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Nas malhas das redes de solidariedade familiar : um estudo sobre avós que cuidam ou criam netos em um bairro da zona norte de Aracaju

Silva, Candido de Jesus 24 September 2012 (has links)
Dans la société contemporaine, le phénomène des grands-parents éducateurs est totalement intégré aux relations familiales des couches populaires de la société, ce phénomène avait d ailleurs été déjà observé au cours de l histoire. Durant la période coloniale, il était commun de partager l habitation avec plusieurs générations d une même famille et de personne y étant attachées, comme le montrent les études d Antonio Candido et de Gilberto Freire. Actuellement, la cohabitation de trois générations dans une même habitation : parents, enfants, petits-enfants n est pas un phénomène commun, même si dans certains cas déterminés ce modelé persiste pour des raisons d ordre financières ou pour apporter de l aide aux membres les plus jeunes de la famille, ainsi que dans des situations de crise ou d instabilité émotionnelle. Ce travail cherche à comprendre comment se construit la notion de « grands-parents éducateurs » dans un milieu de changement social à partir de leurs vécus et leurs idées du monde. Nous avons comme toile de fond les questions du vieillissement et du cycle de la vie et essayons de percevoir les relations de parenté et de solidarité intergénérationnelle du point de vue des acteurs de cette recherche. / Este estudo teve como objetivo responder a uma questão básica, relacionada a um segmento específico da população, formado por avós que criam ou cuidam dos netos, coabitando de maneira permanente ou temporária uma mesma unidade residencial. A pergunta que despertava a curiosidade era: qual a representação que os avós atribuem ao fato de criarem seus netos? Como eles se vêem neste papel? O universo desta pesquisa é formado por pessoas que moram numa área da cidade denominada de Conjunto e Invasão do Almirante Tamandaré, localizada no Bairro Santos Dumont, na Zona Norte de Aracaju. Certamente, a originalidade não é a principal característica deste fenômeno, já que foi observado em outras épocas e tem recorrência em outros locais e segmentos sociais, notadamente entre as camadas mais pobres da população (mas, não somente entre elas). O que mais se sobressai nesta questão são as relações familiares. De que maneira se processa esse arranjo? Esta situação provoca uma relação de conflito entre os membros da família? Estas e outras perguntas, exigem, necessariamente, a inclusão de duas categorias sociológicas básicas, para compreender como se dão essas relações. A noção de solidariedade familiar e as relações de consangüinidade ou de caráter eletivo. Para responder a estas e outras perguntas e retratar esta realidade e as características que envolvem estas relações foi realizada uma pesquisa de campo, na qual foram entrevistadas dez avós-criadores, sendo oito (08) entrevistas com mulheres-avós e duas (02) com homens-avôs. O objetivo era compreender a dinâmica e as condições de vida dos sujeitos envolvidos nessas relações e as razões que levam à formação deste tipo de arranjo familiar, no universo das relações familiares contemporâneas. O que mais se evidenciou nessas relações foi a presença da mulher-avó, coabitando com filhos e netos, em condições de precariedade material, levadas pela necessidade de prestar apoio aos membros mais jovens da família, em situação de crise financeira ou instabilidade emocional. As mulheres que vivem a condição de avós criadoras, geralmente assumem o sustento e a manutenção da família, acarretando para elas maior responsabilidade ao mesmo tempo, que amplia a sua autoestima e assegura o respeito e a consideração dos membros da família. Como pano de fundo dessas discussões, estaremos analisando as trajetórias de vida dos agentes enfocados e refletindo sobre suas idéias de mundo e sobre questões relacionadas ao envelhecimento, aos ciclos de vida, as relações de parentesco e a solidariedade familiar.
