• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 5
  • Tagged with
  • 5
  • 4
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Hubert Aquin et la Gnose

Palumbo, Filippo 08 1900 (has links)
Reprendre contact avec les réalités de l’âme, rouvrir la source où l’être rejaillit éternellement : tel est l’idéal occulte, inavouable, d’où procède la poétique d’Hubert Aquin. Depuis sa jeunesse, Aquin s’emploie clandestinement à défaire les mailles de la conscience et à rebrousser chemin vers les arrière-plans ténébreux du Moi, vers le Plérôme de la vie nue. Il manœuvre pour se mettre au service de l’intentionnalité impersonnelle inscrite au plus profond de sa psyché, pour devenir l’instrument du vouloir aveugle « qui opère en lui comme une force d’inertie ». Son œuvre ne s’accomplit pas dans le texte, mais à rebours du texte, voire à rebours du langage ; elle se déploie sur le terrain d’une confrontation enivrée avec le Négatif — avec la Parole sacrée issue de l’abîme. En d’autres termes, elle prend la forme d’une Gnose, c’est-à-dire d’un exercice de dé-subjectivation, de destruction de soi, consistant à réaliser la connaissance participative de l’empreinte imaginale scellée derrière les barreaux de la finitude. Essentiellement consacrée à l’analyse de la dimension gnostique de l’œuvre d’Hubert Aquin, cette thèse vise à montrer que la connaissance du hiéroglyphe mystérieux gravé au fond de l’âme n’est pas une sinécure. Il s’agit plutôt d’un opus contra naturam qui comporte bien des risques (en tout premier lieu celui d’une inflation psychique). Pourtant, ce travail est aussi, aux yeux de l’auteur, le seul véritablement digne d’être accompli, celui qui donne à l’homme le moyen de se soustraire à l’engloutissement de la mort et la possibilité de renaître. Comme l’écrit Aquin dans un texte de jeunesse, l’ouverture inconditionnelle au Négatif (la destruction de soi) est « une façon privilégiée d’expérimenter la vie et un préalable à toute entreprise artistique » ; elle correspond à « un mode supérieur de connaissance », à un savoir « impersonnel » qui offre immédiatement le salut. / To reestablish contact with the realities of the soul, to reopen the source from which Being eternally resurges: such is the occult and unspeakable ideal from which Hubert Aquin’s poetics proceeds. From his youth onwards, Aquin secretly seeks to unravel the mesh of consciousness, in order to retrace the path leading back towards the dark nether regions of the Self, towards the Pleroma of the naked life. Thus he operates exclusively in the service of the impersonal intentionality inscribed in the depths of his psyche, as the instrument of the blind will that acts inside of him “like an inertial force”. His work does not fulfill itself in the text, but rather runs counter to the text, even counter to language itself; it deploys as an exhilarating confrontation with the Negative, with the sacred Word issuing from the abyss. In other words, Aquin’s work takes the form of a Gnosis: an exercise in de-subjectivization and self-destruction that consists in attaining participative knowledge of the imaginal seal imprinted behind the bars of finitude. This thesis, principally devoted to an analysis of the gnostic dimension of Hubert Aquin’s œuvre, aims to show that to decipher the mysterious hieroglyph engraved in the depths of the soul is no simple task: it is rather an opus contra naturam, involving great dangers (of which the first is the risk of psychic inflation); yet, to the author’s eyes, only this task is really necessary and truly worthy of being undertaken, for only by this means can the human being escape from engulfment in death – by being reborn. As Aquin writes in an early work, to open oneself unconditionally to the Negative (i.e., self-destruction) is “a special way of experiencing life and a prerequisite to any artistic enterprise”; it is equivalent to “a superior mode of knowledge” of an “impersonal” kind, promising immediate salvation.
2

