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André Gide au miroir de la critique : "Corydon" entre œuvre et manifesteAbdallah El Sokati, Chahira 19 March 2011 (has links)
Corydon est un essai dans lequel André Gide soutient une nouvelle théorie de l’amour"pédérastique normal". Il y défend sa position tout en esquissant son identité, et en s’efforçant de faire reconnaître celle-ci à travers son œuvre. Il répond ainsi à l'inquiétude de toute sa génération, ou au moins d’une élite de cette génération. Gide le dit : Corydon est un livre par lequel il veut « gêner ». La thèse suit les transformations de la réception de Corydon depuis sa publication et étudie les différentes étapes de la lecture de cette œuvre. À la parution de Corydon en 1924 les critiques furent très violentes et portèrent dans la plupart des cas sur l’aspect moral du livre.Les amis de Gide avaient essayé de le dissuader de publier Corydon. Mais malgré leurs tentatives Gide n’y renonça pas. Pourtant, il ne laissa paraître Corydon qu’en 1924, après deux publications clandestines et anonymes en 1911 et en 1920. Il expliqua ensuite ce délai en écrivant qu’il craignait de "contrister" sa femme. Gide comptait sur l’Amérique pour faire sortir Corydon de dessous "le boisseau" où il était maintenu en France. Et c’est justement des États-Unis qu’il recevra la première proposition de publier Corydon, précisément le 8 novembre 1924. Mais l’édition américaine ne paraîtra qu’en 1949. Les prises de positions vont varier selon les époques et selon les changements des mœurs qui les accompagnent. Certains critiquent le ton militant de Gide, d’autres encore lui reprochent la structure dialogique du texte qui lui permettait de se cacher derrière Corydon et son médecin au lieu de prendre la parole en son nom. On trouve aussi des critiques qui défendent Corydon soit par tolérance à l’égard de l’homosexualité, soit parce qu’ils apprécient le livre du point de vue humain et de la défense des droits universels de citoyenneté des homosexuels. D’autres valorisent l’audace et admirent le courage de Gide de s’engager à titre personnel. En suivant l’évolution de la réception de Corydon, nous constaterons donc qu’il est impossible pour les critiques de séparer l’aspect littéraire de l’aspect moral de l’oeuvre. Mais au fil des années, les critiques vont évoluer, parallèlement aux transformations éthiques et politiques de la société, puis en relation avec le développement des études gays et lesbiennes et des théories queer. Ces critiques vont s’arrêter de plus en plus sur l’aspect littéraire du livre de Gide. Les questions relatives au genre et à l’homosexualité vont y être mises en relief comme thème littéraire, et seront aussi invoquées comme le motif de nécessaires transformations stylistiques. Il y a une relation réciproque entre l’évolution des cultural studies et l’évolution des critiques de Corydon. Se développent des formes d’écriture subjectives, qui parlent de questions spécifiques. Les apparitions multiples de personnages homosexuels dans la littérature vont ouvrir la question de l’existence d’une littérature homosexuelle, gay ou lesbienne. De leur côté les réflexions sur le thème du mariage homosexuel amèneront nécessairement à repenser la relation nature-culture que Gide envisage dans Corydon. À son époque Gide est l’écrivain qui fait entendre la mise en cause de la famille, devançant ainsi les théories plus récentes des Gender studies. « Familles, je vous hais ! Foyers clos ;portes refermées ; possessions jalouses du bonheur.1 » À travers Corydon, Gide veut combattre les préjugés, le mensonge et faire reconnaître en chacun la particularité la plus authentique de sa nature. Il écrit à ce propos : « J’estime que mieux vaut encore être haï pour ce que l’on est, qu’aimé pour ce que l’on n’est pas. Ce dont j’ai le plus souffert durant ma vie,je crois bien que c’est le mensonge. Libre à certains de me blâmer si je n’ai pas su m’y complaire et en profiter. Certainement j’y eusse trouvé de confortables avantages. Je n’en veux point.» / Pas de résumé anglais
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Agencies of Abjection: Jean Genet and Subaltern SocialitiesAmin, Kadji January 2009 (has links)
<p>This dissertation explores the concept of <italic>agential abjection</italic> through Jean Genet's involvement with and writings about the struggles of disenfranchised and pathologized peoples. Following Julia Kristeva, Judith Butler has argued that modern subjectivity requires the production of a domain of abjected beings denied subjecthood and forced to live "unlivable" lives. "Agencies of Abjection" brings these feminist theories of abjection to bear on the multiple coordinates of social difference by exploring forms of abjection linked to sexuality, criminality, colonialism, and racialization. Situating Genet within an archive that includes the writings of former inmates of penal colonies, Francophone intellectuals, and Black Panther Party members, I analyze both the historical forces that produce abjection and the collective forms of agency that emerge from subaltern social forms. I find that the abjected are often able to elaborate impure, perverse, and contingent forms of agency from within the very institutions and discourses that would deny them subjecthood. </p><p>"Agencies of Abjection" carefully situates Genet's writing within the discursive fields in which it intervenes, including that of the memoirs and testimonies of former inmates of the boys' penal colonies, of Francophone decolonizing poets and intellectuals, and of Black Panther prison writings. This method illuminates subaltern genealogies of thought on the problems of abjection, subjection, and subaltern agency so central to Genet's writing. By charting the twists and turns between Genet's writing and that of other subaltern writers of abjection, "Agencies of Abjection" reads Genet as a thinker continually involved in a process of exchange, intervention, borrowing, and revision concerning the specific histories and experiences of social abjection.</p> / Dissertation