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Exploration de l’effet d’un programme d’accompagnement parental sur les comportements problématiques et adaptatifs d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : un essai randomisé contrôlé / Exploration of the effect of a parent-mediated program on challenging and adaptive behaviors in children with autism spectrum disorder : a randomized control trial

Mestari, Zakaria January 2018 (has links)
Cette étude pilote est, à notre connaissance, le premier essai clinique qui vise à explorer les effets d’un programme d’accompagnement parental sur les CP chez les enfants de moins de 3 ans et à risque de TSA. Elle vise à évaluer les effets d'un essai contrôlé randomisé croisé portant sur un programme d’accompagnement parental de 12 semaines pour les enfants à risque de troubles du spectre autistique (ASD), sur leurs comportements problématiques (CP) et leurs comportements adaptatifs (CA). Les participants étaient 13 jeunes enfants (13 à 30 mois) et leurs parents. Ces dyades ont été assignées au hasard dans le “groupe d’intervention” (n = 8) ou dans le groupe “liste d’attente” (n = 5). L'intervention mise en place était basée sur le modèle du Early Start Denver for Parents (ESDM-P) et du Social Communication Emotional Regulation and Transactional Support (SCERTS). Les CP ont été évalués à l'aide de l’Évaluation Socioémotionelle des jeunes enfants (ESEJE) et les CA ont été évalués à l'aide du Système d’évaluation des comportements adaptatifs - 2ième édition (ABAS-II). Les analyses statistiques non paramétriques ne montrent aucun changement significatif au sein des groupes ou entre les groupes, pour les deux mesures. Même lorsque les participants, ayant tous reçu l’intervention, sont combinés en un seul échantillon (n =13), les résultats ne montrent aucune amélioration significative des CP et des CA. Les limites méthodologiques sont discutées. Plus d’études sont nécessaires afin d'évaluer les effets d’un programme d’accompagnement parental sur les comportements des enfants. / Abstract : Introduction: Autism spectrum disorder (ASD) is a neurodevelopmental disorder characterized by impairment in social interactions, social communication, and restricted or repetitive patterns of behaviors. Children with ASD exhibit more challenging behavior (CB) and less adaptive behavior (AB) than their peers without ASD. Having CP decrease exposition to positive social interactions, and decreases the opportunities for learning appropriate social behaviors. Parent-mediated intervention aims to provide parents with tools and strategies to promote social and communication skills in their child, and promotes AB. To our knowledge, no clinical randomized control trial documented the effect of a parent-mediated program on CB in children with ASD and aged less than three years old. Objective: Explore the effect of a 12 weeks parent-mediated program on CB and AB in children with ASD aged less than three years old. Method: This program includes strategies from the Early Start Denver Model (ESDM), and the Social Communication Emotional Regulation and Transactional Support (SCERTS). Participants were 13 families from Montreal and Eastern Township. The intervention groups (n = 8) received the intervention immediately, while the waiting list group (n = 5) waited an equivalent period of time before receiving the same intervention. CB were measured using the Infant-Toddler Social-Emotional Assessment (ITSEA), while AB were measured using the Adaptive Behavior Assessment System - Second Edition (ABAS-II). Results: When comparing the two groups, no differences were found for both outcome measures. Even when all participants were combined into one sample group, the intervention had no impact on the outcome measures. Conclusion: The intervention used in this study had no effect on CB and AB. Methodological limitations are discussed.
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La séparation parentale serait-elle un facteur de risque indépendant pour le développement de l’enfant, à prendre en compte en médecine de première ligne?

Kacenelenbogen, Nadine 09 May 2016 (has links)
Contexte: En Belgique, on évalue à 600.000 le nombre de mineurs vivant à un moment donné la séparation de leurs parents, ce qui est déjà le cas pour 10% des enfants en âge préscolaire pour monter à 25, voire 30% pour les adolescents. Une étude qualitative finalisée en 2006, avait permis d’établir un premier état des lieux, en analysant 240 cas de séparation concernant des enfants de 0 à 15 ans. Les éléments reconnus importants étaient les suivants: - Dans les suites d’une séparation, les enfants de parents séparés risqueraient plus souvent que les autres, des troubles psychologiques, somatoformes ou comportementaux, des difficultés scolaires et des problèmes liés à la gestion de leur santé physique.- Les conflits entre les parents après la séparation sont un facteur de risque majeur de troubles pour l’enfant et de difficultés de suivi pour le généraliste.- L’environnement de l’enfant après la séparation et notamment le type de garde influence également l’évolution du jeune patient, même si aucun type d’hébergement (alterné ou pas) ne parait adapté à toutes les situations.