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L'influence des attributions de la douleur sur le fonctionnement psychosexuel des femmes atteintes de vestibulodynie et leurs partenaires

Jodoin, Mélanie January 2008 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur les facteurs psychosociaux impliqués dans l'expérience de la douleur vulvo-vaginale chez les femmes atteintes de vestibulodynie provoquée- la cause la plus fréquente de dyspareunie chez les femmes pré-ménopausées. Précisément, il est question d'une investigation des attributions causales de la vestibulodynie chez les femmes et leurs partenaires afin d'examiner jusqu'à quel point elles prédisent les variations de la douleur des femmes, ainsi que celles du fonctionnement psychosexuel et de l'ajustement dyadique de chacun des membres du couple. Les attributions causales sont des variables cognitives qui consistent en une explication personnelle de la source et de la nature d'une situation négative (p. ex., la maladie physique/mentale, la douleur chronique). Ces explications peuvent prédire l'ajustement physique et psychologique d'une personne envers cet événement négatif. Cet ouvrage comporte quatre chapitres: l'introduction théorique et les objectifs, deux articles scientifiques qui constituent la première et la deuxième étude de la thèse, ainsi qu'une discussion générale. Le premier article scientifique s'intitule: « Attributions as predictors of psychosexual and dyadic adjustment in women with vestibulodynia ». Le but de cette étude était de déterminer si les attributions causales de la douleur vulvo-vaginale permettent de prédire l'intensité de la douleur de même que la détresse psychologique, le fonctionnement sexuel et l'ajustement dyadique des femmes souffrant de vestibulodynie. Un échantillon de 77 participantes a complété un examen gynécologique et des questionnaires mesurant les attributions de la douleur, l'intensité de la douleur, la détresse psychologique, le fonctionnement sexuel et l'ajustement dyadique. Les résultats indiquent qu'en contrôlant pour l'intensité de la douleur et la durée de la relation de couple, les attributions internes prédisent un ajustement dyadique élevé. De plus, les attributions globales et stables prédisent un faible ajustement dyadique et une détresse psychologique élevée. Seules les attributions globales prédisent une détérioration du fonctionnement sexuel. Cependant, les attributions ne corrèlent significativement avec aucune mesure de douleur chez la femme. Le deuxième article scientifique se nomme: « Male partners of women with provoked vestibulodynia: Attributions for pain and their implications for dyadic adjustment, sexual satisfaction and psychological distress ». L'objectif de cette deuxième étude était d'examiner jusqu'à quel point les attributions des hommes envers la vestibulodynie prédisent leur ajustement dyadique, leur fonctionnement sexuel, leur satisfaction sexuelle et leur détresse psychologique, ainsi que la douleur et le fonctionnement sexuel de la femme. Un groupe de 38 hommes partenaires de femmes souffrant de vestibulodynie a répondu à des questionnaires évaluant leurs attributions de la douleur vulvo-vaginale et leur adaptation psychosexuelle. Les résultats démontrent que les quatre dimensions négatives des attributions (interne, globale, stable, responsabilité de la partenaire) ne prédisent pas de façon significative une augmentation de la détresse psychologique chez les partenaires masculins. Cependant, il semblerait que cette détresse soit reliée à une intensité de douleur élevée chez la femme. De plus, des degrés élevés d'attributions internes et globales sont associés à un ajustement dyadique plus faible. Enfin, les attributions globales et stables sont reliées à une faible satisfaction sexuelle. Aucune dimension des attributions n'a permis de prédire le fonctionnement sexuel des partenaires hommes, ni l'intensité de la douleur et le fonctionnement sexuel de la femme. Le dernier chapitre comporte une discussion générale qui résume les différents objectifs des études présentées ainsi que les résultats associés. Les limites méthodologiques des deux études scientifiques sont soulignées et des pistes de recherches futures sont proposées. Ce chapitre soulève également la contribution relative de cette thèse aux domaines de recherche de la dyspareunie et de la sexualité humaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vestibulodynie, Douleur chronique, Couple, Sexualité, Attributions.
