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Measure in the eternity of God and in created durations

Garey, Mary Jocelin 09 March 2019 (has links)
It has "been said that if the problem of time could be solved there would result a great release of the human spirit. In fact, many of the problems which torment the mind of man are more or less involved with time, to cite but one example : the problem of man’s free will and God’s knowledge of future contingent events. It was Boethius who suggested that the study of eternity, not time, would shed a ray of light on this knotty problem. While it is true that time is better known to us than eternity, yet the most fundamental problems to which time gives rise can be solved only by a study of eternity. Time is better known only because it is the duration in which and to which we are present, not only as to our being but as to our ovm knowledge of it. This however does not mean that time is in itself something quite clear. An object is intelligible only insofar as it is in act. Upon investigation however time proves to be more potential than actual. The past is no longer, the future is not yet, and the only actuality, the present, is not time because it has no succession of before and after which is of the very essence of time. Thus time, which is very close to pure potentiality, can shed but little light upon our many problems, which viewed in the light of eternity may seem less contradictory and impossible. Because of the realization that only from a deeper penetration of this mystery could we ever hope to see the problems of the temporal world in the light of the eternal we undertook a study of eternity for which we used John of St. Thomas1 commentary on St. Thomas’ treatise on eternity. To make this beautiful and profound commentary better known by making it available to a greater number of readers we have translated it into English. We here present the translation and some considerations or reflections to which the commentary gave rise. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Les Atrides et Rivière éternité ; : suivis de Une histoire idéale éternelle (essai)

Noreau-Carrier, Denyse January 2008 (has links)
"La thèse que je présente est inscrite en création dramatique et comprend deux parties, soit deux textes dramatiques et un essai sur le passage des générations dans la vision tragique en relation avec le pouvoir paternel. Les deux textes dramatiques, qu'on retrouve dans la première partie, ont pour titre Les Atrides et Rivière Éternité. Le scénario de la pièce intitulée Les Atrides s'inspire des tragiques grecs qui ont écrit sur cette célèbre famille. Pour l'écriture de la pièce Rivière Éternité, j'ai emprunté quelques personnages à l'oeuvre du romancier russo-américain, Vladimir Nabokov, plus particulièrement à son roman Pnine. Dans les deux pièces, j'ai tenté de représenter le déroulement inéluctable de la vision tragique qui porte les dramaturges ou romanciers d'une société à exécuter des personnages de la génération montante en tant que boucs émissaires; la représentation de la mort de ces personnages pourrait avoir, selon moi, la fonction de renouveler la continuité temporelle. J'ai voulu montrer dans l'écriture de ces deux pièces que la vision tragique apparaît, en Occident, à des moments cruciaux de l'histoire et que les sociétés où on la voit surgir se retrouvaient généralement dans une impasse temporelle. Il m'a semblé que le péril que la vision tragique met en lumière était constitué de deux perceptions du temps antithétiques et concomitantes, soit le passé et l'avenir, que l'imaginaire avait du mal à réconcilier à certains moments. L'une commanderait de conserver les valeurs anciennes, fondatrices et paternelles, qui ont permis aux sociétés de se former et de pouvoir exister dans la continuité, et l'autre vision insisterait plutôt sur la nécessité de devoir accepter des changements, même lorsque ceux-ci entrent en contradiction avec les valeurs précédentes. Cette impasse temporelle pourrait être à la source de la mise à mort de jeunes personnages telle qu'elle est pratiquée dans Rivière Éternité et Les Atrides. C'est ce que j'ai tenté d'illustrer dans le scénario des deux pièces en insistant sur l'idée que l'impossibilité de décider entre le passé et le présent pouvait être une des causes du surgissement de la vision tragique qui semble commander la mise à mort de jeunes personnages."
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Emmanuel Lévinas : le temps à l'oeuvre / Emmanuel Levinas : time at work

