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Influence du développement phonologique et de l'input sur les premières productions lexicales d'enfants arabophones / Influence of phonological development and input on the first lexical productions of Arabic-speaking children

Bellemmouche, Hacène 01 December 2016 (has links)
Cette thèse s’intéresse au développement phonologique et lexical précoce d’enfants arabophones d’origine tunisienne. Son objectif est de considérer à la fois l’influence des contraintes articulatoires (maturité phonatoire) et les caractéristiques de l’input (LAE : langage adressé à l’enfant) dans les premières productions lexicales. Le corpus de cette étude longitudinale est constitué de productions spontanées de 8 enfants arabophones qui on été enregistrés à leur domicile en situation de communication naturelle avec leurs mères entre 11 et 24 mois. L’analyse des données collectées s’effectue en deux parties. Dans un premier temps, nous mesurons l’influence des contraintes articulatoires (biomécaniques) en examinant l’évolution de la complexité phonétique des premiers mots en utilisant l’Indice de Complexité Phonétique (ICP) de Jakielski (2000). Dans un second temps, nous tentons d’évaluer les effets de l’input maternel par la fréquence d’occurrence des sons présents dans le LAE. Les effets de ces deux facteurs sont observés en fonction des différents stades de développement. Les résultats découlant de notre analyse montrent que la complexité phonétique des productions enfantines augmente avec l’âge et la taille du vocabulaire. Au cours du développement les enfants produisent des mots de plus en plus complexes mais dont la complexité est toujours inférieure à celle des mots visés (cibles). Les premières réalisations enfantines procèdent ainsi d’une forme de « sélection lexicale » que les enfants semblent opérer en fonction de leur maturité phonatoire. Nous avons observé également que la valeur de la complexité phonétique des mots cibles (LAE) est inférieure à celle des mots adultes, ce qui semble témoigner d’une adaptation des mères aux capacités de l’enfant en produisant des mots dont la forme sonore est simplifiée. Par ailleurs, les inventaires phonétiques établis révèlent que l’acquisition du système consonantique est guidée aussi par l’influence de la fréquence des consonnes présentes dans le LAE. Les consonnes bilabiales, approximantes et nasales ont été acquises plus tôt en raison de leur plus haute fréquence dans le LAE. Les formes des mots produits par les enfants tunisiens semblent être influencées aussi par la langue ambiante (arabe tunisien). Avec l’âge, les enfants tunisiens produisent des mots de plus en plus longs (3 syllabes et plus) composés de différentes syllabes de plus en plus complexes (CVCC, CCVC). Enfin nous avons pu décrire, à travers l’analyse des données collectées, le développement des premières productions lexicales en arabe tunisien qui semblent avoir été plus influencées par la complexité phonético-phonologique que par la fréquence d’occurrence. / This Work focuses on early phonological and lexical development of Tunisian Arabic--speaking children. Its aim is to consider both the influence of articulatory constraints (phonatory maturity) and the input characteristics (CDS: Children Directed Speech) on first lexical productions. The data of this longitudinal study consists of spontaneous productions of 8 Arabic-speaking children who have been recorded at home in natural communication environnement with their mothers between 11 and 24 months. Analysis of data executes in two parts. In a first time, we measure the influence of articulatory constraints (biomécanics) by examining the evolution of phonetic complexity of the first words by using the Index of Phonetic Complexity (IPC) (Jakielski 2000). Secondly, we attempt to evaluate the effects of maternal input by the frequency of occurrence of the sounds presents in the CDS. The effects of these two factors are observed according to the linguistic stages of children. Our results show that the IPC children's increases significantly with vocabulary size. Moreover, we showed that although children’s IPC increases with time, its value is always inferior to that of target words. We propose that children’s realizations are the result of some kind of lexical selectivity which is determined by their phonatory maturity. (i.e. words composed of already attested segments in their phonetic inventory). In addition our results reveal that mothers adapt their language to their children’s abilities (i.e. the value of IPC of target words is inferior to that of adult’s words. Otherwise, the phonetic inventory show that the acquisition of the consonant system is also guided by the influence of the frequency of these consonants presents in the CDS. Bilabial consonants, approximants and nasals were acquired earlier because of their higher frequency in the CDS. The shapes of words produced by Tunisian children seem to be influenced also by the ambient language (Tunisian Arabic). With age, Tunisian children produce words increasingly long (three syllables or more) composed of different syllables increasingly complex (CVCC, CVCC). Finally we describe, through analysis of data, the development of the Tunisian first lexical productions that seem to have been more influenced by the phonetic-phonological complexity than by frequency of occurrence.
