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"Lis avec application les articles... et puis tu jugeras" : la réception des XII articles dans les "Flugschriften" de 1525

Gerber, René Joseph 06 September 2012 (has links) (PDF)
Les auteurs des Flugschriften mènent un combat pour la paix, chacun à sa manière. Luther veut sauvegarder la paix ; l'assemblée commune des autorités et des sujets de l'Ortenau veut rétablir la paix ; Melanchthon veut consolider la paix. De quelle paix s'agit-il ? Tout d'abord, le renoncement à la violence. Il s'agit essentiellement de sauvegarder la paix civile. Les Réformateurs, surtout Melanchthon, associent volontiers cette paix toute " extérieure " à la paix " intérieure que procure Dieu dans le cœur de celui qui place sa confiance en Lui. ". La paix ne peut pas être fondée sur un usage abusif de l'Ecriture. Luther dénonce le Droit divin qui, à ses yeux, relève d'un mésusage de l'Ecriture, et prône le " droit chrétien " : souffrir, et invoquer Dieu. L'assemblée commune des autorités et des sujets à Renchen ignore totalement ce Droit divin. Melanchthon condamne le recours à ce Droit divin. Aux arguments bibliques avancés par les paysans pour justifier leurs griefs et leur programme, Melanchthon en oppose d'autres pour récuser les XII articles. Luther le rappelle aux princes et aux seigneurs : ils doivent s'attacher à la Parole de Dieu ; qu'ils tiennent compte des articles des paysans qui sont souvent " justes et équitables " ; qu'ils engagent des négociations en vue d'une conciliation. Aux princes et aux seigneurs Melanchthon adresse ses suppliques pour assurer la paix future. Luther demande aux paysans de renoncer au Droit divin ; qu'ils adoptent le droit chrétien et qu'ils se gardent des faux prophètes ! Melanchthon déclare : le maintien de la paix implique pour le chrétien quelques renoncements et obligations. L'Ecriture condamne le recours à la violence illégitime.
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Mediação Social em Angola : relações de interfaces entre ONGs e camponeses na região do planalto central, província do Huambo, município Caàla

Calundungo, Antônio Joaquim de Assis Zeferino January 2013 (has links)
Cette étude examine la relation entre renforcement de la souveraineté de l'Etat angolais et l'action des organisations non gouvernementales (ONG) dans les initiatives pour le développement rural de l'Angola, après la fin du conflit armé, en 2002. Dans les années 90, l'ouverture du pays au multipartisme et la mise en oeuvre de l'accord de paix entre le gouvernement angolais et les forces militaires de l'UNITA ont mis fin au conflit qui a suivi l’indépendance, et ont commencé un processus de redressement et de reconstruction d’aprés-guerre. Dans ce contexte, différentes forces politiques et sociales émergèrent en l’Angola et, simultanément, de plusieurs institutions et organisations internationales ainsi que institutions religieuses liées à des questions d'aide humanitaire d'urgence et de l'aprèsguerre se sont établies dans le pays. Ces organisations ont commencé à développer des actions en faveur des populations les plus vulnérables, en particulier en milieu rural. La fin de la guerre en 2002 a donné lieu à un processus de réarrangement entre les différents acteurs de la réalité sociale angolaise, tandis que dans le contexte international, les flux financiers visant à l'aides humanitaire et de développement ont été l'objet d'importants changements.. Le nouveau contexte, en contrepartie, a permis l'expansion des agences gouvernementales dans les régions rurales du pays qui étaient jusque-là en dehors du contrôle de l'Etat. Cela a a permis de renforcer progressivement la souveraineté et le contrôle de l'Etat sur les populations et les zones rurales, notamment par le biais de programmes et projets de développement rural, parfois en partenariat avec d'autres acteurs du développement comme les ONG. Cette thèse est proposé d'étudier la relation supposée entre le renforcement de la souveraineté de l'Etat sur les zones rurales et le rôle des ONG dans ces régions. La recherche visait à comprendre, en particulier: quel genre de relations sont établies entre les ONG, les agriculteurs, les organismes gouvernementaux et d'autres agents liés aux questions rurales? Comment ces relations influencent le renforcement de la souveraineté dans les processus de construction de l'État en Angola? Les programmes et projets d’ONGs visant au développement rural souvent ont précédé la présence de l'État dans les communautés rurales, en se positionnant comme une «agence» qui précède l'action des organes de l'administration de l'Etat dans la campagne. A travers l'examen de deux projets de développement rural coordonnés par des ONG et un programme de crédit agricole du gouvernement, nous avons cherché à comprendre le réseau des relations qui existent dans les processus de développement rural, ainsi que des discontinuités dans les perceptions des différents acteurs et les interactions entre les forces et les intérêts endogène et exogène, et la marge de manoeuvre des différents acteurs impliqués dans ces processus. La recherche a indiqué que les processus d’intervention pour le développement socio-économique dans les régions rurales portent des tensions fondamentales: l'arrivée des organes de l'administration publique a les communautés et les zones rurales se produit souvent à la suite des projets des ONG, bien que cela ne signifie pas nécessairement renforcer la souveraineté paysan et populaire dans la conduite des programmes et projets en cours; le financement public destiné aux activités rurales ont privilégié l'agro-industrie au détriment de l'amélioration des capacités des agriculteurs pour construire une vie plus satisfaisante pour eux-mêmes ; la fin de la guerre a ramené, dans les zones rurales, les intérêts élitistes qui lient les élites nationales à des intérêts internationaux visant à l'obtention de biens et de ressources ruraux telles que de vastes étendues de terres rurales. Parmi les différents médiateurs, la défense de la souveraineté communautaire constitue également un champ de bataille où les intérêts liés aux élites politiques et économiques (nationaux ou étrangers) sont plus susceptibles de réussir. / O presente estudo analisa a relação existente entre o aumento da soberania do Estado angolano e a ação das organizações não governamentais (ONGs) nas iniciativas voltadas ao desenvolvimento rural em Angola, após o fim do conflito armado, que o país alcançou em 2002. No começo dos anos 90, a abertura do país ao sistema multipartidário e a concretização do acordo de paz entre o governo angolano e as forças militares da UNITA, puseram fim aos anos de conflito pós-independência e deram início a um processo de recuperação e reconstrução pós-bélica. Neste contexto, emergiram em Angola diferentes forças políticas