- Les principales difficultés professionnelles pour les généralistes sont le fait d’être «instrumentalisés» par les familles avec ses corollaires et par exemple l’aggravation de la situation de l’enfant, de même que le morcellement du suivi médical.Objectif: Dans les suites de cette recherche, et en tenant compte de la littérature disponible, nous avons voulu étudier l’hypothèse selon laquelle le fait pour un enfant de ne pas vivre avec ses deux parents, serait un facteur de risque indépendant pour sa santé.Si cette hypothèse devait se confirmer il était prévisible que le généraliste en soit le témoin privilégié.Méthodologie: A cette fin, nous avons procédé à des études transversales à partir de données de la Banque de données médico-sociales de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) pour les enfants de 7 à 32 mois. Ensuite, nous avons confronté ces résultats avec ceux rapportés par la littérature et ceux de notre étude qualitative.Résultats:Ce que les résultats confirment:Pour les enfants de 7 à 32 mois, nos travaux corroborent l’utilité d’un travail de prévention tant primaire que secondaire, à l’intention de toutes les familles d’enfants de moins de trois ans, entre autre pour l’éviction du tabac dans les habitations, le respect du calendrier vaccinal et pour une alimentation optimale. De même, les parents doivent être encouragés à suivre, les recommandations concernant l’hygiène buccodentaire et la détection précoce de l’amblyopie. Nous confirmons aussi la nécessité de la promotion auprès de toutes les familles, des conseils de sécurité autour du sommeil du nourrisson, de même que la surveillance de l’évolution du développement psychomoteur et du BMI des enfants en âge préscolaire. Nos résultats comme ceux rapportés par la littérature, rappellent que les jeunes issus des familles les plus démunies et au sein desquelles les parents sont les moins instruits, non seulement bénéficient plus rarement d’un environnement optimal pour leur évolution, mais aussi que dès les premiers mois après leur naissance, plus souvent, ils présenteront des problèmes de santé. Ce que les résultats révèlent:Par comparaison avec les parents vivant ensemble, lorsque les parents d’enfants de 7 à 32 mois vivent séparément, leurs comportements sont significativement moins souvent adéquats quelque soit le niveau social, et ce en matière de tabagisme dans l’habitation, d’alimentation, de vaccination, de suivi des recommandations d’hygiène buccodentaire et de dépistage de l’amblyopie. Par ailleurs, lorsque les parents ne vivent pas ensemble et en tenant compte des confondants potentiels, les enfants risquent plus fréquemment de présenter certains troubles du sommeil (Apparent Life-Threatening Event - ALTE), ont plus fréquemment un résultat anormal à la polysomnographie et nécessitent plus souvent un monitoring à domicile. Toujours en considérant comme référence la famille avec les deux parents sous le même toit, on observe chez ces enfants de moins de trois ans, un ralentissement relatif de leur développement psychomoteur surtout au niveau des compétences graphiques et langagières et ce de manière indépendante vis-à-vis des facteurs causaux connus. Il est également possible, que la configuration familiale ait une influence sur l’évolution du Body Mass Index (BMI), comme objectivé chez les nourrissons de 7 à 11 mois :en cas de séparation, le risque de surpoids est significativement augmenté. Discussions et conclusions: La particularité de ce travail, est le fait que pour la première fois en Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons pu quantifier des associations entre la séparation parentale et plusieurs indicateurs concernant la santé des enfants de moins de trois ans. Ainsi, nos résultats confrontés à ce que nous rapporte la littérature, nous font prendre de la distance avec l’idée habituellement véhiculée, que l’évolution plus fréquemment moins optimale des enfants de parents séparés, serait uniquement la conséquence d’un environnement économiquement plus précaire. Ce que les résultats impliquent en termes de pratique clinique:En tenant compte à la fois de la littérature, des résultats de notre étude qualitative et de nos études transversales, nous proposons un ensemble d’attitudes susceptibles d’améliorer nos pratiques ambulatoires de première ligne. En effet, à ce niveau la proactivité du généraliste reste essentielle, car presque toutes les familles du pays ont un médecin de famille attitré, que consultent au moins une fois par an (en moyenne 4 fois) 90% des adultes et 70% des enfants. On sait aussi que plus les familles vivent des difficultés socioéconomiques et plus elles consulteront leur généraliste.- Un travail de prévention auprès de toutes les familles d’enfants de 7 mois à 32 mois, en matière d’éviction du tabac dans les habitations, de respect du calendrier vaccinal, d’une alimentation optimale (allaitement les 6 premiers mois et/ou lait adapté pour l’âge), mais aussi de santé buccodentaire et de suivi des recommandations en matière de dépistage de l’amblyopie.- Un travail ciblé de promotion de la santé et de prévention en étant particulièrement attentif non seulement aux parents et enfants démunis pour des raisons matérielles et/ou culturelles, ou lorsque les mères sont âgées de moins de 18 ans, autant de situations déjà connues dans lesquelles les adultes sont moins informés concernant leur propre santé et celle de leurs enfants, mais aussi lorsque les parents ne vivent pas sous le même toit.- Une détection optimalisée des problèmes de santé de l’enfant de moins de trois ans, surtout s’il avait un petit poids à la naissance, lorsque sa mère est très jeune, si sa famille est démunie pour des raisons matérielles et/ou culturelles, mais également lorsque ses parents ne vivent pas ensemble.- Un travail d’accompagnement et d’information des couples de parents d’enfants en bas âge en s’informant sur la qualité relationnelle entre les parents et ce en vue de détecter les conflits, voire la violence entre les conjoints. A chaque contact avec une famille dans les premières années après une naissance, nous proposons de s’enquérir des difficultés rencontrées, informer le ou les parent(s) de ce qui est «banal» ou pas, d’évaluer l’état de santé des parents et de proposer les solutions les plus adéquates aux différents problèmes.