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Apprentissage de la lecture et phonologie : implication du code phonologique dans la reconnaissance de mots écrits chez l'enfant / Learning to read and phonology : phonological code involvement during visual word recognition in children

Sauval, Karinne 04 December 2014 (has links)
Nous avons examiné à travers cinq études le rôle de la phonologie dans la reconnaissance de mots écrits chez des enfants tout-venant plus ou moins avancés dans l’apprentissage de la lecture. Pour cela, nous avons utilisé le paradigme de l’amorçage dans des versions visuelles, auditives et intermodales. Ce paradigme, à ce jour peu utilisé dans les études chez l’enfant, permet d’étudier, en temps réel et de manière précise, les processus phonologique et orthographiques engagés dans la reconnaissance de mots. Les études 1 et 2 montrent que chez les jeunes lecteurs, les représentations phonologiques du langage oral sont impliquées dans la lecture silencieuse de pseudomots, dans un format trait phonétique et dans la reconnaissance de mots familiers écrits, dans un format phonémique. L’étude 3 indique que le code phonologique contribue à la reconnaissance des mots de manière stable entre le CE2 et le CM2. Néanmoins, lorsque les représentations orthographiques sont peu spécifiées, la contribution du code phonologique est plus importante. Les études 4 et 5, en amorçage masqué visuel phonologique (O-P+ vs O-P-) et ortho-phonologique (O+P+ vs O+P-), montrent qu’au cours de la reconnaissance de mots familiers, les représentations phonologiques sont activées de manière automatique et ce dès le CE2. En revanche, l’activation automatique des représentations orthographiques semble apparaître plus tardivement dans le développement (CM2). Nos résultats suggèrent que lorsque le processus orthographique est fonctionnel mais pas encore pleinement efficace (CE2), la reconnaissance des mots écrits bénéficie de l’activation phonologique alors que, lorsque le processus est pleinement efficace (CM2), la reconnaissance des mots bénéficie de l’activation orthographique. Il semble donc que le développement du processus d’activation automatique des représentations phonologiques et le développement du processus d’activation automatique du lexique orthographique soient indépendants, le premier se développerait pleinement avant le second. / We conducted five studies to examine the role of phonological code in visual word recognition in children more or less advanced in learning to read. For that, we used the priming paradigm (in visual, auditory and inter modalities). This paradigm allows to study on-line and in precise manner, phonological and orthographic processes engaged in visual word recognition. The studies 1 and 2 indicate that, in Grade 3 and Grade 5, speech representations are involved in silent reading of pseudowords, in phonetic feature format and in visual familiar word recognition, in phonemic format. The study 3 indicates that phonological code contributes to visual word recognition in stable manner through Grade 3 and Grade 5. Nevertheless, when lexical orthographic representations are not well specified, phonological contribution is greater. The studies 4 and 5, in phonological (O-P+ vs O-P-) and ortho-phonological (O+P+ vs O+P-) visual masked priming, show that familiar visual word recognition involves phonological representations in automatic manner from Grade 3 to Grade 5. In contrast, automatic activation of orthographic representations seems to develop later (Grade 5). These results suggest that when orthographic process is functional but not fully effective (Grade 3), visual word recognition benefits from phonological activation whereas when orthographic process is fully effective (Grade 5), visual word recognition benefits from orthographic activation. That suggests that development of phonological automatic activation and development of orthographic automatic activation are independent. The process of phonological automatic activation is entirely developed earlier than the process of orthographic automatic activation.