e sociais internas e, simultaneamente, estabeleceram-se no país diversas agências e organizações internacionais e instituições religiosas ligadas a questões de ajuda humanitária, emergencial e a processos de recuperação pós-bélica, que passaram a desenvolver ações de apoio às populações mais vulneráveis, especialmente as rurais. Em 2002, o fim da guerra deu origem a processos de reposicionamento dos diferentes atores da realidade social angolana, ao mesmo tempo em que no contexto internacional observaramse mudanças nos fluxos financeiros da ajuda internacional humanitária e para o desenvolvimento. O novo contexto oportunizou o avanço dos órgãos governamentais a regiões do país até então fora do controle do Estado, possibilitando o aumento gradual da soberania e do controle do Estado sobre populações e territórios rurais, particularmente através de programas e projetos de desenvolvimento rural, por vezes em parceria com outros agentes de desenvolvimento, com as ONGs. Este tese se propôs investigar a possível relação entre o crescimento da soberania do Estado sobre as áreas rurais e a ação das ONGs nessas regiões. A pesquisa buscou entender, particularmente: que tipo de relações se estabelecem entre ONGs, camponeses, órgãos governamentais e demais agentes relacionados às questões rurais? De que maneira estas relações influenciam o crescimento da soberania nos processos de construção do Estado em Angola? Os programas e projetos das ONGs de desenvolvimento rural, muitas vezes, anteciparam-se à presença do Estado junto às populações rurais, posicionando-se como um “braço avançado” que precede a atuação dos órgãos da administração estatal no rural. Através do exame de dois projetos de desenvolvimento rural coordenados por ONGs e de um programa governamental de crédito agrícola, buscou-se entender a trama de relações existentes nos processos de desenvolvimento rural, as descontinuidades nas percepções dos diferentes atores e as interações entre forças e interesses endógenos e exógenos, bem como as margens de manobra dos diferentes atores envolvidos nesses processos. A pesquisa permitiu concluir que os processos de intervenção socioeconômica no meio rural comportam algumas tensões básicas: a chegada dos órgãos de administração estatal junto das populações e territórios rurais ocorre, muitas vezes através das ONGs, embora isto não implique, necessariamente, aumento da soberania camponesa e popular na condução dos programas e projetos em curso; os financiamentos públicos voltados para o meio rural têm privilegiado as atividades de agronegócio, em detrimento da capacitação dos camponeses para construírem vidas mais satisfatórias para si; o fim da guerra trouxe de volta ao meio rural interesses elitistas que vinculam grupos e elites nacionais a interesses internacionais voltados para a obtenção de ativos e recursos rurais como amplas extensões de terra. Entre os diferentes mediadores, a defesa da soberania comunitária também se constitui numa arena de luta na qual, os interesses ligados às elites políticas e econômicas (nacionais ou externas) têm mais chances de serem bem sucedidos. / This study examines the relationship between the strengthening of state sovereignty and the action by non-governmental organizations (NGOs) through rural development initiatives in Angola, after the end of the armed conflict, attained in 2002. The political opening conducted in the country in the early '90s, which allowed for a multiparty system, and the implementation of the peace agreement between the Angolan government and the UNITA military forces have put an end to years of post-independence conflicts and started up a process of post-war recovery and reconstruction. In this context, various political and social forces have emerged in Angola. Concurrently, many international agencies, NGOs and religious institutions aimed at humanitarian and emergency aid and at post-war recovery have set offices in the country and began to develop actions in support of the most vulnerable populations, especially rural people. The end of the war, in 2002, gave rise to a process of rearrangement among the different actors of the Angolan social reality, whereas, in the international context, the financial flows aimed at humanitarian and development aid were undergoing significant changes. The new context, however, allowed for the expansion of government agencies to the rural regions of the country which were hitherto outside the control of the state. This has made room for gradual strengthening of both sovereignty and state control over populations and rural areas, particularly by means of rural development programs and projects, sometimes in partnership with other development actors such as NGOs. This thesis has proposed to investigate the hypothesized relationship between the strengthening of sovereignty and state control upon rural areas and the role of NGOs in these regions. The research sought to understand, particularly: what kind of relationships are established between NGOs, farmers, government agencies and other agents related to rural issues? How these relationships influence the growth of sovereignty in the processes of state-building in Angola? The programs and projects of NGOs aimed at rural development often preceded the presence of the state in rural communities, positioning itself as a “branch office” that precedes the action of the organs of state administration in the country. Through the analysis of two rural development projects coordinated by NGOs and a government-led agricultural credit program, it was sought to understand the network of relationships that exist in rural development processes, as well as the discontinuities in the perceptions of distinct actors and the interactions between both the endogenous and exogenous forces and interests, and the room for maneuver of the different actors involved in these processes. Research findings pointed that the processes of socio-economic intervention in the rural comprise some fundamental tensions: the establishment of state entities in rural areas often occurs in the wake of NGOs projects, although this does not necessarily imply increasing peasant and people’s sovereignty in the coordination of ongoing programs and projects; the public funding aimed at rural activities have focused agribusiness at the expense of improving farmers’ capabilities for building more satisfying lives for themselves; the end of the war brought back to the rural zones those elitist interests that link national elites to international interests aimed at obtaining rural assets and resources such as vast tracts of rural land. Among the different mediators, the defense of community sovereignty also constitutes an arena of struggle in which the interests linked to political and economic elites (domestic or foreign) are more likely to be successful.