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Ephorus, ideal communities, and Greece : philosophical themes in a universal history / Philosophical themes in a universal historyYarbrough, Colin Warner 13 August 2012 (has links)
Ephorus was an historian held in high esteem by ancient authors, but his reputation has not fared as well among modern scholars. He has been accused of apolitical simplicity, lack of judgment in selecting sources, political bias, and, most damagingly, choosing or even distorting his material for the purpose of creating moral exempla. This characterization, however, is unfair to Ephorus and his History. Analysis of the fragments does not reveal an explicitly moral purpose to his work, thus he must be freed from the negative implications that such a purpose entails. Nevertheless, as this study will demonstrate, Ephorus did have a concept of ideal communities and how they functioned to ensure internal concord and external security, one that apparently approached historical reality in Scythia and Crete. Both communities, according to Ephorus, are characterized by an aversion to wealth, harmony amongst citizens, and shared communal ownership and responsibility. These themes appear again in Ephorus’ narrative of the 5th and 4th centuries, most prominently in the histories of Athens, Sparta, and Thebes. Furthermore, these themes are related to philosophical and political discourses of the 4th century found in the major philosophical schools. Thus, while Ephorus should not be considered a moral historian, his worldview was shaped by the philosophy of the 4th century, which helped in the creation of an organized, though possibly overly schematized, understanding of history. / text
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A PEDERASTIA EM ATENAS NO PERÍODO CLÁSSICO: RELENDO AS OBRAS DE PLATÃO E ARISTÓFANES / THE PEDERASTY IN ATHENS DURING THE CLASSICAL PERIOD: REREADING THE WORKS OF PLATO AND ARISTOPHANESSOUSA, Luana Neres de 20 June 2008 (has links)
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Previous issue date: 2008-06-20 / The pederasty in Athens throughout the classical period is comprehensively
approached in the academic environment, however it still remains a misinterpreted matter,
where the future eupatridae s educational character and social formation do not receive
enough attention. The main purpose of this research is the analysis of the pederasty practiced
in Athens during the fifth and at the beginning of the fourth century B.C. To do so we have
been studying as sources the Plato s dialogues Lysis, the Symposium and Phaedrus, and the
comedy the Clouds by Aristophanes, in order to compare the way the relationship between the
erastes and eromenos figured on this period.
In this paper we use the concepts of imaginary and identities, which have been
widely discussed by historiography since the last two decades of the twentieth century, taking
part in this discussion and applying it in our studies. Beyond showing the importance of the
pederastic relationships for the formation of the future Athens citizen, we emphasize the
main characteristics of the pederasty in Athens based on the readings of Plato and
Aristophanes. / Bastante conhecida no mundo acadêmico, a pederastia em Atenas praticada
durante o período clássico, ainda se trata de um objeto mal interpretado, não recebendo seu
caráter pedagógico e de formação social dos futuros eupátridas a devida atenção. O objetivo
geral desta pesquisa encontra-se na análise da pederastia praticada em Atenas durante o século
V a.C e início do século IV a.C. Para tanto, utilizamos como fontes os diálogos Lísis, O
Banquete e Fedro do filósofo Platão e a comédia As Nuvens de Aristófanes, a fim de
compararmos o modo como a relação entre erastas e erômenos figurava no imaginário social
ateniense neste período.
Utilizamos os conceitos de imaginário e identidades que têm sido amplamente
discutidos pela historiografia a partir das últimas duas décadas do século XX, buscando
apresentar parte desta discussão e aplicá-la no estudo das relações pederásticas no recorte de
nossa pesquisa. Além de demonstrar a importância desta relação para a formação do futuro
cidadão ateniense, salientamos as principais características da pederastia a partir da leitura das
obras de Platão e Aristófanes
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Roman Pederastic Poetry: The Problem of the Puer DelicatusHarvey, Elizabeth Gabrielle, Harvey, Elizabeth Gabrielle January 2017 (has links)
This thesis examines the poetry of Catulus, Catullus, Horace, Tibullus, and Statius in an attempt to trace the development of a Roman pederastic poetics. This project aims to demonstrate how the status of the puer delicatus constitutes a point of contention for the Roman poets as they attempt to craft an elevated literature for the homoerotic amor between Roman citizen and subaltern. To legitimize an otherwise commonplace and inherently unequal configuration between citizen and slave, the poets participate in a project of assimilation that refigures the subaltern puer as a citizen youth and, in the poetry of Statius, even re-imagines the puer as a quasi-citizen within the aristocratic Roman family. To conclude, this study urges scholars to reevaluate Roman pederastic poetry as a cultural elaboration that attests to the problem that the stigma of the beloved's status posed to a standard homosexual configuration at Rome.