- Un accompagnement des (futurs) parents vivant ensemble ou non et notamment en les informant également sur les différences observées en matière de santé de l’enfant en fonction de la situation familiale (parents sous le même toit ou non).- Un accompagnement des familles dont les parents entrevoient leur séparation ou qui ne vivent pas/plus sous le même toit pour le suivi de l’enfant. Les grands axes sont les suivants:  S’informer systématiquement sur la situation familiale de l’enfant. Informer/sensibiliser les parents en voie de séparation/séparés (ou non) sur les risques pour les enfants dans les suites d’une séparation parentale. Informer les parents sur les facteurs aggravants et protecteurs pour l’enfant. Améliorer le suivi médical de l’enfant en proposant le choix d’un seul généraliste pour le suivi de l’enfant. Mais aussi, en cas de morcellement du suivi, communiquer entre confrères (avec si possible partage des dossiers). Ecouter la plainte de l’enfant en s’adressant à lui directement, soutenir l’enfant psychologiquement et le référer vers d’autres lignes de soins si jugé utile. Tenir compte du conflit entre parents :Diagnostiquer le conflit en collectant activement les informations nécessaires, éviter d’être instrumentalisé par les parents pour ne pas aggraver le conflit et le mal-être de l’enfant et si possible rétablir une communication entre les ex-conjoints (en respectant l’impartialité, en parlant aux deux parents, en soumettant des suggestions aux deux parents), même lorsque l’on ne suit plus qu’un seul parent. Soutenir les parents en écoutant leur plainte.Ce que nos résultats impliquent d’un point de vue santé publique en Belgique:Des répercussions collectives de la séparation parentale sont probables et ce par différentes voies.- Via les conséquences directes et à court termes de la population d’enfants de moins de trois ans :en partant des résultats de nos études transversales, nous avons estimé les fractions étiologiques du risque chez les exposés ou dans la population. Nous constatons que de manière notable les problèmes listés chez les enfants de 7 à 32 mois lors des bilans ONE entre 2006 et 2012, sont attribuables soit dans la population, soit parmi les enfants exposés, au fait que les parents ne vivent pas ensemble, et ce de manière indépendante par rapport aux confondants potentiels dont entre autre, le niveau social. Ces items répertoriés, sont par définition prépondérants en matière de prévention collective, puisqu’ils sont évalués par un organisme dont le rôle est justement de favoriser le bien-être au niveau pédiatrique, dans le cadre d’une vision globale de santé publique. - Via les conséquences à long termes pour l’adolescent ou l’adulte, ayant vécu la séparation de ses parents au cours de l’enfance :notre étude qualitative en focus group, de même que la littérature confirme l’hypothèse selon laquelle l’adolescent ou le jeune adulte ayant vécu une séparation parentale pendant son enfance, présenterait plus de troubles tant somatique que psychosociaux, notamment liés aux style de vie plus à risque comme la consommation de tabac ou d’alcool. - Via la précarité engendrée par la séparation :l’impact de la séparation des parents sur la santé de l’enfant est probablement à la fois direct (effet de la séparation par elle-même) et indirect via la précarité induite par la dissolution familiale.- Du point de vue de l’enfant, la séparation équivaudrait à une adversité environnementale indépendante qui agit potentiellement comme un filtre de sélection, en termes de réussite scolaire et les implications que cela suppose (intégration professionnelle, niveau d’instruction et de vie, santé globale), mais aussi en termes d’influence directe et indirecte (comportements de l’entourage) sur la santé somatique et psychologique des jeunes et ce par comparaison avec les situations familiales où les deux parents vivent ensemble.Perspectives:Ces résultats appellent d’autres questions de recherches.- L’association entre la séparation parentale et la santé de l’enfant, se vérifie-t-elle en Belgique lorsque celui-ci est plus âgé? En ce moment Maud Dujeu et Isabelle Godin (ESP-SIPES-ULB) procèdent au travail d’analyse ciblant les 10 à 19 ans en partant de l’enquête de santé des jeunes en âge scolaire 2010.Par ailleurs nous prévoyons d’initialiser une étude transversale observationnelle centrée sur les enfants de 5 à 6 ans à partir des dossiers de médecine scolaire.- Que dit la littérature concernant la santé somatique de l’enfant dont les parents ne vivent pas ensemble? Nous prévoyons une synthèse méthodique des études ciblant la santé somatique des enfants à différents âges. - Quels sont les éléments associés à l’évolution favorable des jeunes en cas de séparation parentale? Nous devrions déterminer quels sont les facteurs de protection et de vulnérabilité ayant un impact sur l’évolution d’un enfant du point de vue de sa santé psycho-sociale, scolaire et somatique, et ce quel que soit l’environnement familial. Une étude prospective d’observation suivant des enfants dès leur naissance (ou leur conception) pourrait lever les doutes en matière de causalité entre la structure familiale et la santé de l’enfant, et faire apparaître les facteurs de risque et de protection vis-à-vis des problèmes potentiels. Cela nécessiterait une collaboration interdisciplinaire de large envergure.Par ailleurs, des études à design qualitatif individuel ou en groupe de parents, enfants et adolescents pourraient aussi apporter des informations à ce niveau.- Inciter au niveau fédéral ou régional, un recensement récurrent des différentes structures familiales du point de vue de l’enfant, élément important d’un point de vue santé publique. / Doctorat en Sciences médicales (Médecine) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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soutien au parentage (individuel ou en groupe) selon le genre et l'origine culturelle des parents en situation de vulnérabilité / Training parents (with individual interview or group sessions) in vulnerability situations according to their cultural origins or their gender