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Mediação Social em Angola : relações de interfaces entre ONGs e camponeses na região do planalto central, província do Huambo, município Caàla

Calundungo, Antônio Joaquim de Assis Zeferino January 2013 (has links)
Cette étude examine la relation entre renforcement de la souveraineté de l'Etat angolais et l'action des organisations non gouvernementales (ONG) dans les initiatives pour le développement rural de l'Angola, après la fin du conflit armé, en 2002. Dans les années 90, l'ouverture du pays au multipartisme et la mise en oeuvre de l'accord de paix entre le gouvernement angolais et les forces militaires de l'UNITA ont mis fin au conflit qui a suivi l’indépendance, et ont commencé un processus de redressement et de reconstruction d’aprés-guerre. Dans ce contexte, différentes forces politiques et sociales émergèrent en l’Angola et, simultanément, de plusieurs institutions et organisations internationales ainsi que institutions religieuses liées à des questions d'aide humanitaire d'urgence et de l'aprèsguerre se sont établies dans le pays. Ces organisations ont commencé à développer des actions en faveur des populations les plus vulnérables, en particulier en milieu rural. La fin de la guerre en 2002 a donné lieu à un processus de réarrangement entre les différents acteurs de la réalité sociale angolaise, tandis que dans le contexte international, les flux financiers visant à l'aides humanitaire et de développement ont été l'objet d'importants changements.. Le nouveau contexte, en contrepartie, a permis l'expansion des agences gouvernementales dans les régions rurales du pays qui étaient jusque-là en dehors du contrôle de l'Etat. Cela a a permis de renforcer progressivement la souveraineté et le contrôle de l'Etat sur les populations et les zones rurales, notamment par le biais de programmes et projets de développement rural, parfois en partenariat avec d'autres acteurs du développement comme les ONG. Cette thèse est proposé d'étudier la relation supposée entre le renforcement de la souveraineté de l'Etat sur les zones rurales et le rôle des ONG dans ces régions. La recherche visait à comprendre, en particulier: quel genre de relations sont établies entre les ONG, les agriculteurs, les organismes gouvernementaux et d'autres agents liés aux questions rurales? Comment ces relations influencent le renforcement de la souveraineté dans les processus de construction de l'État en Angola? Les programmes et projets d’ONGs visant au développement rural souvent ont précédé la présence de l'État dans les communautés rurales, en se positionnant comme une «agence» qui précède l'action des organes de l'administration de l'Etat dans la campagne. A travers l'examen de deux projets de développement rural coordonnés par des ONG et un programme de crédit agricole du gouvernement, nous avons cherché à comprendre le réseau des relations qui existent dans les processus de développement rural, ainsi que des discontinuités dans les perceptions des différents acteurs et les interactions entre les forces et les intérêts endogène et exogène, et la marge de manoeuvre des différents acteurs impliqués dans ces processus. La recherche a indiqué que les processus d’intervention pour le développement socio-économique dans les régions rurales portent des tensions fondamentales: l'arrivée des organes de l'administration publique a les communautés et les zones rurales se produit souvent à la suite des projets des ONG, bien que cela ne signifie pas nécessairement renforcer la souveraineté paysan et populaire dans la conduite des programmes et projets en cours; le financement public destiné aux activités rurales ont privilégié l'agro-industrie au détriment de l'amélioration des capacités des agriculteurs pour construire une vie plus satisfaisante pour eux-mêmes ; la fin de la guerre a ramené, dans les zones rurales, les intérêts élitistes qui lient les élites nationales à des intérêts internationaux visant à l'obtention de biens et de ressources ruraux telles que de vastes étendues de terres rurales. Parmi les différents médiateurs, la défense de la souveraineté communautaire constitue également un champ de bataille où les intérêts liés aux élites politiques et économiques (nationaux ou étrangers) sont plus susceptibles de réussir. / O presente estudo analisa a relação existente entre o aumento da soberania do Estado angolano e a ação das organizações não governamentais (ONGs) nas iniciativas voltadas ao desenvolvimento rural em Angola, após o fim do conflito armado, que o país alcançou em 2002. No começo dos anos 90, a abertura do país ao sistema multipartidário e a concretização do acordo de paz entre o governo angolano e as forças militares da UNITA, puseram fim aos anos de conflito pós-independência e deram início a um processo de recuperação e reconstrução pós-bélica. Neste contexto, emergiram em Angola diferentes forças políticas e sociais internas e, simultaneamente, estabeleceram-se no país diversas agências e organizações internacionais e instituições religiosas ligadas a questões de ajuda humanitária, emergencial e a processos de recuperação pós-bélica, que passaram a desenvolver ações de apoio às populações mais vulneráveis, especialmente as rurais. Em 2002, o fim da guerra deu origem a processos de reposicionamento dos diferentes atores da realidade social angolana, ao mesmo tempo em que no contexto internacional observaramse mudanças nos fluxos financeiros da ajuda internacional humanitária e para o desenvolvimento. O novo contexto oportunizou o avanço dos órgãos governamentais a regiões do país até então fora do controle do Estado, possibilitando o aumento gradual da soberania e do controle do Estado sobre populações e territórios rurais, particularmente através de programas e projetos de desenvolvimento rural, por vezes em parceria com outros agentes de desenvolvimento, com as ONGs. Este tese se propôs investigar a possível relação entre o crescimento da soberania do Estado sobre as áreas rurais e a ação das ONGs nessas regiões. A pesquisa buscou entender, particularmente: que tipo de relações se estabelecem entre ONGs, camponeses, órgãos governamentais e demais agentes relacionados às questões rurais? De que maneira estas relações influenciam o crescimento da soberania nos processos de construção do Estado em Angola? Os programas e projetos das ONGs de desenvolvimento rural, muitas vezes, anteciparam-se à presença do Estado junto às populações rurais, posicionando-se como um “braço avançado” que precede a atuação dos órgãos da administração estatal no rural. Através do exame de dois projetos de desenvolvimento rural coordenados por ONGs e de um programa governamental de crédito agrícola, buscou-se entender a trama de relações existentes nos processos de desenvolvimento rural, as descontinuidades nas percepções dos diferentes atores e as interações entre forças e interesses endógenos e exógenos, bem como as margens de manobra dos diferentes atores envolvidos nesses processos. A pesquisa permitiu concluir que os processos de intervenção socioeconômica no meio rural comportam algumas tensões básicas: a chegada dos órgãos de administração estatal junto das populações e territórios rurais ocorre, muitas vezes através das ONGs, embora isto não implique, necessariamente, aumento da soberania camponesa e popular na condução dos programas e projetos em curso; os financiamentos públicos voltados para o meio rural têm privilegiado as atividades de agronegócio, em detrimento da capacitação dos camponeses para construírem vidas mais satisfatórias para si; o fim da guerra trouxe de volta ao meio rural interesses elitistas que vinculam grupos e elites nacionais a interesses internacionais voltados para a obtenção de ativos e recursos rurais como amplas extensões de terra. Entre os diferentes mediadores, a defesa da soberania comunitária também se constitui numa arena de luta na qual, os interesses ligados às elites políticas e econômicas (nacionais ou externas) têm mais chances de serem bem sucedidos. / This study examines the relationship between the strengthening of state sovereignty and the action by non-governmental organizations (NGOs) through rural development initiatives in Angola, after the end of the armed conflict, attained in 2002. The political opening conducted in the country in the early '90s, which allowed for a multiparty system, and the implementation of the peace agreement between the Angolan government and the UNITA military forces have put an end to years of post-independence conflicts and started up a process of post-war recovery and reconstruction. In this context, various political and social forces have emerged in Angola. Concurrently, many international agencies, NGOs and religious institutions aimed at humanitarian and emergency aid and at post-war recovery have set offices in the country and began to develop actions in support of the most vulnerable populations, especially rural people. The end of the war, in 2002, gave rise to a process of rearrangement among the different actors of the Angolan social reality, whereas, in the international context, the financial flows aimed at humanitarian and development aid were undergoing significant changes. The new context, however, allowed for the expansion of government agencies to the rural regions of the country which were hitherto outside the control of the state. This has made room for gradual strengthening of both sovereignty and state control over populations and rural areas, particularly by means of rural development programs and projects, sometimes in partnership with other development actors such as NGOs. This thesis has proposed to investigate the hypothesized relationship between the strengthening of sovereignty and state control upon rural areas and the role of NGOs in these regions. The research sought to understand, particularly: what kind of relationships are established between NGOs, farmers, government agencies and other agents related to rural issues? How these relationships influence the growth of sovereignty in the processes of state-building in Angola? The programs and projects of NGOs aimed at rural development often preceded the presence of the state in rural communities, positioning itself as a “branch office” that precedes the action of the organs of state administration in the country. Through the analysis of two rural development projects coordinated by NGOs and a government-led agricultural credit program, it was sought to understand the network of relationships that exist in rural development processes, as well as the discontinuities in the perceptions of distinct actors and the interactions between both the endogenous and exogenous forces and interests, and the room for maneuver of the different actors involved in these processes. Research findings pointed that the processes of socio-economic intervention in the rural comprise some fundamental tensions: the establishment of state entities in rural areas often occurs in the wake of NGOs projects, although this does not necessarily imply increasing peasant and people’s sovereignty in the coordination of ongoing programs and projects; the public funding aimed at rural activities have focused agribusiness at the expense of improving farmers’ capabilities for building more satisfying lives for themselves; the end of the war brought back to the rural zones those elitist interests that link national elites to international interests aimed at obtaining rural assets and resources such as vast tracts of rural land. Among the different mediators, the defense of community sovereignty also constitutes an arena of struggle in which the interests linked to political and economic elites (domestic or foreign) are more likely to be successful.