Hubert Aquin et la Gnose

Palumbo, Filippo 08 1900 (has links)
Reprendre contact avec les réalités de l’âme, rouvrir la source où l’être rejaillit éternellement : tel est l’idéal occulte, inavouable, d’où procède la poétique d’Hubert Aquin. Depuis sa jeunesse, Aquin s’emploie clandestinement à défaire les mailles de la conscience et à rebrousser chemin vers les arrière-plans ténébreux du Moi, vers le Plérôme de la vie nue. Il manœuvre pour se mettre au service de l’intentionnalité impersonnelle inscrite au plus profond de sa psyché, pour devenir l’instrument du vouloir aveugle « qui opère en lui comme une force d’inertie ». Son œuvre ne s’accomplit pas dans le texte, mais à rebours du texte, voire à rebours du langage ; elle se déploie sur le terrain d’une confrontation enivrée avec le Négatif — avec la Parole sacrée issue de l’abîme. En d’autres termes, elle prend la forme d’une Gnose, c’est-à-dire d’un exercice de dé-subjectivation, de destruction de soi, consistant à réaliser la connaissance participative de l’empreinte imaginale scellée derrière les barreaux de la finitude. Essentiellement consacrée à l’analyse de la dimension gnostique de l’œuvre d’Hubert Aquin, cette thèse vise à montrer que la connaissance du hiéroglyphe mystérieux gravé au fond de l’âme n’est pas une sinécure. Il s’agit plutôt d’un opus contra naturam qui comporte bien des risques (en tout premier lieu celui d’une inflation psychique). Pourtant, ce travail est aussi, aux yeux de l’auteur, le seul véritablement digne d’être accompli, celui qui donne à l’homme le moyen de se soustraire à l’engloutissement de la mort et la possibilité de renaître. Comme l’écrit Aquin dans un texte de jeunesse, l’ouverture inconditionnelle au Négatif (la destruction de soi) est « une façon privilégiée d’expérimenter la vie et un préalable à toute entreprise artistique » ; elle correspond à « un mode supérieur de connaissance », à un savoir « impersonnel » qui offre immédiatement le salut. / To reestablish contact with the realities of the soul, to reopen the source from which Being eternally resurges: such is the occult and unspeakable ideal from which Hubert Aquin’s poetics proceeds. From his youth onwards, Aquin secretly seeks to unravel the mesh of consciousness, in order to retrace the path leading back towards the dark nether regions of the Self, towards the Pleroma of the naked life. Thus he operates exclusively in the service of the impersonal intentionality inscribed in the depths of his psyche, as the instrument of the blind will that acts inside of him “like an inertial force”. His work does not fulfill itself in the text, but rather runs counter to the text, even counter to language itself; it deploys as an exhilarating confrontation with the Negative, with the sacred Word issuing from the abyss. In other words, Aquin’s work takes the form of a Gnosis: an exercise in de-subjectivization and self-destruction that consists in attaining participative knowledge of the imaginal seal imprinted behind the bars of finitude. This thesis, principally devoted to an analysis of the gnostic dimension of Hubert Aquin’s œuvre, aims to show that to decipher the mysterious hieroglyph engraved in the depths of the soul is no simple task: it is rather an opus contra naturam, involving great dangers (of which the first is the risk of psychic inflation); yet, to the author’s eyes, only this task is really necessary and truly worthy of being undertaken, for only by this means can the human being escape from engulfment in death – by being reborn. As Aquin writes in an early work, to open oneself unconditionally to the Negative (i.e., self-destruction) is “a special way of experiencing life and a prerequisite to any artistic enterprise”; it is equivalent to “a superior mode of knowledge” of an “impersonal” kind, promising immediate salvation.
3

Le désir d'éternité : réflexion autour de la notion de plénitude chez Charles Taylor