Bentiri, Najat 07 November 2015 (has links)
L'offre de soutien à la parentalité est aujourd'hui multiple. Pourtant nombre de parents en situation de vulnérabilité ne la sollicite pas. Outre les logiques de prévention de la délinquance ou de l'aide sociale à l'enfance, il est nécessaire en France de développer l'évaluation des programmes qui accompagnent et valorisent les compétences éducatives des parents (parentage). A la suite de l'étude de Steen et al. (2012), cette recherche-action évalue, auprès de 77 parents en situation de vulnérabilité, le programme « Etre Parent de Jeunes Enfants » (EPJE) conçu par Terrisse et Pithon (2008). Il s'agit plus particulièrement d'en cerner les effets sur l'évolution des connaissances et du sentiment de compétence parentale, selon la modalité d'accompagnement des parents (en entretien ou en groupe), leur genre ou leur origine culturelle (française ou maghrébine). Les résultats quantitatifs mettent en évidence une progression significative des connaissances et du sentiment de compétences en 15 heures de formation, mais ne dégagent pas de différences significatives selon le genre ou les origines culturelles étudiées. Les analyses qualitatives, par contre, soulignent certaines spécificités : l'entretien permet une meilleure prise en compte personnalisée de la singularité de chacun ; la formation en groupe favorise le lien de participation élective (Paugam, 2008).Les recherches menées sur ce programme confirment sa pertinence auprès de parents en situation de vulnérabilité. Les préconisations sur les modalités de formation à mettre en œuvre réserveraient plutôt l'entretien pour un soutien en prévention secondaire voire tertiaire et le groupe plutôt pour la prévention primaire.Mots clés : parentalité ; sentiment de compétence parental ; vulnérabilité; entretien ; groupe ; culture ; / The offer of support to parenthood is now multiple. Nevertheless many parents in situations of vulnerability do not solicit it. In addition to the logic of delinquency prevention or social assistance to childhood, France has to develop the evaluation of programs that help and enhance the skills of the parents in education (parenting). As a result of the study by Steen et al. (2012), this action-research evaluates, with 77 parents in situations of vulnerability, the "Being Parent of young children" (EPJE) program designed by Terrisse and Pithon (2008). This research tries to identify the evolution of knowledges and feeling of parental competence, according to the training modalities (personal interview or group training), their gender, or their cultural origins (French or North African). Quantitative results highlight a significant increase of the knowledge and feeling of parental competence after 15 hours training, but no significant differences depending of cultural origins. On the other hand, qualitative analyses emphasize some specificity such as: the personal interview allows a better social support of each one and the group fosters the elective participation link (Paugam, 2008). This research confirms the relevance of this program to parents in situations of vulnerability. The recommendations on the training modalities to implement this program would be to use the personal interview for secondary, or even tertiary prevention, and the group for primary prevention.Keys words: parenthood; feeling of parental compétence;vulnerability; personal interview; Group; culture;
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Identifying the role of the imprinted gene Pw1/Peg3 in the central nervous system / Etude du rôle du gène d'empreinte Pw1/Peg3 dans le système nerveux central

Denizot, Anne-Lyse 24 September 2015 (has links)
Chez les mammifères, une centaine de gènes sont soumis à une régulation épigénétique où seule la copie maternelle, ou paternelle, est exprimée. Ce phénomène appelé empreinte parentale alimente encore différentes théories liées à la reproduction, notamment celles du conflit parental et de la coadaptation entre mère et enfant. Pw1/Peg3 est un gène d'empreinte paternellement exprimé. Cependant, à l'aide de deux modèles de souris bien distincts, une souris rapporteur (Pw1IRESnLacZ) et une nouvelle souris knockout pour Pw1/Peg3, nous avons détecté des transcrits Pw1/Peg3 maternels dans le cerveau périnatal. Plus précisément, nous avons mis en évidence une expression bi-allélique du gène rapporteur Pw1IRESnLacZ restreinte aux deux futures niches de cellules souches neurales adultes. In vitro, nous avons conclu, via des cultures primaires de cellules souches neurales, que l'expression bi-allélique endogène de Pw1/Peg3 est un évènement ponctuel rare. D'ailleurs lors de la caractérisation de notre modèle de souris Pw1/Peg3 knockout, nous avons observé un retard de croissance uniquement lors de la délétion de l'allèle Pw1/Peg3 paternel. Ce phénotype n'est pas lié à un problème de prise alimentaire chez les nouveaux-nés et contrairement à ce qui a été précédemment décrit, nous n'avons détecté aucun défaut de comportement maternel chez les femelles mutantes pour Pw1/Peg3. La lactation n'est pas non plus impactée par la délétion de Pw1/Peg3. Ces