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Réinventer les pommes et les pommes de terre : une géographie de la qualité à l’épreuve des produits ordinaires / Reinventing apples and potatoes : applicability of the geography of quality to ordinary products

Garcon, Lucile 11 September 2015 (has links)
Dans un contexte de foisonnement des circuits courts de proximité, les enjeux de qualité invitent à déplacer la focale géographique, de produits spécifiques caractérisés par leur origine vers des produits ordinaires caractérisés par leur provenance. Se pose alors la question des modalités d’attachement de ces produits ordinaires aux milieux géographiques. À la fois aliments du quotidien et éléments de matériel végétal communs, les pommes et les pommes de terre permettent d’aborder les enjeux de reconnexion entre agriculture et alimentation autour de la notion de système agri-alimentaire territorial. Sur trois espaces de moyenne montagne – en France (Ardèche, Bauges) et en Italie (Ligurie) – cette thèse propose une analyse des trajectoires de dix collectifs passant par des phases de controverses qui les conduisent à se tourner vers des dispositifs de qualification plus souples que les indications géographiques. Conservant des logiques d’enracinement inspirées d’une rhétorique du terroir, ils ne versent pas pour autant dans le modèle des circuits courts de proximité, et maintiennent pour la plupart la question variétale au cœur de leurs préoccupations. La thèse montre que cette dernière ne peut être traitée à l’échelle des territoires qu’à condition d’envisager la production alimentaire de manière intégrée, c’est-à-dire en impliquant une diversité d’acteurs, capables de concevoir dans un même mouvement différentes étapes de qualification, de la gestion du matériel végétal à la consommation des aliments. L’émergence et la viabilisation de tels systèmes agri-alimentaires territoriaux ouvrent des débats politiques, et posent la question des modalités de l’action publique pour favoriser de tels dispositifs, dont on observe qu’ils tiennent principalement à des figures individuelles et à des lieux de médiation. / In a context of proliferation of short supply chains, issues of quality invite a shift in geographical focus, moving from specific products characterized by their origin to ordinary products characterized by their provenance. This shift raises the question of the modalities of attachment that these common products have to geographical areas. Everyday foods and common plant materials such as apples and potatoes allow for particular discussion around the issues concerning the reconnection of agriculture and food, specifically around the concept of territorial agri-food systems. Looking at three medium mountain areas - in France (Ardèche, Bauges) and Italy (Liguria) - this thesis proposes an analysis of the trajectories of ten different food collectives through the varying phases of controversy that are driving them towards qualification devices which are more flexible than purely geographical indications. Maintaining the logic of 'rooting', inspired by a territorial rhetoric, the collectives do not fall into the short supply chains model, and maintain, for the most part, the varietal question at the heart of their concerns. This thesis shows that this varietal question can only be treated at the territorial level if we consider the production of food as integrated. That is to say, involving a variety of stakeholders, capable of designing various stages of qualification in the same movement, from plant material management to food consumption. The emergence and realizable qualities of these territorial agri-food systems incite political debate, and raise the question of the public action modalities to promote these devices, which we notice are mainly due to individuals and places of mediation.
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L'Agriculture et le peuple mapuche / Agriculture and the Mapuche people

Vivallo Pinares, Ángel Gabriel de María 11 May 2011 (has links)
Cette thèse démontre l’existence de l’agriculture comme une activité importantedu peuple mapuche à travers l’histoire, avant la conquête espagnole jusqu’auXXIème siècle. La recherche démontre la capacité des Mapuche à résister etcombattre des ennemis puissants et féroceset également l’intelligenteadaptation à toutes les invasions étrangères, même celles de l’Etat Chilien. Lathèse montre les changements dans l’agriculture et la capacité du peuplemapuche à innover, depuis l’invasion des incas au XVème siècle, la conquêtedes espagnols du XVIème au XIXème siècle et l’occupation chilienne jusqu’auXXIème siècle. Au moment de la conquête espagnole, les Mapuche étaient unpeuple en pleine sédentarisation qui occupait un territoire de façon autonome.Les communautés peuplaient des terrains délimités et pratiquaient uneagriculture de subsistance culturelle, en plus de la cueillette, de la pêche et dela chasse. Selon les concepts de culture de UNESCO (2003), Taylor (1977) etla civilisation de Braudel (1966,1968,1970)), les Mapuches possédaient uneculture et une civilisation.La société était organisée en groupes de lignéesmatricielles, ils avaient une cosmovision, une culture et une organisationsociale. Pendant la colonie, ils adoptent et s’approprient les technologieseuropéennes, ils développent un élevage puissant qui s’étend à la pampaargentine. Cette activité génère un échange commercial puissant et diversifiéentre le territoire mapuche et le Royaume du Chili, fait de produits animaux,d’objets manufacturés et de produits alimentaires. L’échange était défavorableaux Mapuche et dut être régulé par des traités. La République commence àreconnaitre les territoires mapuche, mais ensuite, pour des raisons d’expansionéconomique, elle les envahit à feu et à sang. Les Mapuche résistent mais sontmis en déroute par l’armée chilienne, qui a gagné la guerre du Pacifique. LesMapuches commencent le XXème siècle spoliés de 95% de leurs terres, depresque tout leur élevage puissant, de leurs biens capitaux, des machines, deséquipements, des charrues, des semences et des plantations. Mais surtout ilssont exclus, mis en ségrégation et confrontés à des stratégies d’assimilation etd’extermination. Ils meurent d’inanition, de maladies et d’épidémies. C’est à cemoment qu’est générée la vraie dette