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He said, she said : an examination of sexual coercion from the perspective of mixed-sex couples

Brousseau, Mélanie M. 03 1900 (has links) (PDF)
La coercition sexuelle (CS), définie comme l'utilisation de manipulation, de menaces, et de pression psychologique et physique dans le but d'obtenir des relations et/ou activités sexuelles avec un(e) partenaire non-consentant(e), semble être un phénomène fréquent chez les couples adultes. Tant les femmes que les hommes peuvent commettre et être la cible de coercition sexuelle. En effet, 13% à 43% des femmes et 18% à 30% des hommes rapportent être victimes de coercition sexuelle selon différentes études. Malgré que plusieurs recherches aient exploré la coercition sexuelle, les études antérieures ont rarement examiné la coercition selon la perspective de chacun des membres du couple. La présente thèse de doctorat documente la coercition sexuelle et les facteurs de risques associés selon une perspective dyadique. Le but de cette recherche est d'identifier le taux de CS selon les deux partenaires des couples, ainsi que de développer des modèles de prédiction de la victimisation et perpétration de la CS chez les femmes et les hommes. Le premier chapitre de cette thèse portera sur l'état des connaissances au sujet de la CS, certains facteurs de risques associés, ainsi que les théories des scripts sexuels et de la dissonance cognitive. Plus spécifiquement, l'agression sexuelle vécue en enfance, la victimisation et la perpétration de CS dans les relations amoureuses antérieures, ainsi que la motivation sexuelle seront explorées en tant que facteurs prédicteurs possibles. Le deuxième chapitre porte sur les résultats de notre première étude évaluant le taux de coercition sexuelle chez les couples. Plus spécifiquement, cette étude a examiné les taux de victimisation et de perpétration de CS, l'accord entre partenaires face à la présence de CS, ainsi que le degré de réciprocité parmi un échantillon de 222 couples hétérosexuels. Les taux de CS dans les relations amoureuses passées ont aussi été explorés. Les résultats ont démontré qu'au-delà de 50% des couples ont rapporté avoir vécu de la CS dans leur relation amoureuse. Plus spécifiquement, 25% des couples rapportaient de la victimisation chez la femme seulement, 10% rapportaient de la victimisation chez les hommes seulement, et 20% des couples rapportaient que la CS était réciproque. De plus, les résultats ont démontré que moins de 30% des couples étaient en accord quant à la présence de la CS au sein de leur relation amoureuse. Par ailleurs, les hommes et les femmes rapportaient généralement plus de CS dans leurs relations amoureuses passées qu'au sein de leur couple actuel. Ceci semble appuyer la théorie de la dissonance cognitive qui stipule que les gens ont tendance à minimiser les incidents de coercition sexuelle dans leurs relations actuelles, mais qu'ils seraient plus objectifs et rapporteraient plus facilement de la CS dans leurs relations antérieures. Il est aussi possible que la présence de CS ait causé la rupture dans les relations antérieures. Le chapitre 3 présente les résultats de notre deuxième étude visant les modèles de prédiction de victimisation et de perpétration de coercition sexuelle chez les femmes et les hommes. Notre étude a examiné la motivation sexuelle (les raisons pour lesquelles les gens ont des relations sexuelles), ainsi que des antécédents d'agression sexuelle vécue en enfance et de CS dans les relations amoureuses antérieures comme facteurs de risque pour la victimisation et la perpétration de CS chez les couples hétérosexuels. Plus spécifiquement, cette étude a exploré si les motifs sexuels de pouvoir, la réduction du stress, la pression du partenaire, et l'imposition contribuaient à la prédiction de la CS, au-delà de l'agression sexuelle vécue en enfance et des antécédents de CS. Les résultats suggèrent que l'agression sexuelle vécue en enfance était un prédicteur significatif seulement pour prédire les comportements coercitifs chez les femmes, tandis que les antécédents de CS prédisaient la victimisation et la perpétration de CS chez les hommes seulement. La CS réciproque chez les couples, quant à elle, permet de prédire la victimisation et la perpétration de CS tant chez les femmes que chez les hommes. Les résultats démontrent aussi que la motivation sexuelle du pouvoir était un facteur prédicteur significatif pour la perpétration de la CS, tandis que la motivation d'imposition était un facteur prédicteur significatif pour la victimisation chez les femmes et les hommes. La motivation de la pression du partenaire, par contre, s'est avérée être un prédicteur significatif seulement pour la victimisation chez les femmes. Ces résultats démontrent la pertinence de la théorie des scripts sexuels pour mieux comprendre le phénomène de la CS. Le dernier chapitre résume les résultats des deux études, présente une discussion critique de leur apport théorique et clinique et propose des pistes quant à la conduite des études futures. En somme, la présente thèse démontre que les antécédents d'agression sexuelle vécue en enfance et de coercition sexuelle augmentent les risques de revictimisation et de reperpétration de CS dans le couple. Les résultats démontrent l'importance d'investiguer la coercition sexuelle du point de vue des deux partenaires dans un couple, ainsi que de considérer la motivation sexuelle en tant que facteur prédicteur, afin de mieux cerner la problématique. Puisque seulement 30% des couples sont en accord quant à l'évaluation de la présence de la CS au sein de leur relation, les résultats suggèrent aussi que les hommes et les femmes doivent être sensibilisés pour mieux reconnaître les comportements de coercition sexuelle. Par ailleurs, les programmes de prévention devraient cibler davantage les jeunes dès les premières relations amoureuses pour réduire les risques de coercition sexuelle dans leurs relations amoureuses futures, ainsi que la revictimisation et la reperpétration y étant associés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : accord inter-partenaire, agression, coercition sexuelle, couples, motivation sexuelle, réciprocité, victimisation.
