelques serfs. Le respect des règles et coutumes officielles s'associe à un vœu de stabilité qui interdit le passage des moines et chanoines d'une dépendance abbatiale à une autre. On a la preuve d'une coopération de ces clercs réguliers avec les prêtres séculiers dans la cura animarum des fidèles et dans l'encadrement des pèlerinages locaux nombreux et bien identifiés dans les bienfaits attendus par les pratiquants. Les prieurés sont souvent entourés par des enceintes et fortifications ou directement installés dans des châteaux que les moines construisent ou achètent. Ces constructions conçues à l'origine à titre de protection vis-à-vis des féodaux accapareurs transforment les prieurs en seigneurs ecclésiastiques peu différents des laïcs sur le plan juridique. Ils pratiquent rarement des affranchissements, mais exercent leurs droits, semble-t-il, avec plus de souplesse. Les moines et chanoines n'ont pas pratiqué de défrichement, car pour l'essentiel, celui-ci avait été réalisé en période gallo- romaine. Ils sont à l'origine d'aménagements ruraux par la création de chemins, ponts, canaux pour moulins et pêcheries.Tout en favorisant la culture de la vigne, ils ont gardé un équilibre avec la céréaliculture, l'élevage et l'exploitation des forêts. Des documents précis permettent de relever des écarts de conduite par rapport aux règles monastiques et canoniales. Il s'agit essentiellement de l'appât du gain, de vols, d'incontinence et concubinage, de non récitation des heures canoniales, de voies de fait envers des confrères ou des supérieurs. Ces fautes sont relativement rares, comparativement à cellesconnues dans d'autres diocèses. Le recensement de l'effectif global des moines et des chanoines donne un nombre évolutif total variant entre 580 et 720 personnes. Une tendance à la strate inférieure est surtout liée aux conséquences de la peste noire et de la guerre de cent ans au XIVe siècle. Ce siècle est également celui de la papauté d'Avignon puis du grand schisme d'occident. Cette période est marquée par le désordre lié à la nomination de prieurs attachés au pontife avignonnais, mais plus soucieux de percevoir les revenus des prieurés que d'en assurer l'entretien et la direction spirituelle.
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Peuple de saints et pèlerinages dans les diocèses d'Autun et de Nevers : du temps des martyrs au temps des réformes, IVe-XVIIIe sièclesCarron, Diane 01 December 2006 (has links) (PDF)
Le nombre de lieux de pèlerinages connu entre le IVe et le XVIIIe siècle en Bourgogne centrale suit une courbe ascendante mais non linéaire. Cette forme de piété est un marqueur significatif de plusieurs évolutions : choix des intercesseurs, cadre d 'accueil ou supports tangibles de la prière. L'adaptation du cadre et la capacité à renouveler l'appareil hagiographique par rapport à l'évolution des aspirations détermine le succès d'un lieu de pèlerinage et chaque époque a vu son lot de sanctuaires devoir s'ajuster sous peine de décliner. Le caractère opiné du miracle résultant de mutations socio-religieuses , l'étude a porté tant sur les lieux de pèlerinages réputés et durales que sur les lieux éphémères. A partir d'un corpus d'une centaine de sites, nous avons tenté de montrer les modulations de ces phénomène en réintroduisant les fluctuations séculaires si lointaines du fixisme et du caractère immémorial des pèlerinages tels que la littérature cléricale du XIXe siècle les a défendus.
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Les pèlerines, la religion vécue et la Roumanie postcommunisteGrigore, Anamaria Monica 06 1900 (has links)
À la fin de l’année 1989, la Roumanie entamait son chemin vers la démocratie. Depuis, le pays a connu de nombreux changements dont une « revitalisation religieuse ». L’attrait pour la religion en Roumanie a suscité l’intérêt des chercheurs qui ont tenté de rendre compte de comportements qu’ils jugeaient contraires aux thèses des théories de la sécularisation et de la modernisation. Ma thèse part d’une critique de ces études qui, concentrées sur ces théories, omettent trop souvent l’action des individus dans la vie de tous les jours. Dans la présente recherche, j’utilise l’approche de la religion vécue pour me pencher sur des individus et leur manière de comprendre, d’exprimer, de pratiquer et d’expérimenter la religion au jour le jour.
D’une manière réflexive, ma thèse examine la religion vécue dans la Roumanie postcommuniste à partir de pèlerinages réalisés durant le printemps et l’automne 2012 dans des monastères réputés pour leurs miracles, leurs confesseurs charismatiques ou leurs reliques. En raison de leur présence nombreuse dans les pèlerinages, les femmes se sont imposées comme les artisanes de la religion vécue en Roumanie. Elles sont au centre de ma thèse. En observant leurs croyances et leurs pratiques — et sans omettre la religion vécue des « porteurs de la religion officielle » —, j’explore des thèmes qui constituent autant de facettes de la religion vécue : le sort, le charisme, la matérialité et les reliques.