historique de l’Etat du Chili envers lesmapuche. Les Réformes Agraireset particulièrement celles de l’Unité Populaire(1970-1973) soulèvent le problème des terres usurpées, elles proposent etmettent en oeuvre des solutions, que la dictature militaire (1973-1990) annule.La Concertation pour la Démocratie (1990-2010) reconnait les spécificités dupeuple mapuche et résout une partie des conflits pour la terre. Actuellement, lesmapuche de la campagne sont confrontés à de puissantes stratégiesd’assimilation et d’extermination de leur culture, cependant au niveau descommunautés rurales, on observe la capacité manifeste du peuple mapuche às’adapter aux changements, résister et imposer les termes de base desconditions nécessaires pour se reconstruire comme peuple originaire du Chili. / This thesis demonstrates that, throughout history, before the Spanish conquestuntil the 21st Century, agriculture has been an important activity of the mapuchepeople. Research conducted points out the ability of the mapuche to resist andbattle against powerful and ferocious foes, and in addition, their intelligentadaptation to foreign invasions, including that of the State of Chile. The thesisdemonstrates the changes that took place in agriculture and the ability of themapuche people to innovate, since the Inca invasion in the 15th century, theSpanish conquest through the 16 to 19th centuries, and the Chilean occupationthat extends reaching the 21st century. At the start of the Spanish conquest,mapuches constituted people that autonomously occupied a territory, were fullysedentary, communities populated clearly delimited areas, and conductedagriculture of cultural subsistence, in addition to harvesting native vegetation,fishing and hunting. Society was matricially organized by lineages, by groups,had a cosmic view, culture and social organization. During the Colony, theyadopt and appropriate European technology, develop a powerful animalhusbandry that extends through the Argentinian pampa; this activity generates astrong and diversified commercial exchange between the mapuche territory andthe Kingdom of Chile, of animal products, handicrafts and food products.Exchange was unfavorable for the mapuche and had to be regulated throughparliaments. The Chilean Republic at first recognized the mapuche territories,but later, for reasons of economic expansion, occupies them through war.Mapuches resist and are defeated by the Chilean army that had recently wonthe Pacific Ocean War against Peru and Bolivia. The mapuche enter the 20thcentury deprived of 95% of their territory, almost the total of their powerfulanimal husbandry, their capital goods, machinery, equipment, annual andperennial crops. But above all, they are excluded, segregated, faced withassimilation and extermination strategies, they die from hunger, diseases andpests. The real historical debt of the State of Chile with the mapuche generatesat that point. Agrarian reforms, in particular that of the Popular Unity (1970-73)political government faces the problem of usurped lands and initiates solutions,later reversed by the Military Government (1973-90). Concertation forDemocracy governments (1990-2010), recognizes the specificities of themapuche people and partially solves land conflicts. At present, rural mapucheface powerful strategies of assimilation and cultural extermination; however, atthe rural communities’ level, the ability of the mapuche people to adapt tochanges, adequate, resist, and impose the basic terms of the conditionsnecessary to reconstruct themselves as a Chilean original people has becomeclearly evident. / Esta tesis demuestra la existencia de la agricultura como actividad importantedel pueblo mapuche a través de la historia antes de la conquista hasta el sigloXXI. La investigación demuestra la capacidad de los mapuches para resistir ycombatir a enemigos poderosos y feroces y además la inteligente adaptación atodas las irrupciones extranjeras incluidas las del Estado de Chile. La tesismuestra los cambios en la agricultura y la capacidad del pueblo mapuche parainnovar, desde la invasión de los incas en el siglo XV, la conquista de losespañoles entre los siglos XVI y XIX y la ocupación chilena hasta llegar alsiglo XXI. Los mapuches al momento de la conquista española eran un puebloque ocupaba un territorio en forma autónoma en plena sedentarización, lascomunidades poblaban terrenos delimitados y desarrollaban agricultura desubsistencia cultural, además de la recolección, la pesca y la caza. La sociedadestaba organizada por linajes matricialmente, por grupos, tenían unacosmovisión, una cultura y una organización social. Durante la colonia, adoptany se apropian de tecnologías europeas, desarrollan una poderosa ganaderíaque se extiende por la pampa Argentina; esta actividad genera un fuerte ydiversificado intercambio comercial entre el territorio mapuche y el Reino deChile, de productos animales, artesanado y productos alimentarios. Elintercambio era desfavorable a los mapuches y debió ser regulado medianteparlamentos. La República comienza reconociendo los territorios mapuche,pero luego, por razones de expansión económica los ocupa a sangre y fuego.Los mapuche resisten y son derrotados por el ejército Chileno que ganó laguerra del Pacifico. Los mapuches entran al siglo XX despojados del 95% desus tierras de casi toda su poderosa ganadería, de sus bienes de capital,maquinas, equipos, arreos, siembras y plantaciones. Pero sobre todo sonexcluidos, segregados enfrentados a estrategias de asimilación y exterminio,mueren de inanición, por enfermedades y por la peste. Allí se genera laverdadera deuda histórica del Estado de Chile con los mapuches. LasReformas Agrarias, especialmente la de la Unidad Popular, levantan elproblema de tierras usurpadas y propones y ejecuta soluciones, que ladictadura militar anula. La Concertación por la Democracia reconoce lasespecificidades del pueblo mapuche y soluciona una parte de los conflictos porla tierra. Actualmente los mapuche del campo enfrentan poderosas estrategiasde asimilación y exterminio de su cultura, sin embargo a nivel de lacomunidades rurales se pone de manifiesto la capacidad del pueblo mapuchepara adaptarse a los cambios, adecuarse, resistir e ir imponiendo los términosbásicos de las condiciones necesarias para reconstruirse como pueblooriginario de Chile.