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Évolution et mécanismes d’évitement de la consanguinité chez un hyménoptère parasitoïde Venturia canescens / Evolution and mechanisms of inbreeding avoidance in a parasitoid wasp, Venturia canescens

Collet, Marie 20 December 2017 (has links)
La consanguinité est connue par les biologistes pour diminuer la valeur sélective des individus en diminuant par exemple leur survie ou leur fertilité. De ce fait, la sélection naturelle devrait favoriser l'apparition de comportements permettant l'évitement des accouplements entre apparentes pour limiter les conséquences néfastes dues à la dépression de consanguinité. Cette dépression de consanguinité est particulièrement visible chez les Hyménoptères avec un système de détermination du sexe appelé single-locus Complementary Sex Determination (sl-CSD), où elle amène à la production de males diploïdes non viables ou stériles. Mon travail de thèse a ainsi consiste à étudier le phénomène d'évitement d'accouplements entre apparentes dans des populations naturelles d'un hyménoptère parasitoïde avec sl-CSD, Venturia canescens, ainsi que des signaux utilisés par les femelles pour déterminer l'apparentement qu'elles ont avec les individus qu'elles rencontrent. Nous avons d'abord étudié le lien unissant type d'habitat (continental, iles ou laboratoire), diversité génétique et production de males diploïdes dans 11 populations de V. canescens. En effet, un cadre théorique nomme "Vortex d'extinction du aux males diploïdes" prédit une corrélation négative entre isolations des populations, diversité génétique et production de males diploïdes pouvant amener à l'extinction de populations d'Hyménoptères. Nous avons ainsi démontré une corrélation négative entre diversité génétique et production de males diploïdes dans les populations isolées de V. canescens. Ensuite, il a été montré précédemment que les femelles de cette espèce étaient capables de discriminer les males qui leur étaient apparentes et d'éviter les accouplements entre apparentes en laboratoire. Nous nous sommes ainsi intéressés à ce phénomène d'évitement d'accouplement entre apparentes dans des populations naturelles grâce au génotypage de 450 individus du terrain et leur descendants. Nous avons montré que les femelles toléraient les accouplements entre apparentes sur le terrain ainsi qu'en laboratoire en présence de plusieurs males, nous permettant de mettre en lumière l'importance des conditions environnementales sur le choix du partenaire sexuel. Nous nous sommes enfin concentrés sur le système de reconnaissance des apparentes au niveau mécanistique en étudiant les signaux chimiques utilisés par les femelles pour reconnaitre leurs apparentes dans deux contextes écologiques différents, le choix du partenaire sexuel et l'évitement du superparasitisme lors de la ponte. Nous avons ainsi montré des similitudes entre les compositions chimiques de ces deux signaux mais aussi qu'ils n'étaient pas interchangeables entre les deux contextes écologiques étudiés. Au final, les résultats obtenus apportent un nouvel éclairage sur les conditions nécessaires à l'apparition d'un évitement d'accouplements entre apparentes dans des populations naturelles ainsi que sur les signaux utilisés lors de la reconnaissance de parentèle chez un hyménoptère parasitoïde / Inbreeding is well known by biologists to lower the fitness of individuals by or example decreasing survival or fertility. Therefore, natural selection should favour behaviours preventing the reproduction of genetically-related individuals or mitigating harmful consequences, called inbreeding depression. Inbreeding depression is particularly visible in Hymenoptera with a sex-determination system called single-locus Complementary Sex Determination (sl-CSD), where it leads to the production of diploid males that are either unviable or sterile. My PhD work has thus been devoted to the study of sib-mating avoidance in natural populations of a parasitoid with sl-CSD, Venturia canescens, and to understand the cues used by females recognize their kin. We first studied the link between habitat type (continental, island or captive), genetic diversity and diploid male production in 11 V. canescens populations. Indeed, a theoretical framework called "Diploid male extinction vortex" predict a negative correlation between populations’ isolation, genetic diversity and diploid male production that could lead to the extinction of hymenopteran populations.We actually showed a negative correlation between genetic diversity and diploid male production in isolated populations. Previous studies have furthermore demonstrated kin discrimination and sib-mating avoidance by V. canescens females in the laboratory. We therefore studied the sibmating avoidance behaviour in natural populations of this species by genotyping more than 450 wild individuals and their offsprings. We demonstrated that females tolerated inbreeding in the wild as well as in the laboratory when several males were present. We highlighted the importance of environmental conditions on mate choice. At last, we were interested in the kin recognition system and researched the chemical cues used by females in two ecological contexts, mate choice and superparasitism avoidance. This allowed us to identify similarities in the composition of the two chemical signals and that they were not interchangeable between the two studied ecological contexts. In the end, the results we obtained shed new light on the necessary conditions for the apparition of sib-mating avoidance in natural populations, as well as on the cues used for kin recognition in a parasitoid
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Les éléments de l'attractivité féminine et leurs variations / Women's attractiveness components and their variations

Bovet, Jeanne 09 December 2014 (has links)
Dans le cadre du choix de partenaire, les préférences sont des mécanismes psychologiques permettant aux individus de choisir un (ou une) partenaire susceptible d'augmenter leur succès reproducteur. Comme le nombre de descendants d'un homme dépend largement de la fertilité de la (ou des) partenaire(s) qu'il choisit, la capacité à détecter et à préférer les femmes ayant une fertilité importante a été sélectionnée. Et puisque la fertilité d'une femme est en partie déductible de certaines caractéristiques physiques, l'attractivité féminine est en grande partie physique. Une approche expérimentale a été utilisée afin d'identifier les traits physiques influençant l'attractivité féminine, ainsi que les composantes de la fertilité desquelles ils sont les indices. En plus des indices connus de fertilité immédiate (c'est à dire la capacité d'une femme à engendrer un descendant à un moment donné), nos résultats montrent que les hommes sont également sensibles à des indices de fertilité résiduelle (nombre potentiel d'enfants qu'une femme pourra avoir dans le futur), partiellement définie par l'âge à la ménopause. Les moyens de détection de ces traits par les hommes ont également été analysés, démontrant l'importance de la vision périphérique lors de l'évaluation de l'attractivité d'un corps féminin. La question de l'universalité de ces critères d'attractivité a ensuite été abordée. Les différentes études montrent que les