Ma thèse propose deux contributions à la recherche. 1) L’étude de la pratique de la religion des pèlerines nous renseigne sur la manière dont la religion est comprise et pratiquée dans un contexte orthodoxe. Elle laisse également entrevoir les conséquences de cette pratique dans la Roumanie postcommuniste : en effet, la religion vécue s’avère un véhicule de valeurs qui s’opposent au discours démocratique officiel. 2) L’étude propose une contribution théorique et méthodologique à l’approche de la religion vécue. Le matériau empirique sur lequel elle repose indique que la religion vécue prend racine dans l’Église pour ensuite circuler entre les femmes et les représentants de l’institution. Dans ce mouvement de va-et-vient, la religion vécue appartient aux pèlerines, mais aussi aux « porteurs de la religion officielle ». / At the end of 1989, Romania embarked on a path towards democracy. From that moment on, the country has witnessed numerous changes, including a “religious revitalization.” The attraction of religion in post-communist Romania has sparked researchers’ interest; they have tried to explain what they judge contrary to theories of secularization and modernization. My thesis starts with a critique of these studies, which have too often neglected everyday actions of individuals. In the present study, I use a lived religion approach to understand the ways in which individuals understand, express, practice and experiment religion in their daily lives.
In a reflexive manner, my thesis examines lived religion in post-communist Romania; it draws on fieldwork undertaken during pilgrimages in the spring and autumn of 2012 in monasteries known for their miracles, their charismatic confessors, or their relics. Because of their predominance during pilgrimages, women stand out as the main actors of lived religion in Romania. They are at the center of my thesis. Observing their beliefs and practices—without omitting the lived religion of the “carriers of official religion”—I set out to explore themes that represent as many facets of lived religion: fate, charisma, materiality, and relics.
My thesis offers two research contributions to the sociology of religion. 1) The study of the pilgrim’s religious practice instructs us on the manner in which religion is understood and practiced in an Orthodox context. It also gives insight into the consequences of this practice in post-communist Romania: as it turns out, lived religion is a vehicle for values diverging from the official democratic discourse. 2) The study provides a theoretical and methodological contribution to the lived religion approach. Its empirical material indicates that lived religion stems from the Orthodox Church before circulating between women and church representatives. In this to-and-fro movement lived religion pertains to the pilgrims as well as to the “carriers of official religion.”
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Croyances et pratiques rituelles albanaises du Kosovo : réflexions sur une écoculture / Beliefs and ritual practices among Kosovo albanians : reflections on an ecocultureKrasniqi, Shemsi 08 February 2013 (has links)
L’idée principale de la thèse est l’écoculture, c'est-à-dire une réflexion plus approfondie sur la relation entre l’homme et la nature. Afin d’expliquer cette idée, nous avons analysé certains éléments caractéristiques de la culture traditionnelle, comme : le châtiment, la malédiction, la bénédiction, le serment, la métamorphose, l’empathie, la révérence, la sacralisation etc. Ces éléments culturels ne concernent pas seulement les mœurs et pratiques morales humaines dans la vie sociale, mais aussi bien les relations entre l’homme et la nature. Dans son sens véridique, en dehors de pensée, des symboles et des valeurs, l’écoculture sous-entend également les comportements, les actions concrètes et les autres routines de la vie quotidienne. L’une des conclusions de cette thèse est que les mouvements écologiques au Kosovo, et tout ceux qui prétendent créer une culture environnementale ou bien une conscience écologiques, afin de changer des comportements et des habitudes par rapport à l’environnement, pourraient prendre pour référence l’écoculture traditionnelle albanaise, parce qu’on y trouve beaucoup d’éléments communs avec des éthiques environnementales contemporaines, comme : écologie profonde, écoféminisme, spiritualisme écologique, dark-green religion / The main idea of the thesis is the eco-culture, that is to say, a deep reflection on the spiritual relationship between human and nature. To explain this idea, I analyze some characteristic elements of the traditional culture, such as punishment, curse, blessing, oath, metamorphosis, empathy, reverence, sacredness, etc. These cultural elements do not concern only the mores and ethical human practices in social life, but also the relationship between human and nature. Nowadays, in everyday life, these values are sometimes expressed openly and concretely, and other times latently and not obviously. In addition to thinking, symbols and values, the eco-culture also manifests itself through behavior, concrete actions, and other routines of daily life. Amongst the conclusions of this thesis is that the environmental movements in Kosovo, aiming at changing the habits related to the environment by means of creating the environmental culture and raising ecological consciousness, must refer to the traditional Albanian eco-culture, since the latter has many common elements with contemporary environmental ethics, such as deep ecology, eco-feminism, ecological spiritualism, dark-green religion, etc.
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