Galabru, Sophie 17 November 2018 (has links)
Si la philosophie d’Emmanuel Levinas fut souvent présentée comme une philosophie de l’éthique, et fut identifiée à des notions telles que le visage, autrui ou la responsabilité, cette thèse vise à démontrer que ces notions se comprennent à partir d'un primat accorde au temps, voire d’une métaphysique de la temporalité. Il s’agira d'établir que la philosophie levinassienne inaugure une nouvelle philosophie du temps que nous pouvons qualifier de « discontinuiste », s’opposant aux pensées de la continuité comme la philosophie bergsonienne de la durée et husserlienne du flux. La constitution de la subjectivité par émergence et distinction d’avec l'existence atemporelle, encore nommée « l'il y a », son rapport au monde comme sa rencontre avec autrui ne se comprennent qu’à l’aune de leur temporalisation. Toutefois, cette structuration temporelle du sujet et de l’altérité invite à dégager différents types de temporalité et à spécifier l’essentielle dialectique entre le temps et l’autre. / If Emmanuel Levinas' philosophy has often been introduced as a philosophy of ethics, determined by famous notions such as the face, the other or the responsibility, this thesis aims at demonstrating that these notions can be understood thanks to the primacy of time, and to a metaphysics of temporality. The goal lies in explaining how Levinas' philosophy ushers a philosophy of time that we can qualify as « discontinuist », opposed to Bergson's philosophy of duration and Husserl's theory of time flow. Subjectivity is processed through a distinction with the atemporal existence or the « there is », the connection to the world and relations to the others can be appreciated thanks to the notion of temporalisation.However this temporal structuration of the subject and the otherness encourages us to make several distinctions between different types of temporality and to consider the essential dialectic between time and the other.
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Nouveauté et éternité : instaurations spinozistes éditées par Johannes Climacus

Di Vita, Michael 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire est le fruit d’une enquête sur le problème de la nouveauté dans la philosophie de Spinoza. Je me suis intéressé à la critique que ce dernier fait des nouveautés un peu partout dans ses oeuvres, et, au fur et à mesure où j’avançais dans mes recherches, j’ai compris que si la nouveauté devait figurer au sein du système spinoziste, ce n’était pas en tant que nouveauté objective, mais en tant que nouveauté radicale, inscrite au coeur même de l’expérience de la béatitude éternelle. Le paradoxe de la nouveauté et de l’éternité est donc devenu l’objet principal de mon enquête. C’est lui que j’ai découvert et expérimenté à quelques endroits de l’Éthique et du Traité de la réforme de l’entendement. Or les différentes expressions de ce paradoxe m’ont peu à peu amené à modifier mon problème initial, car le paradoxe à partir duquel j’ai abordé le problème de la béatitude renvoyait de diverses manières à l’écriture de Spinoza, laquelle réfléchit activement le problème de la nouveauté en tant qu’elle s’inscrit essentiellement dans le parcours qu’effectue le lecteur dans sa quête de la béatitude. Ce sont alors les stratégies d’écriture informant le rapport du lecteur à la nouveauté que j’ai essayé de comprendre comme autant de moyens philosophiques que Spinoza a forgés pour le lecteur désirant atteindre une nouvelle sagesse, et qui, épris de ses affects, oscille perpétuellement entre l’admiration de la béatitude et la fiction de la nouveauté ou sa critique, ayant peine à viser la cible de son désir. Du coup mon enquête sur le problème de la nouveauté s’est transformée en la réflexion de mon propre désir d’enquêter sur la nouveauté dans la pensée spinoziste. Car si Spinoza est attentif aux causes qui nous déterminent à désirer la béatitude, il me fallait aussi me tourner vers le problème de l’écriture en participant à l’instauration du champ des désirs, non plus du point de vue de Spinoza, mais du mien, passant ainsi du rôle de commentateur transparent à celui d’expérimentateur multiple résolument inclus dans son enquête réflexive. Pour réfléchir ce rapport personnel à la nouveauté en philosophie, et afin d’exposer les modalités du sentiment et des désirs sous-jacents à ma décision de prendre le système de Spinoza comme objet de recherche et de pratique, il m’a paru nécessaire de recourir moi-même à la fiction, laquelle éclate au carrefour du paradoxe de la nouveauté et de l’éternité de la béatitude. C’est la fiction qui a permis à cette enquête de se différencier en quelques-uns de ses aspects, par exemple en fabriquant des rôles et des formes de discours qui cherchent à répondre aux multiples modulations du paradoxe. Pourquoi choisir Spinoza comme maître, demandera-t-on, et non d’autres philosophes ? La réponse est contingente ; bien que j’aie tâché d’en tirer nécessité en rapportant ce choix aux autres influences se mouvant à la source de mon enquête. En auscultant mon sentiment, le philosophe Johannes Climacus, une voix constitutive de la polyphonie kierkegaardienne que j’aime bien, est apparu en sa qualité de maître en concurrence avec Spinoza, l’autre voix bien définie de cette enquête. Le paradoxe de la nouveauté et de l’éternité est au fondement de toute l’entreprise philosophique de Climacus, et c’est pour cette raison qu’il m’a semblé nécessaire de le faire apparaître pour lui-même, en tant que maître et diagnosticien d’un disciple, M.D., lequel est fictif et pourtant non moins réel que le sont les oeuvres de Spinoza et de Climacus. L’enquête est alors passée d’un mode subjectif à une pluralité de modes de pensée ou de personnages auxquels la vérité n’appartient à aucun d’entre eux pris séparément, un peu comme les propositions et autres modes de discours dans l’Éthique qui n’ont de puissance qu’en leur champ de rencontres. La fiction est au principe de la structure de ce champ et il aurait été de mauvais goût que mon enquête cherche à la neutraliser ou à la supprimer. La raison pour laquelle j’ai décidé de mélanger mon entreprise avec la fiction est donc fournie par le déploiement du paradoxe de la nouveauté et de l’éternité. Il va de soi qu’elle ne peut faire l’objet d’un résumé. Seulement les personnages et la mise en scène pourront justifier cette propension à la fiction, et, peut-être, réussiront-ils également à relancer le lecteur dans le jeu de ses propres réflexions quant à son désir de produire de la nouveauté en philosophie. Car ce n’est que de cela qu’il s’agit dans ce mémoire à multiples points de vue : comment réfléchir et comprendre la nouveauté qui peut-être s’avère nécessaire pour notre propre quête de sagesse éternelle ? Ici se forme le film essentiellement inachevé de cette tentative paradoxale qui ne m’appartient plus ; j’espère que le lecteur acceptera d’y mettre du sien et d’y jouer son autorité privée.
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Saint Thomas d’Aquin et la possibilité d’un monde créé sans commencement / St. Thomas Aquinas and the possibility of a world created without beginning