préférences masculines varient temporellement (la silhouette idéale, mesurée par le ratio taille/hanche, varie depuis le XVe siècle), géographiquement (les préférences pour la fertilité résiduelle diffèrent entre la France et l'Indonésie) et individuellement (on observe une préférence pour l'homogamie pour les traits du visage). Si nos résultats réfutent donc l'idée d'une beauté unique, universelle et biologiquement fixée, ces variations sont loin d'être arbitraires. Les variations des préférences s'expliquent par différents compromis et enjeux évolutifs, variant en fonction de conditions environnementales, culturelles, et individuelles. / In a context of mate choice, preferences are psychological mechanisms allowing individuals to choose a partner who can enhance their reproductive success. As a man's number of children greatly depends on the fertility of his mate(s), the ability to detect and prefer women with a high fertility has been selected. Moreover, as a woman's fertility is linked to various physical features, female attractiveness is largely physical. An experimental approach has been used to identify the physical traits influencing women's attractiveness, as well as the fertility characteristics of which they are the cues. In addition to well known cues of current fertility (i.e. a woman's ability to conceive a child at that given time), our results show that men are also sensitive to cues for residual fertility (i.e. the potential number of children a woman could have in the future), which is partially determined by age at menopause. Male means of detecting these features have been analysed too, highlighting the crucial role of the peripheral vision when judging the attractiveness of a woman's body. Furthermore, the issue of whether these attractiveness standards are universal has been addressed. Our studies show that men's preferences vary through time (the ideal body shape, determined by the waist-to-hip ratio, has changed since the 15th century), geographically (preferences concerning the residual fertility differ between France and Indonesia), and individually (a preference for homogamy has been found within facial features). Thus, our results disprove the notion of a single, universal and biologically fixed idea of beauty. But these variations of preferences are not arbitrary, and can be explained by evolutionary stakes and trade-offs, linked to environmental, cultural and individual conditions.
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The evolutionary origins of human fairness / Les origines évolutionnaires du sens de l'équité chez l'Homme

Debove, Stéphane 29 October 2015 (has links)
L'Homme attache de l'importance à l'équité et est prêt à aller jusqu'à subir des pertes financières pour la défense de l'équité. Cet attachement coûteux à l'équité constitue un paradoxe pour les théories de l'évolution. Récemment, certains auteurs ont proposé de voir le sens de l'équité comme une adaptation psychologique évoluée pour résoudre le problème du partage des coûts et bénéfices de la coopération. Quand il est possible de choisir avec qui coopérer, partager les coûts et bénéfices d'une manière impartiale aide à être choisi comme partenaire social et procure des bénéfices directs en terme de valeur sélective. Dans cette théorie, le choix du partenaire est donc le mécanisme central permettant l'évolution du sens de l'équité. Ici, nous proposons une étude interdisciplinaire de l'équité pour mettre cette théorie à l'épreuve. Après une revue des théories en compétition pour expliquer l'équité (Article 1, en cours de revue), nous développons des modèles de théorie des jeux et des simulations individu-centrées pour savoir si le choix du partenaire permet d'expliquer deux éléments-clés de l'équité: le refus de profiter de sa force pour exploiter les plus faibles (Article 2, Evolution), et l'attrait des distributions dans lesquelles la rétribution est proportionnelle à la contribution (Article 3, en cours de revue). Nous montrons que le choix du partenaire permet d'expliquer ces deux caractéristiques. Nous produisons également des simulations plus réalistes et prenant mieux en compte les mécanismes d'évolution en essayant de faire évoluer des robots qui se comportent de manière équitable. Nous testons ensuite la théorie de façon empirique, et montrons que le choix du partenaire crée des distributions équitables dans une expérience comportementale (Article 4, Proceedings of the Royal Society B). Nous développons un jeu vidéo collaboratif pour estimer l'importance de la variabilité interculturelle de l'équité dans des situations de justice distributive, et présentons des résultats obtenus sur un échantillon de sujets occidentaux (Article 5, en préparation). Nous passons en revue les expériences cherchant de l'équité chez les animaux non-humains, et discutons pourquoi un sens de l'équité aurait eu plus de chances de se développer chez l'Homme que dans une autre espèce, alors que le choix du partenaire est loin d'être un mécanisme évolutionnaire restreint à l'Homme. Enfin, nous discutons trois malentendus classiques sur la théorie du choix du partenaire et identifions des directions de recherche intéressantes pour le futur. / Humans care about fairness and are ready to suffer financial losses for the sake of it. The existence of such costly preferences for fairness constitutes an evolutionary puzzle. Recently, some authors have argued that human fairness can be understood as a psychological adaptation evolved to solve the problem of sharing the costs and benefits of cooperation. When people can choose with whom they want to cooperate, sharing the costs and benefits in an impartial way helps to be chosen as a partner and brings direct fitness benefits. In this theory, partner choice is thus the central mechanism allowing the evolution of fairness. Here, we offer an interdisciplinary study of fairness to put this theory to the test. After a review of competing theories (Paper 1, in review), we build game-theoretical models and agent-based simulations to investigate whether partner choice can explain two key aspects of human fairness: the wrongness to take advantage of one's strength to exploit weaker people (Paper 2, Evolution), and the appeal of distributions where the reward is proportional to the contribution (Paper 3, in review). We show that partner choice succeeds at explaining these two characteristics. We also go towards more realistic and mechanism-oriented simulations by trying to evolve fair robots controlled by simple neural networks. We then test the theory empirically, and show that partner choice creates fairness in a behavioral experiment (Paper 4, Proceedings of the Royal Society B). We develop a collaborative video game to assess the cross-cultural variation of fairness in distributive situations, and present results coming from a Western sample (Paper 5, in preparation). We review the experiments looking for fairness in non-human animals, and discuss why fairness would have been more prone to evolve in humans than in any other species, despite partner choice being an evolutionary mechanism far from restricted to the human species. Finally, we discuss three common misunderstandings about the partner choice theory and identify interesting directions for future research.