résultats démontrent que Pw1/Peg3 favorise intrinsèquement la croissance postnatale et que, désormais, ce gène d'empreinte ne peut plus être utilisé afin d'illustrer la théorie de coadaptation entre mère et enfant. / In mammals, a hundred of genes are preferentially expressed from one specific parental allele; a phenomenon referred as genomic imprinting. Establishing theories to explain the emergence of such a gene dosage strategy is challenging. Pw1/Peg3 is a paternally expressed gene. Using both a reporter mouse model and a novel constitutive knockout mouse model, we detected Pw1/Peg3 transcription from the maternal allele, which is normally silent, in the perinatal brain. Specifically, we observed that a putative Pw1/Peg3 bi-allelic expression is mainly restricted to the two future adult neural stem cells niches. In vitro experiments on primary neural stem cells allowed us to conclude that imprinting relaxation of the Pw1/Peg3 maternal allele is a rare event. Whether it affects the mouse phenotype is currently under investigation. In parallel, consistent with previously established mutant mouse models we confirmed that paternal Pw1/Peg3 deletion leads to growth retardation. However we did not find any impairment in maternal behaviors upon heterozygous or homozygous loss of Pw1/Peg3. Lactation was also not disrupted and mutant pups exhibited a normal suckling ability. Taken together, PW1/PEG3 promotes growth intrinsically and can no longer be used to illustrate the popular coadaptation theory between mother and infant.
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Liens prédictifs entre les traits de personnalité et l’alliance parentale : une comparaison des mères et des pères

Scola, Maria-Cristina 03 1900 (has links)
Il a été postulé qu’en plus d’influencer les comportements parentaux, les caractéristiques personnelles des parents joueraient un rôle important dans leur degré de coopération avec leur partenaire (Abidin, 1992 ; Belsky, 1984). Toutefois, peu d’études se sont penchées sur les liens unissant les traits de personnalité des parents et l’alliance parentale (Jacobson et al., 1995; Stright et Bales, 2003). Le premier objectif de l’étude était donc d’évaluer les liens intra-parents, c’est-à-dire si les traits de personnalité d’un parent d’enfant d’âge préscolaire permettent de prédire sa propre perception de l’alliance parentale et ce, après avoir contrôlé pour l’effet de son niveau de scolarité, de son revenu ainsi que de sa perception de sa situation financière. Le second objectif était d’examiner les liens inter-parents, donc de vérifier si les traits de personnalité d’un partenaire contribuent à prédire la perception de l’alliance parentale de l’autre parent. Finalement, le troisième objectif consistait à vérifier s’il existait des différences sexuelles dans les relations prédictives entre les traits de personnalité et l’alliance parentale. L’échantillon est composé de 170 dyades de parents ayant un enfant âgé entre 42 et 48 mois et résidant dans la grande région métropolitaine de Montréal. Les parents ont été évalués par le biais de questionnaires auto-révélés. Les résultats montrent que l’amabilité des mères et la stabilité émotionnelle des pères sont positivement associées à leur perception de l’alliance parentale. De plus, une forte amabilité chez les conjoints prédit positivement l’alliance parentale, autant pour les mères que les pères. Par ailleurs, le trait d’amabilité maternelle prédit significativement mieux la perception de l’alliance parentale des pères que l’amabilité paternelle. Toutefois, aucune différence sexuelle significative n’a été constatée quant à la magnitude de la contribution des traits de personnalité des parents sur la perception de l’alliance parentale des mères. Cette étude met en lumière l’importance de certaines caractéristiques personnelles influençant la perception de la coopération entre les parents sur la sphère parentale. / It has been theorized that personality has implications in both parenting behaviours and the extent to which parents are willing to collaborate in order to respond to a child’s changing needs (Abidin, 1992 ; Belsky, 1984 ). However, few studies examined the relationship between parent’s personality traits and their parenting alliance (Jacobson et al., 1995; Stright et Bales, 2003). This study focused on three objectives. The first aim was to examine the influence of parent’s personality traits on his own perception of the parenting alliance. The second objective was to verify if the partner’s personality traits predicted the perception of the parenting alliance of the other parent. Lastly, the study aimed to identify potential sexual differences in the predictive relations between personality traits and parenting alliance. Data was collected using a sample of 170 mothers and fathers of children aged 24 to 48 months, living in the Montreal area, who completed self-report questionnaires. The results of this study show that high agreeableness in mothers and high emotional stability in fathers were linked to better perception of the parenting alliance. Furthermore, spouse’s high agreeableness predicted higher parenting alliance scores, for both parents. Compared to father’s agreeableness, mother’s agreeableness is significantly a better predictor of father’s perception of the parenting alliance. Also, when mother’s and father’s scores were compared, none of the partner’s personality traits emerged as a more significant predictor of the parenting alliance as perceived by mothers. This study provides evidence that some parent’s characteristics are important in understanding how they perceive the cooperation with their spouse in regard to parenting.