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A grammar of Kwakum / Grammaire du Kwakum

Njantcho Kouagang, Elisabeth 06 July 2018 (has links)
Cette thèse est une description des systèmes phonologique et morphosyntaxique du kwakum, langue bantu A90 parlée dans la région de l’Est du Cameroun. Les données qui sont analysées dans ce travail ont été collectées à Sibita, un village de l’Arrondissement de Doumé. Le kwakum a une série de 28 consonnes parmi lesquelles des occlusives aspirées et labio-vélaires. Il possède un système vocalique de sept voyelles à longueur contrastive. L’analyse tonale est basée sur la distinction H vs. B vs. 0. Le système de classe nominale est quelque peu réduit et les correspondances entre les classes du kwakum et celles du Proto Bantu restent problématiques. Il existe huit classes morphologiques qui indiquent le nombre et cinq classes nominales qui déterminent l’accord. L’on note également un accord par défaut déclenché par les noms singuliers, ce qui suggère que la réduction du système de classe nominale est encore en cours. Le syntagme nominal est le seul domaine où s’observe l’accord en classe nominale. Dans les constructions connectivales, la tête syntaxique n’est pas nécessairement la tête sémantique. Le Kwakum possède des «ambipositions» employées comme préposition si le complément est nominal et comme postposition si le complément est pronominal. L’expression du temps verbal nécessite l’utilisation d’auxiliaires ou d’affixes temporels qui peuvent être combinés à un schème tonal de remplacement apparaissant sur les bases verbales. L’ordre des constituants dans la phrase est SVO. L’on note également des phrases averbales formées de deux noms ou d’un nom/pronom et d’un démonstratif. Les appendices contiennent un lexique kwakum-français et deux textes transcrits, glosés, traduits accompagnés de fichiers audio. / This thesis provides an analysis of the phonological and morphosyntactic systems of Kwakum, a Bantu A90 language spoken in the East Region of Cameroon. The data analysed in this work was collected from Kwakum speakers living in Sibita, a village located in the Doume Subdivision. Kwakum has a series of 28 consonants, among which aspirated and labiovelars stops. Its seven-vowel system is marked by contrastive length. The tone analysis is based on the distinction H vs. L vs. 0. The noun class system is somewhat reduced and the correspondences between the Kwakum classes and those of Proto Bantu are still problematic. There are eight morphological classes, marking number, and five noun classes which determine agreement. There is also a default agreement pattern triggered by singular nouns. This suggests an ongoing breakdown of the noun class system. Noun class agreement can only be observed within the noun phrase. In connective constructions, the syntactic head is not necessarily the semantic head. Kwakum has “ambipositions”, used as prepositions with nominal complements and as postposition with pronominal complements. Tense marking involves the use of tense auxiliaries or affixes which may be combined with a replacive tone scheme assigned to the verb stem. Kwakum is a SVO language and also presents instances of non-verbal clauses involving two nouns or a noun/pronoun and a demonstrative. The appendices include a Kwakum-French lexicon and two texts transcribed glossed and time-aligned with audio.