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Caractérisation cytogénétique et clinique des gènes de fusion impliquant MLL dans les leucémies

Chaker, Hend 04 1900 (has links)
Le gène MLL (Mixed-Lineage Leukemia), un homologue du gène trithorax de la Drosophile, localisé à la bande chromosomique 11q23, est fréquemment réarrangé dans plusieurs types de leucémies, essentiellement suite à des translocations chromosomiques. Dans les différentes translocations chromosomiques, la partie N-terminale de MLL est fusionnée avec les séquences d’un gène partenaire. Malgré le grand nombre de partenaires de fusion rapportés, peu de fusions MLL ont été bien caractérisées sur le plan moléculaire. De plus, l’impact pronostique de plusieurs fusions moins fréquentes n’est pas bien établi. L’objectif de mon projet est de caractériser plusieurs translocations MLL qui ont été détectées dans 39 spécimens leucémiques collectés par la Banque de cellules leucémiques du Québec (www.bclq.gouv.qc.ca), et d’établir une corrélation entre les résultats de la cytogénétique et différents paramètres biologiques et cliniques des leucémies respectives. L’identification des gènes partenaires de fusion (GPF) dans notre série (30 échantillons étudiés), a révélé la fusion de MLL à un gène partenaire très récurrent dans 26 leucémies: MLLT3(AF9), AFF1(AF4), MLLT4(AF6), MLLT1(ENL), ELL; à un GPF modérément commun dans 1 leucémie : MLLT6(AF17); et à un partenaire rare de MLL dans 3 leucémies : GAS7 et AF15/CASC5 (2 cas). Nous avons poursuivi notre travail avec la caractérisation des points de cassure de deux fusions, soit MLL-ELL associée à un syndrome myéloprolifératif (une association rare), et MLL-GAS7 (une fusion rare de MLL), associée à une leucémie aiguë myéloïde. L’analyse des transcrits de fusion par RT-PCR et séquençage a révélé respectivement la fusion de l’exon 9 de MLL à l’exon 2 de ELL et des exons 7 ou 8 de MLL (deux transcrits) à l’exon 2 de GAS7. Ce travail permettra d’effectuer des études fonctionnelles et des projets de recherche translationnelle en utilisant ces spécimens de leucémies avec différents réarrangements de MLL, bien caractérisés sur le plan clinique et moléculaire. / The MLL (Mixed-Lineage Leukemia) gene, a human homolog of the Drosophila trithorax gene, located at chromosomal band 11q23, is frequently rearranged in several types of leukemia, mostly by chromosomal translocations. In different chromosomal translocations, the N-terminal part of MLL is fused to sequences of the partner gene. Despite the large number of fusion partners that have been reported, several gene fusions remain poorly characterized at the molecular level. Moreover, the prognostic impact of less frequent fusions is not well established. The aim of my project is to characterize different MLL fusions detected in 39 leukemic samples, collected by the Quebec Leukemia Cell Bank (www.bclq.gouv.qc.ca) and to correlate cytogenetics with the clinical and biological features of the corresponding leukemia. Identification of fusion partner genes in our series (30 samples studied), revealed fusion of MLL to one of the most frequent partners in 26 leukemias: MLLT3(AF9), AFF1(AF4), MLLT4(AF6), MLLT1(ENL), ELL; to a moderately common MLL fusion partner in 1 leukemia: MLLT6(AF17); and to a rare partner in 3 leukemias: GAS7 and AF15/CASC5 (2 cases). We have characterized the breakpoints of two fusions, MLL-ELL in a myeloproliferative syndrome (a rare association) and MLL-GAS7 (a rare MLL fusion) associated with acute myeloid leukemia. Fusion transcripts analysis by RT-PCR and sequencing revealed respectively, a fusion of MLL exon 9 to ELL exon 2 and of MLL exon 7 or exon 8 (two transcripts) to GAS7 exon 2. This study is essential to perform functional studies and translational research projects using these well characterized leukemic specimens with different MLL rearrangements.