de la Michellerie, Priscilla M. 04 1900 (has links)
Ce mémoire engage une réflexion sur la plénitude dans la pensée de Charles Taylor, et plus particulièrement dans son maître ouvrage L’âge séculier. L’idée de plénitude y est intimement liée à celles de modernité, de croyance et d’incroyance. C’est que, pour Taylor, comprendre la modernité implique de saisir le changement qui nous a permis de passer d’un contexte dans lequel il était impensable de ne pas croire en Dieu à un contexte dans lequel la croyance n’est qu’une option. Ce changement tourne essentiellement autour d’une modification de notre représentation de la plénitude. Qu’est-ce que la plénitude pour notre auteur ? Elle est la condition à laquelle tend tout homme et implique une réponse, tacite ou pas, à la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plénitude telle que la conçoit Taylor. Je montrerai que la double définition de la plénitude dans L’âge séculier génère une certaine tension entre la plénitude conçue comme un événement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une résolution de cette tension à travers une compréhension de la plénitude qui vise à en restituer l’unité fondamentale, l’idée étant de saisir la plénitude comme événement unique et comme aspiration constante au sens, non pas séparément, mais dans leur relation. Ce modèle d’interprétation, fourni par l’idée d’éternité, que l’on retrouve aussi dans L’âge séculier, me conduira à établir une coïncidence entre la poursuite de la plénitude et le désir d’éternité. Tous deux ont le même but fondamental : à travers l’inscription de moments qualitativement privilégiés et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalité de cette vie, ils visent à en dévoiler le sens et à lui conférer une certaine pérennité. À plus forte raison, ce que j’entends montrer à travers la coïncidence entre plénitude et éternité, c’est que la quête de plénitude n’engage pas nécessairement la perspective religieuse déployée dans L’âge séculier, mais plutôt une forme de transcendance que l’on pourrait qualifier de « temporelle ». / This M.A. thesis unfolds a reflexion upon the concept of fullness as developed by Charles Taylor, especially in his book A Secular Age, in which the idea of fullness is intrinsically connected with modernity, belief and unbelief. For Taylor, the understanding of modernity implies a grasping of the change that allowed the transition from a context where unbelief in God was considered inconceivable to a context where belief remains only an option. That change consists essentially in a modification of our very representation of fullness. What is fullness for Charles Taylor? It is the condition to which any human being tends towards, and which implies an answer, unspoken or not, to the question of the meaning of life. My main goal will be the understanding of the nature of fullness as conceived by Charles Taylor. I shall show that the twofold definition of fullness in A Secular Age generates a tension between fullness conceived as a unique event, and fullness conceived as a constant aspiration towards meaning (which identifies with goodness). I shall suggest a resolution of this tension through an understanding of fullness which aims to restore its fundamental unity – the idea being to grasp the notion of fullness as a unique event and as the constant aspiration to meaning not separately, but in their relationship with one other. This interpretation model, provided by the idea of eternity, which is also present in A Secular Age, will allow me to establish a coincidence between the pursuit of fullness and the desire of eternity. Both of them share the same fundamental aim: through the inscription of qualitatively privileged and unique moments, constituents of life, in the very totality of this life, they aim to reveal its meaning and to bestow permanence to it. Moreover, I will argue from this coincidence between fullness and eternity that the quest for fullness doesn’t necessarily imply a religious perspective as unfolded in A Secular Age, but can lead rather to a form of transcendence that one can qualify as « temporal ».
4

Le désir d'éternité : réflexion autour de la notion de plénitude chez Charles Taylor