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Les champs-écoles paysans en Afrique subsaharienne : une approche d'analyse des réseaux complets

Mboka Ingoli, Jean-Claude January 2017 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’examiner le rôle que jouent les relations sociales dans les Champs-écoles paysans. En Afrique subsaharienne, l’approche «Champs-écoles paysans» est au cœur d’un certain nombre d’initiatives d’appui à la production agricole visant à assurer une qualité constante du rendement et le maintien des terres agricoles. Toutefois, on observe un décalage entre les objectifs et les résultats dans certains Champs-écoles. Pour expliquer ce décalage, certaines études tendent à établir un lien de cause à effet entre les caractéristiques personnelles des acteurs et leurs comportements dans les champs-écoles. D’autres présument le rôle des relations sociales dans les Champs-écoles sans que ce rôle soit clairement identifié ni formellement analysé. Suite à l'examen de ces explications, et en s'inspirant en partie de ces dernières, un modèle conceptuel a été développé à partir de l’approche d’analyse des réseaux, plus spécifiquement des réseaux complets. Ce modèle est orienté vers la question suivante: comment le réseau social complet formé par un Champ-école joue-t-il un rôle dans cette expérimentation? L’étude a été réalisée auprès de dix-neuf membres d’un Champ-école en R.D.Congo. L’analyse montre que le champ-école est la résultante de multiples interactions entre des personnes, dont les caractéristiques individuelles et les statuts sociaux et professionnels peuvent différer considérablement sans que cela les empêche d’entretenir différentes relations. L’analyse de ces relations révèle que ce Champ-école se construit sur des relations de parenté fortes qu’entretiennent les paysans, ce qui facilite son implantation et son fonctionnement; en retour le Champ-école semble constituer un nouveau lieu d’expression des liens de parenté qui semble être apprécié par les participants. Toutefois, le Champ-école n’est pas une expérience ayant une dimension strictement locale. Certains membres mobilisent des savoir-faire dans le cadre des relations avec des organismes externes. Puisque certains membres mobilisent des informations spécifiques auprès des sources non accessibles par la plupart des paysans, les relations d’échange d’informations liées au projet en tant que tel ainsi que les relations de conseil sont généralement asymétriques. On observe la présence d’une structure pyramidale dans le Champ-école. L’analyse de la diversité du réseau fait état de la présence d’acteurs de différents statuts et de liens multiplexes, ce qui influe sur la capacité des membres du Champ-école à avoir accès à des informations variées, notamment celles obtenues par certains individus en dehors de l’univers social local. En retour ces individus tentent d’accroître leur propre pouvoir au sein du champ-école. L’analyse des contenus relationnels mettent au jour des effets de la multiplexité des liens sur les comportements des acteurs. D’une part les liens forts traversent les frontières de statuts et contrent les effets des différences liées au niveau d’instruction, ce qui facilite le partage d’informations, le traitement des contradictions et la résolution des différends. D’autre part les liens faibles investis par le champ-école maintiennent ensemble les deux groupes présents. Les liens faibles donnent accès à des ressources spécifiques permettant de combler les zones d'ignorance mais l’hétérogénéité des savoir-faire mobilisés à travers ces liens crée des résistances parmi les paysans. Certains sont peu enclins à intégrer diverses perspectives. Quoiqu’il en soit, l’articulation entre liens forts et liens faibles donne un sens au Champ-école et à son devenir.
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Mediação Social em Angola : relações de interfaces entre ONGs e camponeses na região do planalto central, província do Huambo, município Caàla

Calundungo, Antônio Joaquim de Assis Zeferino January 2013 (has links)
Cette étude examine la relation entre renforcement de la souveraineté de l'Etat angolais et l'action des organisations non gouvernementales (ONG) dans les initiatives pour le développement rural de l'Angola, après la fin du conflit armé, en 2002. Dans les années 90, l'ouverture du pays au multipartisme et la mise en oeuvre de l'accord de paix entre le gouvernement angolais et les forces militaires de l'UNITA ont mis fin au conflit qui a suivi l’indépendance, et ont commencé un processus de redressement et de reconstruction d’aprés-guerre. Dans ce contexte, différentes forces politiques et sociales émergèrent en l’Angola et, simultanément, de plusieurs institutions et organisations internationales ainsi que institutions religieuses liées à des questions d'aide humanitaire d'urgence et de l'aprèsguerre se sont établies dans le pays. Ces organisations ont commencé à développer des actions en faveur des populations les plus vulnérables, en particulier en milieu rural. La fin de la guerre en 2002 a donné lieu à un processus de réarrangement entre les différents acteurs de la réalité sociale angolaise, tandis que dans le contexte international, les flux financiers visant à l'aides humanitaire et de développement ont été l'objet d'importants changements.. Le nouveau contexte, en contrepartie, a permis l'expansion des agences gouvernementales dans les régions rurales du pays qui étaient jusque-là en dehors du contrôle de l'Etat. Cela a a permis de renforcer progressivement la souveraineté et le contrôle de l'Etat sur les populations et les zones rurales, notamment par le biais de programmes et projets de développement rural, parfois en partenariat avec d'autres acteurs du développement comme les ONG. Cette thèse est proposé d'étudier la relation supposée entre le renforcement de la souveraineté de l'Etat sur les zones rurales et le rôle des ONG dans ces régions. La recherche visait à comprendre, en particulier: quel genre de relations sont établies entre les ONG, les agriculteurs, les organismes gouvernementaux et d'autres agents liés aux questions rurales? Comment ces relations influencent le renforcement de la souveraineté dans les processus de construction de l'État en Angola? Les programmes et projets d’ONGs visant au développement rural souvent ont précédé la présence de l'État dans les communautés rurales, en se positionnant comme une «agence» qui précède l'action des organes de l'administration de l'Etat dans la campagne. A travers l'examen de deux projets de développement rural coordonnés par des ONG et un programme de crédit agricole du gouvernement, nous avons cherché à comprendre le réseau des relations qui existent dans les processus de développement rural, ainsi que des discontinuités dans les perceptions des différents acteurs et les interactions entre les forces et les intérêts endogène et exogène, et la marge de manoeuvre des différents acteurs impliqués dans ces processus. La recherche a indiqué que les processus d’intervention pour le développement socio-économique dans les régions rurales portent des tensions fondamentales: l'arrivée des organes de l'administration publique a les communautés et les zones rurales se produit souvent à la suite des projets des ONG, bien que cela ne signifie pas nécessairement renforcer la souveraineté paysan et populaire dans la conduite des programmes et projets en cours; le financement public destiné aux activités rurales ont privilégié l'agro-industrie au détriment de l'amélioration des capacités des agriculteurs pour construire une vie plus satisfaisante pour eux-mêmes ; la fin de la guerre a ramené, dans les zones rurales, les intérêts élitistes qui lient les élites nationales à des intérêts internationaux visant à