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Rôle de la sélection sexuelle dans l’évolution des comportements coopératifs : exemple de l’Homme et de la souris glaneuse / Sexual selection and the evolution of cooperative behaviour in humans and the mound-building mouse

Tognetti, Arnaud 18 December 2012 (has links)
Au cours des 150 dernières années, l'évolution de la coopération n'a cessé d'intriguer les biologistes de l'évolution. Les comportements coopératifs, qui procurent un avantage direct au bénéficiaire, ne peuvent être sélectionnés que si, pour le coopérateur, les bénéfices directs et/ou indirects dépassent le coût. De nombreuses observations chez l'Homme et chez d'autres espèces animales suggèrent que les comportements coopératifs pourraient être maintenus par la sélection sexuelle. Pourtant, ce champ de recherche est quasiment inexploré, que ce soit chez l'Homme ou chez les autres espèces sociales. Afin d'examiner le rôle potentiel de la sélection sexuelle sur les comportements coopératifs, deux modèles biologiques ont été utilisés : l'Homme et la Souris glaneuse (Mus spicilegus). Chez l'Homme, la propension à coopérer a été quantifiée dans deux populations humaines (française et sénégalaise) principalement par des méthodes empruntées à l'économie expérimentale (jeu du bien public). Chez la souris glaneuse, l'investissement individuel dans la construction collective d'un tumulus pour l'hivernage a été mesuré en captivité. Les résultats soutiennent partiellement nos prédictions, à savoir : (i) que les individus coopèrent davantage en présence de partenaires sexuels potentiels, (ii) que les coopérateurs sont préférés comme partenaires sexuels, et que (iii) ces préférences conduisent à un appariement selon la coopérativité. De plus, ils suggèrent que des traits physiques (visuels, olfactifs, ou acoustiques) puissent être utilisés pour détecter la coopérativité d'un individu. Chez l'Homme, en particulier, des traits statiques du visage, dont au moins certains sont lisibles inter-culturellement, semblent impliqués. Enfin, une éventuelle association entre les comportements coopératifs et une hormone sexuelle, la testostérone, a été examinée. Pris dans leur ensemble, nos résultats suggèrent que la sélection sexuelle pourrait être impliquée dans l'évolution et le maintien de la coopération et ouvrent donc la voie à de nouvelles recherches, examinant son influence dans diverses populations humaines, ainsi que dans de nombreuses autres espèces sociales. Mots clés : Coopération, Altruisme, Générosité, Investissement parental, Attractivité, Jeu du bien public, Choix de partenaire, Homogamie, signal de coopérativité et détection, Régulation hormonale, Testostérone. / Over the past 150 years, the evolution of cooperation has challenged evolutionary biologists. Cooperative behaviour provide a benefit to the recipient and can only be selected for if it also provides direct and/or indirect benefits to the actor that accepted the costs of the cooperative action. Many observations in humans and other animal species suggest that cooperative behaviour could be maintained by sexual selection. However, the hypothesis that sexual selection could be involved in the evolution of cooperation has not received much attention in the recent literature. In order to examine the potential role of sexual selection in cooperative behaviour, two biological models were used: humans and the Mound-building mouse (Mus spicilegus). In two human populations (French and Senegalese populations), cooperativeness was quantitatively measured, mainly by an economic game (the public good game). The spontaneous cooperativeness exhibited during collective mound-building for overwintering was assessed in captivity for Mus spicilegus. The results partly support our predictions: (i) individuals cooperativeness increase in the presence of potential sexual partners, (ii) cooperators are preferred as sexual partners, (iii) these preferences lead to assortative mating based on cooperativeness. Moreover, they suggest that physical traits (visual, olfactory, or acoustic) could be used to detect individual cooperativeness. In humans, static facial traits seem to be involved, and some of them appear to be inter-culturally readable. Finally, a potential association between cooperative behaviour and testosterone levels, a sex hormone, was examined. Together, these results suggest that sexual selection could be involved in the evolution and the maintenance of cooperation. Furthers studies are needed, in different human populations and in different social species, to further investigate the role of sexual selection in cooperative behaviour. Keywords: Cooperation, Altruism, Generosity, Parental investment, Attractiveness, Public Good Game, Mate choice, Homogamy, Detection, Signaling, Hormonal regulation, Testosterone.