Celier, Grégoire 04 June 2014 (has links)
La question d’un monde créé sans commencement ou, comme on le dit souvent, le problème de « l’éternité du monde », a été l’occasion d’une vive controverse entre les penseurs latins du XIIIe siècle, dont saint Thomas d’Aquin. Nonobstant sa foi avérée en une création avec un commencement, Thomas, théologien et philosophe catholique, s’est interrogé tout au long de sa carrière : « Aurait-il été possible que Dieu créât un monde sans commencement ? » Cette persévérance est suffisamment paradoxale pour attirer l’attention, d’autant que Thomas, en sa réponse, s’opposait à la grande majorité de ses contemporains.Après une courte partie introductive qui brosse à grands traits et sans prétention le contexte historique, sont donc présentés les onze textes thomasiens traitant de la durée du monde, et spécialement de la possibilité d’un monde créé sans commencement, en leur langue latine ainsi qu’en une traduction française originale. Puis sont analysés les arguments présentés par Thomas, et les questions qu’ils peuvent soulever. Si les rapports entre la philosophie et la foi, comme entre la philosophie et la science, entrent en ligne de compte, les notions de causalité naturelle et de causalité volontaire, de fini et d’infini, de création divine et d’action humaine, de temps et d’éternité, de démonstration rationnelle et d’argument de convenance, constituent le cœur de cette élucidation philosophique.Au terme de la démarche, il apparaît que, pour saint Thomas d’Aquin, si le monde, en fait, a été créé avec un commencement (c’est pour lui une certitude de foi), en droit il aurait pu être créé sans aucun commencement (et c’est pour lui une affirmation légitime de la raison). / The question of a world created without beginning or, as is often said, the problem of « the eternity of the world », was the occasion of a controversy between the latin thinkers of the thirteenth century, including St. Thomas Aquinas. Despite his unquestionable faith in a creation with a beginning, Thomas, catholic theologian and philosopher, wondered throughout his life : « Would it have been possible that God created a world without beginning ? » This perseverance is paradoxical enough to attract attention, especially as Thomas, in his reply, was opposed to the vast majority of his contemporaries.After a short and unpretentious introduction that describes historical context, eleven thomasians texts dealing with the duration of the world are presented, and especially the possibility of a world created without beginning, in the original latin and in a new french translation. Then the arguments given by Thomas are analyzed, as well as the issues they may raise. If the relationship between philosophy and faith, and between philosophy and science, are taken into account, the concepts of natural causality and voluntary causality, finite and infinite, divine creation and human action, time and eternity, rational demonstration and argument of convenience, are the heart of this philosophical elucidation.At the end of the process, it appears that, for Aquinas, if the world, in fact, was created with a beginning (this is for him a certainty of faith), nevertheless it could have been created without a beginning (and this is for him a legitimate statement of reason).
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Le traité d’Aristote sur l’éternité du mouvement. Traduction et commentaire de Physique VIII / Aristotle’s Treatise on the Eternity of Motion : A Translation and a Commentary on Physics VIII