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Intégration phonologique et morphologique d'emprunts à l'arabe dialectal en français, et au français en arabe dialectal dans l'ouest algérien : Le cas des substantifs et des verbes / Phonological and morphological integration of arab dialectal loans in French and French in Arabic dialectal in western algeria : The case of nouns and verbs

Djelaili, Rachid 23 November 2018 (has links)
Dans le cadre de cette étude sur l’intégration de l’emprunt à l’arabe dialectal en français et de l’emprunt au français en arabe dialectal dans l’ouest algérien, nous avons tenté, tout au long de notre travail, de manifester notre intérêt pour l’arabe dialectal algérien, et son rapport avec la langue française.Cette étude sur l’intégration phonologique et morphologique d’emprunts porte essentiellement sur des verbes et des substantifs, divisés en trois chapitres. À chaque étape de notre analyse, nous avons cherché à mettre en évidence le fonctionnement du verbe – ou du substantif – en arabe dialectal en nous appuyant sur deux types de lexèmes : ceux qui viennent de l’arabe dialectal et ceux qui sont empruntés au françaisDans le premier chapitre, qui est composé de deux parties, nous avons essayé d’étudier, dans une première partie, les différents substantifs et verbes existant en arabe dialectal, ensuite, nous avons vu dans une deuxième partie, les adaptations au niveau phonologique et morphologique avec des exemples proposés en arabe dialectal algérien.Dans le deuxième chapitre, nous avons analysé uniquement au niveau phonologique l’adaptation des substantifs et des verbes empruntés au français en arabe dialectal à partir d’exemples tirés de notre corpus oral. Ce dernier, nous a permis de voir et d’analyser les différents discours au niveau phonologique en prenant en considération les emprunts, en l’occurrence les verbes et les substantifs, utilisés par nos interlocuteurs.Dans le troisième et dernier chapitre de cette étude, nous avons opté pour la variété de la langue française, bien représentée à l’ouest du pays dans la presse écrite d’expression française, où les items issus des variétés locales parlées en Algérie sont présents. Il s’agit du français de type algérien, observé l’adaptation morphologique d’emprunts à l’arabe dialectal dans le français dans les pratiques langagières des journalistes de la presse écrite, utilisé par un chroniqueur à partir d’exemples tirés de notre corpus écrit.Nous avons pu constater, dans le cadre de cette étude sur l’emprunt en Algérie, que ce phénomène linguistique demeure un des principaux procédés qui contribuent à l’enrichissement du français local et des discours médiatiques, plus particulièrement dans l’ouest algérien. / As part of this study on the integration of French dialectal borrowing into French and the borrowing of French in dialectal Arabic in western Algeria, we have tried, throughout our work, to demonstrate our interest in Algerian dialect Arabic and its relation to the French language.This study on the phonological and morphological integration of borrowings focuses on verbs and nouns, divided into three chapters. At each stage of our analysis, we sought to highlight the functioning of the verb - or noun - in dialectal Arabic by relying on two types of lexemes: those from dialectal Arabic and those borrowed from French.In the first chapter, which is composed of two parts, we tried to study, in a first part, the different nouns and verbs existing in dialectal Arabic, then, we saw in a second part, the adaptations at the phonological level and morphological with examples offered in Algerian dialect Arabic.In the second chapter, we analyzed only at the phonological level the adaptation of nouns and verbs borrowed from French in dialectal Arabic from examples taken from our oral corpus. The latter allowed us to see and analyze the different speeches at the phonological level by taking into account the borrowing, in this case the verbs and nouns used by our interlocutors.In the third and last chapter of this study, we opted for the variety of the French language, well represented in the west of the country in the French-language print media, where items from local varieties spoken in Algeria are present. This is the Algerian-French kind of language, observed the morphological adaptation of borrowing to dialectal Arabic in French in the language practices of the journalists of the written press, used by a chronicler from examples taken from our written corpus.We have seen in this study, which this linguistic integration of borrowings in Algeria remains one of the main processes that contribute to the enrichment of local French and media discourses, especially in western Algeria.