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The evolutionary origins of human fairness / Les origines évolutionnaires du sens de l'équité chez l'Homme

Debove, Stéphane 29 October 2015 (has links)
L'Homme attache de l'importance à l'équité et est prêt à aller jusqu'à subir des pertes financières pour la défense de l'équité. Cet attachement coûteux à l'équité constitue un paradoxe pour les théories de l'évolution. Récemment, certains auteurs ont proposé de voir le sens de l'équité comme une adaptation psychologique évoluée pour résoudre le problème du partage des coûts et bénéfices de la coopération. Quand il est possible de choisir avec qui coopérer, partager les coûts et bénéfices d'une manière impartiale aide à être choisi comme partenaire social et procure des bénéfices directs en terme de valeur sélective. Dans cette théorie, le choix du partenaire est donc le mécanisme central permettant l'évolution du sens de l'équité. Ici, nous proposons une étude interdisciplinaire de l'équité pour mettre cette théorie à l'épreuve. Après une revue des théories en compétition pour expliquer l'équité (Article 1, en cours de revue), nous développons des modèles de théorie des jeux et des simulations individu-centrées pour savoir si le choix du partenaire permet d'expliquer deux éléments-clés de l'équité: le refus de profiter de sa force pour exploiter les plus faibles (Article 2, Evolution), et l'attrait des distributions dans lesquelles la rétribution est proportionnelle à la contribution (Article 3, en cours de revue). Nous montrons que le choix du partenaire permet d'expliquer ces deux caractéristiques. Nous produisons également des simulations plus réalistes et prenant mieux en compte les mécanismes d'évolution en essayant de faire évoluer des robots qui se comportent de manière équitable. Nous testons ensuite la théorie de façon empirique, et montrons que le choix du partenaire crée des distributions équitables dans une expérience comportementale (Article 4, Proceedings of the Royal Society B). Nous développons un jeu vidéo collaboratif pour estimer l'importance de la variabilité interculturelle de l'équité dans des situations de justice distributive, et présentons des résultats obtenus sur un échantillon de sujets occidentaux (Article 5, en préparation). Nous passons en revue les expériences cherchant de l'équité chez les animaux non-humains, et discutons pourquoi un sens de l'équité aurait eu plus de chances de se développer chez l'Homme que dans une autre espèce, alors que le choix du partenaire est loin d'être un mécanisme évolutionnaire restreint à l'Homme. Enfin, nous discutons trois malentendus classiques sur la théorie du choix du partenaire et identifions des directions de recherche intéressantes pour le futur. / Humans care about fairness and are ready to suffer financial losses for the sake of it. The existence of such costly preferences for fairness constitutes an evolutionary puzzle. Recently, some authors have argued that human fairness can be understood as a psychological adaptation evolved to solve the problem of sharing the costs and benefits of cooperation. When people can choose with whom they want to cooperate, sharing the costs and benefits in an impartial way helps to be chosen as a partner and brings direct fitness benefits. In this theory, partner choice is thus the central mechanism allowing the evolution of fairness. Here, we offer an interdisciplinary study of fairness to put this theory to the test. After a review of competing theories (Paper 1, in review), we build game-theoretical models and agent-based simulations to investigate whether partner choice can explain two key aspects of human fairness: the wrongness to take advantage of one's strength to exploit weaker people (Paper 2, Evolution), and the appeal of distributions where the reward is proportional to the contribution (Paper 3, in review). We show that partner choice succeeds at explaining these two characteristics. We also go towards more realistic and mechanism-oriented simulations by trying to evolve fair robots controlled by simple neural networks. We then test the theory empirically, and show that partner choice creates fairness in a behavioral experiment (Paper 4, Proceedings of the Royal Society B). We develop a collaborative video game to assess the cross-cultural variation of fairness in distributive situations, and present results coming from a Western sample (Paper 5, in preparation). We review the experiments looking for fairness in non-human animals, and discuss why fairness would have been more prone to evolve in humans than in any other species, despite partner choice being an evolutionary mechanism far from restricted to the human species. Finally, we discuss three common misunderstandings about the partner choice theory and identify interesting directions for future research.
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L’engagement social chez le bébé de 4-5 mois en situation de dialogue avec des partenaires familiers et étrangers : vers une approche intégrative / Social engagement at 4 to 5 months old infant in dialogue with familiar and foreign partners : towards an integrative approach

Burgardt Infanti, Rúbia 13 October 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse est de savoir si au delà d’une préférence linguistique et sociale pour leur langue natale et leurs usagers, les bébés de moins de 6 mois s’impliquent dans les rythmes et opportunités dialogiques des langues. Nous avons choisi d’étudier les comportements communicatifs du bébé âgé de 4-5 mois car cet âge représente une période charnière pour l’intégration de la compétence communicative. D’une part, le « turn-taking » est encore une forme prédominante d’interaction et d’autre part, les bébés de cet âge s’orientent encore principalement vers les partenaires sociaux plutôt qu’exclusivement vers les objets. Cette période est souvent considérée comme celle qui précède l’enculturation ou l’apprentissage culturel. Pourtant, dès 5 mois, le bébé se comporte différemment face à un interlocuteur de langue natale et de langue étrangère et face à un interlocuteur familier et nouveau. Cette thèse comporte 3 études visant à mieux comprendre l’engagement social du nourrisson dans des situations de communication réelle et habituelle et de communication potentielle. La première étude porte sur les différences dans l’organisation du turn-taking vocal entre les contextes français et brésilien. La seconde étude a pour objectif de mettre en lumière les différentes modalités que le bébé peut utiliser lors du turn-taking, au cours des pauses entre les énoncés maternels. Dans la 3ème étude, la seule étude expérimentale, nous avons cherché à savoir si un bébé français aurait des attentes différentes lorsqu’il était face à une interlocutrice parlant le français par rapport à une interlocutrice parlant une langue étrangère (brésilienne en l’occurrence). Dans son ensemble, cette thèse constitue également un plaidoyer pour une approche intégrative de la communication chez les bébés, s’éloignant d’une vision dualiste dans laquelle on sépare le corps de la pensée, le familier du nouveau et l’inné de l’acquis pour aller vers une vision plus holistique de l’humain. / The main objective of this thesis is to find out whether, beyond linguistic and social preferences for their native language and its users, infants younger than 6 months become involved with the rhythms and dialogical opportunities of speech. We chose to study the communicative behavior of infants aged 4 to 5 months because this constitutes a pivotal period for the integration of communicative competence. On the one hand, turn-taking is still a predominant type of organization in social interaction, and on the other hand, infants at this age are still more interested in social partners than in solitary object exploration. Furthermore, this period is usually thought to precede enculturation or the possibility of cultural learning. Yet, by 5 months, infants behave differently with a native language speaker than with a foreign language speaker and with a familiar person than with a stranger. This thesis includes 3 studies aimed at gaining insight into the social engagement of infants in situations of real and potential communication with social partners. The first study focuses on differences in vocal turn-taking organization between Brazilian and French cultural contexts. The second study’s aim is to shed light on the various expressive modalities infants use responsively in both cultural contexts during pauses between maternal utterances. In the third study, which is experimental, we wanted to know whether a French infant would have different expectations when faced with a French-speaking interlocutor compared with an interlocutor speaking a foreign language (Brazilian in this case). Overall, this thesis also makes a case for a more integrative approach to the study of infant communication, away from a dualist vision separating the body from thought, familiarity from novelty and innate from learned behavior and moving towards a more holistic perspective on humans beings.