Cherif Zahar, Farah 10 December 2016 (has links)
La thèse consiste en une nouvelle traduction du livre VIII de la Physique d’Aristote, suivie d’un commentaire linéaire et problématisé du traité. Ce travail propose de repérer et d’analyser aussi bien les difficultés d’interprétation que les problèmes philosophiques internes au système aristotélicien en prenant appui sur les apports de la riche littérature secondaire et en se nourrissant de l’exégèse ancienne grecque et arabe. Il montre que le livre VIII est consacré de bout en bout à la question de l’éternité du mouvement et est susceptible de trois interprétations très différentes en fonction de la manière dont on identifie la nature de cette éternité. Après avoir présenté la première lecture, commune à la tradition néoplatonicienne (Philopon et Simplicius) et à la première réception arabe du traité (Fārābī, Ibn Bāǧǧa et le jeune Averroès), puis la seconde interprétation, propre à l’Averroès tardif, cette recherche met à distance ces deux interprétations historiques pour déployer une nouvelle lecture, « sous-déterminée », du traité, plus fidèle à sa lettre. / The dissertation consists of a new translation of the eighth book of Aristotle’s Physics followed by a linear and analytical commentary of the treatise. Based on a study of the contemporary secondary literature and a close examination of the Greek and Arabic exegesis, the aim of this work is to identify and analyse the difficulties of interpretation as well as the philosophical problems that arise inside the Aristotelian system. It demonstrates that Book VIII is all the way long a study of the eternity of motion and gives rise to three very different interpretations according to the way one understands the nature of this eternity. After a presentation of the first reading of the treatise, common to the Neoplatonist tradition (Philoponus and Simplicius) and the first Arabic reception of the text (Fārābī, Ibn Bāǧǧa and the young Averroes), and of the second reading, specific to the late works of Averroes, this research distances itself from both historical interpretations and develops a new reading of the treatise closer to the Aristotelian text.
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Un athéisme spirituel : temps et danse dans le cinéma de Béla Tarr