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Problèmes de morphophonologie nominale en langue bamun (shüpamem) / Issues in the Bamun (Shüpamem) language nominal morphophonology

Pawou Molu, Solange 27 September 2018 (has links)
La présente thèse questionne, sur le fondement des hypothèses de l’interface directe (Scheer 2011, Lowenstamm 1999, Guerssel&Lowenstamm 1990) et du minimalisme non lexicaliste (Halle&Marantz 1993), l’importance de l’information suprasegmentale (Leben 1973) en morphologie. Elle croise, pour ce faire, la phénoménologie de début de mot en bamun (Niger-Congo, EasternGrassfields Bantu, Nun) (Hyman&Voorhoeve 1980), une langue à classes nominales parlée au Cameroun, et la relation d’accord entre affixes de classes nominales et racine.Un fil conducteur, la nasalité, permet de remonter le cours de la dérivation des formes nominales du bamun construites à partir d’une racine postulée a-catégorielle (Acquaviva 2009) et de têtes fonctionnelles (Marantz 1997). Au travers de la sélection allophonique des segments en C1 et de la sélection allomorphique du préfixe nominal, on voit que son mode d’ancrage sur le palier métrique via un pied iambique (Hayes 1985) et la façon dont elle investit la position forte (Ségéral & Scheer 2001) du palier squelettal, déterminent la configuration du gabarit nominal en bamun. Ce qui fait du syncrétisme genre-nombre-diminutif observé dans ces formes nominales plus une conséquence de la dissimilation segmentale, à l’origine de la nature tonale du pluriel morphologique, que le résultat d’une opération d’appauvrissement (Bonet 1991) qui effacerait totalement l’information du genre. Celle-ci peut ne pas être exprimée, et est alors marquée par un diminutif à lecture référentielle, phonétiquement réalisée sur l’unité CV-initiale, posée comme existante et jamais licenciée dans une langue pourtant à groupe consonantique exclusivement de type Sonorant-Obstruante comme se révèle être le bamun. / The following thesis investigates, built on the direct interface hypothesis (Scheer 2011, Lowenstamm 1999, Guerssel & Lowenstamm 1990) and the non-lexicalist minimalist view of the grammar (Halle & Marantz 1993), the importance of suprasegmental information (Leben 1973) in morphology. It crosses, for this purpose, the phenomenology of the left margin of nouns in Bamum (Niger-Congo, Bantu Grassfields, EasternGrassfields Bantu, Nun) (Hyman & Voorhoeve 1980), a noun class language spoken in Cameroon, and the agreement relationship between noun class affixes and the root.Nasality, a peculiar feature in the language, is used to trace the course of the derivation of Bamum nouns constructed from a postulated a-categorial root (Acquaviva 2009) and functional heads (Marantz 1997). Through the allophonic selection of segments in C1 and the allomorphic selection of the nominal prefix, we see that its mode of anchoring on the metrical tier via an iambic foot (Hayes 1985) and the way it invests the strong position (Ségéral & Scheer 2001) on the skeletal tier, determine the configuration of the bamum nominal template. Thus, the observed gender-number-diminutive syncretism in these nominal forms is more a consequence of a segmental dissimilation, at the origin of the tonal nature of the morphological plural, than the result of an operation of impoverishment (Bonet 1991) which will completely delete the information of gender. When not expressed, gender is marked by a diminutive morpheme with referential reading, which occupies the initial CV site, proven existing and never licensed in Bamum, a not so hypothetical language of exclusively Nasal-Obstruent initial clusters.