de la Michellerie, Priscilla M. 04 1900 (has links)
Ce mémoire engage une réflexion sur la plénitude dans la pensée de Charles Taylor, et plus particulièrement dans son maître ouvrage L’âge séculier. L’idée de plénitude y est intimement liée à celles de modernité, de croyance et d’incroyance. C’est que, pour Taylor, comprendre la modernité implique de saisir le changement qui nous a permis de passer d’un contexte dans lequel il était impensable de ne pas croire en Dieu à un contexte dans lequel la croyance n’est qu’une option. Ce changement tourne essentiellement autour d’une modification de notre représentation de la plénitude. Qu’est-ce que la plénitude pour notre auteur ? Elle est la condition à laquelle tend tout homme et implique une réponse, tacite ou pas, à la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plénitude telle que la conçoit Taylor. Je montrerai que la double définition de la plénitude dans L’âge séculier génère une certaine tension entre la plénitude conçue comme un événement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une résolution de cette tension à travers une compréhension de la plénitude qui vise à en restituer l’unité fondamentale, l’idée étant de saisir la plénitude comme événement unique et comme aspiration constante au sens, non pas séparément, mais dans leur relation. Ce modèle d’interprétation, fourni par l’idée d’éternité, que l’on retrouve aussi dans L’âge séculier, me conduira à établir une coïncidence entre la poursuite de la plénitude et le désir d’éternité. Tous deux ont le même but fondamental : à travers l’inscription de moments qualitativement privilégiés et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalité de cette vie, ils visent à en dévoiler le sens et à lui conférer une certaine pérennité. À plus forte raison, ce que j’entends montrer à travers la coïncidence entre plénitude et éternité, c’est que la quête de plénitude n’engage pas nécessairement la perspective religieuse déployée dans L’âge séculier, mais plutôt une forme de transcendance que l’on pourrait qualifier de « temporelle ». / This M.A. thesis unfolds a reflexion upon the concept of fullness as developed by Charles Taylor, especially in his book A Secular Age, in which the idea of fullness is intrinsically connected with modernity, belief and unbelief. For Taylor, the understanding of modernity implies a grasping of the change that allowed the transition from a context where unbelief in God was considered inconceivable to a context where belief remains only an option. That change consists essentially in a modification of our very representation of fullness. What is fullness for Charles Taylor? It is the condition to which any human being tends towards, and which implies an answer, unspoken or not, to the question of the meaning of life. My main goal will be the understanding of the nature of fullness as conceived by Charles Taylor. I shall show that the twofold definition of fullness in A Secular Age generates a tension between fullness conceived as a unique event, and fullness conceived as a constant aspiration towards meaning (which identifies with goodness). I shall suggest a resolution of this tension through an understanding of fullness which aims to restore its fundamental unity – the idea being to grasp the notion of fullness as a unique event and as the constant aspiration to meaning not separately, but in their relationship with one other. This interpretation model, provided by the idea of eternity, which is also present in A Secular Age, will allow me to establish a coincidence between the pursuit of fullness and the desire of eternity. Both of them share the same fundamental aim: through the inscription of qualitatively privileged and unique moments, constituents of life, in the very totality of this life, they aim to reveal its meaning and to bestow permanence to it. Moreover, I will argue from this coincidence between fullness and eternity that the quest for fullness doesn’t necessarily imply a religious perspective as unfolded in A Secular Age, but can lead rather to a form of transcendence that one can qualify as « temporal ».
5

Marie : une lecture comparée de "Redemptoris Mater" (Jean-Paul II) et du "Commentaire du Magnificat" (Luther) à la lumière des dialogues œcuméniques / Mary : a comparative study of "Redemptoris Mater" (John-Paul Il) and the "Commentary on the Magnificat" (Luther) in the light of ecumenical dialogues

Graber, Anne-Cathy 19 December 2015 (has links)
Ce travail a pour objectif de vérifier, à partir du thème Marie (souvent compris comme un des obstacles au rapprochement des Églises), la cohérence du mouvement œcuménique contemporain et la consonance des résultats de ces dialogues avec les enseignements officiels des Églises. Le point de départ de la réflexion est une lecture comparée de Redemptoris Mater de Jean-Paul II et du Commentaire du Magnificat de Luther. Cette comparaison est vérifiée ensuite par des dialogues œcuméniques (luthéro-catholiques, mais aussi pentecôtistes-baptistes, catholiques…) dans une perspective d'interpellations réciproques à propos de la compréhension de Marie dans le mystère de l'Église et du salut. La théologie mariale s’avère être un lieu de vérification œcuménique fécond : elle met en exergue les consensus et clarifie les questions encore ouvertes de la recherche œcuménique, en particulier celle de l’instrumentalité de l’Église. / The role of Mary is often understood as an obstacle to reconciliation between Churches. Using this theme, the dissertation has as its objective the verification of the coherence of the contemporary ecumenical movement aswell as to how the results of the various dialogues correspond to the official teaching of the Churches. The starting point is a comparative study of John-Paul II’s Redemptoris Mater and Luther’s Commentary on theMagnificat. This comparison is then examined in the light of results from various ecumenical dialogues (between Lutherans and Catholics as well as Evangelicals, Pentecostals and Catholics…). Out of the dialogues come reciprocal questions concerning how Mary is understood in the mystery of the Church and of salvation. Marian theology shows itself to be a very fertile method of ecumenical verification, revealing both new consensuses and clarifying issues that remain open for ecumenical research, especially in relation to the instrumentality of the Church.

Page generated in 0.0314 seconds