Goudreau-Lajeunesse, Etienne 06 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux scènes de danse de trois films du réalisateur hongrois Béla Tarr afin d’en dégager une esthétique du temps. L’analyse des films sera précédée d’une recherche sur la philosophie du temps, centrée autour de l’œuvre Temps et récit de Paul Ricœur, dans laquelle le temps humain est décrit comme un temps raconté. Retraçant sa pensée, nous définirons l’éternité telle qu’exprimée chez Augustin, indissociable d’une expérience spirituelle. Nous examinerons ensuite différents enjeux de l’histoire de la danse au cinéma touchant au récit, à l’attraction et à la spiritualité. Ces recherches préliminaires permettront d’articuler notre analyse entre philosophie et esthétique, et de décrire une temporalité à la fois exprimée intellectuellement par les films et vécue par le spectateur ou la spectatrice. La danse, en construisant un temps de l’immanence qui s’oppose au régime narratif, invite à la contemplation et ouvre sur une expérience ayant des affinités avec la conception augustinienne de l’éternité. / This master’s thesis focuses on the dance scenes from three films by the Hungarian director Béla Tarr, in order to flesh out an aesthetic of time. The films’ analysis will be preceded by a research on the philosophy of time, centered around Paul Ricœur’s work Time and Narrative, in which the human time is described as a narrated time. Tracing his thought, we will define the notion of eternity as conceived by Augustine that is inseparable from a spiritual experience. We will then examine different issues of the history of dance in cinema concerning narrative, attraction and spirituality. This preliminary research will let us articulate our analysis between philosophy and aesthetic in order to describe a temporality expressed both intellectually in the films and lived by the viewer. Dance, while constructing a time of immanence that opposes the narrative regime, invites contemplation and opens an experience that is compatible with the Augustinian conception of eternity.
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Le nom de Dieu dans la pastorale d'Augustin : Exode 3, 13-15 dans l'oeuvre pastorale de Saint Augustin

Falardeau, Sébastien January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le désir d'éternité : réflexion autour de la notion de plénitude chez Charles Taylor

de la Michellerie, Priscilla M. 04 1900 (has links)
Ce mémoire engage une réflexion sur la plénitude dans la pensée de Charles Taylor, et plus particulièrement dans son maître ouvrage L’âge séculier. L’idée de plénitude y est intimement liée à celles de modernité, de croyance et d’incroyance. C’est que, pour Taylor, comprendre la modernité implique de saisir le changement qui nous a permis de passer d’un contexte dans lequel il était impensable de ne pas croire en Dieu à un contexte dans lequel la croyance n’est qu’une option. Ce changement tourne essentiellement autour d’une modification de notre représentation de la plénitude. Qu’est-ce que la plénitude pour notre auteur ? Elle est la condition à laquelle tend tout homme et implique une réponse, tacite ou pas, à la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plénitude telle que la conçoit Taylor. Je montrerai que la double définition de la plénitude dans L’âge séculier génère une certaine tension entre la plénitude conçue comme un événement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une résolution de cette tension à travers une compréhension de la plénitude qui vise à en restituer l’unité fondamentale, l’idée étant de saisir la plénitude comme événement unique et comme aspiration constante au sens, non pas séparément, mais dans leur relation. Ce modèle d’interprétation, fourni par l’idée d’éternité, que l’on retrouve aussi dans L’âge séculier, me conduira à établir une coïncidence entre la poursuite de la plénitude et le désir d’éternité. Tous deux ont le même but fondamental : à travers l’inscription de moments qualitativement privilégiés et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalité de cette vie, ils visent à en dévoiler le sens et à lui conférer une certaine pérennité. À plus forte raison, ce que j’entends montrer à travers la coïncidence entre plénitude et éternité, c’est que la quête de plénitude n’engage pas nécessairement la perspective religieuse déployée dans L’âge séculier, mais plutôt une forme de transcendance que l’on pourrait qualifier de « temporelle ». / This M.A. thesis unfolds a reflexion upon the concept of fullness as developed by Charles Taylor, especially in his book A Secular Age, in which the idea of fullness is intrinsically connected with modernity, belief and unbelief. For Taylor, the understanding of modernity implies a grasping of the change that allowed the transition from a context where unbelief in God was considered inconceivable to a context where belief remains only an option. That change consists essentially in a modification of our very representation of fullness. What is fullness for Charles Taylor? It is the condition to which any human being tends towards, and which implies an answer, unspoken or not, to the question of the meaning of life. My main goal will be the understanding of the nature of fullness as conceived by Charles Taylor. I shall show that the twofold definition of fullness in A Secular Age generates a tension between fullness conceived as a unique event, and fullness conceived as a constant aspiration towards meaning (which identifies with goodness). I shall suggest a resolution of this tension through an understanding of fullness which aims to restore its fundamental unity – the idea being to grasp the notion of fullness as a unique event and as the constant aspiration to meaning not separately, but in their relationship with one other. This interpretation model, provided by the idea of eternity, which is also present in A Secular Age, will allow me to establish a coincidence between the pursuit of fullness and the desire of eternity. Both of them share the same fundamental aim: through the inscription of qualitatively privileged and unique moments, constituents of life, in the very totality of this life, they aim to reveal its meaning and to bestow permanence to it. Moreover, I will argue from this coincidence between fullness and eternity that the quest for fullness doesn’t necessarily imply a religious perspective as unfolded in A Secular Age, but can lead rather to a form of transcendence that one can qualify as « temporal ».
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En annan tid : Definitioner av tid i franska uppslagsverk, 1690-1835