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L'ambiguïté salvatrice et destructrice dans l'œuvre romanesque d'André Gide / The redeeming and destructive ambiguity in André Gide's fictionTsonis, Fotios 19 October 2018 (has links)
La présente étude vise à démontrer que l’ambiguïté qui tourmente l’existence de l’écrivain est, à la fois, salvatrice et destructrice, tout en explorant l’impact de celle-ci sur l’œuvre gidienne et les mœurs contemporaines. En étudiant les écrits de Gide, on a l’impression d’assister à un dialogue où s’affrontent des opinions opposées. L’ambiguïté qui émane du caractère ambivalent de Gide et qui laisse entrevoir ses expérimentations stylistiques à la quête du renouvellement de l’écriture classique, y est examinée. Dans L’Immoraliste, Gide pose la question de la liberté individuelle face à la contrainte sociale. Ensuite, La Porte étroite constitue la critique du protestantisme d’une part, et la critique de l’impuissance virile de l’autre. Quant aux Caves du Vatican, le catholicisme s’y trouve attaqué. Gide y assimile la puissance religieuse à l’argent et théorise l’acte gratuit. La Symphonie pastorale oppose la cécité physique à la cécité morale ; christianisme et paganisme s’y trouvent liés et confrontés à travers un amour impie et aberrant. Suivent les quatre dialogues socratiques de Corydon, un vrai plaidoyer en faveur de la pédérastie. Les Faux-Monnayeurs sont en quelque sorte la conclusion de l’œuvre romanesque et la somme de ses inquiétudes, donc le comble de son ambivalence. Un ensemble de thèmes qui touche à l’intégralité de la vie sociale y est abordé, mettant en relief la fausseté de ses contemporains. Enfin, Gide se livre à travers Si le grain ne meurt et revendique l’inscription de sa perversion dans la normale, tout en avouant que les autobiographies ne peuvent être qu’à demi-sincères. / The present study aims to demonstrate that the ambiguity which torments the writer's life is both redeeming and destructive, while exploring the impact of the latter on Gide's work and contemporary mores. By studying Gide's writings, we have the impression of attending a dialogue in which opposing opinions confront one another. The ambiguity that emanates from Gide's ambivalent character and enables to reveal his stylistic experiments in the quest for the renewal of classical writing, is also examined herein. In The Immoralist, Gide raises the question of the individual freedom towards the social constraint. Furthermore, Strait Is the Gate is the critique of Protestantism on the one hand, and the critique of virile powerlessness on the other. As for The Vatican Cellars, Catholicism is attacked. Gide likens the religious power to money and theorizes the gratuitous action. In The Pastoral Symphony physical blindness opposes to moral blindness; Christianity and paganism are bound therein and confronted through an impious and aberrant love. The four Socratic dialogues of Corydon follow, a real plea in favor of pederasty. The Counterfeiters are in a way the conclusion of the novel and the sum of his worries, therefore the summit of his ambivalence. An ensemble of themes touching the entirety of social life is also approached, highlighting the falsity of his contemporaries. Finally, Gide opens himself up through If the seed doesn’t die and claims the inscription of his perversion in the normal, while admitting that the autobiographies can only be half-sincere.