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Caractérisation cytogénétique et clinique des gènes de fusion impliquant MLL dans les leucémies

Chaker, Hend 04 1900 (has links)
Le gène MLL (Mixed-Lineage Leukemia), un homologue du gène trithorax de la Drosophile, localisé à la bande chromosomique 11q23, est fréquemment réarrangé dans plusieurs types de leucémies, essentiellement suite à des translocations chromosomiques. Dans les différentes translocations chromosomiques, la partie N-terminale de MLL est fusionnée avec les séquences d’un gène partenaire. Malgré le grand nombre de partenaires de fusion rapportés, peu de fusions MLL ont été bien caractérisées sur le plan moléculaire. De plus, l’impact pronostique de plusieurs fusions moins fréquentes n’est pas bien établi. L’objectif de mon projet est de caractériser plusieurs translocations MLL qui ont été détectées dans 39 spécimens leucémiques collectés par la Banque de cellules leucémiques du Québec (www.bclq.gouv.qc.ca), et d’établir une corrélation entre les résultats de la cytogénétique et différents paramètres biologiques et cliniques des leucémies respectives. L’identification des gènes partenaires de fusion (GPF) dans notre série (30 échantillons étudiés), a révélé la fusion de MLL à un gène partenaire très récurrent dans 26 leucémies: MLLT3(AF9), AFF1(AF4), MLLT4(AF6), MLLT1(ENL), ELL; à un GPF modérément commun dans 1 leucémie : MLLT6(AF17); et à un partenaire rare de MLL dans 3 leucémies : GAS7 et AF15/CASC5 (2 cas). Nous avons poursuivi notre travail avec la caractérisation des points de cassure de deux fusions, soit MLL-ELL associée à un syndrome myéloprolifératif (une association rare), et MLL-GAS7 (une fusion rare de MLL), associée à une leucémie aiguë myéloïde. L’analyse des transcrits de fusion par RT-PCR et séquençage a révélé respectivement la fusion de l’exon 9 de MLL à l’exon 2 de ELL et des exons 7 ou 8 de MLL (deux transcrits) à l’exon 2 de GAS7. Ce travail permettra d’effectuer des études fonctionnelles et des projets de recherche translationnelle en utilisant ces spécimens de leucémies avec différents réarrangements de MLL, bien caractérisés sur le plan clinique et moléculaire. / The MLL (Mixed-Lineage Leukemia) gene, a human homolog of the Drosophila trithorax gene, located at chromosomal band 11q23, is frequently rearranged in several types of leukemia, mostly by chromosomal translocations. In different chromosomal translocations, the N-terminal part of MLL is fused to sequences of the partner gene. Despite the large number of fusion partners that have been reported, several gene fusions remain poorly characterized at the molecular level. Moreover, the prognostic impact of less frequent fusions is not well established. The aim of my project is to characterize different MLL fusions detected in 39 leukemic samples, collected by the Quebec Leukemia Cell Bank (www.bclq.gouv.qc.ca) and to correlate cytogenetics with the clinical and biological features of the corresponding leukemia. Identification of fusion partner genes in our series (30 samples studied), revealed fusion of MLL to one of the most frequent partners in 26 leukemias: MLLT3(AF9), AFF1(AF4), MLLT4(AF6), MLLT1(ENL), ELL; to a moderately common MLL fusion partner in 1 leukemia: MLLT6(AF17); and to a rare partner in 3 leukemias: GAS7 and AF15/CASC5 (2 cases). We have characterized the breakpoints of two fusions, MLL-ELL in a myeloproliferative syndrome (a rare association) and MLL-GAS7 (a rare MLL fusion) associated with acute myeloid leukemia. Fusion transcripts analysis by RT-PCR and sequencing revealed respectively, a fusion of MLL exon 9 to ELL exon 2 and of MLL exon 7 or exon 8 (two transcripts) to GAS7 exon 2. This study is essential to perform functional studies and translational research projects using these well characterized leukemic specimens with different MLL rearrangements.

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