Rydberg, Christina January 2019 (has links)
Another time. Definitions of time in French encyclopedias, 1690-1835 The point of departure for this study is the common conception that the idea of time became "modern" in the late 18th century, meaning among other things a new, future-oriented and empowered individual. Such a view has been expressed by scholars like Lynn Hunt, Lucian Hölscher, François Hartog, Dan Edelstein as well as Reinhart Koselleck. This thesis investigates whether such a transformation is visible in eight French encyclopedias, published between 1690 and 1835. Definitions of time-related key-words are studied from a perspective of conceptual history and discourse analysis. The result of the study indicates a change in the notion of time. However, this change does not concur with the presumed breakthrough of "modernity". The dominant change is rather words that disappear during the period. The study argues that the dichotomy of time versus eternity was questioned, which changed the expectations. Definitions eventually turned away from a predetermined future, however they did not include an individual freedom to act. A new temporal consciousness is visible with the update of history, as pointed out by Koselleck. Mythology was mocked when definitions underlined rationality. The texts substituted religion with science. Diversity between individual definitions is visible mostly during the middle of the 18th century. Finally, the study discusses a possible time lag for encyclopedias used as witnesses of a discourse. / Autres temps. Les définitions du temps des encyclopédies françaises, 1690-1835 La notion de temps au sens moderne semble avoir pris forme vers la fin du 18e siècle. Cette conception du temps comme « moderne » implique entre autres choses que l'homme est conscient de la dimension temporelle, et de sa liberté de créer son propre avenir. Depuis les années 1960, plusieurs penseurs, dont François Hartog, Lynn Hunt, Lucian Hölscher, Dan Edelstein et Reinhart Koselleck, ont abordé ce décalage de la dite notion. Dans cette thèse sont examinés les changements de la notion du temps à travers les définitions de huit encyclopédies publiées entre 1690 et 1835. Au 18e siècle, les dictionnaires et les encyclopédies jouaient un rôle important quant au savoir et à la maitrise de la langue. Les analyses des définitions sont conduites à la lumière des théories conceptuelles et discursives. Les résultats de l'étude, dont le matériau s'étend sur 150 ans, confirment un changement de la notion de temps mais non pas celui dont a parlé la recherche antérieure. Les définitions témoignent d'un certain nombre d'effacements et de substitutions de différentes parties des textes. Les textes semblent avoir été plus homogènes au début et à la fin du 18e siècle et plus hétérogènes au milieu du même siècle. Les références religieuses s'y sont souvent substituées à des textes provenant des sciences naturelles, comme par exemple la mécanique. Successivement, les explications mythologiques étaient qualifiées de purs « mythes ». La dichotomie temps—éternité est remise en question et commence à disparaître. Selon d'autres chercheurs dans ce domaine, cela signifie une des conditions d'un futur non prédéterminé. Cependant, même au début du 19e siècle, les définitions parlent d'un futur contingent et non d'un homme maître de son propre futur. Pendant cette période (1690-1835), il y a aussi eu lieu un changement dans la façon de concevoir la notion d' «histoire », un phénomène qui a été souligné par Koselleck. Ce changement semble avoir entrainé une nouvelle conceptualisation de la temporalité. Dans la thèse sont discutées les encyclopédies comme étant des sources scientifiques et la possibilité d'un « time lag » dû aux définitions comparées au discours où celles-ci sont produites. Les résultats montrent l'introduction apparemment tardive d'un nouveau discours. / <p>Masterprogram i historiska studier, inriktning idéhistoria</p>

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