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Le crépuscule de l'Éros adolescent dans l'Allemagne wilhelminienne : origines, enjeux et fonctions / The twilight of the adolescent Eros in wilhelminian Germany : origins, issues, fonctionsPechin, Samuel 20 February 2015 (has links)
La présente thèse est née d’une interrogation sur le véritable rôle de l’iconographie de l’Éros adolescent, c’est-à-dire de l’adolescent érotisé, dans la culture occidentale et plus précisément sur l’enjeu et les fonctions que représente son image en tant que symbole d’amour, de beauté et de désir dans le cadre de la pédérastie en Europe et plus précisément dans l’Allemagne Wilhelmienne dans le contexte de l’intensification de la répression sexuelle au tournant du XXe siècle. Pour les Grecs, c’est le corps juvénile masculin avec ses charmes particuliers qui représente le plus beau sexe et le bon objet de plaisir. C’est une erreur fondamentale de croire que cette beauté était valorisée à cause de son parentage avec le corps féminin. La beauté de ses traits était liée à un certain charme et à des caractéristiques particulière au corps et à l’esprit masculins en voie de se former : la vivacité de l’esprit, la vigueur, la résistance, la force, l’endurance, la ténacité, l’ardeur, la fougue et l’enthousiasme faisaient partie de cette beauté que les garçons se devaient de renforcer par la pratique régulière d’exercices intellectuels et physiques. L’éducation pédérastique des garçons, garante des valeurs masculines, assurait que leur grâce et leur raffinement ne sombreraient pas dans la mollesse et l’effémination. L’ambiguïté féminine, l’androgynie qui sera perçue plus tard comme une caractéristique de la beauté adolescente mâle, plus encore, comme la raison de cette beauté, était plutôt, à cette époque, ce dont les garçons devaient se préserver et être préservés. Ainsi, le statut du jeune mâle lui confère, depuis la Grèce antique, un rôle prédominant dans la culture occidentale et explique, en partie, l’omniprésence de ses représentations dans l’art et la littérature européennes jusqu’au XIXe siècle. Pourtant, l’iconographie et la propagande autour de son image se transforment progressivement et fatalement jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale. C’est notamment l’association de son image à l’érotisme et la beauté qui devient progressivement un tabou honteux, voire pervers. Instrumentalisée et esthétisée selon les intérêts de différents groupes qui s’opposent, le contrôle de l’iconographie et de la sexualité de l’adolescent devient, de cette manière, un enjeu majeur du pouvoir à la fin du XIXe et au tournant du XXe siècle. Ce phénomène est européen mais le Reich wilhelminien, en construction et en quête d’identité, représente un exemple idéal pour analyser ce phénomène que nous replaçons, d’une part dans le contexte de la répression sexuelle et, d’autre part, dans le contexte des mouvements de jeunesse et de contestation qui se développent parallèlement au cours de cette période. Notre étude, basée sur des observations et des faits précis, a l’audace d’essayer de comprendre un phénomène tabou et représente une invitation à une réflexion sur le destin de la beauté masculine et des amours masculins dans notre société. Nous invitons le lecteur à remettre en question certaines de ses convictions et nous espérons réussir à redonner à l’Éros adolescent, trop souvent censuré et négligé, au moins partiellement, la place qu’il mérite dans l’histoire européenne en insistant sur le rôle qui fut le sien dans l’art et la littérature ainsi que sur les enjeux et les fonctions qu’il a si souvent représentés dans les conflits politiques et sociaux. / The following thesis arose from an analysis of the actual role which the iconography of the adolescent Eros, i.e. the eroticized juvenile, plays in the western culture. More precisely, it is about the issue and the functions of its image as a symbol of love, beauty and desire in the framework of pederasty in Europe and more precisely in Wilhelminian Germany in the context of intensified sexual oppression at the turn of the 20th century. For the ancient Greeks, it was the young male body with its particular charms which represented the most beautiful gender and which was a fine object of pleasure. It is totally wrong, however, to believe that the value of this beauty was increased because of its descent from the female body. The beauty of its features was connected with certain charms and characteristics which are particular of the male body and spirit that are on their way to develop : A liveliness of the spirit, strength, power of resistance, endurance, toughness, verve, impetuosity and enthusiasm were part of this beauty which the boys had to intensify through regular mental and physical exercises. The boys’ pederastic education, a guarantee of male values, made sure that their grace and sophistication would not disappear into softness and effeminateness. Female ambiguity, the androgyny which will be seen later as a characteristic of juvenile male beauty or – even more – as a reason for male beauty, was at this stage rather something that the boys had to avoid or had to be sheltered from. Thus, the status of the young male has given him – since ancient Greece – a predominant role in western culture, which partly explains the omnipresence of his representation in European art and literature until the 19th century. However, the iconography and the propaganda about his image are transformed gradually and fatally till the beginning of the First World War. It is especially the association with eroticism and beauty which becomes gradually a taboo, something disgraceful or even perverted. Either instrumentalized or aestheticized – according to the interests of the different opposing groups – the control of this iconography and sexuality of the juvenile becomes in this way a great matter of dispute of power at the end of the 19th century and at the turn of the 20th century. This phenomenon is a European one but the Wilhelminian Reich – under construction and on a quest for identity – represents an ideal example for analyzing this phenomenon which on the one hand I put into the context of sexual oppression and on the other hand into the context of youth movements and contestation developing in parallel ways over this period of time. In my research – based on both observations and precise facts – I dare to try to understand a taboo phenomenon and I invite the reader to reflect upon the destiny of male beauty and male love in our society. The readers are invited to question some of their convictions and I hope I succeeded in giving back to juvenile Eros – too often censured and neglected, at least partially – the place he deserves in European history, insisting both upon the role he had in art and literature as well as on the issues and functions which he represented so often in political and social conflicts.
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