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La coarticulation en français et en chinois: étude expérimentale et modélisation

Ma, Liang 28 April 2008 (has links) (PDF)
Comme d'autres mouvements humains, les gestes de la parole sont vraisemblablement planifiés selon des stratégies optimales. Cependant, il est probable que la planification de ces gestes soit aussi contrainte par des critères de nature linguistique. De telles contraintes pourraient porter notamment sur la structure phonologique et la longueur des séquences prises en compte dans la planification. Le but de cette thèse a été d'approfondir cette hypothèse à partir de l'analyse de données expérimentales et de simulations avec un modèle. <br />Pour cela, la coarticulation anticipante a été étudiée expérimentalement dans des séquences Voyelle1-Consonne-Voyelle2 (V1CV2) pour deux langues différentes, le français et le chinois, à partir de données articulatoires et acoustiques. Les résultats de nos analyses montrent que les locuteurs français et chinois ont adopté des stratégies de planification différentes : en français l'anticipation s'étend au delà des frontières de la syllabe CV, alors qu'en chinois ce n'est pas le cas. Pour valider cette interprétation sur le rôle de la syllabe, un modèle de contrôle moteur a été élaboré exploitant une stratégie de planification qui minimise un critère combinant effort articulatoire et contraintes perceptives, et il a été testé sur un modèle biomécanique de la langue. Différentes hypothèses sur la structure phonologique de la séquence planifiée ainsi que sur l'exécution du mouvement ont été testées dans ce cadre. Les simulations ont été comparées aux données. Nos résultats soutiennent l'hypothèse selon laquelle les influences de la syllabe seraient plus fortes en mandarin qu'en français.
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Phonologie et Morphologie du Japhug (rGyalrong)

Jacques, Guillaume 09 July 2004 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de la phonologie et de la morphologie verbale du japhug, <br />une langue sino-tibétaine de la sous-famille rgyalrong, parlée dans le <br />district de rNga-ba dans la province du Sichuan, en Chine. Ce travail <br />comporte une partie de phonologie synchronique descriptive, où la structure <br />de la syllabe est analysée en détail sur la base des alternances <br />morphophonologiques. Ensuite, il inclut une étude de phonologie <br />diachronique, où nous proposons un ensemble de critères pour distinguer les <br />emprunts au tibétain des mots hérités du proto-sino-tibétain en japhug et <br />en tibétain, et où nous mettons en évidence certains changements <br />phonétiques propres au japhug sur la base de la comparaison avec d'autres <br />langues de la sous-famille rgyalrong. Enfin, notre thèse traite de la <br />morphologie verbale, aussi bien la morphologie flexionnelle, la morphologie <br />dérivationnelle et la formation des mots déverbaux. Les langues de la <br />sous-famille rgyalrong sont d'un archaïsme remarquable, aussi bien du point <br />de vue phonologique que morphologique. Elle conservent nombre de <br />caractéristiques de la proto-langue qu'on ne retrouve que sous forme de <br />traces en tibétain ou en chinois. En dépit de l'intérêt particulier de ces <br />langues pour la grammaire comparée du sino-tibétain, elles sont restées <br />relativement mal décrites. Ce travail est la première monographie consacrée <br />à la langue japhug.
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De la syllabation en termes de contours CV.

Carvalho, Joaquim Brandão De 23 November 2002 (has links) (PDF)
In all phonological models of syllable structure, 'sonority', and, in particular, one of its main correlates — voice(lessness) — are intrinsic properties of segments, as opposed, for example, to length, which also plays a major role in syllable stucture, and was shown to be a prosodic effect by autosegmental phonology, thanks to the notion of skeletal positions and the Obligatory Contour Principle. This has particular importance today, since the segmental nature of sonority may naturally be viewed as evidence for 'output-based' and non-representational approaches to the syllable.