l'obtention de biens et de ressources ruraux telles que de vastes étendues de terres rurales. Parmi les différents médiateurs, la défense de la souveraineté communautaire constitue également un champ de bataille où les intérêts liés aux élites politiques et économiques (nationaux ou étrangers) sont plus susceptibles de réussir. / O presente estudo analisa a relação existente entre o aumento da soberania do Estado angolano e a ação das organizações não governamentais (ONGs) nas iniciativas voltadas ao desenvolvimento rural em Angola, após o fim do conflito armado, que o país alcançou em 2002. No começo dos anos 90, a abertura do país ao sistema multipartidário e a concretização do acordo de paz entre o governo angolano e as forças militares da UNITA, puseram fim aos anos de conflito pós-independência e deram início a um processo de recuperação e reconstrução pós-bélica. Neste contexto, emergiram em Angola diferentes forças políticas e sociais internas e, simultaneamente, estabeleceram-se no país diversas agências e organizações internacionais e instituições religiosas ligadas a questões de ajuda humanitária, emergencial e a processos de recuperação pós-bélica, que passaram a desenvolver ações de apoio às populações mais vulneráveis, especialmente as rurais. Em 2002, o fim da guerra deu origem a processos de reposicionamento dos diferentes atores da realidade social angolana, ao mesmo tempo em que no contexto internacional observaramse mudanças nos fluxos financeiros da ajuda internacional humanitária e para o desenvolvimento. O novo contexto oportunizou o avanço dos órgãos governamentais a regiões do país até então fora do controle do Estado, possibilitando o aumento gradual da soberania e do controle do Estado sobre populações e territórios rurais, particularmente através de programas e projetos de desenvolvimento rural, por vezes em parceria com outros agentes de desenvolvimento, com as ONGs. Este tese se propôs investigar a possível relação entre o crescimento da soberania do Estado sobre as áreas rurais e a ação das ONGs nessas regiões. A pesquisa buscou entender, particularmente: que tipo de relações se estabelecem entre ONGs, camponeses, órgãos governamentais e demais agentes relacionados às questões rurais? De que maneira estas relações influenciam o crescimento da soberania nos processos de construção do Estado em Angola? Os programas e projetos das ONGs de desenvolvimento rural, muitas vezes, anteciparam-se à presença do Estado junto às populações rurais, posicionando-se como um “braço avançado” que precede a atuação dos órgãos da administração estatal no rural. Através do exame de dois projetos de desenvolvimento rural coordenados por ONGs e de um programa governamental de crédito agrícola, buscou-se entender a trama de relações existentes nos processos de desenvolvimento rural, as descontinuidades nas percepções dos diferentes atores e as interações entre forças e interesses endógenos e exógenos, bem como as margens de manobra dos diferentes atores envolvidos nesses processos. A pesquisa permitiu concluir que os processos de intervenção socioeconômica no meio rural comportam algumas tensões básicas: a chegada dos órgãos de administração estatal junto das populações e territórios rurais ocorre, muitas vezes através das ONGs, embora isto não implique, necessariamente, aumento da soberania camponesa e popular na condução dos programas e projetos em curso; os financiamentos públicos voltados para o meio rural têm privilegiado as atividades de agronegócio, em detrimento da capacitação dos camponeses para construírem vidas mais satisfatórias para si; o fim da guerra trouxe de volta ao meio rural interesses elitistas que vinculam grupos e elites nacionais a interesses internacionais voltados para a obtenção de ativos e recursos rurais como amplas extensões de terra. Entre os diferentes mediadores, a defesa da soberania comunitária também se constitui numa arena de luta na qual, os interesses ligados às elites políticas e econômicas (nacionais ou externas) têm mais chances de serem bem sucedidos. / This study examines the relationship between the strengthening of state sovereignty and the action by non-governmental organizations (NGOs) through rural development initiatives in Angola, after the end of the armed conflict, attained in 2002. The political opening conducted in the country in the early '90s, which allowed for a multiparty system, and the implementation of the peace agreement between the Angolan government and the UNITA military forces have put an end to years of post-independence conflicts and started up a process of post-war recovery and reconstruction. In this context, various political and social forces have emerged in Angola. Concurrently, many international agencies, NGOs and religious institutions aimed at humanitarian and emergency aid and at post-war recovery have set offices in the country and began to develop actions in support of the most vulnerable populations, especially rural people. The end of the war, in 2002, gave rise to a process of rearrangement among the different actors of the Angolan social reality, whereas, in the international context, the financial flows aimed at humanitarian and development aid were undergoing significant changes. The new context, however, allowed for the expansion of government agencies to the rural regions of the country which were hitherto outside the control of the state. This has made room for gradual strengthening of both sovereignty and state control over populations and rural areas, particularly by means of rural development programs and projects, sometimes in partnership with other development actors such as NGOs. This thesis has proposed to investigate the hypothesized relationship between the strengthening of sovereignty and state control upon rural areas and the role of NGOs in these regions. The research sought to understand, particularly: what kind of relationships are established between NGOs, farmers, government agencies and other agents related to rural issues? How these relationships influence the growth of sovereignty in the processes of state-building in Angola? The programs and projects of NGOs aimed at rural development often preceded the presence of the state in rural communities, positioning itself as a “branch office” that precedes the action of the organs of state administration in the country. Through the analysis of two rural development projects coordinated by NGOs and a government-led agricultural credit program, it was sought to understand the network of relationships that exist in rural development processes, as well as the discontinuities in the perceptions of distinct actors and the interactions between both the endogenous and exogenous forces and interests, and the room for maneuver of the different actors involved in these processes. Research findings pointed that the processes of socio-economic intervention in the rural comprise some fundamental tensions: the establishment of state entities in rural areas often occurs in the wake of NGOs projects, although this does not necessarily imply increasing peasant and people’s sovereignty in the coordination of ongoing programs and projects; the public funding aimed at rural activities have focused agribusiness at the expense of improving farmers’ capabilities for building more satisfying lives for themselves; the end of the war brought back to the rural zones those elitist interests that link national elites to international interests aimed at obtaining rural assets and resources such as vast tracts of rural land. Among the different mediators, the defense of community sovereignty also constitutes an arena of struggle in which the interests linked to political and economic elites (domestic or foreign) are more likely to be successful.