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Symptomatologie limite, difficultés interpersonnelles et attachement

Mayrand, Kim 06 March 2024 (has links)
Les relations interpersonnelles représentent une sphère de vie fondamentale. Elles contribuent au bien-être ainsi qu’à la santé psychologique et physique de l’individu (Frey, Tobin & Beesley, 2004). Le trouble de la personnalité limite est une psychopathologie largement conceptualisée en termes de difficultés interpersonnelles en représentant une caractéristique centrale et persistante du trouble (Skodol et al., 2005). Afin d’éclaircir les liens qui existent entre le trouble de la personnalité limite et les difficultés interpersonnelles, il semble pertinent de s’intéresser à l’attachement, qui contribue à la fois au développement de la personnalité et des relations interpersonnelles d’une personne. Cette étude vise à approfondir les connaissances sur les liens qui existent entre les symptômes limites, les difficultés interpersonnelles et l’attachement auprès d’une population générale. Elle a également pour but de démontrer que les dimensions de l’attachement constituent des variables explicatives dans l’association entre les symptômes limites et les difficultés interpersonnelles. Pour ce faire, cinq cent trente-six (N=536) participants ont complété une batterie de questionnaires en ligne examinant chacune des variables à l’étude. Des statistiques corrélationnelles, des analyses de régression multiple hiérarchique ainsi que des analyses de médiation ont été lancées. D’abord, les résultats proposent que les personnes qui ont des symptômes limites présentent des difficultés interpersonnelles plus intenses et variées. Ensuite, les résultats suggèrent que les personnes qui présentent de l’anxiété d’abandon ou de l’évitement de l’intimité ont davantage de symptômes limites et de difficultés interpersonnelles. Enfin, les résultats montrent que l’anxiété d’abandon et l’évitement de l’intimité jouent, tous les deux, un rôle médiateur partiel entre la symptomatologie limite et les difficultés interpersonnelles.
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L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parents

Déprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
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L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parents

Déprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.
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L'effet de la visite parentale chez le bébé placé en pouponnière : une étude exploratoire des réactions du bébé avant, pendant et après un contact avec ses parents / Effect of parental contact for babies placed in residential nursary : exploratory study of babies' reactions before, during and after contact with their parents

Déprez, Alexandra 06 November 2015 (has links)
Notre étude explore des réactions du bébé vivant en pouponnière à la visite parentale. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études sur les effets de la carence de soins et de la séparation. Objectifs : savoir comment le bébé réagit à la visite de ses parents, si tous les bébés ont le même bénéfice à recevoir la visite de leurs parents, et quels sont les facteurs impliqués dans la réaction du bébé. Méthode : étude de la réaction d'un groupe de 15 bébés vivant en pouponnière (2-36 mois) à la visite de leurs parents sur 24 heures par un protocole de test-re-test du comportement de retrait relationnel (ADBB 5 fois), de la concentration de cortisol salivaire (8 fois),d'un indice de comportement difficile le jour et la nuit avant et après la visite. Ces variables ont été étudiées en lien avec les caractéristiques de l'enfant(âge, développement, genre, rang dans la fratrie), de l'interaction parents-enfants(sensibilité, synchronie dyadique), les caractéristiques de la visite (fréquence, durée), du placement (durée, raison, âge au moment du placement), ainsi que les caractéristiques parentales(âge, dépression, anxiété, sensibilité à l'évaluation, santé mentale, soutien social, traumatismes, représentations d'attachement). Résultats : Trois types de profils de bébés ont pu être mis en évidence en fonction de leurs réactions à la visite parentale : - celui des bébés qui réagissent bien au contact de leurs parents et qui souffrent à la séparation au retour de la visite. Ces bébés ont un meilleur développement, leurs parents sont plus sensibles que ceux des autres groupes et ils bénéficient des visites. Leur niveau de cortisol baisse à la visite et remonte à la séparation. -des bébés qui réagissent par davantage de retrait relationnel au contact de leurs parents : Ces bébés ne montrent pas de détresse à la séparation. Ils apparaissent mieux adaptés à la vie dans l'institution (moins de retrait relationnel). Leurs parents sont beaucoup moins sensibles que ceux des autres. Leur niveau de cortisol est élevé globalement et pendant la visite. Ces bébés sont placés plus tôt que les deux autres groupes. -les bébés qui ne montrent aucune réaction au contact avec leurs parents en termes de retrait relationnel. Ils ont des