<br />The basic claim here is that voice, and, more generally, all features associated with 'voice onset time' (VOT) — voice, voicelessness and aspiration (henceforth VOT-values) — are not segmental features ; rather, VOT-values and length contrasts are to be assigned similar representations. It is proposed that phonological words are characterized by two parallel curves which follow from the association with the skeleton of two autonomous and antinomic tiers : the O-tier, where 'onsets' are the roots of consonants, is supposed to stand for (articulatory) 'tension' ; the N-tier, where 'nuclei' are the roots of vowels, represents (perceptual) 'sonority'. VOT-values and length contrasts are, as it were, contextual allophones of such abstract invariants : aspiration and voice emerge from O-spreading to the following N-slot, and from N-spreading to the preceding O-slot respectively ; consonantal and vocalic length results from O-spreading to the preceding N-slot, and from N-spreading to the following O-slot respectively.<br />The representation of VOT-values and length in terms of O/N interactions provides a simple and straightforward solution to six problems at least : (a) why can no segment contain the sole 'feature' [voiced] or [aspirated] ? ; (b) why do gemination and voice behave as the poles of the same 'strength scale' ? ; (c) why are voice contrasts much more frequent among consonants than among vowels ? ; (d) why is compensatory lengthening impossible before vowel ? ; (e) why are both initial aspiration and final voicing 'edge-specific' marked phenomena ? ; (f) why does voicing normally take place in intervocalic position, but fails to occur either word-initially or after coda ? Finally, voicing and vowel lengthening are shown to be alternative lenition strategies.<br />Beyond its explanatory power, the hypothesis of O/N interactions has an important issue on cognitive grounds. By denying any symbolic status to aspiration and voice, we are led to reduce the number of segmental primitives. By assuming that both VOT-values and length contrasts are segmental effects of onset and nucleus weight, defined as the number of slots onsets and nuclei are associated with, we are assigning a representational basis to syllables : 'syllables' exist wherever VOT and/or length contrasts may emerge. This runs counter the claims of output-based approaches, where syllables emerge from smaller units. A contrario, the present theory is likely to lend phonological support to quite independently grounded ideas, since based on brain studies, like MacNeilage's distinction between frame and content. In particular, the assumed autonomy of syllabic structure, i.e. of VOT/length, vis-à-vis segmental material proper is consonant with "the idea that speech production branches into metrical and segmental processes, and that syllabic frames are conceptually separable from their phonemic content".
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Traitement automatique de vidéos en LSF Modélisation et exploitation des contraintes phonologiques du mouvement

Lefebvre-Albaret, François 07 October 2010 (has links) (PDF)
Dans le domaine du Traitement Automatique des Langues Naturelles, l'exploitation d'énoncés en langues des signes occupe une place à part. En raison des spécificités propres à la Langue des Signes Française (LSF) comme la simultanéité de plusieurs paramètres, le fort rôle de l'expression du visage, le recours massif à des unités gestuelles iconiques et l'utilisation de l'espace pour structurer l'énoncé, de nouvelles méthodes de traitement doivent être adaptées à cette langue. Nous exposons d'abord une méthode de suivi basée sur un filtre particulaire, permettant de déterminer à tout moment la position de la tête, des coudes, du buste et des mains d'un signeur dans une vidéo mono-vue. Cette méthode a été adaptée à la LSF pour la rendre plus robuste aux occultations, aux sorties de cadre et aux inversions des mains du signeur. Ensuite, l'analyse de données issues de capture de mouvement nous permet d'aboutir à une catégorisation de différents mouvements fréquemment utilisés dans la production de signes. Nous en proposons un modèle paramétrique que nous utilisons dans le cadre de la recherche de signes dans une vidéo, à partir d'un exemple vidéo de signe. Ces modèles de mouvement sont enfin réutilisés dans des applications permettant d'assister un utilisateur dans la création d'images de signe et la segmentation d'une vidéo en signes.