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Les stratégies d'intervention de l'Association des Paysans de Vallue (APV) dans le développement local

Destiné, Johnny 07 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le mouvement de l’Association des Paysans de Vallue (APV), qui a vu le jour après la chute de la dictature des Duvalier en Haïti en 1986. La recherche vise à cerner les stratégies mises en œuvre par l’APV dans le développement local, la portée et les impacts de ses initiatives locales sur les conditions de vie des paysans et sur leur relation avec le territoire de Vallue. Elle vise également à identifier les modes de participation des paysans dans la dynamique de développement local qui est implantée par l’APV à Vallue. Après avoir présenté une brève revue de littérature sur le développement local en Haïti, nous évoquons les problèmes confrontés par les paysans et les stratégies qu’ils ont développées en vue de trouver des moyens de survie. Pour comprendre et étudier l’expérience de l’APV à Vallue, nous nous sommes inspirés des perspectives théoriques portant sur le développement local et sur les stratégies d’intervention. La recherche est de type qualitatif ; elle est articulée autour de dix-sept (17) entretiens réalisés avec les vingt-et-un (21) participants recrutés à Vallue. Les résultats de la recherche indiquent que l’APV a su orchestrer des stratégies variées pour réaliser un développement qui est ancré localement et qui répond aux besoins des paysans. En misant sur l’éducation, la sensibilisation, la négociation, la concertation, le partenariat et en mobilisant des ressources locales et externes, l’APV a su réaliser des interventions qui provoquent tout un changement de mentalité et une conscience collective chez les paysans qui développent de nouvelles manières de faire dans l’éducation de leurs enfants et dans la protection de l’environnement de la zone. La route construite par l’association rend Vallue accessible et ouverte, ce qui facilite le développement et permet l’organisation d’une activité comme la foire de la montagne qui met en valeur les produits locaux et la culture locale. L’APV a su apporter des éléments de solution aux problèmes confrontés par les paysans et ses interventions ont des impacts sur leurs conditions de vie et sur leur relation avec le territoire de Vallue. Ils s’identifient mieux au territoire et développent toute une fierté par rapport à leur espace. En outre, la participation des paysans tant dans les élections, la prise de décision et les projets, constitue un élément important. Toutefois, cette participation comporte certaines limites liées au niveau d’éducation des membres de certains groupes. Enfin, il importe de souligner qu’à travers le dernier chapitre de la recherche nous dégageons les points de convergence et de divergence entre la partie théorique et la partie empirique. / This study focuses on the movement of Peasants Association from Vallue (PAV) which started in 1986, after the end of Duvalier’s dictatorship in Haiti. The research aims to understand the strategies used by this association in the process of local development, and the effects of these strategies and initiatives on the living conditions of peasants and their relationship with their territory. Also, its purpose is to identify different modes of participation in the local community. After a brief review of the literature on the local development in Haiti, we present the problems faced by the peasants and the ways to survive. In order to understand and study the peasants’ experiences, we adopt a theoretical perspective based on the literature about local development and intervention strategies. The data of this qualitative research comes from 17 interviews with 21 subjects living in Vallue. The results show that the PAV has built a variety of strategies to allow a development which is locally grounded and related with the peasants’ needs. By structuring their interventions on education, awareness, negotiation, concentration, partnership and mobilisation resources from inside and outside the community, the PAV has successfully brought up changes in mentality and collective consciousness. These results can be seen in new ways of educating children and protecting the ecosystem. For instance, a new road construction has facilitated new ways of communication and new activities, which highlights local culture and products. The PAV’s actions built a new sense of the territory and a feeling of pride and dignity about their local community. Also, peasants’ participation in the elections and the mobilisation in the process of local decision constitutes another impact of the PAV interventions. However, this participation shows some limits, particularly in the level of education of certain participants. Finally, the last chapter presents the link between the theoretical and the empirical part of this study.
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Les stratégies d'intervention de l'Association des Paysans de Vallue (APV) dans le développement local

Destiné, Johnny 07 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le mouvement de l’Association des Paysans de Vallue (APV), qui a vu le jour après la chute de la dictature des Duvalier en Haïti en 1986. La recherche vise à cerner les stratégies mises en œuvre par l’APV dans le développement local, la portée et les impacts de ses initiatives locales sur les conditions de vie des paysans et sur leur relation avec le territoire de Vallue. Elle vise également à identifier les modes de participation des paysans dans la dynamique de développement local qui est implantée par l’APV à Vallue. Après avoir présenté une brève revue de littérature sur le développement local en Haïti, nous évoquons les problèmes confrontés par les paysans et les stratégies qu’ils ont développées en vue de trouver des moyens de survie. Pour comprendre et étudier l’expérience de l’APV à Vallue, nous nous sommes inspirés des perspectives théoriques portant sur le développement local et sur les stratégies d’intervention. La recherche est de type qualitatif ; elle est articulée autour de dix-sept (17) entretiens réalisés avec les vingt-et-un (21) participants recrutés à Vallue. Les résultats de la recherche indiquent que l’APV a su orchestrer des stratégies variées pour réaliser un développement qui est ancré localement et qui répond aux besoins des paysans. En misant sur l’éducation, la sensibilisation, la négociation, la concertation, le partenariat et en mobilisant des ressources locales et externes, l’APV a su réaliser des interventions qui provoquent tout un changement de mentalité et une conscience collective chez les paysans qui développent de nouvelles manières de faire dans l’éducation de leurs enfants et dans la protection de l’environnement de la zone. La route construite par l’association rend Vallue accessible et ouverte, ce qui facilite le développement et permet l’organisation d’une activité comme la foire de la montagne qui met en valeur les produits locaux et la culture locale. L’APV a su apporter des éléments de solution aux problèmes confrontés par les paysans et ses interventions ont des impacts sur leurs conditions de vie et sur leur relation avec le territoire de Vallue. Ils s’identifient mieux au territoire et développent toute une fierté par rapport à leur espace. En outre, la participation des paysans tant dans les élections, la prise de décision et les projets, constitue un élément important. Toutefois, cette participation comporte certaines limites liées au niveau d’éducation des membres de certains groupes. Enfin, il importe de souligner qu’à travers le dernier chapitre de la recherche nous dégageons les points de convergence et de divergence entre la partie théorique et la partie empirique. / This study focuses on the movement of Peasants Association from Vallue (PAV) which started in 1986, after the end of Duvalier’s dictatorship in Haiti. The research aims to understand the strategies used by this association in the process of local development, and the effects of these strategies and initiatives on the living conditions of peasants and their relationship with their territory. Also, its purpose is to identify different modes of participation in the local community. After a brief review of the literature on the local development in Haiti, we present the problems faced by the peasants and the ways to survive. In order to understand and study the peasants’ experiences, we adopt a theoretical perspective based on the literature about local development and intervention strategies. The data of this qualitative research comes from 17 interviews with 21 subjects living in Vallue. The results show that the PAV has built a variety of strategies to allow a development which is locally grounded and related with the peasants’ needs. By structuring their interventions on education, awareness, negotiation, concentration, partnership and mobilisation resources from inside and outside the community, the PAV has successfully brought up changes in mentality and collective consciousness. These results can be seen in new ways of educating children and protecting the ecosystem. For instance, a new road construction has facilitated new ways of communication and new activities, which highlights local culture and products. The PAV’s actions built a new sense of the territory and a feeling of pride and dignity about their local community. Also, peasants’ participation in the elections and the mobilisation in the process of local decision constitutes another impact of the PAV interventions. However, this participation shows some limits, particularly in the level of education of certain participants. Finally, the last chapter presents the link between the theoretical and the empirical part of this study.
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Les Marchés paysans en U.R.S.S.

Kerblay, Basile H. January 1968 (has links)
Thèse, Lettres, Paris, 1969. / eContent provider-neutral record in process. Description based on print version record. Bibliography: p. [465]-496.

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