niveaux de cortisol salivaire les plus bas. Ils ne se distinguent pas particulièrement des autres pour ce qui concerne les autres caractéristiques évaluées hors la durée de visite. Ce groupe apparaît à risque psychopathologique puisqu' il montre un niveau constant et élevé de retrait relationnel associé à des niveaux plus bas de cortisol salivaire et la moindre réactivité de l'axe HPA. La recherche a aussi permis de mettre en évidence l'effet de différentes variables sur les réactions du bébé à la visite parentale. Les plus importantes semblent être la qualité des interactions parents-enfants, le développement des enfants, les caractéristiques du placement et de la visite. Différents effets ont pu être mis en évidence : -un effet de deuil au retour de la visite pour les enfants qui ont eu un bon contact avec leurs parents. -un effet d'anticipation du stress de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de soulagement au retour de la visite pour les bébés qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet de contamination pour certains enfants le lendemain de la visite, tous appartenant au groupe des enfants qui réagissent mal au contact de leurs parents. -un effet positif de la visite pour les enfants qui réagissent bien en contact de leurs parents. L'ensemble des résultats est discuté par rapport à la littérature, aux implications de théorique et juridique de l'étude du maintien du contact pour les bébés séparés de leurs parents, ainsi que les applications en termes de recherche et de clinique. / Our research is an exploratory study of the reactions of the baby living in residential nursery to parental contact. This study is in continuaty with studies on the effects of early infant neglect and separation. Objectives: explore how babies react to parental contact if all babies have the same benefit to receive visits from their parents, and what are the factors involved in the baby's reaction to parental contact. Method: study of the reaction of a group of 15 infants/babies living in a residential nursery (2-36 months) to contact with their parents on a 24 hours test-re-test protocol evaluating relational withdrawal (ADBB 5 times) , salivary cortisol concentrations (8 times), index of difficult behaviour the day and the night before and after the visit. These variables have been studied in connection with the child's characteristics (age, development, gender, birth order), and those of the parent-child interaction (sensitivity, dyadic synchrony), of the visit (frequency, duration), of the placement (time, reason, age at placement), as well as with parental characteristics (age, depression, anxiety, sensitivity to evaluation, mental health, social support, traumatic experiences, attachment representations). Results: babies do react to parental contact. Three types of reactions have been identified: - babies who respond well to contact with their parents and suffer from separation. These babies have a better development, their parents are more sensitive than those of other groups and they enjoy the visits. Their cortisol levels drop to visit and rise back at separation. - Babies who react by more relational withdrawal in contact with their parents: these babies show no distress at separation. They appear better adapted to life in the institution (less relational withdrawal). Their parents are much less sensitive than the others. Their cortisol levels are generally high even during the visit. These babies are placed sooner than the other two groups. -Babies who show no reaction to contact with their parents in terms of relational withdrawal. They have generally lower concentrations of cortisol. They cannot be particularly distinguished from the other with regard of all characteristics that have been evaluated. This group appears at psychopathological risk since it shows a consistently high level of relational withdrawal associated with lower levels of salivary cortisol and lower reactivity of the HPA axis. The research also highlighted the effect of different variables on the baby's reactions to parental visit. The most important ones seem to be the quality of parent-child interaction, child development, and the characteristics of the placement and the visit. Various effects have been highlighted: - grief effect when returning from visit for children who have had good contact with their parents. - An anticipatory effect of stress of the visit for babies who react badly to contact with their parents. - A relief effect returning from visit for babies that react poorly to contact with their parents. - A contamination effect for some children the day after the visit, those babies belonging to the group of children who respond poorly to contact with their parents. - A positive effect of the visit for children who respond well in contact with parents. Results are discussed in relation to literature, and in terms forensic implications and of clinical and research applications of maintaining contact between babies and parents separated by placement in the field of child protection.

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