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Prosodie en vreemdetaalverwerving : accentdistributie in het Frans en in het Nederlands als vreemde taal

Rasier, Laurent 22 March 2006 (has links)
In recent years quite a lot of attention has been paid to the suprasegmental features of speech. In the field of second language acquisition, by contrast, the study of prosodic systems suffers from a considerable under-representation. Situated in the double theoretical framework of contrastive linguistics and interlanguage analysis, this study investigates the strategies underlying the distribution of pitch accents in L2 Dutch and French as well as the factors influencing them. The ‘Integrated Contrastive Model' used in this research involves four types of comparisons: Dutch (L1) – French (L1), Dutch (L1) – Dutch (L2), French (L1) – French (L2), Dutch (L2) – French (L2). Looking at Dutch and French L1 data, it appears that structural factors have a much stronger influence on the distribution of pitch accents in French than in Dutch, where their position in the utterance is mainly governed by semantic-pragmatic principles. Crucially, this contrast between the learners' L1 and L2 constitutes a major of interference in their inter¬language system. This is reflected by the use of a structurally motivated default pattern in L2 Dutch, whereas Dutch-speaking L2 learners of French have a clear preference for accent patterns reflecting the contextual news value of sentence elements. The systematic use of the French ‘arc accentuel' in L2 Dutch results in a relatively high number of contextually infelicitous accent distributions (negative transfer), whereas the use of the pragmatic accent rules of Dutch in L2 French gives rise relatively few accentuation errors. This leads to a significant over- and underuse of some accent distributions instead. Besides those differences, there are also similarities between the two interlanguage varieties under investigation. In both cases, the relative correctness of the accentuation proves to be correlated with the overall quality of the segmentation of the utterance: the more accurate the learners' pausing strategies, the higher the probability that they also produce a contextually adequate accent distribution. Also, marked L1 accent patterns appear not to be transferred to the learners' L2 speech. Finally, mastering both the L2 pausing strategies and the typologically marked accent patterns of the target language emerges as an important step towards nativelike use of the L2 accent system. In the general conclusions, both the theoretical and pedagogical implications of the research results are discussed. / En dépit de l'intérêt croissant pour les études prosodiques, relativement peu de recherches ont été consacrées aux caractéristiques suprasegmentales de l'interlangue. Située dans le double cadre théorique de la linguistique contrastive et de l'analyse de l'interlangue, cette thèse étudie les stratégies de placement de l'accent ‘tonique' en français et en néerlandais, ainsi que les facteurs influençant la distribution de l'accent dans les productions orales de locuteurs natifs et non-natifs (niveau de maîtrise ‘avancé') des deux langues. Pour étudier ces différents aspects, nous avons développé un paradigme expérimental (‘Modèle Contrastif Intégré') faisant intervenir quatre études contrastives : néerlandais – français (L1), néerlandais (L1) – néerlandais (L2), français (L1) – français (L2), néerlandais (L2) – français (L2). L'étude contrastive de données comparables recueillies auprès de locuteurs natifs démontrent, en français, la prédominance de facteurs structuraux sur des facteurs d'ordre sémantico-pragmatique, alors qu'en néerlandais c'est l'inverse qui se produit. Par ailleurs, ce contraste s'avère exercer une influence importante sur les productions orales des deux groupes d'apprenants. Ceci se traduit chez les apprenants francophones du néerlandais par une distribution par défaut de type ‘arc accentuel', alors que les apprenants néerlandophones du français ont plutôt tendance à produire des schèmes accentuels reflétant la valeur informative des constituants. Ces différentes stratégies d'accentuation s'accompagnent dans le premier groupe d'un nombre important de distributions contextuellement inadéquates (transfert négatif), alors que dans le second groupe l'application en interlangue des stratégies de la langue maternelle occasionne relativement peu d'erreurs (transfert positif), mais uniquement des différences (significatives) en terme de fréquence statistique. Outre ces différences, les deux interlangues étudiées présentent un certain nombre de similitudes. Tout d'abord, la qualité de l'accentuation s'avère, dans les deux cas, être étroitement liée à la qualité de la segmentation de l'énoncé : plus la répartition des pauses dans l'énoncé est correcte, plus il y a de chances que les apprenants produisent un schème accentuel contextuellement approprié. En outre, il apparaît que les formes ‘marquées' de la langue maternelle ne sont pas transférées vers l'interlangue. Enfin, la maîtrise des schèmes accentuels marqués ainsi que des stratégies de segmentation de la langue-cible s'avèrent constituer deux étapes importantes vers un niveau de maîtrise comparable à celui des locuteurs natifs. L'étude se termine par une discussion des implications théoriques et didactiques des résultats.

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